Soutenue par l’UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration

Limiter l’émigration venant d’Afrique en aidant l’économie du continent, tout en y étendant l’influence de l’Italie: Giorgia Meloni promeut vendredi son “plan Mattei”, aux ambitions jugées par certains irréalistes, lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen.La présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement ultraconservateur Giorgia Meloni.Au dire du gouvernement, le “plan Mattei” mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur 14 pays, mais selon un rapport officiel de novembre, moins de deux milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.Pour “supprimer les causes” de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains.D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de “paternalisme”.Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires.- Energie et matières premières -Un moyen également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans le domaine de l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Algérie.Quatorze pays africains sont concernés, notamment ceux du Maghreb – sauf la Libye -, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya ainsi que l’Ethiopie, où Rome a un passé colonial.Les projets plus importants en termes de financements concernent l’énergie et les matières premières, tandis que d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau.Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.A l’occasion du sommet vendredi, où sont attendus plusieurs dirigeants africains, Bruxelles cherchera par ailleurs à faire converger le plan italien et sa stratégie “Global Gateway” annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Interrogée par l’AFP jeudi, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le Plan Mattei est une “contribution importante” à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.Pour Giovanni Carbone, professeur à l’université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale (ISPI), d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus “présentable” que la France pour porter les intérêts européens, notamment dans les pays du Sahel qui “ont claqué la porte” à l’ex-puissance coloniale.- “Trop promis” -Mais le gouvernement “a trop promis” en faisant miroiter que ces investissements, en créant des emplois et de la croissance, pourraient réduire le nombre de migrants. “Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle”, a-t-il jugé auprès de l’AFP.Le “plan Mattei” a été globalement bien reçu par les gouvernements partenaires. “On ne peut se suffire des seules promesses souvent non tenues”, avait toutefois prévenu en janvier 2024 à Rome le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.Le président kényan William Ruto avait alors également salué ce plan “ambitieux”, mais noté “que l’investissement seul n’est pas suffisant”, rappelant d’autres obstacles pour les économies africaines qui doivent payer “cinq fois plus pour leur dette” que les pays européens.Pour l’ONG ReCommon, qui “travaille pour contrer le pouvoir des multinationales”, les investissements du “plan Mattei” pourraient servir avant tout les intérêts des “grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles”, a jugé auprès de l’AFP Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation.D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan, comme Eni et le transporteur d’électricité Terna, ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.Simone Ogno craint que certains projets se focalisent sur l’exportation de matières premières, “dont on ne sait pas ce qui restera dans les pays producteurs”.”Le suivi” des projets “sera important”, estime Giovanni Carbone, qui note que “les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants”.

