En Nouvelle-Calédonie, échec des négociations sur l’avenir institutionnel

Les discussions engagées cette semaine sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide de Manuel Valls ont échoué, laissant l’archipel sans cap politique clair, un an après les violences les plus importantes enregistrées depuis les années 1980.”Aucun accord n’a été conclu”, a reconnu jeudi le ministre des Outre-mer au cours d’une conférence de presse, à l’issue de trois jours d’un “conclave” organisé dans un hôtel isolé à 2h30 de Nouméa, choisi pour plus de confidentialité et favoriser un dialogue apaisé. Ce blocage, a ajouté Manuel Valls, empêche notamment de “régler la question de la composition du corps électoral”, à l’origine des violences insurrectionnelles de mai 2024, “et celle de l’exercice du droit à l’autodétermination” de l’archipel français du Pacifique sud.Depuis le dernier référendum de 2021, boycotté par les indépendantistes, la situation politique est figée dans l’archipel. Ce scrutin a laissé le processus sans issue claire, jusqu’à provoquer les émeutes de mai 2024 qui ont fait 14 morts et plus de deux milliards d’euros de dégâts, sur fond de crise économique aiguë.Les négociations sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie avaient été relancées début 2025. Plusieurs cycles de discussions ont eu lieu, et l’ancien Premier ministre a effectué trois déplacements sur place, parvenant à remettre autour de la table deux camps aux positions difficilement conciliables et qui ne se parlaient plus.Au cours de ce dernier cycle, deux projets ont été examinés en profondeur, a expliqué le ministre des Outre-mer jeudi. “L’un fondé sur une souveraineté avec la France”, défendu par le ministre, et “l’autre basé sur le fédéralisme au sein de la République française”, porté notamment par les Loyalistes, l’une des branches des non-indépendantistes.Mais “aucun projet n’a pu recueillir de consensus”, a regretté M. Valls. Selon lui, le projet des Loyalistes “mettait en cause, à nos yeux, l’unité et l’indivisibilité de la Nouvelle-Calédonie”, à travers “un projet de partition de fait”.- “Point de blocage” -Le projet présenté par le gouvernement, qui prévoyait une “double nationalité, française de droit et calédonienne”, ainsi qu’un “transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes”, avait suscité l’indignation des non-indépendantistes, qui estimaient qu’il revenait de fait à acter l’indépendance du territoire.Pour le député non-indépendantiste Nicolas Metzdorf, “le gros point de blocage” est “le transfert des compétences régaliennes (…) à la Nouvelle-Calédonie”, avant une éventuelle délégation à la France.”C’est une proposition que nous refusons”, a-t-il affirmé à l’AFP. “Nous restons sur notre proposition d’Etat fédéré avec un renforcement des compétences des provinces”, a-t-il poursuivi.L’autre cheffe de file loyaliste, Sonia Backès, a elle assuré au cours d’une conférence de presse avoir “évité la catastrophe pour la Nouvelle-Calédonie”, assurant que l’absence d’accord “n’est pas le chaos”. “Grâce à l’abnégation et à l’unité des Loyalistes et du Rassemblement-LR, ainsi qu’au soutien de leurs relais métropolitains, aucun accord n’a été signé. La Nouvelle-Calédonie demeure donc française”, se sont félicitées ces formations non-indépendantistes dans un communiqué. Déplorant de son côté “un échec collectif”, Calédonie ensemble, parti non-indépendantiste modéré qui soutenait le projet de Manuel Valls, veut convaincre “qu’un accord est possible”. Car, dit-il dans un communiqué, “renoncer au consensus, c’est renoncer à la paix”. – Elections provinciales cruciales -La prochaine échéance politique pour la Nouvelle-Calédonie est la tenue des élections provinciales, cruciales car elles déterminent la composition du gouvernement local. Elles devaient initialement se tenir en 2024 avant d’être reportées par les émeutes de mai. Le Conseil d’Etat a fixé la date maximale pour leur tenue au 30 novembre 2025.”Le gouvernement devra examiner le projet de convocation et d’organisation des élections provinciales conformément au cadre juridique actuellement en vigueur”, c’est-à-dire avec un corps électoral gelé, a indiqué Manuel Valls.Depuis 2007, ce gel du corps électoral exclut des élections provinciales la plupart des personnes arrivées en Nouvelle-Calédonie après novembre 1998, date de la ratification des accords de Nouméa.Malgré l’échec, Manuel Valls a salué un débat qui s’est “poursuivi de manière respectueuse” et estimé que des “points de convergence” avaient été identifiés. Un comité de suivi, mis en place par l’État, doit permettre de maintenir un cadre de dialogue dans les mois à venir, a-t-il assuré.”Je continue et je continuerai à œuvrer pour éviter le retour de la violence”, a insisté le ministre, appelant toutes les forces politiques et sociales à “s’engager avec l’Etat pour la paix, le dialogue et la reconstruction”.

