OpenAI: pour Fidji Simo, les investissements massifs dans l’IA se justifient par l’énorme demande

Les investissements vertigineux actuels dans l’intelligence artificielle ne constituent pas une bulle “mais la nouvelle réalité d’aujourd’hui” alors que la puissance de calcul ne suffit pas encore à satisfaire la demande des utilisateurs, a déclaré Fidji Simo, star de la tech et numéro 2 de facto d’OpenAI, dans un entretien exclusif à l’AFP.Il s’agit du premier entretien accordé à un média depuis la prise de fonction en août au poste de directrice générale des applications d’OpenAI, dont son modèle phare ChatGPT, de la Française de 40 ans, passée par eBay et Facebook. Le monde de l’IA alimente-t-il une bulle d’investissements déraisonnables ?”Il s’agit d’un investissement massif dans la puissance de calcul alors que nous en manquons désespérément pour nombre d’usages que les gens veulent. Je ne considère donc vraiment pas cela comme une bulle [mais] comme la nouvelle réalité d’aujourd’hui et je pense que le monde va vraiment prendre conscience que la puissance de calcul est la ressource la plus stratégique.L’IA est la plus grande force d’autonomisation que nous connaîtrons jamais. Elle peut vous faire gagner du temps. Elle peut vous donner accès à l’éducation et à l’apprentissage continu. Elle peut vous fournir des conseils, un tutorat et peut-être même des conseils financiers. Elle peut vous offrir des débouchés économiques”.Que dites-vous à ceux qui s’inquiètent au contraire des dangers?”Mon travail consiste à m’assurer que les bon côtés de cette technologie se concrétisent et que nous atténuons les côtés négatifs.Prenez la santé mentale, par exemple. J’entends des tonnes d’utilisateurs dire qu’ils demandent conseil à ChatGPT dans les moments difficiles où ils n’ont peut-être personne d’autre à qui parler. Beaucoup de gens n’ont pas les moyens d’aller voir un thérapeute. Beaucoup de parents me disent: +Mon Dieu, j’ai reçu un conseil génial qui m’a aidé à débloquer une situation avec mon enfant+. Mais en même temps, nous devons nous assurer que le modèle se comporte comme prévu. Notre feuille de route est très solide. Nous avons commencé par le contrôle parental et nous prévoyons la détection de l’âge : si nous pouvons déterminer que l’utilisateur est un adolescent, nous lui proposerons un modèle moins permissif que celui d’un adulte.L’emploi est également une préoccupation majeure pour moi, et l’approche est similaire. L’IA va créer de nombreux emplois qui n’existaient pas auparavant comme celui d’ingénieur en prompt (requête ou instruction donnée au robot pour obtenir son aide, ndlr). Dans le même temps, certaines professions vont être touchées, et notre rôle est d’aider à la transition. C’est pourquoi nous proposons des certifications en IA, qui permettent aux gens de progresser et d’obtenir une certification, et nous avons lancé une plateforme d’emploi qui met en relation les gens avec de nouveaux débouchés”.Le lancement de Sora 2 – qui permet de générer de courtes vidéos à partir d’un texte – a été accueilli avec enthousiasme mais aussi ironie: la génération de vidéos rigolotes au lieu de soigner le cancer ?”Je suis venue chez OpenAI en grande partie parce que je crois fermement que la technologie permettra de guérir toutes les maladies, et étant moi-même atteinte d’une maladie chronique, j’y crois profondément.Toutes les percées graphiques de Sora peuvent alimenter de nombreuses technologies, mais aussi faire rire les gens, et c’est bonne chose sur la route vers le soin de toutes les maladies.”Aujourd’hui les modèles imitent de mieux en mieux la connaissance humaine. Mais quelles sont les prochaines avancées vers l’IA générale autonome, capable d’apprendre seule?”Je pense que les avancées concernent les modèles qui comprennent vos objectifs et vous aident à les atteindre de façon proactive. Non seulement vous donner une bonne réponse ou dialoguer, mais plutôt vous dire: +Oh, d’accord, vous voulez passer plus de temps avec votre femme. Eh bien, il y a peut-être des escapades de week-end qui pourraient vous aider, et je sais que cela demande beaucoup d’organisation. J’ai donc déjà fait toute la planification pour vous, suis allé sur Expedia et fait quelques réservations. Appuyez sur un bouton pour approuver et tout est réglé+”.A San Francisco, on entend parfois ce raccourci: “L’Amérique innove, la Chine copie, l’Europe régule.””Comme Européenne, ça me fend le cœur à chaque fois d’entendre cette phrase. Il y a certainement eu une tendance en Europe à se focaliser un peu trop sur la réglementation. Je pense que c’est en train de changer, notamment quand je vois le président Macron se focaliser sur l’innovation. Mais je pense aussi qu’il faut encore de vraies actions derrière les intentions pour que ça devienne une réalité.”Laissez-vous votre enfant utiliser ChatGPT?”ChatGPT n’est pas censé être à disposition des moins de 13 ans, mais je laisse ma fille de 10 ans l’utiliser sous ma surveillance. C’est magique de voir ce qu’elle est capable de créer. Rien que ce week-end, elle m’a parlé de la création d’une nouvelle entreprise pour transformer ses idées en produits. Et elle a utilisé ChatGPT pour créer des affiches et des slogans. Dans notre enfance, nous ne pouvions pas concrétiser notre imagination aussi rapidement. C’est comme un véritable super-pouvoir, qui lui permet de croire que tout est possible.”

