Droits de douane: Trump célèbre une trêve avec Londres pour le 8 mai

Donald Trump a annoncé jeudi une première trêve dans son offensive commerciale mondiale sous la forme d’un compromis commercial avec Londres, en insistant sur le fait que l’annonce coïncidait avec le 8 mai, date marquant la capitulation il y a 80 ans de l’Allemagne nazie.Le président américain s’est dit “ravi” d’annoncer un accord commercial “historique” selon lui, et ce le jour anniversaire de la victoire des Alliés en 1945.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est joint par téléphone à une conférence de presse dans le Bureau ovale, et a lui aussi salué un “jour historique”.Concernant les détails, Donald Trump a assuré que le Royaume-Uni allait s’ouvrir davantage aux produits américains, pour “plusieurs milliards de dollars”, “en particulier pour le boeuf américain, l’éthanol et quasiment tous les produits que produisent nos chers agriculteurs”.Côté britannique, Keir Starmer a parlé d’un accord “extrêmement important” pour l’industrie automobile et la sidérurgie britanniques. En particulier, la taxe de 25% imposée par les Etats-Unis sur les voitures importées sera réduite à 10% pour les véhicules britanniques, selon Downing Street.Le président américain a assuré qu’il n’exagérait pas la signification de l’accord, décrivant un compromis à la portée “maximale”. – 10% maintenus -Il a toutefois précisé que la taxe plancher de 10% annoncée le 2 avril sur toutes les marchandises importées aux Etats-Unis resterait en place, jugeant qu’il s’agissant d’un taux “bas”.Le républicain, protectionniste convaincu, a lancé une guerre commerciale tous azimuts. En plus de droits de douane sectoriels, il avait annoncé début avril de lourdes surtaxes contre tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qu’il a toutefois suspendues par la suite, sauf pour la Chine, dont les produits sont frappés par un taux de 145%.Donald Trump a assuré que la Chine – avec laquelle des discussions commerciales sont prévues en Suisse ce week-end – tout comme l’Union européenne voulaient passer des accords avec lui.Il a prévu que les négociations avec Pékin seraient “très substantives” et demandé que le marché chinois “s’ouvre” aux entreprises américaines.Une source du gouvernement britannique a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un accord de libre-échange à part entière entre les deux alliés historiques, plutôt d’un “document de conditions générales” établissant des compromis, ainsi qu’un cadre pour des discussions approfondies plus tard –en particulier sur le secteur pharmaceutique.Les prestigieux constructeurs automobiles britanniques, comme Bentley, Aston Martin ou Jaguar, sont en toute première ligne, les Etats-Unis étant leur premier marché hors UE en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations).- Sommet avec l’UE -Le Royaume-Uni, qui a regagné son autonomie commerciale depuis son départ de l’UE en 2020, a toujours pris soin d’épargner dans ses commentaires l’imprévisible président américain, tout comme il s’est gardé de menacer Washington d’une quelconque réplique à ses droits de douane.Le pays bénéficie du fait que le commerce bilatéral de biens est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de produits américains, pour 59,3 milliards d’exportations.La balance commerciale penche cependant largement en faveur de Londres en matière de services, secteur pour l’instant en marge de la guerre commerciale.Si les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni, ils restent loin derrière l’UE.La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, a d’ailleurs récemment souligné que la relation commerciale avec Bruxelles était “sans doute encore plus importante” qu’avec les Etats-Unis.Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.