En Nouvelle-Calédonie, échec des négociations sur l’avenir institutionnel

Les discussions engagées cette semaine sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide de Manuel Valls ont échoué, laissant l’archipel sans cap politique clair, un an après les violences les plus importantes enregistrées depuis les années 1980.”Aucun accord n’a été conclu”, a reconnu jeudi le ministre des Outre-mer au cours d’une conférence de presse, à l’issue de trois jours d’un “conclave” organisé dans un hôtel isolé à 2h30 de Nouméa, choisi pour plus de confidentialité et favoriser un dialogue apaisé. Ce blocage, a ajouté Manuel Valls, empêche notamment de “régler la question de la composition du corps électoral”, à l’origine des violences insurrectionnelles de mai 2024, “et celle de l’exercice du droit à l’autodétermination” de l’archipel français du Pacifique sud.Depuis le dernier référendum de 2021, boycotté par les indépendantistes, la situation politique est figée dans l’archipel. Ce scrutin a laissé le processus sans issue claire, jusqu’à provoquer les émeutes de mai 2024 qui ont fait 14 morts et plus de deux milliards d’euros de dégâts, sur fond de crise économique aiguë.Les négociations sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie avaient été relancées début 2025. Plusieurs cycles de discussions ont eu lieu, et l’ancien Premier ministre a effectué trois déplacements sur place, parvenant à remettre autour de la table deux camps aux positions difficilement conciliables et qui ne se parlaient plus.Au cours de ce dernier cycle, deux projets ont été examinés en profondeur, a expliqué le ministre des Outre-mer jeudi. “L’un fondé sur une souveraineté avec la France”, défendu par le ministre, et “l’autre basé sur le fédéralisme au sein de la République française”, porté notamment par les Loyalistes, l’une des branches des non-indépendantistes.Mais “aucun projet n’a pu recueillir de consensus”, a regretté M. Valls. Selon lui, le projet des Loyalistes “mettait en cause, à nos yeux, l’unité et l’indivisibilité de la Nouvelle-Calédonie”, à travers “un projet de partition de fait”.- “Point de blocage” -Le projet présenté par le gouvernement, qui prévoyait une “double nationalité, française de droit et calédonienne”, ainsi qu’un “transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes”, avait suscité l’indignation des non-indépendantistes, qui estimaient qu’il revenait de fait à acter l’indépendance du territoire.Pour le député non-indépendantiste Nicolas Metzdorf, “le gros point de blocage” est “le transfert des compétences régaliennes (…) à la Nouvelle-Calédonie”, avant une éventuelle délégation à la France.”C’est une proposition que nous refusons”, a-t-il affirmé à l’AFP. “Nous restons sur notre proposition d’Etat fédéré avec un renforcement des compétences des provinces”, a-t-il poursuivi.L’autre cheffe de file loyaliste, Sonia Backès, a elle assuré au cours d’une conférence de presse avoir “évité la catastrophe pour la Nouvelle-Calédonie”, assurant que l’absence d’accord “n’est pas le chaos”. “Grâce à l’abnégation et à l’unité des Loyalistes et du Rassemblement-LR, ainsi qu’au soutien de leurs relais métropolitains, aucun accord n’a été signé. La Nouvelle-Calédonie demeure donc française”, se sont félicitées ces formations non-indépendantistes dans un communiqué. Déplorant de son côté “un échec collectif”, Calédonie ensemble, parti non-indépendantiste modéré qui soutenait le projet de Manuel Valls, veut convaincre “qu’un accord est possible”. Car, dit-il dans un communiqué, “renoncer au consensus, c’est renoncer à la paix”. – Elections provinciales cruciales -La prochaine échéance politique pour la Nouvelle-Calédonie est la tenue des élections provinciales, cruciales car elles déterminent la composition du gouvernement local. Elles devaient initialement se tenir en 2024 avant d’être reportées par les émeutes de mai. Le Conseil d’Etat a fixé la date maximale pour leur tenue au 30 novembre 2025.”Le gouvernement devra examiner le projet de convocation et d’organisation des élections provinciales conformément au cadre juridique actuellement en vigueur”, c’est-à-dire avec un corps électoral gelé, a indiqué Manuel Valls.Depuis 2007, ce gel du corps électoral exclut des élections provinciales la plupart des personnes arrivées en Nouvelle-Calédonie après novembre 1998, date de la ratification des accords de Nouméa.Malgré l’échec, Manuel Valls a salué un débat qui s’est “poursuivi de manière respectueuse” et estimé que des “points de convergence” avaient été identifiés. Un comité de suivi, mis en place par l’État, doit permettre de maintenir un cadre de dialogue dans les mois à venir, a-t-il assuré.”Je continue et je continuerai à œuvrer pour éviter le retour de la violence”, a insisté le ministre, appelant toutes les forces politiques et sociales à “s’engager avec l’Etat pour la paix, le dialogue et la reconstruction”.