OpenAI: pour Fidji Simo, les investissements massifs dans l’IA se justifient par l’énorme demande

Les investissements vertigineux actuels dans l’intelligence artificielle ne constituent pas une bulle “mais la nouvelle réalité d’aujourd’hui” alors que la puissance de calcul ne suffit pas encore à satisfaire la demande des utilisateurs, a déclaré Fidji Simo, star de la tech et numéro 2 de facto d’OpenAI, dans un entretien exclusif à l’AFP.Il s’agit du premier entretien accordé à un média depuis la prise de fonction en août au poste de directrice générale des applications d’OpenAI, dont son modèle phare ChatGPT, de la Française de 40 ans, passée par eBay et Facebook. Le monde de l’IA alimente-t-il une bulle d’investissements déraisonnables ?”Il s’agit d’un investissement massif dans la puissance de calcul alors que nous en manquons désespérément pour nombre d’usages que les gens veulent. Je ne considère donc vraiment pas cela comme une bulle [mais] comme la nouvelle réalité d’aujourd’hui et je pense que le monde va vraiment prendre conscience que la puissance de calcul est la ressource la plus stratégique.L’IA est la plus grande force d’autonomisation que nous connaîtrons jamais. Elle peut vous faire gagner du temps. Elle peut vous donner accès à l’éducation et à l’apprentissage continu. Elle peut vous fournir des conseils, un tutorat et peut-être même des conseils financiers. Elle peut vous offrir des débouchés économiques”.Que dites-vous à ceux qui s’inquiètent au contraire des dangers?”Mon travail consiste à m’assurer que les bon côtés de cette technologie se concrétisent et que nous atténuons les côtés négatifs.Prenez la santé mentale, par exemple. J’entends des tonnes d’utilisateurs dire qu’ils demandent conseil à ChatGPT dans les moments difficiles où ils n’ont peut-être personne d’autre à qui parler. Beaucoup de gens n’ont pas les moyens d’aller voir un thérapeute. Beaucoup de parents me disent: +Mon Dieu, j’ai reçu un conseil génial qui m’a aidé à débloquer une situation avec mon enfant+. Mais en même temps, nous devons nous assurer que le modèle se comporte comme prévu. Notre feuille de route est très solide. Nous avons commencé par le contrôle parental et nous prévoyons la détection de l’âge : si nous pouvons déterminer que l’utilisateur est un adolescent, nous lui proposerons un modèle moins permissif que celui d’un adulte.L’emploi est également une préoccupation majeure pour moi, et l’approche est similaire. L’IA va créer de nombreux emplois qui n’existaient pas auparavant comme celui d’ingénieur en prompt (requête ou instruction donnée au robot pour obtenir son aide, ndlr). Dans le même temps, certaines professions vont être touchées, et notre rôle est d’aider à la transition. C’est pourquoi nous proposons des certifications en IA, qui permettent aux gens de progresser et d’obtenir une certification, et nous avons lancé une plateforme d’emploi qui met en relation les gens avec de nouveaux débouchés”.Le lancement de Sora 2 – qui permet de générer de courtes vidéos à partir d’un texte – a été accueilli avec enthousiasme mais aussi ironie: la génération de vidéos rigolotes au lieu de soigner le cancer ?”Je suis venue chez OpenAI en grande partie parce que je crois fermement que la technologie permettra de guérir toutes les maladies, et étant moi-même atteinte d’une maladie chronique, j’y crois profondément.Toutes les percées graphiques de Sora peuvent alimenter de nombreuses technologies, mais aussi faire rire les gens, et c’est bonne chose sur la route vers le soin de toutes les maladies.”Aujourd’hui les modèles imitent de mieux en mieux la connaissance humaine. Mais quelles sont les prochaines avancées vers l’IA générale autonome, capable d’apprendre seule?”Je pense que les avancées concernent les modèles qui comprennent vos objectifs et vous aident à les atteindre de façon proactive. Non seulement vous donner une bonne réponse ou dialoguer, mais plutôt vous dire: +Oh, d’accord, vous voulez passer plus de temps avec votre femme. Eh bien, il y a peut-être des escapades de week-end qui pourraient vous aider, et je sais que cela demande beaucoup d’organisation. J’ai donc déjà fait toute la planification pour vous, suis allé sur Expedia et fait quelques réservations. Appuyez sur un bouton pour approuver et tout est réglé+”.A San Francisco, on entend parfois ce raccourci: “L’Amérique innove, la Chine copie, l’Europe régule.””Comme Européenne, ça me fend le cœur à chaque fois d’entendre cette phrase. Il y a certainement eu une tendance en Europe à se focaliser un peu trop sur la réglementation. Je pense que c’est en train de changer, notamment quand je vois le président Macron se focaliser sur l’innovation. Mais je pense aussi qu’il faut encore de vraies actions derrière les intentions pour que ça devienne une réalité.”Laissez-vous votre enfant utiliser ChatGPT?”ChatGPT n’est pas censé être à disposition des moins de 13 ans, mais je laisse ma fille de 10 ans l’utiliser sous ma surveillance. C’est magique de voir ce qu’elle est capable de créer. Rien que ce week-end, elle m’a parlé de la création d’une nouvelle entreprise pour transformer ses idées en produits. Et elle a utilisé ChatGPT pour créer des affiches et des slogans. Dans notre enfance, nous ne pouvions pas concrétiser notre imagination aussi rapidement. C’est comme un véritable super-pouvoir, qui lui permet de croire que tout est possible.”

