Nucléaire iranien: nouvelle série de négociations dimanche à Oman

Les Etats-Unis et l’Iran tiendront une nouvelle série de pourparlers sur le programme nucléaire de Téhéran dimanche à Oman, peu avant la visite de Donald Trump au Moyen-Orient.”L’émissaire spécial Steve Witkoff devrait se rendre à Oman dimanche pour un quatrième cycle de négociations avec l’Iran”, a indiqué vendredi une source proche du dossier sous couvert d’anonymat.”Comme par le passé, nous nous attendons à des discussions directes et indirectes”, a-t-elle ajouté.Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a confirmé ces discussions dans une vidéo diffusée vendredi par des médias locaux.”Nos amis omanais nous ont proposé la date de dimanche et nous avons exprimé notre accord”, a-t-il dit.”Les négociations progressent et, naturellement, plus nous avançons, plus nous avons besoin de consultations et d’examens, et plus les délégations ont besoin de temps pour examiner les questions soulevées”, a relevé le ministre.Américains et Iraniens, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé depuis le 12 avril des pourparlers indirects sur l’épineux dossier du nucléaire iranien sous la médiation d’Oman.- “Messages contradictoires” -Trois sessions se sont déjà tenues à Mascate et à Rome. Un quatrième round avait été pressenti samedi dernier dans la capitale italienne mais avait été reporté pour des “raisons logistiques”, selon Oman.Le sultanat d’Oman a déjà servi de médiateur entre les Etats-Unis et les houthis du Yémen qui sont parvenus à un accord de cessez-le-feu cette semaine, le président Trump annonçant l’arrêt des frappes américaines contre ces insurgés.Les pourparlers américano-iraniens visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours nié avoir – contre une levée des sanctions qui paralysent son économie.Le président américain est attendu en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du 13 au 16 mai.Avant ce déplacement, Donald Trump a indiqué qu’il allait “prendre une décision” sur la manière dont les Etats-Unis désignent le Golfe, après que plusieurs médias américains lui ont prêté l’intention de l’appeler “golfe Arabique” ou “golfe d’Arabie” plutôt que “golfe Persique”, ce qui froisserait l’Iran en pleine négociations.”Nos positions sont fondées sur des principes, ont leurs propres fondements et sont donc immuables, mais nous recevons des messages contradictoires de l’autre côté”, a déclaré vendredi le ministre iranien, en relevant que “des personnes différentes tiennent des propos différents”.Le vice-président des Etats-Unis, JD Vance, avait estimé mercredi que ces négociations avec l’Iran étaient sur la “bonne voie”.- “Pression maximale” -“Nous ne nous soucions pas de savoir si les gens veulent de l’énergie nucléaire. Nous sommes d’accord avec cela, mais vous ne pouvez pas avoir le type de programme d’enrichissement qui vous permet d’obtenir une arme nucléaire, et c’est là que nous fixons la limite”, a-t-il insisté.Interrogé pour savoir si l’Iran pouvait maintenir un programme d’enrichissement tant qu’il ne conduit pas à la fabrication d’une arme, le président américain avait déclaré mercredi que cette question restait ouverte.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.Un accord multilatéral conclu en 2015 avec l’Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales, est devenu de facto caduc à la suite du retrait des Etats-Unis décidé en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.L’accord, qui expire en octobre 2025, prévoit la possibilité de rétablir les sanctions internationales si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.En attendant, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, visant notamment le secteur pétrolier, et presse Téhéran de négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie.

