En visite au Liban le ministre des Armées français veut consolider le “fragile” cessez-le-feu

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a souligné mardi en visite au Liban la nécessité de préserver le “fragile” cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre entre l’armée israélienne et le Hezbollah.La trêve a mis fin à deux mois de conflit ouvert entre l’armée israélienne et le mouvement libanais pro-iranien, qui avait ouvert un front contre Israël au début de la guerre l’opposant à son allié palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, en octobre 2023. Le cessez-le-feu tient globalement, malgré des accusations mutuelles de violations répétées.Un mécanisme réunissant la France, les Etats-Unis, le Liban, Israël et la force de paix de l’ONU au Liban, Finul, a été mis en place pour surveiller son application et ses violations. “Ce mécanisme franco-américain a enregistré pratiquement 300 saisines, ça dit bien qu’il est en train de trouver complètement son rôle”, a indiqué M. Lecornu à l’AFPTV, en déplacement sur une base de la Finul à Deir Kifa, dans le sud libanais.”On est à mi-parcours dans le cadre de ce cessez-le feu, avec des premiers résultats qui ont été enregistrés notamment dans la capacité à déconflicter, à sécuriser”, a-t-il ajouté. L’accord de cessez-le-feu prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l’armée israélienne du sud du Liban, où elle était entrée fin septembre, et le repli du Hezbollah au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière libano-israélienne.En visite au Liban avec le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, le ministre des Armées a rencontré lundi Joseph Aoun, le commandant en chef de l’armée libanaise.A l’issue du délai fixé par l’accord, “les forces armées libanaises doivent avoir repris pied à la place de là où était le Hezbollah (…) et à la place de là où sont les forces armées israéliennes”, a rappelé M. Lecornu.La visite française est un “point d’étape” permettant de se “projeter pour les 26 jours qui restent d’un cessez-le-feu dont on sait qu’il est fragile, et qui nécessite immanquablement et inévitablement du volontarisme des deux côtés”, a-t-il dit.”C’est pour cela que nous nous appliquons (…) à faire en sorte que ce cessez-le-feu tienne”, a-t-il insisté.Mardi les ministres français ont aussi rencontré le commandant de l’armée libanaise en charge du secteur sud du Litani, avant de retrouver les Casques bleus français de la Finul à Deir Kifa à l’occasion du Nouvel An.

US, European stock markets look to ring out year with gains

Wall Street stocks moved higher on Tuesday, looking to ring out the year with gains as did Europe’s main stock markets, as all eyes turn to 2025 and the impact that the policies of US President-elect Donald Trump will have on the global economy.After dropping more than one percent on Monday as investors booked profits and broke hopes of a so-called Santa Claus rally, the Dow added 0.3 percent as trading got underway.”Sliding Treasury yields are helping in the repair work along with some rebound action in the mega-cap stocks and perhaps some New Year’s Eve spirit that is keeping the trading mood light,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.At the closing bell Wall Street stocks are set to end 2024 with double-digit gains as falling global inflation triggered interest-rate cuts from major central banks.That pushed global stock markets to record-high levels this year, as did a tech boom on rapid growth for the artificial intelligence sector.In Europe, London’s benchmark FTSE 100 index closed up 0.6 percent and the Paris CAC 40 rallied 0.9 percent in a shortened trading day.Over 2024, London gained nearly six percent.Paris fell 2.2 percent over the year, with the index hit late in the year by political turmoil in France, while China’s economic slowdown impacted the luxury sector.Frankfurt, whose last trading day was Monday, surged nearly 19 percent over the year despite Europe’s biggest economy Germany enduring a tough time.Traders closed out the year “amid uncertainty over monetary policy and the economic outlook under a Trump presidency”, Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown, noted Tuesday.Asian stock markets ended the year mainly in the red following a poor lead from Wall Street.Concerns about the slow pace of US interest rate cuts by the Federal Reserve and uncertainty about Trump’s tariff plans have soured the mood during recent sessions.”In Asia, notably China, tariffs may appear to be a manageable obstacle if they were the only concern,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”However, China’s economic difficulties go well beyond simple trade conflicts. The nation is also contending with serious domestic consumption challenges and self-induced setbacks in its technology sector,” Innes added.China’s Purchasing Managers’ Index (PMI) for manufacturing was 50.1 in December, signalling a third consecutive month of expansion, official data showed on Tuesday.President Xi Jinping said China would put in place “more proactive” macroeconomic policies next year, according to state media, with economists warning that more direct fiscal stimulus aimed at shoring up domestic consumption was needed.The yuan on Tuesday reached the lowest level versus the dollar since October 2023.Tokyo’s Nikkei 225 index, which closed out the year Monday, gained almost 20 percent in 2024, finally surpassing the high seen before Japan’s asset bubble burst in the 1990s.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,691.09 pointsNew York – S&P 500: UP 0.3 percent at 5,922.77New York – Nasdaq Composite: UP 0.4 percent at 19,557.01London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,173.02 (close)Paris – CAC 40: UP 0.9 percent at 7,380.74 (close)Frankfurt – DAX: closedTokyo – Nikkei 225: closedHong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 20,059.95 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.6 percent at 3,351.76 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0382 from $1.0401 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2527 from $1.2548Dollar/yen: UP at 156.97 yen from 156.41 yenEuro/pound: DOWN at 82.87 pence from 82.93 penceWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $71.40 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $74.32 per barrelburs-rl/jhb