OpenAI: pour Fidji Simo, les investissements massifs dans l’IA se justifient par l’énorme demande

Les investissements vertigineux actuels dans l’intelligence artificielle ne constituent pas une bulle “mais la nouvelle réalité d’aujourd’hui” alors que la puissance de calcul ne suffit pas encore à satisfaire la demande des utilisateurs, a déclaré Fidji Simo, star de la tech et numéro 2 de facto d’OpenAI, dans un entretien exclusif à l’AFP.Il s’agit du premier entretien accordé à un média depuis la prise de fonction en août au poste de directrice générale des applications d’OpenAI, dont son modèle phare ChatGPT, de la Française de 40 ans, passée par eBay et Facebook. Le monde de l’IA alimente-t-il une bulle d’investissements déraisonnables ?”Il s’agit d’un investissement massif dans la puissance de calcul alors que nous en manquons désespérément pour nombre d’usages que les gens veulent. Je ne considère donc vraiment pas cela comme une bulle [mais] comme la nouvelle réalité d’aujourd’hui et je pense que le monde va vraiment prendre conscience que la puissance de calcul est la ressource la plus stratégique.L’IA est la plus grande force d’autonomisation que nous connaîtrons jamais. Elle peut vous faire gagner du temps. Elle peut vous donner accès à l’éducation et à l’apprentissage continu. Elle peut vous fournir des conseils, un tutorat et peut-être même des conseils financiers. Elle peut vous offrir des débouchés économiques”.Que dites-vous à ceux qui s’inquiètent au contraire des dangers?”Mon travail consiste à m’assurer que les bon côtés de cette technologie se concrétisent et que nous atténuons les côtés négatifs.Prenez la santé mentale, par exemple. J’entends des tonnes d’utilisateurs dire qu’ils demandent conseil à ChatGPT dans les moments difficiles où ils n’ont peut-être personne d’autre à qui parler. Beaucoup de gens n’ont pas les moyens d’aller voir un thérapeute. Beaucoup de parents me disent: +Mon Dieu, j’ai reçu un conseil génial qui m’a aidé à débloquer une situation avec mon enfant+. Mais en même temps, nous devons nous assurer que le modèle se comporte comme prévu. Notre feuille de route est très solide. Nous avons commencé par le contrôle parental et nous prévoyons la détection de l’âge : si nous pouvons déterminer que l’utilisateur est un adolescent, nous lui proposerons un modèle moins permissif que celui d’un adulte.L’emploi est également une préoccupation majeure pour moi, et l’approche est similaire. L’IA va créer de nombreux emplois qui n’existaient pas auparavant comme celui d’ingénieur en prompt (requête ou instruction donnée au robot pour obtenir son aide, ndlr). Dans le même temps, certaines professions vont être touchées, et notre rôle est d’aider à la transition. C’est pourquoi nous proposons des certifications en IA, qui permettent aux gens de progresser et d’obtenir une certification, et nous avons lancé une plateforme d’emploi qui met en relation les gens avec de nouveaux débouchés”.Le lancement de Sora 2 – qui permet de générer de courtes vidéos à partir d’un texte – a été accueilli avec enthousiasme mais aussi ironie: la génération de vidéos rigolotes au lieu de soigner le cancer ?”Je suis venue chez OpenAI en grande partie parce que je crois fermement que la technologie permettra de guérir toutes les maladies, et étant moi-même atteinte d’une maladie chronique, j’y crois profondément.Toutes les percées graphiques de Sora peuvent alimenter de nombreuses technologies, mais aussi faire rire les gens, et c’est bonne chose sur la route vers le soin de toutes les maladies.”Aujourd’hui les modèles imitent de mieux en mieux la connaissance humaine. Mais quelles sont les prochaines avancées vers l’IA générale autonome, capable d’apprendre seule?”Je pense que les avancées concernent les modèles qui comprennent vos objectifs et vous aident à les atteindre de façon proactive. Non seulement vous donner une bonne réponse ou dialoguer, mais plutôt vous dire: +Oh, d’accord, vous voulez passer plus de temps avec votre femme. Eh bien, il y a peut-être des escapades de week-end qui pourraient vous aider, et je sais que cela demande beaucoup d’organisation. J’ai donc déjà fait toute la planification pour vous, suis allé sur Expedia et fait quelques réservations. Appuyez sur un bouton pour approuver et tout est réglé+”.A San Francisco, on entend parfois ce raccourci: “L’Amérique innove, la Chine copie, l’Europe régule.””Comme Européenne, ça me fend le cœur à chaque fois d’entendre cette phrase. Il y a certainement eu une tendance en Europe à se focaliser un peu trop sur la réglementation. Je pense que c’est en train de changer, notamment quand je vois le président Macron se focaliser sur l’innovation. Mais je pense aussi qu’il faut encore de vraies actions derrière les intentions pour que ça devienne une réalité.”Laissez-vous votre enfant utiliser ChatGPT?”ChatGPT n’est pas censé être à disposition des moins de 13 ans, mais je laisse ma fille de 10 ans l’utiliser sous ma surveillance. C’est magique de voir ce qu’elle est capable de créer. Rien que ce week-end, elle m’a parlé de la création d’une nouvelle entreprise pour transformer ses idées en produits. Et elle a utilisé ChatGPT pour créer des affiches et des slogans. Dans notre enfance, nous ne pouvions pas concrétiser notre imagination aussi rapidement. C’est comme un véritable super-pouvoir, qui lui permet de croire que tout est possible.”