Nucléaire iranien: nouvelle série de négociations dimanche à Oman

Les Etats-Unis et l’Iran tiendront une nouvelle série de pourparlers sur le programme nucléaire de Téhéran dimanche à Oman, peu avant la visite de Donald Trump au Moyen-Orient.”L’émissaire spécial Steve Witkoff devrait se rendre à Oman dimanche pour un quatrième cycle de négociations avec l’Iran”, a indiqué vendredi une source proche du dossier sous couvert d’anonymat.”Comme par le passé, nous nous attendons à des discussions directes et indirectes”, a-t-elle ajouté.Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a confirmé ces discussions dans une vidéo diffusée vendredi par des médias locaux.”Nos amis omanais nous ont proposé la date de dimanche et nous avons exprimé notre accord”, a-t-il dit.”Les négociations progressent et, naturellement, plus nous avançons, plus nous avons besoin de consultations et d’examens, et plus les délégations ont besoin de temps pour examiner les questions soulevées”, a relevé le ministre.Américains et Iraniens, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé depuis le 12 avril des pourparlers indirects sur l’épineux dossier du nucléaire iranien sous la médiation d’Oman.- “Messages contradictoires” -Trois sessions se sont déjà tenues à Mascate et à Rome. Un quatrième round avait été pressenti samedi dernier dans la capitale italienne mais avait été reporté pour des “raisons logistiques”, selon Oman.Le sultanat d’Oman a déjà servi de médiateur entre les Etats-Unis et les houthis du Yémen qui sont parvenus à un accord de cessez-le-feu cette semaine, le président Trump annonçant l’arrêt des frappes américaines contre ces insurgés.Les pourparlers américano-iraniens visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours nié avoir – contre une levée des sanctions qui paralysent son économie.Le président américain est attendu en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du 13 au 16 mai.Avant ce déplacement, Donald Trump a indiqué qu’il allait “prendre une décision” sur la manière dont les Etats-Unis désignent le Golfe, après que plusieurs médias américains lui ont prêté l’intention de l’appeler “golfe Arabique” ou “golfe d’Arabie” plutôt que “golfe Persique”, ce qui froisserait l’Iran en pleine négociations.”Nos positions sont fondées sur des principes, ont leurs propres fondements et sont donc immuables, mais nous recevons des messages contradictoires de l’autre côté”, a déclaré vendredi le ministre iranien, en relevant que “des personnes différentes tiennent des propos différents”.Le vice-président des Etats-Unis, JD Vance, avait estimé mercredi que ces négociations avec l’Iran étaient sur la “bonne voie”.- “Pression maximale” -“Nous ne nous soucions pas de savoir si les gens veulent de l’énergie nucléaire. Nous sommes d’accord avec cela, mais vous ne pouvez pas avoir le type de programme d’enrichissement qui vous permet d’obtenir une arme nucléaire, et c’est là que nous fixons la limite”, a-t-il insisté.Interrogé pour savoir si l’Iran pouvait maintenir un programme d’enrichissement tant qu’il ne conduit pas à la fabrication d’une arme, le président américain avait déclaré mercredi que cette question restait ouverte.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.Un accord multilatéral conclu en 2015 avec l’Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales, est devenu de facto caduc à la suite du retrait des Etats-Unis décidé en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.L’accord, qui expire en octobre 2025, prévoit la possibilité de rétablir les sanctions internationales si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.En attendant, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, visant notamment le secteur pétrolier, et presse Téhéran de négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie.

