Surpopulation carcérale: un rapport commandé par la Chancellerie demande une “réduction de peine exceptionnelle” générale

Une “urgence” qui s’apparente à celle d’une crise sanitaire: face à la surpopulation carcérale hors de contrôle, une mission d’urgence commandée par le ministère de la Justice recommande une “réduction de peine exceptionnelle” générale pour “tous” les détenus, sauf exceptions.Le rapport, consulté samedi par l’AFP, avait été commandé par l’ex-ministre de la Justice Didier Migaud en novembre à des professionnels du secteur (magistrats, directeur de prison, avocate). Il a été rendu au moins de mars à son successeur, Gérald Darmanin. “La surpopulation doit désormais être appréhendée pour ce qu’elle représente effectivement: un état d’urgence”, écrivent les auteurs, alors que les chiffres battent chaque mois de nouveaux records (82.921 détenus au 1er avril pour 62.358 places, soit une densité carcérale globale de 133%).Ils proposent que le législateur détermine “en urgence” une “réduction de peine exceptionnelle” s’appliquant à tous les détenus condamnés et purgeant une peine d’emprisonnement en détention, “sous réserve des exclusions à déterminer par le Parlement”.Ils recommandent de s’inspirer de la mesure prise pendant le confinement contre le Covid du printemps 2020, qui avait permis de repasser pour la première fois en 20 ans sous la barre des 100% d’occupation dans les prisons.”Dans un souci d’acceptabilité”, il faudra notamment fixer un quantum de peine au delà duquel le mécanisme ne s’appliquerait pas (pendant le Covid, les condamnés pour violences conjugales, crimes, terrorisme n’y avaient pas le droit), ainsi que le quantum de la réduction de peine (deux mois à l’époque).Pour éviter que les effets s’estompent, comme cela avait été le cas après la pandémie, il faudra que ce mécanisme puisse être “reproduit” dès que le seuil de 100% du taux d’occupation national est à nouveau dépassé, estiment-ils.L’entourage de Gérald Darmanin a fait savoir samedi après-midi à l’AFP que le garde des Sceaux n’était “pas du tout favorable” à cette proposition.Un tel mécanisme de régulation est pourtant réclamé par une majorité des acteurs concernés depuis des années. “La très grande réserve des représentants politiques” à s’en saisir s’explique selon les auteurs par le fait que “la justice française continue d’être très largement considérée comme laxiste par l’opinion publique”.Et ce, en dépit du fait les chiffes montrent que la réponse pénale “n’a jamais été aussi forte, que la durée des peines d’emprisonnement s’allonge”, soulignent-ils.La mission était composée du premier président de la cour d’appel de Versailles, Jean-François Beynel, de la procureure générale de la cour d’appel de Besançon, Marie-Christine Tarrare, du président du tribunal de Bobigny, Peimane Ghaleh-Marzban, de la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, du directeur de la prison parisienne de la Santé, Bruno Clément-Petremann, et de l’avocate Clotilde Lepetit. 

Quand le RN creuse son sillon dans les campagnes, les agriculteurs peuvent se laisser séduire