Extreme rains hit India’s premier Darjeeling tea estates

Torrential rains that triggered deadly landslides and floods in India’s Darjeeling region also destroyed swathes of premier tea estates, officials said Tuesday.The deluge wiped out around five percent of Darjeeling’s renowned tea gardens, delivering a heavy blow in a district that has become synonymous with the leaf itself.”The flood has dealt a massive blow to the tea gardens,” Rajkumar Mondal, chairman of the Indian Tea Association’s Dooars Chapter, told AFP.More than 950 hectares of tea plantations in Darjeeling’s hills, known for producing high-quality brews with a protected Geographical Indication, “suffered drastic losses due to flooding”, he said.Darjeeling produces around 10,000 tonnes of tea each year across 17,500 hectares, according to the Tea Board of India.The damage is another indication of how the intensity and unpredictability of rainfall in recent years reflect the worsening impact of climate change on Himalayan tea-growing regions.Mondal said Darjeeling received over 261 mm (10 inches) of rain on Saturday.”It’s unprecedented — I have never experienced such a disaster in my life”, he said, adding rains struck just ahead of a “new flush”, the harvest of the finest young leaf tips.”As the flood water receded, we have seen silt soil on the tea plants… it’s a costly affair to remove.”Monsoon downpours, which began on October 3, have eased.- Trail of devastation -But they left a trail of devastation, washing away roads and triggering landslides across West Bengal state.Regional Meteorological Centre (RMC) scientist Sourish Bandopadhyay said the sudden rains were caused by “an unexpected change in the trajectory of a low-pressure system”, bringing the intense rains.”It’s a sign of climate change in the region,” he said.Praween Prakash, superintendent of police for Darjeeling, said at least 36 people have died, up from an earlier toll of 28.Landslides destroyed more than 500 houses, forcing hundreds into temporary shelters, while tourists trapped by floodwaters were rescued by earthmovers, officials said.India’s tea industry is feeling the growing impact of climate change, with rising temperatures and unpredictable weather hurting both yields and quality, according to the Tea Board.Intense downpours cause waterlogging and soil erosion, while longer dry spells have forced tea estates to rely on irrigation to sustain crops, it says.Growers are also reporting new pests and diseases, with estates forced to use more fertilisers and pesticides to protect plants and maintain soil fertility.India’s tea industry employs more than one million workers directly, with another million in supporting jobs.The country is the world’s second-largest producer, and third-largest black tea exporter.It shipped nearly 255,000 metric tonnes abroad in 2024, earning about 71 billion rupees ($850 million), according to official data.