Soutenue par l’UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration

Limiter l’émigration venant d’Afrique en aidant l’économie du continent, tout en y étendant l’influence de l’Italie: Giorgia Meloni promeut vendredi son “plan Mattei”, aux ambitions jugées par certains irréalistes, lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen.La présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement ultraconservateur Giorgia Meloni.Au dire du gouvernement, le “plan Mattei” mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur 14 pays, mais selon un rapport officiel de novembre, moins de deux milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.Pour “supprimer les causes” de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains.D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de “paternalisme”.Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires.- Energie et matières premières -Un moyen également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans le domaine de l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Algérie.Quatorze pays africains sont concernés, notamment ceux du Maghreb – sauf la Libye -, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya ainsi que l’Ethiopie, où Rome a un passé colonial.Les projets plus importants en termes de financements concernent l’énergie et les matières premières, tandis que d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau.Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.A l’occasion du sommet vendredi, où sont attendus plusieurs dirigeants africains, Bruxelles cherchera par ailleurs à faire converger le plan italien et sa stratégie “Global Gateway” annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Interrogée par l’AFP jeudi, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le Plan Mattei est une “contribution importante” à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.Pour Giovanni Carbone, professeur à l’université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale (ISPI), d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus “présentable” que la France pour porter les intérêts européens, notamment dans les pays du Sahel qui “ont claqué la porte” à l’ex-puissance coloniale.- “Trop promis” -Mais le gouvernement “a trop promis” en faisant miroiter que ces investissements, en créant des emplois et de la croissance, pourraient réduire le nombre de migrants. “Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle”, a-t-il jugé auprès de l’AFP.Le “plan Mattei” a été globalement bien reçu par les gouvernements partenaires. “On ne peut se suffire des seules promesses souvent non tenues”, avait toutefois prévenu en janvier 2024 à Rome le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.Le président kényan William Ruto avait alors également salué ce plan “ambitieux”, mais noté “que l’investissement seul n’est pas suffisant”, rappelant d’autres obstacles pour les économies africaines qui doivent payer “cinq fois plus pour leur dette” que les pays européens.Pour l’ONG ReCommon, qui “travaille pour contrer le pouvoir des multinationales”, les investissements du “plan Mattei” pourraient servir avant tout les intérêts des “grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles”, a jugé auprès de l’AFP Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation.D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan, comme Eni et le transporteur d’électricité Terna, ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.Simone Ogno craint que certains projets se focalisent sur l’exportation de matières premières, “dont on ne sait pas ce qui restera dans les pays producteurs”.”Le suivi” des projets “sera important”, estime Giovanni Carbone, qui note que “les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants”.

Soutenue par l’UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration

Limiter l’émigration venant d’Afrique en aidant l’économie du continent, tout en y étendant l’influence de l’Italie: Giorgia Meloni promeut vendredi son “plan Mattei”, aux ambitions jugées par certains irréalistes, lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen.La présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement ultraconservateur Giorgia Meloni.Au dire du gouvernement, le “plan Mattei” mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur 14 pays, mais selon un rapport officiel de novembre, moins de deux milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.Pour “supprimer les causes” de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains.D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de “paternalisme”.Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires.- Energie et matières premières -Un moyen également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans le domaine de l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Algérie.Quatorze pays africains sont concernés, notamment ceux du Maghreb – sauf la Libye -, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya ainsi que l’Ethiopie, où Rome a un passé colonial.Les projets plus importants en termes de financements concernent l’énergie et les matières premières, tandis que d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau.Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.A l’occasion du sommet vendredi, où sont attendus plusieurs dirigeants africains, Bruxelles cherchera par ailleurs à faire converger le plan italien et sa stratégie “Global Gateway” annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Interrogée par l’AFP jeudi, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le Plan Mattei est une “contribution importante” à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.Pour Giovanni Carbone, professeur à l’université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale (ISPI), d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus “présentable” que la France pour porter les intérêts européens, notamment dans les pays du Sahel qui “ont claqué la porte” à l’ex-puissance coloniale.- “Trop promis” -Mais le gouvernement “a trop promis” en faisant miroiter que ces investissements, en créant des emplois et de la croissance, pourraient réduire le nombre de migrants. “Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle”, a-t-il jugé auprès de l’AFP.Le “plan Mattei” a été globalement bien reçu par les gouvernements partenaires. “On ne peut se suffire des seules promesses souvent non tenues”, avait toutefois prévenu en janvier 2024 à Rome le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.Le président kényan William Ruto avait alors également salué ce plan “ambitieux”, mais noté “que l’investissement seul n’est pas suffisant”, rappelant d’autres obstacles pour les économies africaines qui doivent payer “cinq fois plus pour leur dette” que les pays européens.Pour l’ONG ReCommon, qui “travaille pour contrer le pouvoir des multinationales”, les investissements du “plan Mattei” pourraient servir avant tout les intérêts des “grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles”, a jugé auprès de l’AFP Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation.D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan, comme Eni et le transporteur d’électricité Terna, ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.Simone Ogno craint que certains projets se focalisent sur l’exportation de matières premières, “dont on ne sait pas ce qui restera dans les pays producteurs”.”Le suivi” des projets “sera important”, estime Giovanni Carbone, qui note que “les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants”.