A l’image de Jordan Bardella le 1er mai à Narbonne, les élus RN sillonnent les campagnes du sud-ouest prônant “la souveraineté” alimentaire en France, un discours séduisant pour nombre de petits agriculteurs qui trouvent dans les idées du parti un écho à leurs préoccupations, sans toujours oser l’admettre.Paul Louman, 21 ans, vote Rassemblement National depuis sa majorité. “C’est l’un des seuls programmes qui mettent en place de bonnes choses pour l’agriculture française”, argue ce fils et petit-fils de viticulteurs de l’Aude, également électeurs du parti. Lui a renoncé à travailler la vigne, préférant la restauration et jugeant “trop compliqué de s’en sortir dans l’agriculture”.A cause de la sécheresse, du gel, des maladies ovines ou bovines mais aussi de la “mondialisation”, des normes européennes, des contrôles des exploitations, de la “concurrence déloyale”, énumèrent plusieurs agriculteurs et syndicalistes agricoles interrogés par l’AFP.Rencontré au meeting narbonnais du 1er mai du parti d’extrême droite, M. Louman juge qu’on impose “trop de contraintes aux agriculteurs français” qui du coup “doivent produire moins ou à perte”. Et “après on achète en Espagne, en Turquie, en Tunisie, des fruits et des légumes qui ne mettent pas ces normes en place”, déplore-t-il, en écho au discours de M. Bardella.”Sans agriculteurs (…) il n’y a aucune souveraineté alimentaire possible”, a ainsi affirmé le président du RN devant des milliers de partisans. “Il est inacceptable que la France dépende demain de puissances étrangères pour le besoin le plus élémentaire qu’est celui de nourrir sa population”, a-t-il martelé dans le chef-lieu du département agricole de l’Aude.Ce discours souverainiste résonne particulièrement dans le sud-ouest, où la colère agricole a démarré à l’hiver 2024, à travers manifestations et blocages routiers, avant de se propager au reste de l’Hexagone. Les préoccupations d’une profession “asphyxiée” y restent intactes aujourd’hui, affirme la Coordination rurale (CR), à l’initiative d’une récente opération coup de poing à Montauban.”Si on ne se bat pas, on meurt”, lance Julien Aurières, coprésident de la CR du Tarn-et-Garonne, devant un amoncellement de paille, de branches et de troncs. Dénonçant “le millefeuille administratif qui est en train de tuer l’agriculture”, ce producteur de pommes et nectarines, qui se dit apolitique, est venu “défendre notre petit modèle agricole” face à une “classe dirigeante profondément urbaine et qui ne comprend plus la France rurale”.- “Souverainiste de droite” -Pierre-Guillaume Mercadal, éleveur de cochons laineux à Montjoi, “veut que ce pays aille mieux, qu’on mange des produits sains et français”, et pas ces fraises “dégueulasses” d’Espagne qu’une boulangerie industrielle du coin utilise pour ses tartes “alors qu’on en produit ici à trois euros le kilo”.”Si une question comme la souveraineté alimentaire, c’est du fachisme alors soit, soyons des fachistes”, explique M. Mercadal, porte-parole de la CR Tarn-et-Garonne, dont le syndicat a été “taxé d’extrême droite” pour avoir reçu fin 2024 Eric Zemmour.Son bulletin de vote ? “Souverainiste de droite”, finit par confesser ce paysan provocateur, condamné pour outrage à des élus locaux (appel en cours). Car la gauche “abandonne le monde agricole”.”Nous ne pouvons pas faire confiance à celles et ceux qui nous ont amenés à cette situation-là, c’est-à-dire droit dans le mur”, renchérit le vigneron et maire RN de Baixas (Pyrénées-Orientales). En tant que viticulteur, j’ai retrouvé au sein du RN un véritable programme, avec une vision de développement de l’agriculture française”, précise Gilles Foxonet, passé de la droite à l’extrême droite.”Ils vont faire du bien à la France rurale et à son patrimoine”, estime aussi Henri Dauriac, chasseur et retraité RN d’un village de montagne de l’Ariège, où “la mondialisation a fait énormément de mal” à l’élevage et aux cultures d’orge et de blé.- “On les a tous essayés” -D’autres préfèrent garder l’anonymat. “On les a tous essayés, je pense qu’ils feront mieux que tous les autres”, confie une retraitée d’une commune rurale de l’Aude.”Quand on échange avec les agriculteurs, ils ne nous disent pas +on vote pour vous+ mais on le comprend très fortement”, affirme Romain Lopez, maire RN de Moissac, connue pour son AOP Chasselas, pour lequel ils se retrouvent dans “l’écologie de proximité, l’amour de la terre, l’enracinement, la cellule familiale” défendues par le RN.”C’est nous qui portons leur discours”, estime la députée RN du Tarn-et-Garonne Marine Hamelet, “les agriculteurs ne sont pas dans un combat politique, ils sont dans un autre combat, pour leur survie”.Mais “les politiques restent des politiques, ils nous utilisent”, relativise M. Aurières. “On sait très bien qu’on ne peut pas leur faire confiance, ils ont envie de nous séduire”, analyse-t-il. “Mais au final quand ils sont au pouvoir, ça ne bouge pas”.