UK’s Starmer condemns pro-Palestinian protests on Oct 7 anniversary

British Prime Minister Keir Starmer urged students to skip pro-Palestinian protests planned for the second anniversary on Tuesday of Hamas’s October 7, 2023, attack in Israel, suggesting they were disrespectful.Students from several London universities were due to walk out of classes at 2:00 pm (1300 GMT) before marching through the centre of the British capital.Rallies or events including vigils were also planned in other UK cities, including Edinburgh, Glasgow, Sheffield and Manchester, where an attack outside a synagogue on Thursday left two people dead — one killed in the attack, the other dying after suffering a fatal gunshot, likely from armed police officers.Writing in the Times newspaper, Starmer alleged that regular pro-Palestinian protests have been used by some as a “despicable excuse to attack British Jews for something over which they have absolutely no responsibility”.He called that “a total loss of empathy and humanity”.Citing Tuesday’s planned protests, Starmer wrote: “This is not who we are as a country.”It’s un-British to have so little respect for others. And that’s before some of them decide to start chanting hatred towards Jewish people all over again.”The Jewish Bloc for Palestine said on Saturday the government was trying “to weaponise the fear and grief of our community by resurrecting a slur — that those protesting for Palestine represent a danger to Jews”.In a separate statement marking the anniversary, Starmer said the past two years had seen “rising antisemitism” in the UK, including the car ramming and stabbing attack in Manchester, which took place on Yom Kippur, the holiest day in the Jewish calendar.”This is a stain on who we are, and this country will always stand tall and united against those who wish harm and hatred upon Jewish communities,” said the British leader.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Militants also seized 251 hostages, 47 of whom are still in Gaza. Of those, the Israeli military says 25 are dead.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 67,160 Palestinians over the last two years, according to health ministry figures in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.”Since that awful day, so many have endured a living nightmare,” Starmer said, vowing to continue efforts to bring home British hostages held by Hamas in Gaza.The prime minister, who made the landmark move for the UK to recognise a state of Palestine last month alongside other allies, welcomed the US plan “towards peace in the Middle East” in his statement.Pro-Palestinian demonstrations went ahead over the weekend in Britain, despite pleas by the government for protesters to refrain from gathering following the Manchester attack.Activist group Defend Our Juries said calling for an end to pro-Palestinian protests following the Manchester attack were “wrongly conflating the actions of the Israeli state with all Jews”.”Jewish people around the world are not responsible for Israel’s crimes and there are many Jewish people who do not support the actions of the Israeli state,” DOJ’s Zoe Cohen said on Saturday.Separately, about 3,000 people gathered in central London on Sunday for a commemorative event to mark the October 7 anniversary, waving Israeli and Union Jack flags and holding posters of hostages.

Appel des viols de Mazan: face-à-face très attendu entre l’accusé et Dominique Pelicot

Husamettin Dogan a-t-il été manipulé par Dominique Pelicot? Le procès en appel des viols de Mazan se poursuit mardi avec le face-à-face très attendu de l’accusé avec le “chef d’orchestre” de ce dossier, qui sera entendu ici comme témoin uniquement.Deux versions a priori opposées vont se confronter dans l’après-midi devant la cour d’assise d’appel du Gard, à Nîmes.D’un côté, l’accusé, seul des 51 hommes jugés en première instance à avoir fait appel de sa condamnation à neuf ans de prison, qui ne cesse de répéter qu’il a été “piégé” par le “manipulateur” Dominique Pelicot. De l’autre, l’ex-mari de Gisèle Pélicot qui maintient que “tous savaient”, y compris donc M. Dogan, qu’ils venaient pour violer sa compagne préalablement sédatée.”La confrontation des deux hommes sera sans surprise et Dominique Pelicot restera sur son positionnement selon lequel il n’a pas manipulé Husamettin Dogan, qui est venu en connaissance de cause”, a assuré lundi à l’AFP son avocate, Béatrice Zavarro.Il y a un an, M. Pelicot, 72 ans aujourd’hui, avait d’emblée affirmé devant la cour criminelle de Vaucluse: “Je suis un violeur et tous les hommes dans cette salle sont des violeurs”. Cette fois, il sera entendu comme simple témoin puisque lui n’a pas fait appel de sa peine de 20 ans de prison.Cette “étiquette de violeur”, Husamettin Dogan la trouve bien trop lourde à porter. “Je suis là car je n’ai jamais voulu violer cette dame, que je respecte”, a-t-il déclaré lundi à l’ouverture de son nouveau procès, appuyé sur une canne et se déplaçant difficilement à cause d’une polyarthrite qui s’est déclarée, selon lui, lors des 16 mois de détention provisoire effectué après son interpellation en 2021.L’accusé, qui assure avoir cru participer au jeu consenti d’un couple libertin, affirme n’avoir “jamais su qu’elle était droguée”, que son mari ne lui a “jamais dit ça”, alors que ses déclarations sur ce point ont fluctué pendant ses interrogatoires devant les enquêteurs et le juge d’instruction.- “Monsieur-tout-le-monde” -Entre 2011 et 2020, Dominique Pelicot a régulièrement drogué aux anxiolytiques Gisèle Pelicot avant de la violer et la faire violer par des dizaines d’inconnus recrutés sur internet. Le tout en filmant et archivant méticuleusement les actes commis sur celle-ci dans leur maison à Mazan (Vaucluse).Une partie de ces preuves matérielles, quasi-inédites dans de tels procès pour viol, seront projetées en milieu d’après-midi, après l’audition des deux protagonistes. Comme à Avignon, Gisèle Pelicot n’a pas réclamé de huis clos et a accepté que les vidéos soient diffusées, demandant seulement à ce que son fils Florian ait le temps de quitter la salle avant.Dans l’une d’elles impliquant M. Dogan, tournée le 28 juin 2019, Mme Pelicot semble bouger, l’accusé se retire alors promptement, avant de reprendre rapidement ses actes. Cela laisse penser qu’il cherchait à éviter qu’elle se réveille, une attitude opposée au scénario auquel il affirme avoir adhéré, qui supposerait plutôt de “réveiller” par des jeux sexuels une femme faisant semblant de dormir. La journée de mardi se terminera par l’audition de trois témoins cités par Gisèle Pelicot: “aussi bien de son entourage de l’époque, pour parler du couple qu’ils formaient, et finalement un peu de ce côté +Monsieur-tout-le-monde+, que personne, y compris les amis proches, ne pouvait imaginer” capable de tels faits, a expliqué à l’AFP l’un de ses avocats, Antoine Camus.Seront également entendus “des amis actuels de sa nouvelle vie, qui témoigneront de l’ampleur de la destruction et du champ de ruines que ça a été”. Les grandes lignes du dossier auront été préalablement rappelées dans la matinée, avec les auditions du commissaire divisionnaire Jérémie Bosse Platière, directeur d’enquête lorsqu’il qu’il était à la PJ d’Avignon, mais aussi plusieurs experts en toxicologie, gynécologie ou encore en psychologie.Arrivée et repartie lundi sous les applaudissements du public, Gisèle Pelicot s’exprimera pour sa part mercredi matin. Le verdict est attendu mercredi soir, ou au plus tard jeudi.