En Nouvelle-Calédonie, échec des négociations sur l’avenir institutionnel

Les discussions engagées cette semaine sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide de Manuel Valls ont échoué, laissant l’archipel sans cap politique clair, un an après les violences les plus importantes enregistrées depuis les années 1980.”Aucun accord n’a été conclu”, a reconnu jeudi le ministre des Outre-mer au cours d’une conférence de presse, à l’issue de trois jours d’un “conclave” organisé dans un hôtel isolé à 2h30 de Nouméa, choisi pour plus de confidentialité et favoriser un dialogue apaisé. Ce blocage, a ajouté Manuel Valls, empêche notamment de “régler la question de la composition du corps électoral”, à l’origine des violences insurrectionnelles de mai 2024, “et celle de l’exercice du droit à l’autodétermination” de l’archipel français du Pacifique sud.Depuis le dernier référendum de 2021, boycotté par les indépendantistes, la situation politique est figée dans l’archipel. Ce scrutin a laissé le processus sans issue claire, jusqu’à provoquer les émeutes de mai 2024 qui ont fait 14 morts et plus de deux milliards d’euros de dégâts, sur fond de crise économique aiguë.Les négociations sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie avaient été relancées début 2025. Plusieurs cycles de discussions ont eu lieu, et l’ancien Premier ministre a effectué trois déplacements sur place, parvenant à remettre autour de la table deux camps aux positions difficilement conciliables et qui ne se parlaient plus.Au cours de ce dernier cycle, deux projets ont été examinés en profondeur, a expliqué le ministre des Outre-mer jeudi. “L’un fondé sur une souveraineté avec la France”, défendu par le ministre, et “l’autre basé sur le fédéralisme au sein de la République française”, porté notamment par les Loyalistes, l’une des branches des non-indépendantistes.Mais “aucun projet n’a pu recueillir de consensus”, a regretté M. Valls. Selon lui, le projet des Loyalistes “mettait en cause, à nos yeux, l’unité et l’indivisibilité de la Nouvelle-Calédonie”, à travers “un projet de partition de fait”.- “Point de blocage” -Le projet présenté par le gouvernement, qui prévoyait une “double nationalité, française de droit et calédonienne”, ainsi qu’un “transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes”, avait suscité l’indignation des non-indépendantistes, qui estimaient qu’il revenait de fait à acter l’indépendance du territoire.Pour le député non-indépendantiste Nicolas Metzdorf, “le gros point de blocage” est “le transfert des compétences régaliennes (…) à la Nouvelle-Calédonie”, avant une éventuelle délégation à la France.”C’est une proposition que nous refusons”, a-t-il affirmé à l’AFP. “Nous restons sur notre proposition d’Etat fédéré avec un renforcement des compétences des provinces”, a-t-il poursuivi.L’autre cheffe de file loyaliste, Sonia Backès, a elle assuré au cours d’une conférence de presse avoir “évité la catastrophe pour la Nouvelle-Calédonie”, assurant que l’absence d’accord “n’est pas le chaos”. “Grâce à l’abnégation et à l’unité des Loyalistes et du Rassemblement-LR, ainsi qu’au soutien de leurs relais métropolitains, aucun accord n’a été signé. La Nouvelle-Calédonie demeure donc française”, se sont félicitées ces formations non-indépendantistes dans un communiqué. Déplorant de son côté “un échec collectif”, Calédonie ensemble, parti non-indépendantiste modéré qui soutenait le projet de Manuel Valls, veut convaincre “qu’un accord est possible”. Car, dit-il dans un communiqué, “renoncer au consensus, c’est renoncer à la paix”. – Elections provinciales cruciales -La prochaine échéance politique pour la Nouvelle-Calédonie est la tenue des élections provinciales, cruciales car elles déterminent la composition du gouvernement local. Elles devaient initialement se tenir en 2024 avant d’être reportées par les émeutes de mai. Le Conseil d’Etat a fixé la date maximale pour leur tenue au 30 novembre 2025.”Le gouvernement devra examiner le projet de convocation et d’organisation des élections provinciales conformément au cadre juridique actuellement en vigueur”, c’est-à-dire avec un corps électoral gelé, a indiqué Manuel Valls.Depuis 2007, ce gel du corps électoral exclut des élections provinciales la plupart des personnes arrivées en Nouvelle-Calédonie après novembre 1998, date de la ratification des accords de Nouméa.Malgré l’échec, Manuel Valls a salué un débat qui s’est “poursuivi de manière respectueuse” et estimé que des “points de convergence” avaient été identifiés. Un comité de suivi, mis en place par l’État, doit permettre de maintenir un cadre de dialogue dans les mois à venir, a-t-il assuré.”Je continue et je continuerai à œuvrer pour éviter le retour de la violence”, a insisté le ministre, appelant toutes les forces politiques et sociales à “s’engager avec l’Etat pour la paix, le dialogue et la reconstruction”.