Trump floats cutting China tariffs to 80% ahead of trade talks

US President Donald Trump signaled on Friday that he could lower sky-high tariffs on Chinese imports, as the rival superpowers prepare for trade talks in Switzerland over the weekend.”80% Tariff on China seems right!” Trump wrote on his Truth Social platform. Levies on the Asian manufacturing giant are currently 145 percent, with cumulative duties on some goods reaching a staggering 245 percent.In retaliation to the steep tariffs from Washington, China has slapped 125 percent levies on US goods.Trump added that it was “Up to Scott B.” — US Treasury Secretary Scott Bessent — who will confer with China’s Vice Premier He Lifeng this weekend in Geneva to try to cool the conflict roiling international markets.US Trade Representative Jamieson Greer will also attend the talks.”The President still remains with his position that he is not going to unilaterally bring down tariffs on China. We need to see concessions from them as well,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters later Friday.”As for the 80 percent number, that was a number the president threw out there. And we’ll see what happens this weekend,” she added. The cripplingly high duties amount to an effective trade embargo between the world’s two largest economies, with private shipping data already pointing to a sharp slowdown in goods flowing from China to the United States. – ‘A good sign’ -“The relationship is not good,” said Bill Reinsch, a senior advisor at the Center for Strategic and International Studies (CSIS), referring to current ties between Washington and Beijing. “We have trade-prohibitive tariffs going in both directions. Relations are deteriorating,” said Reinsch, a longtime former member of the American government’s US-China Economic and Security Review Commission. “But the meeting is a good sign.””I think this is basically to show that both sides are talking and that itself is very important,” Xu Bin, professor of economics and finance at the China Europe International Business School, told AFP. “Because China is the only country that has tit-for-tat tariffs against Trump’s tariffs.” Beijing has insisted the United States must lift tariffs first and vowed to defend its interests.Bessent has said the meetings in Switzerland would focus on “de-escalation” and not a “big trade deal.”The head of the Geneva-based World Trade Organization (WTO) on Friday welcomed the talks, calling them a “positive and constructive step toward de-escalation.””Sustained dialogue between the world’s two largest economies is critical to easing trade tensions, preventing fragmentation along geopolitical lines and safeguarding global growth,” WTO Director-General Ngozi Okonjo-Iweala said, according to a spokesperson.Swiss President Karin Keller-Sutter also sounded an upbeat note.”Yesterday the Holy Spirit was in Rome,” she said Friday, referring to the election of Pope Leo XIV. “We must hope that he will now go down to Geneva for the weekend.” – 10 percent baseline – Bessent and He will meet two days after Trump unveiled what he called a historic trade agreement with Britain, the first deal with any country since he unleashed a blitz of sweeping global tariffs last month.The five-page, non-legally binding document confirmed to nervous investors that the United States is willing to negotiate sector-specific relief from recent duties — in this case on British cars, steel and aluminum. In return, Britain agreed to open up its markets to US beef and other farm products.But a 10 percent baseline levy on most British goods remained intact, and Trump remains “committed” to keeping it in place for other countries in talks with the United States, Leavitt told reporters. Reinsch from CSIS said one of the practical problems going into the Geneva negotiations is the two countries’ starkly different negotiating strategies.”Trump’s approach is generally top-down,” he said. “He wants to meet with (Chinese President) Xi Jinping, and thinks that if the two of them can get together, they can make a big deal and then have the subordinates go work out the details.””The Chinese are the reverse,” he said. “They want to have all the issues settled and everything agreed to at lower levels before there’s any leaders meeting.”burs-da/acb

Trump floats cutting China tariffs to 80% ahead of trade talks

US President Donald Trump signaled on Friday that he could lower sky-high tariffs on Chinese imports, as the rival superpowers prepare for trade talks in Switzerland over the weekend.”80% Tariff on China seems right!” Trump wrote on his Truth Social platform. Levies on the Asian manufacturing giant are currently 145 percent, with cumulative duties on some goods reaching a staggering 245 percent.In retaliation to the steep tariffs from Washington, China has slapped 125 percent levies on US goods.Trump added that it was “Up to Scott B.” — US Treasury Secretary Scott Bessent — who will confer with China’s Vice Premier He Lifeng this weekend in Geneva to try to cool the conflict roiling international markets.US Trade Representative Jamieson Greer will also attend the talks.”The President still remains with his position that he is not going to unilaterally bring down tariffs on China. We need to see concessions from them as well,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters later Friday.”As for the 80 percent number, that was a number the president threw out there. And we’ll see what happens this weekend,” she added. The cripplingly high duties amount to an effective trade embargo between the world’s two largest economies, with private shipping data already pointing to a sharp slowdown in goods flowing from China to the United States. – ‘A good sign’ -“The relationship is not good,” said Bill Reinsch, a senior advisor at the Center for Strategic and International Studies (CSIS), referring to current ties between Washington and Beijing. “We have trade-prohibitive tariffs going in both directions. Relations are deteriorating,” said Reinsch, a longtime former member of the American government’s US-China Economic and Security Review Commission. “But the meeting is a good sign.””I think this is basically to show that both sides are talking and that itself is very important,” Xu Bin, professor of economics and finance at the China Europe International Business School, told AFP. “Because China is the only country that has tit-for-tat tariffs against Trump’s tariffs.” Beijing has insisted the United States must lift tariffs first and vowed to defend its interests.Bessent has said the meetings in Switzerland would focus on “de-escalation” and not a “big trade deal.”The head of the Geneva-based World Trade Organization (WTO) on Friday welcomed the talks, calling them a “positive and constructive step toward de-escalation.””Sustained dialogue between the world’s two largest economies is critical to easing trade tensions, preventing fragmentation along geopolitical lines and safeguarding global growth,” WTO Director-General Ngozi Okonjo-Iweala said, according to a spokesperson.Swiss President Karin Keller-Sutter also sounded an upbeat note.”Yesterday the Holy Spirit was in Rome,” she said Friday, referring to the election of Pope Leo XIV. “We must hope that he will now go down to Geneva for the weekend.” – 10 percent baseline – Bessent and He will meet two days after Trump unveiled what he called a historic trade agreement with Britain, the first deal with any country since he unleashed a blitz of sweeping global tariffs last month.The five-page, non-legally binding document confirmed to nervous investors that the United States is willing to negotiate sector-specific relief from recent duties — in this case on British cars, steel and aluminum. In return, Britain agreed to open up its markets to US beef and other farm products.But a 10 percent baseline levy on most British goods remained intact, and Trump remains “committed” to keeping it in place for other countries in talks with the United States, Leavitt told reporters. Reinsch from CSIS said one of the practical problems going into the Geneva negotiations is the two countries’ starkly different negotiating strategies.”Trump’s approach is generally top-down,” he said. “He wants to meet with (Chinese President) Xi Jinping, and thinks that if the two of them can get together, they can make a big deal and then have the subordinates go work out the details.””The Chinese are the reverse,” he said. “They want to have all the issues settled and everything agreed to at lower levels before there’s any leaders meeting.”burs-da/acb