Appel des viols de Mazan: face-à-face très attendu entre l’accusé et Dominique Pelicot

Husamettin Dogan a-t-il été manipulé par Dominique Pelicot? Le procès en appel des viols de Mazan se poursuit mardi avec le face-à-face très attendu de l’accusé avec le “chef d’orchestre” de ce dossier, qui sera entendu ici comme témoin uniquement.Deux versions a priori opposées vont se confronter dans l’après-midi devant la cour d’assise d’appel du Gard, à Nîmes.D’un côté, l’accusé, seul des 51 hommes jugés en première instance à avoir fait appel de sa condamnation à neuf ans de prison, qui ne cesse de répéter qu’il a été “piégé” par le “manipulateur” Dominique Pelicot. De l’autre, l’ex-mari de Gisèle Pélicot qui maintient que “tous savaient”, y compris donc M. Dogan, qu’ils venaient pour violer sa compagne préalablement sédatée.”La confrontation des deux hommes sera sans surprise et Dominique Pelicot restera sur son positionnement selon lequel il n’a pas manipulé Husamettin Dogan, qui est venu en connaissance de cause”, a assuré lundi à l’AFP son avocate, Béatrice Zavarro.Il y a un an, M. Pelicot, 72 ans aujourd’hui, avait d’emblée affirmé devant la cour criminelle de Vaucluse: “Je suis un violeur et tous les hommes dans cette salle sont des violeurs”. Cette fois, il sera entendu comme simple témoin puisque lui n’a pas fait appel de sa peine de 20 ans de prison.Cette “étiquette de violeur”, Husamettin Dogan la trouve bien trop lourde à porter. “Je suis là car je n’ai jamais voulu violer cette dame, que je respecte”, a-t-il déclaré lundi à l’ouverture de son nouveau procès, appuyé sur une canne et se déplaçant difficilement à cause d’une polyarthrite qui s’est déclarée, selon lui, lors des 16 mois de détention provisoire effectué après son interpellation en 2021.L’accusé, qui assure avoir cru participer au jeu consenti d’un couple libertin, affirme n’avoir “jamais su qu’elle était droguée”, que son mari ne lui a “jamais dit ça”, alors que ses déclarations sur ce point ont fluctué pendant ses interrogatoires devant les enquêteurs et le juge d’instruction.- “Monsieur-tout-le-monde” -Entre 2011 et 2020, Dominique Pelicot a régulièrement drogué aux anxiolytiques Gisèle Pelicot avant de la violer et la faire violer par des dizaines d’inconnus recrutés sur internet. Le tout en filmant et archivant méticuleusement les actes commis sur celle-ci dans leur maison à Mazan (Vaucluse).Une partie de ces preuves matérielles, quasi-inédites dans de tels procès pour viol, seront projetées en milieu d’après-midi, après l’audition des deux protagonistes. Comme à Avignon, Gisèle Pelicot n’a pas réclamé de huis clos et a accepté que les vidéos soient diffusées, demandant seulement à ce que son fils Florian ait le temps de quitter la salle avant.Dans l’une d’elles impliquant M. Dogan, tournée le 28 juin 2019, Mme Pelicot semble bouger, l’accusé se retire alors promptement, avant de reprendre rapidement ses actes. Cela laisse penser qu’il cherchait à éviter qu’elle se réveille, une attitude opposée au scénario auquel il affirme avoir adhéré, qui supposerait plutôt de “réveiller” par des jeux sexuels une femme faisant semblant de dormir. La journée de mardi se terminera par l’audition de trois témoins cités par Gisèle Pelicot: “aussi bien de son entourage de l’époque, pour parler du couple qu’ils formaient, et finalement un peu de ce côté +Monsieur-tout-le-monde+, que personne, y compris les amis proches, ne pouvait imaginer” capable de tels faits, a expliqué à l’AFP l’un de ses avocats, Antoine Camus.Seront également entendus “des amis actuels de sa nouvelle vie, qui témoigneront de l’ampleur de la destruction et du champ de ruines que ça a été”. Les grandes lignes du dossier auront été préalablement rappelées dans la matinée, avec les auditions du commissaire divisionnaire Jérémie Bosse Platière, directeur d’enquête lorsqu’il qu’il était à la PJ d’Avignon, mais aussi plusieurs experts en toxicologie, gynécologie ou encore en psychologie.Arrivée et repartie lundi sous les applaudissements du public, Gisèle Pelicot s’exprimera pour sa part mercredi matin. Le verdict est attendu mercredi soir, ou au plus tard jeudi.