Droits de douane: Trump célèbre une trêve avec Londres pour le 8 mai

Donald Trump a annoncé jeudi une première trêve dans son offensive commerciale mondiale sous la forme d’un compromis commercial avec Londres, en insistant sur le fait que l’annonce coïncidait avec le 8 mai, date marquant la capitulation il y a 80 ans de l’Allemagne nazie.Le président américain s’est dit “ravi” d’annoncer un accord commercial “historique” selon lui, et ce le jour anniversaire de la victoire des Alliés en 1945.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est joint par téléphone à une conférence de presse dans le Bureau ovale, et a lui aussi salué un “jour historique”.Concernant les détails, Donald Trump a assuré que le Royaume-Uni allait s’ouvrir davantage aux produits américains, pour “plusieurs milliards de dollars”, “en particulier pour le boeuf américain, l’éthanol et quasiment tous les produits que produisent nos chers agriculteurs”.Côté britannique, Keir Starmer a parlé d’un accord “extrêmement important” pour l’industrie automobile et la sidérurgie britanniques. En particulier, la taxe de 25% imposée par les Etats-Unis sur les voitures importées sera réduite à 10% pour les véhicules britanniques, selon Downing Street.Le président américain a assuré qu’il n’exagérait pas la signification de l’accord, décrivant un compromis à la portée “maximale”. – 10% maintenus -Il a toutefois précisé que la taxe plancher de 10% annoncée le 2 avril sur toutes les marchandises importées aux Etats-Unis resterait en place, jugeant qu’il s’agissant d’un taux “bas”.Le républicain, protectionniste convaincu, a lancé une guerre commerciale tous azimuts. En plus de droits de douane sectoriels, il avait annoncé début avril de lourdes surtaxes contre tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qu’il a toutefois suspendues par la suite, sauf pour la Chine, dont les produits sont frappés par un taux de 145%.Donald Trump a assuré que la Chine – avec laquelle des discussions commerciales sont prévues en Suisse ce week-end – tout comme l’Union européenne voulaient passer des accords avec lui.Il a prévu que les négociations avec Pékin seraient “très substantives” et demandé que le marché chinois “s’ouvre” aux entreprises américaines.Une source du gouvernement britannique a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un accord de libre-échange à part entière entre les deux alliés historiques, plutôt d’un “document de conditions générales” établissant des compromis, ainsi qu’un cadre pour des discussions approfondies plus tard –en particulier sur le secteur pharmaceutique.Les prestigieux constructeurs automobiles britanniques, comme Bentley, Aston Martin ou Jaguar, sont en toute première ligne, les Etats-Unis étant leur premier marché hors UE en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations).- Sommet avec l’UE -Le Royaume-Uni, qui a regagné son autonomie commerciale depuis son départ de l’UE en 2020, a toujours pris soin d’épargner dans ses commentaires l’imprévisible président américain, tout comme il s’est gardé de menacer Washington d’une quelconque réplique à ses droits de douane.Le pays bénéficie du fait que le commerce bilatéral de biens est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de produits américains, pour 59,3 milliards d’exportations.La balance commerciale penche cependant largement en faveur de Londres en matière de services, secteur pour l’instant en marge de la guerre commerciale.Si les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni, ils restent loin derrière l’UE.La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, a d’ailleurs récemment souligné que la relation commerciale avec Bruxelles était “sans doute encore plus importante” qu’avec les Etats-Unis.Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.