Gaza: les Etats-Unis prévoient de distribuer de l’aide alimentaire sans Israël

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi qu’Israël ne participerait pas à leur plan de distribution d’aide alimentaire dans la bande de Gaza, où la nourriture manque depuis la décision israélienne de bloquer toute livraison il y a plus de deux mois.Affirmant qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza, Israël dit que le blocus, mis en place le 2 mars, vise à contraindre le Hamas à libérer les otages qui y sont toujours retenus depuis l’attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.Depuis des semaines, des responsables de l’ONU et d’ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant dans le territoire palestinien, où l’aide est vitale pour les 2,4 millions d’habitants après plus de 19 mois de guerre.La Défense civile palestinienne a fait état vendredi de 15 morts dans de nouvelles frappes israéliennes en divers endroits de la bande de Gaza.A Jérusalem, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël a levé un coin du voile sur une nouvelle “fondation” que son pays dit vouloir mettre prochainement en place pour venir en aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza.”Les Israéliens vont être impliqués dans la fourniture de la sécurité militaire nécessaire, car c’est une zone de guerre, mais ils ne participeront ni à la distribution de la nourriture, ni même à son acheminement dans Gaza”, a affirmé Mike Huckabee lors d’un point de presse.La sécurité aux points de distribution sera assurée “par des prestataires privés”, tandis que l’armée israélienne se chargera de la sécurité “à distance” pour les protéger des combats en cours, a-t-il indiqué.Israël n’a pas commenté ces annonces.- “Plus rien à manger” -Dans la bande de Gaza, les cuisines solidaires qui distribuent des repas chauds sont prises d’assaut.Des images de l’AFP prises devant l’une d’entre elles à Khan Younès, dans le sud, montrent une foule, dont beaucoup d’enfants en pleurs, massée et agitant des casseroles en l’air devant un point de distribution de riz. “Aujourd’hui est le dernier jour où l’association peut fonctionner, nous sommes contraints de la fermer”, explique Hani Abu al-Qasim, responsable du point de distribution. “D’ici deux ou trois jours, ils ne trouveront plus rien à manger”.”Quand (les enfants) nous disent qu’ils ont faim, qu’est-ce qu’on peut faire? Il n’y a pas de farine, pas de pain, pas de nourriture, rien”, se lamente Ilham Jargon, une habitante de la ville.A rebours de la position israélienne, M. Huckabee a affirmé qu’il y avait “évidemment une crise humanitaire”, en imputant la responsabilité au Hamas, accusé de voler l’aide.”C’est précisément pour cela que nous avons besoin d’un programme d’aide humanitaire”, a-t-il souligné.- “Divergence” Trump-Netanyahu? -Un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm, a noté que le plan américain, sans participation israélienne, reflétait “une divergence” entre le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Cependant, ce désaccord reste purement tactique et il ne faut pas trop s’y fier, car l’administration Trump cherche à redorer son image dans la région avant sa visite prévue” au Moyen-Orient du 13 au 16 mai, a-t-il dit à l’AFP.”Le plan américain proposé n’est pas éloigné de la vision israélienne consistant à militariser l’aide humanitaire”, a-t-il ajouté. L’initiative américaine a été froidement accueillie par des organisations de défense des droits telles qu’Amnesty International, inquiètes du recours à des personnels militaires privés, qui pourrait, selon elles, contrevenir au droit international.L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), critiquée par Israël et les Etats-Unis, juge, elle, être irremplaçable pour distribuer l’aide à Gaza.”Il est très, très difficile d’imaginer toute opération humanitaire sans l’Unrwa”, a déclaré sa porte-parole, Juliette Touma, lors d’un point de presse depuis Amman.La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.787 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les Etats-Unis prévoient de distribuer de l’aide alimentaire sans Israël