TF1: 4,7 millions de téléspectateurs pour le dernier JT de Jacques Legros

Le journal du TF1 de 13H vendredi, présenté pour la dernière fois par Jacques Legros, 74 ans, a réuni 4,7 millions de téléspectateurs, a annoncé TF1 samedi.C’est “la deuxième meilleure part d’audience de la saison” (entre septembre 2024 et juin 2025), a indiqué la chaîne sur le réseau social X.Le joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans y faisait ses adieux, remerciant la rédaction et les téléspectateurs. Il cède la place à Isabelle Ithurburu, qui présentera son premier JT le 14 juillet à 13 heures. “Un pic à 5,7 millions de téléspectateurs a été relevé à la fin”, a précisé TF1 à l’AFP.La meilleure part d’audience de la saison date du 21 avril, jour de la mort du pape François, selon la chaîne. Leader d’audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie.Un joker remplace le ou la titulaire d’un journal pendant ses congés.Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL.Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme “Plein les yeux” ou “Les 30 histoires les plus extraordinaires”.

TF1: 4,7 millions de téléspectateurs pour le dernier JT de Jacques Legros

Le journal du TF1 de 13H vendredi, présenté pour la dernière fois par Jacques Legros, 74 ans, a réuni 4,7 millions de téléspectateurs, a annoncé TF1 samedi.C’est “la deuxième meilleure part d’audience de la saison” (entre septembre 2024 et juin 2025), a indiqué la chaîne sur le réseau social X.Le joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans y faisait ses adieux, remerciant la rédaction et les téléspectateurs. Il cède la place à Isabelle Ithurburu, qui présentera son premier JT le 14 juillet à 13 heures. “Un pic à 5,7 millions de téléspectateurs a été relevé à la fin”, a précisé TF1 à l’AFP.La meilleure part d’audience de la saison date du 21 avril, jour de la mort du pape François, selon la chaîne. Leader d’audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie.Un joker remplace le ou la titulaire d’un journal pendant ses congés.Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL.Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme “Plein les yeux” ou “Les 30 histoires les plus extraordinaires”.

Dans la gare de Jammu, des centaines d’Indiens en fuite

Partir loin, vite, à tout prix. Ce samedi, la gare de Jammu (nord-ouest) déborde de milliers d’habitants de la ville et des environs en quête d’un aller simple pour la sécurité, loin des violents combats qui opposent l’Inde et le Pakistan.Le train spécial affrété par le gouvernement vient d’entrer en gare. Destination la capitale New Delhi à 600 km plus au sud, loin du front.Sur le quai, c’est une indescriptible cohue. Ça pousse, ça tire, ça crie. Et ni les sifflets, ni les matraques des quelques policiers chargés de ramener l’ordre n’y changent rien.”Nous n’avons pas d’autre choix que de partir”, souffle Karan Verma. Même s’il vit depuis vingt ans à Akhnoor, le maçon de 41 ans n’a pas hésité longtemps à quitter sa maison.”La nuit, on entend tout le temps de fortes explosions”, justifie-il, paniqué.Ces deux derniers soirs, Jammu et ses environs ont été la cible de plusieurs vagues de drones pakistanais. Ils ont visé la base de l’armée de l’air toute proche, mais aussi des infrastructures civiles, accusent les autorités de New Delhi.Jusqu’au cessez-le-feu conclu samedi, les combats ont fait rage cette semaine le long de la frontière qui coupe la région du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan.Les deux pays revendiquent depuis leur indépendance en 1947 l’entière souveraineté de cette région à majorité musulmane, à l’origine de plusieurs guerres et de multiples crises entre eux.- “Piège” -L’armée indienne a tiré mercredi une volée de missiles sur des camps pakistanais qui abritent des membres et des infrastructures du groupe jihadiste qu’elle accuse d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans la ville de Pahalgam.Islamabad a fermement démenti toute implication dans cette attaque et a aussitôt riposté en procédant à des attaques de drones, des tirs d’artillerie ou des frappes de missiles sur l’Inde.Ces combats ont causé la mort d’une soixantaine de civils dans les deux pays.Dans la gare de Jammu, les candidats au départ ont pris le train spécial d’assaut. Ceux qui sont restés à quai tentent de faire passer un enfant ou un bagage à leurs proches déjà à bord.”Il devrait y avoir plus de train”, rouspète Suresh Kumar, 43 ans en éloignant son frère, qui était prêt à en venir aux mains avec un autre homme pour grimper dans un wagon.Nisha Devi, son mari et ses trois enfants non plus n’ont pas réussi à se frayer une petite place dans un compartiment. Tant pis, elle patientera encore un peu pour rejoindre sa famille dans l’Etat du Bihar, dans le nord-est du pays.”Si j’étais monté dans ce train, j’aurais eu l’impression de m’être précipitée dans un piège avec mes enfants”, philosophe-t-elle.Teklal Padmani Lala a eu plus de chance. Les deux mains solidement accrochés aux barres de métal qui encadrent la porte du wagon, elle attend avec détermination les premiers tours de roue du train.”Je resterai là jusqu’à mon arrivée à Delhi”, assure-t-elle, “je ne bougerai pas”.