Droits de douane: Trump célèbre une trêve avec Londres pour le 8 mai

Donald Trump a annoncé jeudi une première trêve dans son offensive commerciale mondiale sous la forme d’un compromis commercial avec Londres, en insistant sur le fait que l’annonce coïncidait avec le 8 mai, date marquant la capitulation il y a 80 ans de l’Allemagne nazie.Le président américain s’est dit “ravi” d’annoncer un accord commercial “historique” selon lui, et ce le jour anniversaire de la victoire des Alliés en 1945.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est joint par téléphone à une conférence de presse dans le Bureau ovale, et a lui aussi salué un “jour historique”.Concernant les détails, Donald Trump a assuré que le Royaume-Uni allait s’ouvrir davantage aux produits américains, pour “plusieurs milliards de dollars”, “en particulier pour le boeuf américain, l’éthanol et quasiment tous les produits que produisent nos chers agriculteurs”.Côté britannique, Keir Starmer a parlé d’un accord “extrêmement important” pour l’industrie automobile et la sidérurgie britanniques. En particulier, la taxe de 25% imposée par les Etats-Unis sur les voitures importées sera réduite à 10% pour les véhicules britanniques, selon Downing Street.Le président américain a assuré qu’il n’exagérait pas la signification de l’accord, décrivant un compromis à la portée “maximale”. – 10% maintenus -Il a toutefois précisé que la taxe plancher de 10% annoncée le 2 avril sur toutes les marchandises importées aux Etats-Unis resterait en place, jugeant qu’il s’agissant d’un taux “bas”.Le républicain, protectionniste convaincu, a lancé une guerre commerciale tous azimuts. En plus de droits de douane sectoriels, il avait annoncé début avril de lourdes surtaxes contre tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qu’il a toutefois suspendues par la suite, sauf pour la Chine, dont les produits sont frappés par un taux de 145%.Donald Trump a assuré que la Chine – avec laquelle des discussions commerciales sont prévues en Suisse ce week-end – tout comme l’Union européenne voulaient passer des accords avec lui.Il a prévu que les négociations avec Pékin seraient “très substantives” et demandé que le marché chinois “s’ouvre” aux entreprises américaines.Une source du gouvernement britannique a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un accord de libre-échange à part entière entre les deux alliés historiques, plutôt d’un “document de conditions générales” établissant des compromis, ainsi qu’un cadre pour des discussions approfondies plus tard –en particulier sur le secteur pharmaceutique.Les prestigieux constructeurs automobiles britanniques, comme Bentley, Aston Martin ou Jaguar, sont en toute première ligne, les Etats-Unis étant leur premier marché hors UE en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations).- Sommet avec l’UE -Le Royaume-Uni, qui a regagné son autonomie commerciale depuis son départ de l’UE en 2020, a toujours pris soin d’épargner dans ses commentaires l’imprévisible président américain, tout comme il s’est gardé de menacer Washington d’une quelconque réplique à ses droits de douane.Le pays bénéficie du fait que le commerce bilatéral de biens est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de produits américains, pour 59,3 milliards d’exportations.La balance commerciale penche cependant largement en faveur de Londres en matière de services, secteur pour l’instant en marge de la guerre commerciale.Si les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni, ils restent loin derrière l’UE.La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, a d’ailleurs récemment souligné que la relation commerciale avec Bruxelles était “sans doute encore plus importante” qu’avec les Etats-Unis.Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.

Les cardinaux recommencent à voter après la deuxième fumée noire au Vatican

Les cardinaux réunis en conclave au Vatican s’apprêtent de nouveau à voter jeudi après-midi pour élire un pape appelé à succéder à François, après trois scrutins infructueux.Les 133 cardinaux ont entamé leur conclave secret dans la chapelle Sixtine du XVe siècle mercredi après-midi, cherchant un successeur au pape argentin, décédé le 21 avril à 88 ans, à la tête des 1,4 milliard de catholiques du monde.Depuis, ils ont envoyé à deux reprises de la fumée noire pour faire savoir au monde que personne n’avait encore obtenu la majorité des deux tiers requise pour être élu souverain pontife.Jeudi juste avant midi (10H00 GMT), une fumée noire s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine, signe que les deux tours de vote des cardinaux effectués dans la matinée n’ont pas permis d’élire un nouveau pape, ont constaté des journalistes de l’AFP.Le spectacle a suscité à la fois des applaudissements et des soupirs de la part des milliers de catholiques et de touristes curieux massés sur la place Saint-Pierre.Dans la foule une femme réconfortait des fidèles déçus autour d’elle: “ça va, ça va”, lançait-elle.S’ils ne parviennent pas à élire un pape jeudi, le vote continuera vendredi, et éventuellement samedi. Et en l’absence d’un pape samedi soir les cardinaux prendront une journée de pause le dimanche.Mercredi soir déjà, ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur un nom, lors de l’unique tour de scrutin organisé après le début du conclave. Un scénario attendu, le premier tour servant surtout à jauger les forces en présence, mais qui a suscité la déception des milliers de fidèles ayant patienté plus de trois heures sur la place.Si un nom recueille une majorité des deux tiers, soit 89 voix, le monde en sera immédiatement informé grâce à une fumée blanche qui s’échappera de la cheminée.Dans le cas contraire, une fumée noire sera émise tous les deux tours de scrutin – c’est-à-dire vers 12H00 (10H00 GMT) et vers 19H00 (17H00 GMT).Emmanuel Quiros Chavarria, 34 ans, un prêtre costaricien étudiant à Rome, estime que c’est un bon signe que les cardinaux prennent leur temps.”Je pense que cet après-midi, elle (la fumée) sera blanche. Le plus important est que le pape élu soit un homme d’unité et d’équilibre”, a déclaré le prêtre à l’AFP.La durée du conclave est difficilement prévisible, mais à titre de comparaison il avait fallu deux jours pour élire Benoît XVI en 2005 et François en 2013.Avec un nombre d’électeurs record venus de quelque 70 pays dont 15 sont représentés pour la première fois, comme Haïti ou le Cap-Vert, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert.- “Charisme” -Place Saint-Pierre, Colter Sikora, un Américain de 37 ans venu du Wisconsin, espère un pape “comme François, qui ait un peu de charisme, quelqu’un qu’on admire et qu’on veut suivre comme leader”.Barbara Mason, une Canadienne de 50 ans, ne veut pas de décision “précipitée” des cardinaux, qui doivent prendre “le temps nécessaire pour arriver à la bonne décision”.”C’est exceptionnel, on ne vit ça qu’une fois dans sa vie, je ne pense pas que j’aurai la chance de connaître un événement pareil de nouveau”, affirme à l’AFP Paul O’Flynn, 72 ans, un Irlandais venu de New York.Le conclave, cérémonial extrêmement codifié, a débuté mercredi avec une prière des cardinaux qui ont ensuite juré en latin, la main posée sur l’évangile, de garder un secret absolu, sous peine d’excommunication (c’est à dire une exclusion de la communauté chrétienne).Ils se sont ensuite enfermés face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange, dans une chapelle Sixtine à l’isolement drastique: aucun téléphone portable n’est autorisé, et les réseaux de télécommunication sont coupés entre les murs de la Cité du Vatican.Couvert par plus de 6.000 journalistes de 90 pays qui transforment les abords de la place Saint-Pierre en vaste salle de presse à ciel ouvert, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses.Les paris en ligne vont bon train sur l’identité du futur souverain pontife: des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.