World greets 2025 after sweltering year of Olympics, turmoil, and TrumpTue, 31 Dec 2024 13:20:44 GMT

Crowds will marvel at fireworks and toast champagne to greet 2025 on Tuesday, waving goodbye to a year that brought Olympic glory, a dramatic Donald Trump return and turmoil in the Middle East and Ukraine.It is all but certain that 2024 will go down as the hottest year on record, with climate-fuelled disasters wreaking havoc …

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Mozambique mourns dozens killed in two months of election unrestTue, 31 Dec 2024 13:01:39 GMT

One Mozambique family is mourning a 16-year-old girl shot dead on Christmas Day; another is devastated over the loss of a 22-year-old son, brother and breadwinner killed on the sidelines of a protest weeks earlier.Both deaths are blamed on security forces, like many of the nearly 280 lives lost in more than two months of …

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France: faute de budget pour 2025, le gouvernement reconduit celui de l’année écoulée

Dépourvu d’un budget en bonne et due forme pour 2025, le gouvernement a reconduit in extremis les plafonds de dépenses des ministères initialement accordées pour 2024, mais compte les limiter aux “dépenses essentielles” jusqu’à l’adoption d’un budget.A partir du 1er janvier, les ministères pourront continuer d’engager des dépenses dans la limite de ce que prévoyait la loi de finance initiale de 2024, selon un décret publié mard au Journal officiel.Ils devront toutefois ne consommer que  “le minimum de crédits que le gouvernement juge indispensable pour poursuivre l’exécution des services publics”, a indiqué le ministère des Comptes publics à l’AFP, notamment ce qui concerne les “dépenses essentielles”.Cela concerne notamment le paiement des salaires des fonctionnaires. Mais, par exemple, “aucune création nette d’emplois n’interviendra pendant” cette période, précise une circulaire envoyée aux ministres.Consulté par l’AFP, ce document précise que 75% des crédits accordés mardi par le décret seront gelés début 2025.Ce gel de crédits se fera jusqu’à l’adoption par le Parlement d’un budget pour 2025. D’autres crédits pourraient toutefois être débloqués si le budget tardait à être adopté.C’est la première mission de François Bayrou, nommé Premier ministre le 13 décembre.Prêt aux “compromis” avec l’opposition, et soucieux “qu’un budget soit adopté”, le nouveau ministre de l’Économie, Éric Lombard, va tenter de procéder “par le dialogue” en invitant tous les partis représentés au Parlement à venir en discuter à Bercy, avait-il fait savoir dimanche.M. Bayrou espère une adoption “à la mi-février”, sans toutefois être “sûr d’y arriver”. Il compte pour ce faire repartir de “la copie qui a été votée” au Parlement avant la censure du gouvernement de son prédécesseur, Michel Barnier.Le précédent gouvernement de Michel Barnier avait présenté en octobre son projet de budget pour 2025, déficitaire comme c’est le cas en France depuis 1975 malgré les économies envisagées pour réduire le “trou” entre recettes et dépenses. Parmi les pistes proposées, comme la désindexation partielle des retraites l’an prochain, certaines ont déplu aux députés du Rassemblement national et de la gauche, qui ont voté le 4 décembre la censure du gouvernement, empêchant l’adoption du projet de budget sans vote via l’article 49.3 de la Constitution.- Une loi spéciale dans l’urgence -Dans l’attente de l’adoption d’un nouveau budget, le Parlement a voté mi-décembre une loi spéciale qui permet à l’exécutif de continuer de prélever l’impôt, d’emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale et de dépenser les crédits sur la base du budget 2024. La loi spéciale ne permet toutefois pas de pratiquer la traditionnelle indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu. En conséquence, sans nouveau budget, 380.000 nouveaux ménages risquent d’être assujettis à l’impôt sur le revenu, et des millions de contribuables d’en payer davantage. Au 1er janvier, l’absence de budget pour 2025 n’aura toutefois pas d’impact immédiat sur les impôts de Français, qui ne seront pas prélevés davantage, a indiqué le ministère des Comptes publics à l’AFP. La hausse de l’impôt sur le revenu pourra toutefois se manifester ultérieurement, après la déclaration de revenus au printemps, si aucun budget n’était adopté d’ici là. Le taux de prélèvement à la source est mis à jour en septembre. – Déficit excessif -Autre conséquence de l’absence d’un budget voté: les retraites de base vont être davantage augmentées que ce que prévoyait le gouvernement de M. Barnier dans son projet, à 2,2%.Pour une pension de base de 1.200 euros par exemple, la revalorisation représente une hausse de 26,4 euros mensuels, qui sera visible sur le versement de février.Pareillement, le bouclier tarifaire sur l’électricité prendra fin au 1er février mais sans la hausse de taxe envisagée par le précédent projet de budget. Une aubaine pour les ménages qui bénéficieront d’une baisse de 14% de leur facture.La dette publique de la France a atteint fin septembre 113,7% du PIB, soit 3.303 milliards d’euros, l’une des plus élevée de la zone euro, tandis que le déficit public est attendu à 6,1% du PIB cette année, ce qui vaut au pays une procédure pour déficit excessif par la Commission européenne.Eric Lombard souhaite, dans le budget qui sera voté en 2025, que le déficit soit inscrit “un peu au-dessus de 5 %” du PIB, “de façon à protéger la croissance”. Cela implique d’éventuelles hausses d’impôt “très limitées” mais surtout “des économies supplémentaires”, a-t-il indiqué.