England’s Itoje to captain British and Irish Lions rugby team in Australia

England’s Maro Itoje will captain the British and Irish Lions rugby union team on their upcoming tour of Australia, it was announced Thursday.The 30-year-old lock only took over as England skipper ahead of this season’s Six Nations and guided the side to a creditable second-placed finish behind champions France.Now he has been chosen as skipper for a Lions tour including three Tests against the Wallabies by head coach, Andy Farrell, seconded from his day job as Ireland boss.”It’s hard to articulate,” said Itoje after taking the stage at London’s O2 Arena for a squad announcement where fans were present for the first time.”It’s a tremendous honour, it’s a tremendous privilege. You think about the people who have held this position before and it’s remarkable. It’s an honour and I will do my very best to make sure I can contribute to a successful tour.”Itoje, a previous two-time tourist with the Lions — a side made up of leading players from England, Scotland, Ireland and Wales — is the first English player to lead the combined team since Martin Johnson in 2001. A tour featuring three Tests with the Wallabies will in fact start with a fixture against Argentina in Dublin on June 20.The first Test against Australia will be in Brisbane on July 19, with two more internationals in Melbourne (July 26) and Sydney (August 2).Australia have long been regarded as the easiest side for the Lions, who only tour every four years, to beat.The only other teams they have played series against in their 137-year history are New Zealand and South Africa, the traditional powerhouses of the 15-a-side code who have won seven World Cups between them.Indeed the last time the Lions won a Test series was their 2-1 success against Australia back in 2013. But the Wallabies have been making significant progress since Joe Schmidt took charge shortly after a woeful 2023 World Cup in France, where they failed to reach the knockout stage for the first time.The Kiwi coach also has the added advantage of knowing several Lions players, and indeed Andy Farrell, well following his six-year stint as Ireland boss.