Les cardinaux recommencent à voter après la deuxième fumée noire au Vatican

Les cardinaux réunis en conclave au Vatican s’apprêtent de nouveau à voter jeudi après-midi pour élire un pape appelé à succéder à François, après trois scrutins infructueux.Les 133 cardinaux ont entamé leur conclave secret dans la chapelle Sixtine du XVe siècle mercredi après-midi, cherchant un successeur au pape argentin, décédé le 21 avril à 88 ans, à la tête des 1,4 milliard de catholiques du monde.Depuis, ils ont envoyé à deux reprises de la fumée noire pour faire savoir au monde que personne n’avait encore obtenu la majorité des deux tiers requise pour être élu souverain pontife.Jeudi juste avant midi (10H00 GMT), une fumée noire s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine, signe que les deux tours de vote des cardinaux effectués dans la matinée n’ont pas permis d’élire un nouveau pape, ont constaté des journalistes de l’AFP.Le spectacle a suscité à la fois des applaudissements et des soupirs de la part des milliers de catholiques et de touristes curieux massés sur la place Saint-Pierre.Dans la foule une femme réconfortait des fidèles déçus autour d’elle: “ça va, ça va”, lançait-elle.S’ils ne parviennent pas à élire un pape jeudi, le vote continuera vendredi, et éventuellement samedi. Et en l’absence d’un pape samedi soir les cardinaux prendront une journée de pause le dimanche.Mercredi soir déjà, ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur un nom, lors de l’unique tour de scrutin organisé après le début du conclave. Un scénario attendu, le premier tour servant surtout à jauger les forces en présence, mais qui a suscité la déception des milliers de fidèles ayant patienté plus de trois heures sur la place.Si un nom recueille une majorité des deux tiers, soit 89 voix, le monde en sera immédiatement informé grâce à une fumée blanche qui s’échappera de la cheminée.Dans le cas contraire, une fumée noire sera émise tous les deux tours de scrutin – c’est-à-dire vers 12H00 (10H00 GMT) et vers 19H00 (17H00 GMT).Emmanuel Quiros Chavarria, 34 ans, un prêtre costaricien étudiant à Rome, estime que c’est un bon signe que les cardinaux prennent leur temps.”Je pense que cet après-midi, elle (la fumée) sera blanche. Le plus important est que le pape élu soit un homme d’unité et d’équilibre”, a déclaré le prêtre à l’AFP.La durée du conclave est difficilement prévisible, mais à titre de comparaison il avait fallu deux jours pour élire Benoît XVI en 2005 et François en 2013.Avec un nombre d’électeurs record venus de quelque 70 pays dont 15 sont représentés pour la première fois, comme Haïti ou le Cap-Vert, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert.- “Charisme” -Place Saint-Pierre, Colter Sikora, un Américain de 37 ans venu du Wisconsin, espère un pape “comme François, qui ait un peu de charisme, quelqu’un qu’on admire et qu’on veut suivre comme leader”.Barbara Mason, une Canadienne de 50 ans, ne veut pas de décision “précipitée” des cardinaux, qui doivent prendre “le temps nécessaire pour arriver à la bonne décision”.”C’est exceptionnel, on ne vit ça qu’une fois dans sa vie, je ne pense pas que j’aurai la chance de connaître un événement pareil de nouveau”, affirme à l’AFP Paul O’Flynn, 72 ans, un Irlandais venu de New York.Le conclave, cérémonial extrêmement codifié, a débuté mercredi avec une prière des cardinaux qui ont ensuite juré en latin, la main posée sur l’évangile, de garder un secret absolu, sous peine d’excommunication (c’est à dire une exclusion de la communauté chrétienne).Ils se sont ensuite enfermés face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange, dans une chapelle Sixtine à l’isolement drastique: aucun téléphone portable n’est autorisé, et les réseaux de télécommunication sont coupés entre les murs de la Cité du Vatican.Couvert par plus de 6.000 journalistes de 90 pays qui transforment les abords de la place Saint-Pierre en vaste salle de presse à ciel ouvert, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses.Les paris en ligne vont bon train sur l’identité du futur souverain pontife: des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.