Europe to offer Iran ‘diplomatic solution’ to war with Israel

European powers hope to offer a “diplomatic solution” to end the Iran-Israel war at talks in Geneva with Iran’s foreign minister, French President Emmanuel Macron said Friday.It comes as US President Donald Trump mulls the prospect of entering a war now in its second week. Israel, saying Iran was on the verge of developing nuclear weapons, launched a massive wave of strikes a week ago, triggering an immediate retaliation from Tehran.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot will meet his Iranian counterpart Abbas Araghchi in Geneva “to make a complete diplomatic and technical offer for negotiations”, Macron told reporters.France and its allies Germany and Britain were “putting a diplomatic solution on the table”, he added.On the ground, Israel’s military said it struck dozens of targets in Tehran overnight, including what it called a centre for the “research and development of Iran’s nuclear weapons project”.In Israel, sirens sounded after missiles were launched from Iran, the army said, while police said they, emergency response teams and bomb disposal experts were operating “at the site of a projectile impact” in a southern city.Trump has said he would decide “within the next two weeks” whether to involve the United States in the fighting.Israel, the United States and other Western powers accuse Iran of seeking an atomic weapon, a charge that it denies.Iran had been enriching uranium to 60 percent — far above the 3.67-percent limit set by a 2015 deal, but still short of the 90 percent needed for a nuclear warhead.- ‘A window now exists’ -Britain’s Foreign Secretary David Lammy said “a window now exists within the next two weeks to achieve a diplomatic solution”, while agreeing with US Secretary of State Marco Rubio that “Iran can never develop or acquire a nuclear weapon”.German Foreign Minister Johann Wadephul said the United States was both aware and supportive of the meeting taking place in Geneva.”Iran should be mindful that it needs to show a new level of seriousness and trustworthiness if it wants to avoid a prolongation” of the war,” he said.France’s foreign ministry spokesperson Christophe Lemoine said the diplomatic route would be the only way to ensure Iran respects its obligations under the nuclear Non-Proliferation Treaty.”Military solutions are not long-term solutions,” he told French radio station Cnews.Iran’s Araghchi, however, rejected any prospect of talks with the United States so long as Israel continues its attacks.”The Americans have repeatedly sent messages calling seriously for negotiations. But we have made clear that as long as the aggression does not stop, there will be no place for diplomacy and dialogue,” he said.Araghchi is also due to address the UN Human Rights Council Friday, the body’s spokesman said.- ‘Speculation’ -The UN Security Council is also due to convene on Friday for a second session on the conflict, which was requested by Iran with support from Russia, China and Pakistan, a diplomat told AFP on Wednesday.Speaking to CNN, chief of the International Atomic Energy Agency Rafael Grossi said that while Iran is the world’s only non-declared nuclear power to enrich uranium to 60 percent, there was currently no evidence it had all the components to make a functioning nuclear warhead.”So, saying how long it would take for them, it would be pure speculation because we do not know whether there was somebody, you know, secretly pursuing these activities,” Grossi said. “We haven’t seen that and we have to say it.”White House Press Secretary Karoline Leavitt said Iran was “a couple of weeks” away from producing an atomic bomb.”If there’s a chance for diplomacy the president’s always going to grab it, but he’s not afraid to use strength as well,” Leavitt said. Any US involvement in Israel’s campaign would be expected to involve the bombing of a crucial underground nuclear facility in Fordo, using powerful bunker-busting bombs that no other country possesses.- ‘Collateral damage’ -Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu, who supports the prospect of US involvement in the war, has sworn Iran will pay a “heavy price” after 40 people were wounded and several hospital wards destroyed in a missile attack.World Health Organization director-general Tedros Adhanom Ghebreyesus called attacks on health facilities “appalling”, while UN rights chief Volker Turk said civilians were being treated as “collateral damage”.In Iran, people fleeing Israel’s attacks described frightening scenes and difficult living conditions, including food shortages and limited internet access.”Those days and nights were very horrifying… hearing sirens, the wailing, the danger of being hit by missiles,” University of Tehran student Mohammad Hassan told AFP, after returning to his native Pakistan.Protests broke out in Tehran and other cities after Friday prayers, with demonstrators chanting slogans in support of their leaders, state television showed.”I will sacrifice my life for my leader,” read a protester’s banner, a reference to supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.The death toll in Israel from Iranian missile strikes since June 13 was 25 people, according to authorities.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians.burs-ser/jsa/dcp