Gates Foundation to spend $200 bn through 2045 when it will shut down

The Gates Foundation plans to spend more than $200 billion over the next 20 years, accelerating its public health mission and shutting down in 2045, the organization said Thursday.The new timetable means a change to the organization’s charter, which planned for the foundation to sunset 20 years after the death of Bill Gates. The shift is driven by “urgency and opportunity,” as artificial intelligence advances boost the potential for human wellbeing even as governments cut back on aid funding, the foundation said.”During the first 25 years of the Gates Foundation — powered in part by the generosity of Warren Buffett — we gave away more than $100 billion,” Gates, 69, said in a blog post, referring to the influential American investor.”Over the next two decades, we will double our giving,” Gates wrote.The blog post contained a chart showing Gates’s net worth plummeting 99 percent over the next 20 years. Gates is currently listed as the 13th on the Forbes “real-time” billionaire list, with a net worth of $112.6 billion.”People will say a lot of things about me when I die, but I am determined that ‘he died rich’ will not be one of them,” Gates wrote. “There are too many urgent problems to solve for me to hold onto resources that could be used to help people.”The Bill and Melinda Gates Foundation launched in 2000, the same year Bill Gates stepped down as CEO of Microsoft. In 2024, Melinda French Gates exited the foundation three years after the couple’s divorce.Gates cited progress in launching global public health efforts including campaigns to eradicate polio and the creation of a new vaccine for rotavirus that has helped reduce the number of children who die from diarrhea each year by 75 percent.”By accelerating our giving, my hope is we can put the world on a path to ending preventable deaths of moms and babies and lifting millions of people out of poverty,” Gates said in the blog.Separate from the Gates Foundation, the Microsoft founder said he plans to continue to provide funding for initiatives to expand access to affordable energy and for breakthrough research into Alzheimer’s disease.

Poutine et Xi affichent leur entente au Kremlin, la trêve en Ukraine violée selon Kiev

Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché jeudi au Kremlin leur entente face un Occident présenté comme “hégémonique”, à la veille des célébrations du 9-Mai pour lesquelles le président russe a ordonné une trêve en Ukraine, que Kiev a accusé Moscou d’avoir violée.Une grosse vingtaine de dirigeants étrangers sont attendus vendredi à Moscou pour le grand défilé militaire sur la place Rouge visant à célébrer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, élément central du récit patriotique promu par Vladimir Poutine, qui a souvent dressé des parallèles historiques avec l’offensive contre l’Ukraine lancée en 2022.C’est dans ce contexte que le président russe a reçu jeudi au Kremlin son “cher ami” Xi Jinping, arrivé la veille pour une visite de trois jours. Les deux dirigeants ont une nouvelle fois affiché leur partenariat face à l’Occident et aux Etats-Unis en particulier.A l’issue des réunions, le président russe a vanté des discussions “très productives” avec M. Xi, qui a, lui, salué des négociations “approfondies, cordiales et fructueuses”.”Nous sommes tombés d’accord sur de nombreux sujets”, s’est félicité le dirigeant chinois sous les ors du Kremlin.Plusieurs dossiers ont été évoqués, selon Vladimir Poutine, dont “la politique, la sécurité, les relations économiques”, mais “pas encore” le conflit en Ukraine à ce stade, d’après le Kremlin.”Nous continuerons à coordonner étroitement nos positions”, a assuré le président russe qui veut “approfondir” la coopération russo-chinoise, déjà “à son niveau le plus haut de l’histoire”.Plus tôt, Xi Jinping avait assuré que l’entente Pékin-Moscou injectait de “l’énergie positive” dans un monde en crise et critiqué la “tendance” des Occidentaux à “l’unilatéralisme” et au “harcèlement hégémonique”, en pleine guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump notamment contre Pékin.Vladimir Poutine a, lui, assuré que les deux puissances développaient leurs liens “dans l’intérêt” de leurs peuples “et non contre qui que ce soit”. Il a ajouté que Moscou et Pékin défendront “la “vérité historique” sur la Deuxième Guerre mondiale, accusant les Occidentaux de vouloir la déformer.- Impasse diplomatique -Des soldats chinois et d’une dizaine d’autres pays doivent prendre part vendredi au défilé militaire à Moscou, malgré les avertissements de Kiev qui y voit “un soutien à l’Etat agresseur” russe.Le président russe a ordonné le 24 février 2022 à ses troupes d’attaquer l’Ukraine, déclenchant un conflit qui a provoqué depuis la mort de plusieurs dizaines de milliers de militaires et civils dans les deux camps. Son armée occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.Les efforts en vue d’une fin des hostilités, initiés par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, semblent aujourd’hui dans l’impasse.L’Ukraine insiste, sous la pression de Washington, sur un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours avant tout pourparler direct avec la Russie.Une initiative rejetée par Vladimir Poutine, qui veut au contraire des engagements concrets sur les demandes de la Russie avant d’accepter un arrêt global des affrontements.Les deux pays ont continué les frappes croisées ces derniers jours. En Russie, des centaines de vols ont été annulés ou retardés depuis mardi à la suite d’attaques de drones ukrainiens.Le Kremlin a assuré prendre “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des célébrations, y compris en limitant l’accès à internet.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté fustigé la parade militaire prévue vendredi à Moscou. “Ce sera un défilé de cynisme” et “de mensonges”, a-t-il dénoncé jeudi.- Accusations mutuelles -Malgré l’entrée en vigueur dans la nuit de la trêve annoncée par Vladimir Poutine jusqu’à samedi, le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a accusé l’armée russe d’attaquer “sur toute la ligne de front”, évoquant des centaines de violations du cessez-le-feu.Le ministre a promis une réplique “appropriée” de l’armée ukrainienne à ces attaques, alors que les forces russes ont assuré, elles, “respecter strictement” la trêve, affirmant simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.”Cette nuit, rien n’a changé”, a affirmé à l’AFP Andriï, un militaire ukrainien de 50 ans rencontré à Kramatorsk (est).”Aucune trêve jusqu’à présent”, a confirmé à la mi-journée un porte-parole de la brigade ukrainienne Khartiia, qui opère dans la région de Kharkiv (nord-est). Il a fait état de “tirs nourris” et d’obus lancés par de petits drones.L’armée de l’air ukrainienne a toutefois précisé qu’entre 21H00 GMT mercredi et 05H00 GMT jeudi, “aucun tir de missiles ni aucune utilisation de drones d’attaque n’ont été signalés dans l’espace aérien ukrainien”.Vladimir Poutine avait déjà unilatéralement décrété, à l’occasion du week-end pascal en avril, un court cessez-le-feu qui avait conduit à une baisse d’intensité des affrontements, sans être totalement respecté par les deux camps.Enfin, le Parlement ukrainien a ratifié jeudi l’accord sur les minerais signé avec les Etats-Unis, après plusieurs mois de négociations houleuses.