Dans la gare de Jammu, des centaines d’Indiens en fuite

Partir loin, vite, à tout prix. Ce samedi, la gare de Jammu (nord-ouest) déborde de milliers d’habitants de la ville et des environs en quête d’un aller simple pour la sécurité, loin des violents combats qui opposent l’Inde et le Pakistan.Le train spécial affrété par le gouvernement vient d’entrer en gare. Destination la capitale New Delhi à 600 km plus au sud, loin du front.Sur le quai, c’est une indescriptible cohue. Ça pousse, ça tire, ça crie. Et ni les sifflets, ni les matraques des quelques policiers chargés de ramener l’ordre n’y changent rien.”Nous n’avons pas d’autre choix que de partir”, souffle Karan Verma. Même s’il vit depuis vingt ans à Akhnoor, le maçon de 41 ans n’a pas hésité longtemps à quitter sa maison.”La nuit, on entend tout le temps de fortes explosions”, justifie-il, paniqué.Ces deux derniers soirs, Jammu et ses environs ont été la cible de plusieurs vagues de drones pakistanais. Ils ont visé la base de l’armée de l’air toute proche, mais aussi des infrastructures civiles, accusent les autorités de New Delhi.Jusqu’au cessez-le-feu conclu samedi, les combats ont fait rage cette semaine le long de la frontière qui coupe la région du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan.Les deux pays revendiquent depuis leur indépendance en 1947 l’entière souveraineté de cette région à majorité musulmane, à l’origine de plusieurs guerres et de multiples crises entre eux.- “Piège” -L’armée indienne a tiré mercredi une volée de missiles sur des camps pakistanais qui abritent des membres et des infrastructures du groupe jihadiste qu’elle accuse d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans la ville de Pahalgam.Islamabad a fermement démenti toute implication dans cette attaque et a aussitôt riposté en procédant à des attaques de drones, des tirs d’artillerie ou des frappes de missiles sur l’Inde.Ces combats ont causé la mort d’une soixantaine de civils dans les deux pays.Dans la gare de Jammu, les candidats au départ ont pris le train spécial d’assaut. Ceux qui sont restés à quai tentent de faire passer un enfant ou un bagage à leurs proches déjà à bord.”Il devrait y avoir plus de train”, rouspète Suresh Kumar, 43 ans en éloignant son frère, qui était prêt à en venir aux mains avec un autre homme pour grimper dans un wagon.Nisha Devi, son mari et ses trois enfants non plus n’ont pas réussi à se frayer une petite place dans un compartiment. Tant pis, elle patientera encore un peu pour rejoindre sa famille dans l’Etat du Bihar, dans le nord-est du pays.”Si j’étais monté dans ce train, j’aurais eu l’impression de m’être précipitée dans un piège avec mes enfants”, philosophe-t-elle.Teklal Padmani Lala a eu plus de chance. Les deux mains solidement accrochés aux barres de métal qui encadrent la porte du wagon, elle attend avec détermination les premiers tours de roue du train.”Je resterai là jusqu’à mon arrivée à Delhi”, assure-t-elle, “je ne bougerai pas”.