Oil drops, European stocks climb as Trump delays Iran move

The price of Brent oil, the world’s main international contract, slid Friday while Europe’s major stock markets rebounded as concerns over a war escalation in Iran eased.Brent dropped more than two percent, weighing on the share prices of energy majors, after US President Donald Trump said Thursday that he would decide whether to join Israel’s strikes on Iran within the next two weeks.Trump spoke as top European diplomats prepared to meet Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi in Geneva on Friday to discuss the country’s nuclear programme.Asian equity indices closed out the week mixed and the dollar retreated against key rivals.”News that president Trump would delay any decision on joining Israel’s attacks against Iran has boosted the market mood,” said Kathleen Brooks, an analyst at trading firm XTB.”Brent crude has dropped… as traders price out the worst-case scenario for geopolitics,” she said.Crude futures had soared and global equities slumped in recent sessions on the Israel-Iran conflict, as investors priced in the risk of tighter oil supplies, which would likely weigh on economic growth.”While the immediate prospect of a US intervention in Iran may have diminished, the fact this is reportedly a two-week hiatus means it will remain a live issue for the markets going into next week,” said Dan Coatsworth, an investment analyst at AJ Bell.”A meeting of European ministers with their Iranian counterparts to try and formulate a deal today could be crucial.”The main US oil contract, WTI, rose Friday as a result of low trading volumes following the Thursday market close to mark Juneteenth, and also thanks to data indicating a large drop to American crude stockpiles, analysts said.While the Middle East crisis continues to absorb most of the news, Trump’s trade war remains a major obstacle for investors as the end of a 90-day pause on his April 2 tariff blitz approaches.”While the worst of the tariffs have been paused, we suspect it won’t be until those deadlines approach that new agreements may be finalised,” said David Sekera, chief US market strategist at Morningstar.”Until then, as news emerges regarding the progress and substance of trade negotiations, these headlines could have an outsize positive or negative impact on markets,” he said.- Key figures at around 1100 GMT -Brent North Sea Crude: DOWN 2.2 percent at $77.11 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $73.92 per barrelLondon – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,833.81 pointsParis – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,593.39 Frankfurt – DAX: UP 0.9 percent at 23,262.14Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 38,403.23 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.3 percent at 23,530.48 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,359.90 (close)Euro/dollar: UP at $1.1527 from $1.1463 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3495 from $1.3429Dollar/yen: DOWN at 145.39 yen from 145.63 yenEuro/pound: UP at 85.42 pence from 85.36 penceburs-bcp/ajb/js

Vérification de l’âge: les géants du X à nouveau accessibles en France après un revers gouvernemental