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi qu’Israël ne participerait pas à leur plan de distribution d’aide alimentaire dans la bande de Gaza, où la nourriture manque depuis la décision israélienne de bloquer toute livraison il y a plus de deux mois.Affirmant qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza, Israël dit que le blocus, mis en place le 2 mars, vise à contraindre le Hamas à libérer les otages qui y sont toujours retenus depuis l’attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.Depuis des semaines, des responsables de l’ONU et d’ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant dans le territoire palestinien, où l’aide est vitale pour les 2,4 millions d’habitants après plus de 19 mois de guerre.La Défense civile palestinienne a fait état vendredi de 15 morts dans de nouvelles frappes israéliennes en divers endroits de la bande de Gaza.A Jérusalem, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël a levé un coin du voile sur une nouvelle “fondation” que son pays dit vouloir mettre prochainement en place pour venir en aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza.”Les Israéliens vont être impliqués dans la fourniture de la sécurité militaire nécessaire, car c’est une zone de guerre, mais ils ne participeront ni à la distribution de la nourriture, ni même à son acheminement dans Gaza”, a affirmé Mike Huckabee lors d’un point de presse.La sécurité aux points de distribution sera assurée “par des prestataires privés”, tandis que l’armée israélienne se chargera de la sécurité “à distance” pour les protéger des combats en cours, a-t-il indiqué.Israël n’a pas commenté ces annonces.- “Plus rien à manger” -Dans la bande de Gaza, les cuisines solidaires qui distribuent des repas chauds sont prises d’assaut.Des images de l’AFP prises devant l’une d’entre elles à Khan Younès, dans le sud, montrent une foule, dont beaucoup d’enfants en pleurs, massée et agitant des casseroles en l’air devant un point de distribution de riz. “Aujourd’hui est le dernier jour où l’association peut fonctionner, nous sommes contraints de la fermer”, explique Hani Abu al-Qasim, responsable du point de distribution. “D’ici deux ou trois jours, ils ne trouveront plus rien à manger”.”Quand (les enfants) nous disent qu’ils ont faim, qu’est-ce qu’on peut faire? Il n’y a pas de farine, pas de pain, pas de nourriture, rien”, se lamente Ilham Jargon, une habitante de la ville.A rebours de la position israélienne, M. Huckabee a affirmé qu’il y avait “évidemment une crise humanitaire”, en imputant la responsabilité au Hamas, accusé de voler l’aide.”C’est précisément pour cela que nous avons besoin d’un programme d’aide humanitaire”, a-t-il souligné.- “Divergence” Trump-Netanyahu? -Un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm, a noté que le plan américain, sans participation israélienne, reflétait “une divergence” entre le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Cependant, ce désaccord reste purement tactique et il ne faut pas trop s’y fier, car l’administration Trump cherche à redorer son image dans la région avant sa visite prévue” au Moyen-Orient du 13 au 16 mai, a-t-il dit à l’AFP.”Le plan américain proposé n’est pas éloigné de la vision israélienne consistant à militariser l’aide humanitaire”, a-t-il ajouté. L’initiative américaine a été froidement accueillie par des organisations de défense des droits telles qu’Amnesty International, inquiètes du recours à des personnels militaires privés, qui pourrait, selon elles, contrevenir au droit international.L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), critiquée par Israël et les Etats-Unis, juge, elle, être irremplaçable pour distribuer l’aide à Gaza.”Il est très, très difficile d’imaginer toute opération humanitaire sans l’Unrwa”, a déclaré sa porte-parole, Juliette Touma, lors d’un point de presse depuis Amman.La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.787 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Tour d’Italie: Pedersen en rose, Landa déjà chat noir