Lecornu entame d’ultimes négociations, Macron lâché par ses alliés

Dissolution, présidentielle anticipée… La crise politique s’enflamme mardi jusque dans le camp présidentiel et Emmanuel Macron, qui a demandé à Sébastien Lecornu de poursuivre “d’ultimes négociations” pour tenter de composer une coalition, se trouve plus isolé que jamais.Coup de théâtre, le patron d’Horizons Édouard Philippe, allié traditionnel du président, l’exhorte à partir avant la fin de son mandat. Il lui a demandé d’organiser “une élection présidentielle anticipée” après l’adoption d’un budget pour 2026.Évoquant “l’affaissement de l’État” qui n’est selon lui “pas tenu”, l’ancien Premier ministre (2017-2020), candidat déclaré pour 2027, a estimé qu'”on ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant 18 mois encore, c’est beaucoup trop long”. Déjà la veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis très proche d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal avait lancé l’offensive, prenant sèchement ses distances avec le chef de l’Etat dont il ne comprend “plus les décisions”. – Socle commun? -Dans le même temps, les opposants continuent de dénoncer la situation politique inédite dans laquelle la France est plongée depuis la démission surprise lundi du gouvernement de Sébastien Lecornu nommé… 14 heures plus tôt. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, qui avait provoqué la crise en menaçant dimanche soir de quitter ce gouvernement pour notamment protester contre le retour de Bruno Le Maire en son sein, a tempéré cependant sa position mardi.Il a proposé que son parti, Les Républicains, participe à un gouvernement de “cohabitation” avec la macronie à condition que LR “ne se dilue pas” dans le camp présidentiel. Mais il a refusé de participer à la réunion mardi matin du “socle commun”, alliance entre le centre et la droite LR qui a tenu cahin-caha depuis la dissolution de 2024.  Le Premier ministre démissionnaire a en effet convoqué ses alliés dès 9H00 à Matignon. Il a été chargé par le président de mener d'”ultimes négociations” d’ici mercredi pour “définir une plateforme d’action et de stabilité”. Également invités à cette réunion à Matignon, à laquelle Édouard Philippe est bien présent, les présidents des deux chambres du Parlement: Yaël Braun-Pivet (Renaissance, Assemblée) et Gérard Larcher (LR, Sénat).Le terrain est très glissant, sinon miné, pour le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, qui a maintenu des contacts bilatéraux avec le chef des Républicains Bruno Retailleau encore lundi soir.Ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l’entourage d’Emmanuel Macron. En cas d’échec, le président prendra ses “responsabilités” selon la même source, faisant planer la menace d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée.- Gauche dispersée -Et au tour de force de ressouder le socle commun s’ajoute le cas de la censure, toujours brandie par la gauche et le Rassemblement national. “Il peut réussir”, considérait lundi un conseiller de l’exécutif, “s’il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple”, une exigence des socialistes. “Je me suis demandé pourquoi il ne nous avait jamais proposé de compromis, aucun accord. Mais parce qu’il était incapable de le faire avec son propre bloc central”, a analysé mardi sur France Inter le chef du groupe socialiste, Boris Vallaud.Le patron du parti Olivier Faure a lui demandé “un changement de cap” avec l’arrivée d’un “gouvernement de gauche” à Matignon.Une cohabitation également réclamée par la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, qui souhaite toutefois se préparer “à toutes les hypothèses”. Elle a ainsi proposé à “toutes” les formations de gauche, de se “réunir (mardi) à 9h dans un lieu neutre”. Le PS a annoncé dans la soirée qu’il ne participerait pas “en présence de LFI”. Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne s’y rendra pas. PS et PCF pourraient en revanche se retrouver avec les Ecologistes un peu plus tard dans la matinée.Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour une “solution claire, nette, franche et massive”, continuera de demander la démission d’Emmanuel Macron, en brandissant l’arme de la motion de destitution dont la recevabilité doit être examinée mercredi devant le Bureau de l’Assemblée.Le Rassemblement national ne trace que deux chemins possibles: la dissolution “absolument incontournable”, selon sa cheffe de file Marine Le Pen, et la “démission” d’Emmanuel Macron.L’alliance RN-Ciotti a l’intention de censurer “systématiquement tout gouvernement” jusqu’à la dissolution ou la démission. 