Poutine et Xi affichent leur entente au Kremlin, la trêve en Ukraine violée selon Kiev

Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché jeudi au Kremlin leur entente face un Occident présenté comme “hégémonique”, à la veille des célébrations du 9-Mai pour lesquelles le président russe a ordonné une trêve en Ukraine, que Kiev a accusé Moscou d’avoir violée.Une grosse vingtaine de dirigeants étrangers sont attendus vendredi à Moscou pour le grand défilé militaire sur la place Rouge visant à célébrer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, élément central du récit patriotique promu par Vladimir Poutine, qui a souvent dressé des parallèles historiques avec l’offensive contre l’Ukraine lancée en 2022.C’est dans ce contexte que le président russe a reçu jeudi au Kremlin son “cher ami” Xi Jinping, arrivé la veille pour une visite de trois jours. Les deux dirigeants ont une nouvelle fois affiché leur partenariat face à l’Occident et aux Etats-Unis en particulier.A l’issue des réunions, le président russe a vanté des discussions “très productives” avec M. Xi, qui a, lui, salué des négociations “approfondies, cordiales et fructueuses”.”Nous sommes tombés d’accord sur de nombreux sujets”, s’est félicité le dirigeant chinois sous les ors du Kremlin.Plusieurs dossiers ont été évoqués, selon Vladimir Poutine, dont “la politique, la sécurité, les relations économiques”, mais “pas encore” le conflit en Ukraine à ce stade, d’après le Kremlin.”Nous continuerons à coordonner étroitement nos positions”, a assuré le président russe qui veut “approfondir” la coopération russo-chinoise, déjà “à son niveau le plus haut de l’histoire”.Plus tôt, Xi Jinping avait assuré que l’entente Pékin-Moscou injectait de “l’énergie positive” dans un monde en crise et critiqué la “tendance” des Occidentaux à “l’unilatéralisme” et au “harcèlement hégémonique”, en pleine guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump notamment contre Pékin.Vladimir Poutine a, lui, assuré que les deux puissances développaient leurs liens “dans l’intérêt” de leurs peuples “et non contre qui que ce soit”. Il a ajouté que Moscou et Pékin défendront “la “vérité historique” sur la Deuxième Guerre mondiale, accusant les Occidentaux de vouloir la déformer.- Impasse diplomatique -Des soldats chinois et d’une dizaine d’autres pays doivent prendre part vendredi au défilé militaire à Moscou, malgré les avertissements de Kiev qui y voit “un soutien à l’Etat agresseur” russe.Le président russe a ordonné le 24 février 2022 à ses troupes d’attaquer l’Ukraine, déclenchant un conflit qui a provoqué depuis la mort de plusieurs dizaines de milliers de militaires et civils dans les deux camps. Son armée occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.Les efforts en vue d’une fin des hostilités, initiés par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, semblent aujourd’hui dans l’impasse.L’Ukraine insiste, sous la pression de Washington, sur un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours avant tout pourparler direct avec la Russie.Une initiative rejetée par Vladimir Poutine, qui veut au contraire des engagements concrets sur les demandes de la Russie avant d’accepter un arrêt global des affrontements.Les deux pays ont continué les frappes croisées ces derniers jours. En Russie, des centaines de vols ont été annulés ou retardés depuis mardi à la suite d’attaques de drones ukrainiens.Le Kremlin a assuré prendre “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des célébrations, y compris en limitant l’accès à internet.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté fustigé la parade militaire prévue vendredi à Moscou. “Ce sera un défilé de cynisme” et “de mensonges”, a-t-il dénoncé jeudi.