Mads Pedersen s’est paré de rose vendredi à Tirana en décrochant la première étape du Tour d’Italie que Mikel Landa a déjà dû abandonner avec une fracture d’une vertèbre après une lourde chute dans le final.On avait quitté Pedersen sur une campagne de classiques remarquable, marquée par son cavalier seul à Gand-Wevelgem et ses podiums à Paris-Roubaix et au Tour des Flandres. On a retrouvé le Danois en pleine santé en Albanie pour ce premier grand départ du Giro des Balkans.Considéré comme l’un des principaux favoris de l’étape, comprenant trois ascensions, le champion du monde 2019 a tenu son rang pour battre au sprint un autre grand animateur du printemps, Wout Van Aert.Encore placé mais une nouvelle fois battu, le Belge n’a plus gagné depuis ses trois victoires d’étape sur le Tour d’Espagne en août dernier.”Une course n’est jamais gagnée d’avance. La concurrence est tellement forte et ici tout le monde est en grande forme. Alors gagner, c’est vraiment énorme”, a savouré le coureur de Lidl-Trek en conférence de presse, maillot rose sur le dos.”Ce maillot représente tellement dans l’histoire du cyclisme. C’est la cerise sur le gâteau. Quand j’étais petit, je ne regardais pas les courses à la télévision. J’avais beaucoup trop d’énergie pour ça et je préférais être dehors sur mon vélo. Revêtir pour la première fois un maillot de leader dans un grand Tour, c’est fantastique”, a ajouté le bison danois.- “Mieux que je ne l’espérais” -C’est sa deuxième victoire dans le Giro après celle de 2023. Il s’est déjà imposé sur les trois grands Tours mais sera privé du Tour de France cet été puisque son équipe Lidl-Trek lui a préféré Jonathan Milan. “Je le sais depuis janvier, c’est comme ça, je me suis préparé pour faire le Giro et la Vuelta cette année”, a-t-il dit.Vendredi, il a concrétisé l’énorme travail de ses coéquipiers qui, à l’image de Giulio Ciccone, ont mis le peloton au supplice dans la double ascension de la côte de Surrel. Le forcing de la formation américaine a éliminé tous les purs sprinteurs mais aussi des coureurs cités parmi les outsiders pour le général comme Thymen Arensman (Ineos) et Derek Gee (Israel PT).Après la dernière ascension, il restait douze kilomètres à parcourir, essentiellement en descente, et celle-ci a été fatale à Mikel Landa, troisième du Giro en 2015 et 2022, forcé à l’abandon après une lourde chute dans un virage à gauche.Se tordant de douleur, le Basque de 35 ans a été pris en charge par l’équipe médicale qui lui a posé une minerve avant de l’évacuer sur une civière. Dans la soirée son équipe Soudal Quick-Step a indiqué qu’il souffrait d’une fracture de la onzième vertèbre dorsale, qui nécessite de rester dans “une position allongée stable pour une durée prolongée”.Plusieurs autres coureurs sont tombés au même endroit, dont le Français Geoffrey Bouchard qui a lui aussi abandonné.Sur la ligne, Pedersen a battu Wout Van Aert, qui doit une nouvelle fois se contenter d’une place d’honneur. Mais le Belge, qui a reculé lui aussi dans la dernière ascension avant de revenir au courage, a dit se contenter de cet énième podium.”Pendant l’étape je ne me sentais pas terrible. Mais je voulais essayer car il y a seulement quelques opportunités de prendre le maillot rose. C’est dommage de finir deuxième mais c’est mieux que je ne l’espérais”, a souligné le coureur de Visma qui était malade ces dernières semaines.Il aura une deuxième occasion de prendre le maillot rose dès samedi lors du contre-la-montre de 13,7 km dans les rues Tirana qui constitue déjà un rendez-vous important pour les candidats au classement général comme Primoz Roglic et Juan Ayuso.L’Albanie va aussi accueillir la troisième étape dimanche avant que le peloton ne rallie l’Italie le lendemain lors de la première journée de repos.