Le Pen espère que 2025 sera une “année décisive” pour remettre la France “dans la course de l’Histoire”

Marine Le Pen (RN) a souhaité mardi que 2025 soit une “année décisive” pour remettre la France et l’UE “dans la course de l’Histoire”, espérant un “dénouement heureux” à l’actuelle instabilité gouvernementale qui passerait par une “décision démocratique”, dans ses voeux aux Français.”2025 sera une année décisive où se décidera sans aucun doute la transition politique qui peut seule inverser le cours des événements et remettre la France et même l’Europe dans la course de l’Histoire”, a affirmé la présidente des députés RN dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.   “C’est du peuple et donc par une décision démocratique que viendra le dénouement heureux d’une situation que chacun déplore et dont il faut sortir la France au plus vite”, a estimé Mme Le Pen, qui avait dit mi-décembre se préparer à une présidentielle anticipée.Considérant que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, est “définitivement déconsidéré”, elle a déploré le “tête-à-queue institutionnel” de la dissolution de l’Assemblée nationale et dénoncé les “combines indignes de second tour (des élections législatives qui) ont faussé les logiques électorales naturelles et conduit mécaniquement le pays à la paralysie parlementaire et gouvernementale”.Fustigeant les forces politiques dont l’unique programme est “de se maintenir au pouvoir” et qui “nous amènent au désastre”, elle s’est dite persuadée “que nous pouvons inverser ces funestes dynamiques”.Mme Le Pen, dont les députés ont voté la censure du gouvernement de Michel Barnier avec les voix de la gauche, a présenté l’alliance entre son parti et l’UDR d’Eric Ciotti, l’ancien patron de LR qui a rejoint le RN aux législatives, comme une “force d’alternance pour la France et pour l’Europe (qui) a vocation à s’élargir encore pour réunir tous les patriotes française, de droite, de gauche et d’ailleurs”. “C’est de ce grand rassemblement du peuple français, qui est notre projet, qu’émergera une nouvelle élite de dirigeants qui pourra reconduire le redressement politique, économique, social et même psychologique de la patrie”, a-t-elle ajouté.  Le président du RN, Jordan Bardella, a également diffusé une vidéo. “En 2025, le RN sera plus fort que jamais”, a-t-il promis, dénonçant lui aussi les “manoeuvres des partis qui s’accrochent au pouvoir”. “En ces temps aux airs de fin de règne (…), rien ne peut arrêter un peuple qui s’est remis à espérer”, a-t-il assuré, promettant que le RN “fera vivre l’esprit de la Ve République face à ceux qui voudraient nous voir replonger dans la IVe”.