- Accusations mutuelles -Malgré l’entrée en vigueur dans la nuit de la trêve annoncée par Vladimir Poutine jusqu’à samedi, le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a accusé l’armée russe d’attaquer “sur toute la ligne de front”, évoquant des centaines de violations du cessez-le-feu.Le ministre a promis une réplique “appropriée” de l’armée ukrainienne à ces attaques, alors que les forces russes ont assuré, elles, “respecter strictement” la trêve, affirmant simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.”Cette nuit, rien n’a changé”, a affirmé à l’AFP Andriï, un militaire ukrainien de 50 ans rencontré à Kramatorsk (est).”Aucune trêve jusqu’à présent”, a confirmé à la mi-journée un porte-parole de la brigade ukrainienne Khartiia, qui opère dans la région de Kharkiv (nord-est). Il a fait état de “tirs nourris” et d’obus lancés par de petits drones.L’armée de l’air ukrainienne a toutefois précisé qu’entre 21H00 GMT mercredi et 05H00 GMT jeudi, “aucun tir de missiles ni aucune utilisation de drones d’attaque n’ont été signalés dans l’espace aérien ukrainien”.Vladimir Poutine avait déjà unilatéralement décrété, à l’occasion du week-end pascal en avril, un court cessez-le-feu qui avait conduit à une baisse d’intensité des affrontements, sans être totalement respecté par les deux camps.Enfin, le Parlement ukrainien a ratifié jeudi l’accord sur les minerais signé avec les Etats-Unis, après plusieurs mois de négociations houleuses.

Israel’s aid blockade to Gaza ‘unacceptable’: Red Cross

The Red Cross on Thursday denounced the human cost of the war raging in Gaza, slamming Israel’s “unacceptable” full blockade on aid into the besieged and conflict-ravaged Palestinian territory.Aid agencies have repeatedly warned of a growing humanitarian catastrophe in Gaza, which they say has been exacerbated by an Israeli blockade on all aid since early March.”It is unacceptable that humanitarian aid is not allowed into the Gaza Strip,” Pierre Krahenbuhl, director general of the International Committee of the Red Cross (ICRC), told reporters in Geneva.”That’s just fundamentally against anything that international humanitarian law provides.”The situation in Gaza is on a “razor’s edge” and “the next few days are absolutely decisive”, he added.”There’s a moment where we will also run out of anything that’s left in terms of medical supplies and other” aid, he said.Israel resumed military operations in Gaza on March 18 after talks to prolong a ceasefire stalled.The country denies a humanitarian crisis is unfolding in the Gaza Strip, where it plans to expand military operations to force Hamas to free hostages held there since the Iran-backed group’s unprecedented October 2023 attack.- ‘We should all be terrified’ -“What we would need is an immediate return to a ceasefire situation to ease the pressure,” Krahenbuhl said.”I think everybody should feel deep indignation about what is happening in Gaza. I can’t reconcile myself with the human cost of this conflict,” he said.”Frankly, if this is the future of warfare, we should all be terrified, and we should all be aware that this questions the very foundations of our humanity.”Israel is reportedly aiming to shut down the existing UN-led aid distribution system in Gaza, forcing all deliveries to go through Israeli hubs.Krahenbuhl stressed that “there is no monopoly among humanitarian organisations” to deliver aid. “States can undertake it.”But he insisted that any delivery of aid must respect humanitarian principles “such as the impartiality of aid, that it actually reaches people, that it’s not politically motivated and directed”.Every effort to get aid to Gazans in need should be “taken seriously”, Krahenbuhl said.”But right now, the most effective way to get aid to people is to lift… actions or decisions that were taken to prevent aid from reaching” inside Gaza.”There are huge quantities of aid that are on the borders of Gaza that can go in tomorrow,” he insisted.