Lecornu entame d’ultimes négociations, Macron lâché par ses alliés

Dissolution, présidentielle anticipée… La crise politique s’enflamme mardi jusque dans le camp présidentiel et Emmanuel Macron, qui a demandé à Sébastien Lecornu de poursuivre “d’ultimes négociations” pour tenter de composer une coalition, se trouve plus isolé que jamais.Coup de théâtre, le patron d’Horizons Édouard Philippe, allié traditionnel du président, l’exhorte à partir avant la fin de son mandat. Il lui a demandé d’organiser “une élection présidentielle anticipée” après l’adoption d’un budget pour 2026.Évoquant “l’affaissement de l’État” qui n’est selon lui “pas tenu”, l’ancien Premier ministre (2017-2020), candidat déclaré pour 2027, a estimé qu'”on ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant 18 mois encore, c’est beaucoup trop long”. Déjà la veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis très proche d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal avait lancé l’offensive, prenant sèchement ses distances avec le chef de l’Etat dont il ne comprend “plus les décisions”. – Socle commun? -Dans le même temps, les opposants continuent de dénoncer la situation politique inédite dans laquelle la France est plongée depuis la démission surprise lundi du gouvernement de Sébastien Lecornu nommé… 14 heures plus tôt. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, qui avait provoqué la crise en menaçant dimanche soir de quitter ce gouvernement pour notamment protester contre le retour de Bruno Le Maire en son sein, a tempéré cependant sa position mardi.Il a proposé que son parti, Les Républicains, participe à un gouvernement de “cohabitation” avec la macronie à condition que LR “ne se dilue pas” dans le camp présidentiel. Mais il a refusé de participer à la réunion mardi matin du “socle commun”, alliance entre le centre et la droite LR qui a tenu cahin-caha depuis la dissolution de 2024.  Le Premier ministre démissionnaire a en effet convoqué ses alliés dès 9H00 à Matignon. Il a été chargé par le président de mener d'”ultimes négociations” d’ici mercredi pour “définir une plateforme d’action et de stabilité”. Également invités à cette réunion à Matignon, à laquelle Édouard Philippe est bien présent, les présidents des deux chambres du Parlement: Yaël Braun-Pivet (Renaissance, Assemblée) et Gérard Larcher (LR, Sénat).Le terrain est très glissant, sinon miné, pour le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, qui a maintenu des contacts bilatéraux avec le chef des Républicains Bruno Retailleau encore lundi soir.Ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l’entourage d’Emmanuel Macron. En cas d’échec, le président prendra ses “responsabilités” selon la même source, faisant planer la menace d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée.- Gauche dispersée -Et au tour de force de ressouder le socle commun s’ajoute le cas de la censure, toujours brandie par la gauche et le Rassemblement national. “Il peut réussir”, considérait lundi un conseiller de l’exécutif, “s’il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple”, une exigence des socialistes. “Je me suis demandé pourquoi il ne nous avait jamais proposé de compromis, aucun accord. Mais parce qu’il était incapable de le faire avec son propre bloc central”, a analysé mardi sur France Inter le chef du groupe socialiste, Boris Vallaud.Le patron du parti Olivier Faure a lui demandé “un changement de cap” avec l’arrivée d’un “gouvernement de gauche” à Matignon.Une cohabitation également réclamée par la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, qui souhaite toutefois se préparer “à toutes les hypothèses”. Elle a ainsi proposé à “toutes” les formations de gauche, de se “réunir (mardi) à 9h dans un lieu neutre”. Le PS a annoncé dans la soirée qu’il ne participerait pas “en présence de LFI”. Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne s’y rendra pas. PS et PCF pourraient en revanche se retrouver avec les Ecologistes un peu plus tard dans la matinée.Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour une “solution claire, nette, franche et massive”, continuera de demander la démission d’Emmanuel Macron, en brandissant l’arme de la motion de destitution dont la recevabilité doit être examinée mercredi devant le Bureau de l’Assemblée.Le Rassemblement national ne trace que deux chemins possibles: la dissolution “absolument incontournable”, selon sa cheffe de file Marine Le Pen, et la “démission” d’Emmanuel Macron.L’alliance RN-Ciotti a l’intention de censurer “systématiquement tout gouvernement” jusqu’à la dissolution ou la démission.