Le concours Lépine récompense un casque “assistant d’écoute” pour personnes mal-entendantes

Le concours Lépine, qui récompense les meilleures inventions, a décerné vendredi sa plus prestigieuse distinction à un casque “assistant d’écoute”, qui amplifie les sons pour les personnes mal-entendantes grâce à une double conduction sonore, aérienne et osseuse.Lors cette 124e édition du concours – qui se déroulait Porte de Versailles au sein de la Foire de Paris (30 avril-11 mai) – un total de 250 inventions étaient en lice et ont été passées au crible par un jury d’une cinquantaine de personnes.Vendredi soir, le prix du président de la République, le plus prestigieux – qui prend la forme d’un vase en porcelaine de Sèvres, maison en activité depuis le XVIIIe près de Paris – a été remis à Raphaël Zakine pour un “assistant d’écoute” baptisé Spokeo.Ce dispositif “permet de rétablir la communication avec une personne mal-entendante: 70% des personnes qui ont une perte d’audition ne portent pas d’appareil auditif, pour plein de raisons différentes, et pourtant à certains moments il faut pouvoir communiquer avec elles sans avoir besoin de répéter ou hausser le ton”, résume à l’AFP Michael Uzzan, un des trois co-inventeurs aux côtés de Raphaël Zakine, opticien, et Jonathan Goldminc, audio-prothésiste, et lui-même opticien de profession intervenant en Ehpad.Spokeo prévoit un petit micro-cravate dans lequel l’interlocuteur va parler, et un casque noir, d’allure semblable à ceux utilisés pour écouter de la musique, qui permet au son de se propager par voie aérienne mais aussi “par conduction à travers les os pour arriver jusqu’à l’oreille interne” de la personne mal-entendante “même quand le conduit auditif est obstrué. Cette technologie de bi-conduction est brevetée”, précise-t-il.Commercialisé depuis cinq mois, au prix de 598 euros, Spokeo s’adresse principalement aux aidants et aux soignants: “les ophtalmos notamment l’adorent car quand ils opèrent de la cataracte, le patient est conscient et doit pouvoir suivre des consignes” – et donc les entendre – comme “ne pas bouger l’oeil à certains moments”, relève Michael Uzzan, 54 ans.Au-delà de la santé, d’autres utilisations “plus généralistes” peuvent être imaginées, relève la directrice du concours Lépine, Barbara Dorey, qui cite “les notaires qui ont besoin de bien se faire comprendre dans le cadre de successions” ou encore “les médecins lors de téléconsultations”.Le deuxième prix du concours Lépine est allé à Bruno Tronchi, pour avoir développé une douille d’éclairage électrique, compatible avec les ampoules vissées E14 et E27 (parmi les plus utilisées) et qui intègre un mécanisme de protection empêchant tout risque d’électrocution.”Ce n’est pas forcément que les enfants qui peuvent se faire piéger, mais aussi une mauvaise manipulation par un adulte, moi j’ai été piégé très jeune, à 14 ans, j’ai perdu connaissance”, confie Bruno Tronchi, dont la production de cette douille baptisée PAP’S va “bientôt démarrer”, pour une commercialisation début 2026 aux alentours de 6 euros pour une ampoule E27, et de 5 euros pour une E14.Enfin, le prix de l’univers connecté du concours a récompensé Christophe Bureau et son dispositif #dotdot, un petit boîtier qui combiné à une appli permet de “partager gratuitement, ou de vendre, des gigas d’accès à l’internet mobile qu’on utilise pas, via la création d’un wifi visible à 100 mètres autour de vous”. Vendu 40 euros, le boîtier est commercialisé depuis janvier.Barbara Dorey a évoqué “un cru intéressant” pour 2025, tenant à souligner que “le concours Lépine, ce n’est pas que du rêve, ça se concrétise vraiment, c’est utile, on retrouve les inventions dans notre société”.