Panicked Indians flee Kashmir city on special train

Desperate crowds fought Saturday to board a special train ferrying people out of Jammu in Indian Kashmir and away from the worst fighting with Pakistan in decades.Baton-wielding policemen blew whistles to try and restore order as people — mostly poor workers from central and eastern India — furiously elbowed each other and hurled abuses to get on board.The train, sent by the federal government, took those lucky enough to secure a place to the Indian capital New Delhi, about 600 kilometres (400 miles) south of Jammu, free of charge.Hours later, officials from both countries announced they had agreed to a full and immediate ceasefire.Karan Verma, 41, originally from Chhattisgarh in central India, had been a mason in Akhnoor near Jammu for two decades and thought of it as home.But he wanted out at any cost. “There are loud explosions the entire night,” he said. “There is no choice but to leave.” Some people lifted babies and young children and flung them to family members who had managed to beat the crowd and board.”There should be more trains,” said Suresh Kumar, 43, from Madhya Pradesh state, dragging his brother away from a fight with another passenger.Nisha Devi, her three children and her husband could not get a space on the train to return to the distant eastern state of Bihar, their home province.”If I got on that train, it would have been like walking into a death trap with the children,” she said philosophically.- Civilian deaths -This latest bout of Indo-Pakistani fighting was touched off by an attack last month in Indian-administered Kashmir that killed 26 tourists, mostly Hindu men.The nuclear-armed rivals have fought several wars over Muslim-majority Kashmir, which both claim in full but administer separate portions of since independence from Britain in 1947.India accused the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba — a UN-designated terrorist organisation — of carrying out the attack, but Islamabad has denied involvement.More than 60 civilians have been killed amid fears that the conflict will spiral into all-out war.Teklal Padmani Lala clung to metal bars at the entrance of one of the compartments as the special train prepared to depart Jammu.”I will go like this the entire way till Delhi,” he said — and further if he has to.

Indian town mourns young twins killed in Pakistani shelling

The death of 12-year-old twins who were killed in a Pakistani strike as they fled the town of Poonch in India-held Kashmir has helped unite a community in shock.Zian Khan and his sister Urwa Fatima were hit by an artillery shell on Wednesday as their parents tried to leave the town that has come under repeated attack.The latest clashes are the worst in decades between the nuclear-armed foes and have killed more than 60 civilians on both sides.Both sides confirmed on Saturday a full and immediate ceasefire that was surprisingly announced first by US President Donald Trump.The twins’ mother, Urusa Khan, 30, survived the attack with minor wounds.Their 46-year-old father, Rameez Khan, is in hospital with life-threatening injuries, unaware that his children are no longer alive.”None of us have ever experienced such a direct targeting of our town or civilian areas in our lifetime,” Sarfaraz Mir, 40, a cousin of the dead twins told AFP.”No one thought it could happen, but it feels like civilians and the town are being specifically targeted,” he said. “People are really afraid now.”At least 12 people have been killed and 49 others injured since shelling intensified in Poonch, about 145 miles (230 kilometres) from Jammu, the second largest city in Indian-administered Kashmir.Only a few thousand residents remain in Poonch, which was home to around 60,000 people. Most of the residents fled on Wednesday evening in cars, buses and even on foot, hours after the unprecedented overnight shelling started.-‘We regret that decision’-As the twins’ family hurriedly tried to leave their home on Wednesday, their mother briefly went back inside to pick up something she had forgotten. “At that very instant a shell exploded in the narrow lane outside their residence,” Mir said.Urwa died instantly and her brother in hospital later.”The people only got to the father later… and (he) is still in a critical condition,” he added. The family had moved from a village to Poonch to be near the dead twins’ school. “We regret that decision,” Fiaz Diwan, 30, a family friend and former neighbour in the village of Chaktroo told AFP.”The news of their death was shocking, unbelievable,” Diwan said. “They may still have been alive if not for the parents’ desire to give them the best education and future.”-‘Nerves of steel’-The twins’ death has united disparate communities grappling with loss and destruction in Poonch.  Mir said that many had suffered including “a child whose head was cut off, a victim from the local Sikh minority — but twins are hard to forget”. Poonch “is a bouquet of communities — Hindus, Sikhs and Muslims — happily living together, and it feels like an attempt to target that,” he said.A Sikh and a Hindu temple complex were damaged in the shelling.Indian foreign secretary Vikram Misri on Friday raised the twins’ deaths and accused Pakistan of “targeting and shelling places of worship with a particular design”.”This includes Gurdwaras (Sikh temples), these convents, and (Hindu) temples. This is a new low, even for Pakistan.”The latest clashes follow an attack last month in the Indian-administered side of disputed Kashmir that killed 26 tourists, mostly Hindu men, which Delhi blamed on Islamabad.Pakistan has denied any involvement and called for an independent probe.Pankaj Sharma, 48, a Hindu from Poonch, bemoaned the twins’ death, saying their “entire lives (were) still ahead of them”.Right after the twins’ funeral, their mother went to hospital to be with her gravely wounded husband. “God has really given her nerves of steel to go through all of this with calm and dignity,” Mir said.