Les géants du X Youporn et Pornhub sont à nouveau accessibles en France vendredi, après la suspension ordonnée par la justice d’un arrêté gouvernemental imposant aux plateformes pornographiques situées dans l’Union européenne de vérifier l’âge de leurs utilisateurs.Début juin, le groupe Aylo, qui possède ces deux sites pornographiques hébergés à Chypre, les avait rendu inaccessibles en France pour protester contre une loi obligeant les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’au blocage. Cette interdiction avait notamment été mise en musique par un arrêté interministériel pris en mars qui frappait les sites comme Youporn et Pornhub hébergés dans l’Union européenne mais dans un autre pays que la France. Le gouvernement avait alors salué une “avancée majeure dans la protection de nos enfants et adolescents en ligne”. Les éditeurs de sites porno devaient alors exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Saisi en référé par un des éditeurs, la justice administrative a toutefois infligé un revers au gouvernement en décidant lundi de suspendre l’arrêté de mars. Dans son jugement, le tribunal administratif de Paris a estimé qu’il existait un “doute sérieux quant à la légalité” de ce texte au regard d’une directive européenne qui garantit notamment “la libre circulation des services de la société de l’information”.Le gouvernement a annoncé mercredi qu’il allait contester cette décision devant le Conseil d’Etat et a minimisé la portée du jugement. “Ce type de contentieux n’est ni nouveau, ni exceptionnel”, avait alors affirmé à l’AFP la ministre en charge du Numérique, Clara Chappaz, très en pointe dans ce dossier. Elle avait aussi alors dénoncé la “résistance juridique forte” de la part des sites concernés “qui utilisent tous les moyens pour s’exonérer de leurs obligations”.L’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel et du numérique qui a notamment la charge de prononcer les sanctions, avait, pour sa part, fait savoir qu’elle continuerait d’agir “à l’encontre des sites établis en France et en dehors de l’Union européenne”.- Message politique -Prenant acte de la suspension de l’arrêté, le groupe Aylo a de nouveau rendu disponibles ses sites en France, qui affichent un message très politique illustré par une Marianne brandissant le drapeau français comme dans le tableau de Delacroix “La liberté guidant le peuple”.”Nous maintenons que les citoyens français méritent une réglementation qui empêchera les mineurs d’accéder à des contenus pour adultes et qui pourra être appliquée de manière efficace”, proclame ce message, qui plaide d’abord pour que chaque téléphone, tablette ou ordinateur soit un “appareil sécurisé pour les enfants.” “Seuls les adultes identifiés devraient être autorisés à déverrouiller l’accès à des contenus inappropriés pour leur âge”, selon ce texte. Les utilisateurs majeurs de sites X “méritent (…) que leur vie privée et leurs données sensibles soient protégées”, ajoute-t-il, reprenant un des arguments des sites X qui assuraient que la vérification de l’âge permettait aux autorités de collecter leurs données.La semaine dernière, lors de la séance des questions au gouvernement, Clara Chappaz s’était élevée contre cette accusation, dénonçant “des méthodes de mensonges et d’intimidation”. “Si ces sites veulent utiliser ces méthodes pour continuer à se faire de l’argent sur le dos de nos enfants, nous leur répondons qu’ils s’en aillent”, avait-elle poursuivi. Le système de vérification de l’âge est réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance en France, où 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornographiques, selon l’Arcom.D’autres pays comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne imposent eux aussi des restrictions d’accès aux sites X liés à l’âge.

Vérification de l’âge: les géants du X à nouveau accessibles en France après un revers gouvernemental