Banned I.Coast candidate accuses govt of silencing oppositionThu, 08 May 2025 15:30:46 GMT

The head of Ivory Coast’s main opposition party on Thursday claimed the government was trying to silence dissent before upcoming presidential elections, as crowds gathered to protest his ban from standing.A court in the west African country last month barred Tidjane Thiam from being a candidate in the October 25 vote, saying he lost Ivorian …

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US lawmakers back Trump’s ‘Gulf of America’ name change

US lawmakers voted Thursday to rename the Gulf of Mexico as the “Gulf of America,” turning into federal law an executive order signed by President Donald Trump in his first week in office. The bill’s passage in the Republican-led House of Representatives is largely symbolic as other countries are under no obligation to use Trump’s new designation and the measure is unlikely to pass the Senate, where it requires Democratic votes.Upon taking office, Trump signed executive orders changing the name of the body of water and also reverting the name of Denali, America’s highest peak, to its former moniker Mt. McKinley.Trump’s renamings sparked criticism from Indigenous groups in Alaska and raised diplomatic concerns with Mexico, where President Claudia Sheinbaum suggested calling the United States “Mexican America.”The House bill directs federal agencies to update their documents and maps to reflect the name change. “Codifying the rightful renaming of the Gulf of America isn’t just a priority for me and President Trump. It’s a priority for the American people,” said far right Georgia congresswoman Marjorie Taylor Greene, who authored the bill.Republican moderate Don Bacon told CNN however the move “seems juvenile.” “We’re the United States of America. We’re not Kaiser Wilhelm’s Germany or Napoleon’s France… we’re better than this. It just sounds like a sophomore thing to do,” he said.The name change would cost the federal government less than $500,000 over five years to update documents and maps, according to the nonpartisan Congressional Budget Office.But schools, libraries and other public organizations would bear the costs of updating their materials, and Democrats have called the effort a waste of money.”This bill does nothing to materially improve the lives of United States citizens — it is an unserious offering by the majority,” said a statement from the office of House Democratic whip Katherine Clark.Trump barred the Associated Press from the Oval Office and from traveling on Air Force One in February because of the global news agency’s decision to continue referring to the “Gulf of Mexico.”In its style guide, the AP notes that the Gulf of Mexico has “carried that name for more than 400 years” and the agency “will refer to it by its original name while acknowledging the new name Trump has chosen.”A federal judge said in April the “viewpoint-based denial of the AP’s access” was a violation of the First Amendment to the US Constitution, which guarantees freedom of speech and of the press.The Trump administration is appealing the judge’s ruling ordering the White House to restore the AP’s access to official presidential events.