Le concours Lépine récompense un casque “assistant d’écoute” pour personnes mal-entendantes

Le concours Lépine, qui récompense les meilleures inventions, a décerné vendredi sa plus prestigieuse distinction à un casque “assistant d’écoute”, qui amplifie les sons pour les personnes mal-entendantes grâce à une double conduction sonore, aérienne et osseuse.Lors cette 124e édition du concours – qui se déroulait Porte de Versailles au sein de la Foire de Paris (30 avril-11 mai) – un total de 250 inventions étaient en lice et ont été passées au crible par un jury d’une cinquantaine de personnes.Vendredi soir, le prix du président de la République, le plus prestigieux – qui prend la forme d’un vase en porcelaine de Sèvres, maison en activité depuis le XVIIIe près de Paris – a été remis à Raphaël Zakine pour un “assistant d’écoute” baptisé Spokeo.Ce dispositif “permet de rétablir la communication avec une personne mal-entendante: 70% des personnes qui ont une perte d’audition ne portent pas d’appareil auditif, pour plein de raisons différentes, et pourtant à certains moments il faut pouvoir communiquer avec elles sans avoir besoin de répéter ou hausser le ton”, résume à l’AFP Michael Uzzan, un des trois co-inventeurs aux côtés de Raphaël Zakine, opticien, et Jonathan Goldminc, audio-prothésiste, et lui-même opticien de profession intervenant en Ehpad.Spokeo prévoit un petit micro-cravate dans lequel l’interlocuteur va parler, et un casque noir, d’allure semblable à ceux utilisés pour écouter de la musique, qui permet au son de se propager par voie aérienne mais aussi “par conduction à travers les os pour arriver jusqu’à l’oreille interne” de la personne mal-entendante “même quand le conduit auditif est obstrué. Cette technologie de bi-conduction est brevetée”, précise-t-il.Commercialisé depuis cinq mois, au prix de 598 euros, Spokeo s’adresse principalement aux aidants et aux soignants: “les ophtalmos notamment l’adorent car quand ils opèrent de la cataracte, le patient est conscient et doit pouvoir suivre des consignes” – et donc les entendre – comme “ne pas bouger l’oeil à certains moments”, relève Michael Uzzan, 54 ans.Au-delà de la santé, d’autres utilisations “plus généralistes” peuvent être imaginées, relève la directrice du concours Lépine, Barbara Dorey, qui cite “les notaires qui ont besoin de bien se faire comprendre dans le cadre de successions” ou encore “les médecins lors de téléconsultations”.Le deuxième prix du concours Lépine est allé à Bruno Tronchi, pour avoir développé une douille d’éclairage électrique, compatible avec les ampoules vissées E14 et E27 (parmi les plus utilisées) et qui intègre un mécanisme de protection empêchant tout risque d’électrocution.”Ce n’est pas forcément que les enfants qui peuvent se faire piéger, mais aussi une mauvaise manipulation par un adulte, moi j’ai été piégé très jeune, à 14 ans, j’ai perdu connaissance”, confie Bruno Tronchi, dont la production de cette douille baptisée PAP’S va “bientôt démarrer”, pour une commercialisation début 2026 aux alentours de 6 euros pour une ampoule E27, et de 5 euros pour une E14.Enfin, le prix de l’univers connecté du concours a récompensé Christophe Bureau et son dispositif #dotdot, un petit boîtier qui combiné à une appli permet de “partager gratuitement, ou de vendre, des gigas d’accès à l’internet mobile qu’on utilise pas, via la création d’un wifi visible à 100 mètres autour de vous”. Vendu 40 euros, le boîtier est commercialisé depuis janvier.Barbara Dorey a évoqué “un cru intéressant” pour 2025, tenant à souligner que “le concours Lépine, ce n’est pas que du rêve, ça se concrétise vraiment, c’est utile, on retrouve les inventions dans notre société”.