Droits de douane: Trump annonce un accord avec Londres, au périmètre incertain

Donald Trump doit détailler jeudi les contours d’un accord commercial “total et complet” avec le Royaume-Uni, premier du genre depuis le lancement de sa guerre douanière, mais dont le périmètre reste encore très incertain.”L’accord avec le Royaume-Uni est total et complet, il cimentera la relation entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour de nombreuses années”, a lancé sur son réseau Truth Social le locataire de la Maison Blanche, qui doit prendre la parole à 10H00 (14H00 GMT) dans le Bureau ovale.Le porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer –qui doit lui aussi s’exprimer dans la journée– a refusé de dire si ce dernier était d’accord avec l’affirmation selon laquelle l’accord est “total et complet”.Mais une source du gouvernement britannique a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’un accord de libre-échange à part entière, plutôt d’un “document de conditions générales” établissant des compromis, ainsi qu’un cadre pour des discussions approfondies plus tard –en particulier sur le secteur pharmaceutique.Sous le couvert d’anonymat, elle a précisé que l’accord se concentrait sur des secteurs spécifiques, notamment les droits de douane de 25% appliqués sur l’acier mais surtout l’automobile.Les prestigieux constructeurs automobiles britanniques, comme Bentley, Aston Martin ou Jaguar, sont en toute première ligne, les Etats-Unis étant leur premier marché hors UE en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations).- “Limitation des dégâts” -Londres discute depuis plusieurs semaines avec les Américains dans l’espoir de réduire les surtaxes douanières sur ses exportations vers les Etats-Unis, majoritairement taxées à hauteur de 10%.Un tel accord est une première depuis que Donald Trump a imposé au monde entier des droits de douane sur les biens importés par les Etats-Unis, avant de faire en grande partie marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international.Washington mène des discussions de ce type avec plusieurs autres pays et Donald Trump a promis que “de nombreux autres accords (…) suivront”. L’ouverture ce week-end en Suisse de discussions avec la Chine est très attendue.Interrogé par l’AFP sur l’accord avec les Etats-Unis, Jonathan Portes, économiste au King’s College de Londres, n’imagine rien d’autre qu'”une opération de limitation des dégâts” pour le Royaume-Uni et certainement pas “un véritable coup de pouce à l’économie”. Même si, reconnaît-il, “il s’agira clairement d’un soulagement pour les entreprises”.Les concessions du gouvernement britannique seront scrutées de près, en particulier s’il a accepté d’alléger sa taxe numérique –qui cible les géants américains et rapporte 800 millions de livres par an– au moment même où il réduit les allocations sociales pour équilibrer son budget.Les travaillistes n’ont jamais démenti la présence sur la table des négociations de cette taxe à haute valeur symbolique, surtout pour Donald Trump, dont les grands patrons américains de la tech sont devenus les proches alliés.Sky News évoque des concessions en matière agricole.- Sommet avec l’UE -“J’agirai toujours dans notre intérêt national, pour les travailleurs, les entreprises et les familles”, a promis Keir Starmer jeudi, deux jours après avoir annoncé un accord commercial avec l’Inde.Le Royaume-Uni, qui a regagné son autonomie commerciale depuis son départ de l’UE en 2020, a toujours pris soin d’épargner dans ses commentaires l’imprévisible président américain, tout comme il s’est gardé de menacer Washington d’une quelconque réplique à ses droits de douane.Le pays bénéficie du fait que le commerce bilatéral de biens est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de produits américains, pour 59,3 milliards d’exportations.La balance commerciale penche cependant largement en faveur de Londres en matière de services, secteur pour l’instant en marge de la guerre commerciale.Si les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni, ils restent loin derrière l’UE.La ministre britannique des Finances Rachel Reeves a d’ailleurs récemment souligne que la relation commerciale avec Bruxelles était “sans doute encore plus importante” qu’avec les Etats-Unis.Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.