Les géants du X Youporn et Pornhub sont à nouveau accessibles en France vendredi, après la suspension ordonnée par la justice d’un arrêté gouvernemental imposant aux plateformes pornographiques situées dans l’Union européenne de vérifier l’âge de leurs utilisateurs.Début juin, le groupe Aylo, qui possède ces deux sites pornographiques hébergés à Chypre, les avait rendu inaccessibles en France pour protester contre une loi obligeant les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’au blocage. Cette interdiction avait notamment été mise en musique par un arrêté interministériel pris en mars qui frappait les sites comme Youporn et Pornhub hébergés dans l’Union européenne mais dans un autre pays que la France. Le gouvernement avait alors salué une “avancée majeure dans la protection de nos enfants et adolescents en ligne”. Les éditeurs de sites porno devaient alors exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Saisi en référé par un des éditeurs, la justice administrative a toutefois infligé un revers au gouvernement en décidant lundi de suspendre l’arrêté de mars. Dans son jugement, le tribunal administratif de Paris a estimé qu’il existait un “doute sérieux quant à la légalité” de ce texte au regard d’une directive européenne qui garantit notamment “la libre circulation des services de la société de l’information”.Le gouvernement a annoncé mercredi qu’il allait contester cette décision devant le Conseil d’Etat et a minimisé la portée du jugement. “Ce type de contentieux n’est ni nouveau, ni exceptionnel”, avait alors affirmé à l’AFP la ministre en charge du Numérique, Clara Chappaz, très en pointe dans ce dossier. Elle avait aussi alors dénoncé la “résistance juridique forte” de la part des sites concernés “qui utilisent tous les moyens pour s’exonérer de leurs obligations”.L’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel et du numérique qui a notamment la charge de prononcer les sanctions, avait, pour sa part, fait savoir qu’elle continuerait d’agir “à l’encontre des sites établis en France et en dehors de l’Union européenne”.- Message politique -Prenant acte de la suspension de l’arrêté, le groupe Aylo a de nouveau rendu disponibles ses sites en France, qui affichent un message très politique illustré par une Marianne brandissant le drapeau français comme dans le tableau de Delacroix “La liberté guidant le peuple”.”Nous maintenons que les citoyens français méritent une réglementation qui empêchera les mineurs d’accéder à des contenus pour adultes et qui pourra être appliquée de manière efficace”, proclame ce message, qui plaide d’abord pour que chaque téléphone, tablette ou ordinateur soit un “appareil sécurisé pour les enfants.” “Seuls les adultes identifiés devraient être autorisés à déverrouiller l’accès à des contenus inappropriés pour leur âge”, selon ce texte. Les utilisateurs majeurs de sites X “méritent (…) que leur vie privée et leurs données sensibles soient protégées”, ajoute-t-il, reprenant un des arguments des sites X qui assuraient que la vérification de l’âge permettait aux autorités de collecter leurs données.La semaine dernière, lors de la séance des questions au gouvernement, Clara Chappaz s’était élevée contre cette accusation, dénonçant “des méthodes de mensonges et d’intimidation”. “Si ces sites veulent utiliser ces méthodes pour continuer à se faire de l’argent sur le dos de nos enfants, nous leur répondons qu’ils s’en aillent”, avait-elle poursuivi. Le système de vérification de l’âge est réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance en France, où 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornographiques, selon l’Arcom.D’autres pays comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne imposent eux aussi des restrictions d’accès aux sites X liés à l’âge.

Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz

Le parquet général a demandé vendredi à la cour d’assises spéciale de Paris de confirmer la peine de réclusion criminelle à perpétuité contre Mohamed Lamine Aberouz, jugé en appel pour complicité dans l’assassinat de deux fonctionnaires de police à Magnanville (Yvelines) en juin 2016.”Mohamed Lamine Aberouz est membre à part entière de l’Etat islamique”, a notamment affirmé l’avocate général Naïma Rudloff à l’issue d’un réquisitoire de près de trois heures.Elle a demandé à la cour présidée par Frédérique Aline de condamner l’homme de 33 ans à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans, comme en première instance, et de le reconnaître coupable de complicité d’assassinat, de complicité de séquestration et d’association de malfaiteurs terroriste.Selon la représentante du parquet, l’assassin des deux policier, Larossi Abballa, “n’a pas pu agir seul”.”Il faut un +sachant+ et c’est le rôle de Mohamed Lamine Aberouz”, a-t-elle insisté en rappelant “la haine viscérale” de l’accusé “pour la police et les institutions”.Tout au long des réquisitions, l’accusé, vêtu de noir, a pris frénétiquement des notes.Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été égorgée à son domicile sous les yeux de son fils de trois ans. Un peu plus tard, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, a été poignardé de neuf coups de couteau alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui.L’assassin des deux policiers, Larossi Abballa, abattu par des policiers du Raid intervenus pour libérer l’enfant du couple retenu en otage, “n’a jamais eu besoin de moi” pour passer à l’acte, soutient Mohamed Lamine Aberouz depuis sa mise en examen dans ce dossier en décembre 2017.Il maintient qu’il se trouvait le soir de l’attentat à la mosquée même si aucun témoin, hormis ses frères, ne s’en souvient.Le verdict est attendu samedi.

Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz

Le parquet général a demandé vendredi à la cour d’assises spéciale de Paris de confirmer la peine de réclusion criminelle à perpétuité contre Mohamed Lamine Aberouz, jugé en appel pour complicité dans l’assassinat de deux fonctionnaires de police à Magnanville (Yvelines) en juin 2016.”Mohamed Lamine Aberouz est membre à part entière de l’Etat islamique”, a notamment affirmé l’avocate général Naïma Rudloff à l’issue d’un réquisitoire de près de trois heures.Elle a demandé à la cour présidée par Frédérique Aline de condamner l’homme de 33 ans à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans, comme en première instance, et de le reconnaître coupable de complicité d’assassinat, de complicité de séquestration et d’association de malfaiteurs terroriste.Selon la représentante du parquet, l’assassin des deux policier, Larossi Abballa, “n’a pas pu agir seul”.”Il faut un +sachant+ et c’est le rôle de Mohamed Lamine Aberouz”, a-t-elle insisté en rappelant “la haine viscérale” de l’accusé “pour la police et les institutions”.Tout au long des réquisitions, l’accusé, vêtu de noir, a pris frénétiquement des notes.Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été égorgée à son domicile sous les yeux de son fils de trois ans. Un peu plus tard, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, a été poignardé de neuf coups de couteau alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui.L’assassin des deux policiers, Larossi Abballa, abattu par des policiers du Raid intervenus pour libérer l’enfant du couple retenu en otage, “n’a jamais eu besoin de moi” pour passer à l’acte, soutient Mohamed Lamine Aberouz depuis sa mise en examen dans ce dossier en décembre 2017.Il maintient qu’il se trouvait le soir de l’attentat à la mosquée même si aucun témoin, hormis ses frères, ne s’en souvient.Le verdict est attendu samedi.

Gérald Darmanin se dit favorable à la majorité pénale à 16 ans

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a déclaré vendredi être favorable à une réforme constitutionnelle pour abaisser la majorité pénale à 16 ans, au lendemain de la censure par le Conseil constitutionnel d’une partie de la loi visant à durcir la justice des mineurs.”Je suis pour abaisser la majorité pénale à 16 ans. Et si on abaisse la majorité pénale à 16 ans, alors on pourra faire ces mesures fermes”, a indiqué le garde des Sceaux sur RMC, faisant référence à la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs, largement censurée jeudi par le Conseil constitutionnel.”Moi je suis (…) pour un changement profond constitutionnel”, a ajouté Gérald Darmanin, tout en reconnaissant que la configuration de l’Assemblée nationale, sans majorité claire, ne permettrait pas de réforme constitutionnelle.”Ce qu’a dit le Conseil constitutionnel, c’est que la majorité pénale étant à 18 ans, on ne peut pas prendre des mesures (…) sans changer profondément notre Constitution”, a expliqué le ministre.La justice des mineurs “aura une part très importante” dans le débat présidentiel, veut croire Gérald Darmanin. Si “ce en quoi je crois n’est pas soutenu par quelqu’un, je porterai ça, oui”, a souligné le ministre, ouvrant la porte à une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2027.Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi plusieurs articles clés de la proposition de loi de Gabriel Attal, une nouvelle déconvenue pour l’ancien Premier ministre après l’examen houleux de ce texte au Parlement. Des parlementaires de gauche, à l’origine de cette saisine, demandaient la censure de l’article inversant le principe de “l’excuse de minorité”, selon laquelle un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur.Le texte adopté prévoyait que l’atténuation des peines pour des mineurs de plus de 16 ans, pour les cas de récidive punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement, ne soit plus la règle, mais l’exception. Il appartenait dans ce cas au juge de motiver l’atténuation de la peine.  Or pour les Sages, l’article méconnaît “le principe de l’atténuation de la responsabilité pénale des mineurs en fonction de l’âge, qui est une exigence constitutionnelle”.