First responders in Gaza say running out of supplies

First responders in Gaza said Thursday that their operations were at a near standstill, more than two months into a full Israeli blockade that has left food and fuel in severe shortage.Israel denies a humanitarian crisis is unfolding in the Gaza Strip, where it plans to expand military operations to force Hamas to free hostages held there since the Iran-backed group’s unprecedented October 2023 attack.”Seventy-five percent of our vehicles have stopped operating due to a lack of diesel fuel,” the civil defence agency’s spokesman Mahmud Bassal told AFP.He added that its teams, who play a critical role as first responders in the Gaza Strip, were also facing a “severe shortage of electricity generators and oxygen devices”.For weeks, UN agencies and other humanitarian organisations have warned of dwindling supplies of everything from fuel and medicine to food and clean water in the coastal territory that is home to 2.4 million Palestinians.”It is unacceptable that humanitarian aid is not allowed into the Gaza Strip,” Pierre Krahenbuhl, director general of the International Committee of the Red Cross (ICRC), told reporters in Geneva Thursday.The situation in Gaza is on a “razor’s edge” and “the next few days are absolutely decisive”, he added.The UN’s agency for children, UNICEF, warned that Gaza’s children face “a growing risk of starvation, illness and death” after UN-supported kitchens shut down due to lack of food supplies.Over 20 independent experts mandated by the UN’s Human Rights Council demanded action on Wednesday to avert the “annihilation” of Palestinians in Gaza.Senior civil defence official Mohammad Mughayyir told AFP that Israeli bombardment across Gaza on Thursday killed 21 people, including nine in a strike that targeted the Abu Rayyan family home in the northern city of Beit Lahia.On Thursday, Palestinians waited in line to donate blood at a field hospital in Gaza’s southern city of Khan Yunis, an AFP journalist reported.”In these difficult circumstances, we have come to support the injured and sick, amid severe food shortages and a lack of proteins, by donating blood”, Moamen al-Eid, a Palestinian waiting in the line, told AFP.- ‘No food or drink’ -Hind Joba, the hospital’s laboratory head, said that “there is no food or drink, the crossings are closed, and there is no access to nutritious or protein-rich food”.”Still, people responded to the call, fulfilling their humanitarian duty by donating blood” despite the toll on their own bodies, she added.”But this blood is vital, and they know that every drop helps save the life of an injured person.”Israel resumed military operations in Gaza on March 18 after talks to prolong a ceasefire stalled.On Monday, the country’s security cabinet approved a new roadmap for military operations in Gaza, aiming for the “conquest” of the territory while displacing its people en masse, drawing international condemnation.An Israeli security official stated that a “window” remained for negotiations on the release of hostages until the end of US President Donald Trump’s visit to the Gulf, scheduled from May 13 to 16.Hamas, which is demanding a “comprehensive and complete agreement” to end the war, on Wednesday denounced what it called Israel’s attempt to impose a “partial” deal. The war was sparked by Hamas’s unprecedented attack on southern Israel on October 7, 2023, which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official data.Of the 251 people abducted in Israel that day, 58 are still being held in Gaza, including 34 declared dead by the Israeli army. Hamas is also holding the body of an Israeli soldier killed during a previous war in Gaza, in 2014.The Israeli offensive launched in retaliation for the October 7 attack has killed at least 52,760 people in Gaza, mostly civilians, according to data from the Hamas-run health ministry, which is considered reliable by the UN.bur-phy-lba-acc/dv

Body of Malian killed in French mosque repatriated: ministryThu, 08 May 2025 15:25:17 GMT

A prayer ceremony was held in the Malian capital Bamako on Thursday for a 22-year-old man who was stabbed to death in a mosque in the south of France.Aboubakar Cisse was stabbed dozens of times while praying in the southern French town of La Grand-Combe on April 25.Olivier Hadzovic, a 20-year-old French national of Bosnian …

Body of Malian killed in French mosque repatriated: ministryThu, 08 May 2025 15:25:17 GMT Read More »