Échange de frappes de drones entre Kiev et Moscou avant les commémorations

Des attaques de drones entre la Russie et l’Ukraine ont tué deux personnes à Kiev dans la nuit de mardi et mercredi, quelques heures avant l’arrivée de dirigeants étrangers pour les célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.Le président russe Vladimir Poutine a annoncé le 28 avril une trêve unilatérale de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion de cette commémoration, à laquelle doivent participer près d’une trentaine de dirigeants étrangers, dont son allié le président chinois Xi Jinping.Cette proposition de cessez-le-feu, qui doit débuter mercredi à 21H00 GMT, a été vivement critiquée par Kiev. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une “tentative de manipulation” et affirmé qu’il ne “croyait pas” que la Russie respecterait la trêve.Après ces nouvelles frappes meurtrière sur Kiev, M. Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre Moscou, estimant qu’il s’agissait du seul moyen pour “ouvrir la voie à la diplomatie”.Après plus de trois ans d’une invasion russe qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils et de militaires, Kiev appelle à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours avant des négociations avec la Russie — une proposition soutenue par le président américain Donald Trump, mais qui a été précédemment rejetée par Vladimir Poutine.Moscou, qui estime que Kiev utiliserait une pause de ce type pour se réarmer, veut au contraire des engagements concrets sur ses demandes maximalistes avant de s’engager à une fin globale des hostilités.Le Kremlin a averti que l’armée russe répondrait “immédiatement” en cas d’attaque ukrainienne pendant le cessez-le-feu unilatéral.- Mère et fils tués -Quelques heures avant le début du cessez-le-feu, l’armée russe a déclenché une série de frappes à travers l’Ukraine, qui a elle-même lancé des attaques de drones.L’armée russe a lancé dans la nuit quatre missiles balistiques et 142 drones sur l’Ukraine, a indiqué M. Zelensky mercredi.A Kiev, deux personnes — une mère et son fils — ont été tuées et sept autres blessées, dont quatre enfants, a-t-il poursuivi. La capitale ukrainienne a été touchée deux fois : d’abord par des missiles, puis par des drones, selon M. Zelensky.Des débris de drone ont chuté sur un immeuble de cinq étages du district de Chevtchenkivsky, dans l’ouest de la capitale, provoquant un incendie mortel, a expliqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Les journalistes de l’AFP dans la capitale ukrainienne ont entendu de fortes explosions au-dessus de la ville vers 01H00 du matin (22H00 GMT).Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia, Donetsk, Jitomir, Kherson et Dnipro ont également été visées pendant la nuit. La ville de Zaporijjia (sud) a été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.- Sites militaires visés en Russie -De son côté, l’Ukraine a poursuivi ses attaques de drones en Russie, entraînant dans les premières heures de mercredi “des restrictions temporaires” et des détournements de vols se dirigeant vers l’aéroport international de Chérémétiévo, à Moscou, selon la compagnie nationale russe Aeroflot.A ce stade, 52 vols d’Aeroflot au départ de Moscou ont été annulés et plus de 140 retardés, selon la compagnie.D’après le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, quatorze drones ukrainiens se dirigeant vers la capitale ont été abattus par la défense antiaérienne dans la nuit de mardi à mercredi. Plus tôt, le ministère de la Défense russe avait rapporté avoir abattu mardi soir des dizaines de drones ukrainiens.La veille, les activités de plusieurs autres aéroports russes avaient déjà dû être suspendues à cause d’attaques ukrainiennes.Moscou suspend régulièrement le trafic aérien dans les zones où ses systèmes de défense aérienne sont opérationnels, mais l’ampleur des fermetures forcées a considérablement augmenté à l’approche, vendredi, du grand défilé militaire du 9 mai en présence de Vladimir Poutine.Dans la rues de la capitale, des journalistes de l’AFP ont vu mercredi matin une importante présence policière et constaté des brouillages de l’internet mobile.M. Zelensky avait indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents aux cérémonies.L’Ukraine, via Andriï Kovalenko, un responsable ukrainien chargé de lutter contre la désinformation, a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises militaires, dont une usine de fabrication de fibre optique pour l’armée située à Saransk, et deux bases aériennes. 

Échange de frappes de drones entre Kiev et Moscou avant les commémorations

Des attaques de drones entre la Russie et l’Ukraine ont tué deux personnes à Kiev dans la nuit de mardi et mercredi, quelques heures avant l’arrivée de dirigeants étrangers pour les célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.Le président russe Vladimir Poutine a annoncé le 28 avril une trêve unilatérale de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion de cette commémoration, à laquelle doivent participer près d’une trentaine de dirigeants étrangers, dont son allié le président chinois Xi Jinping.Cette proposition de cessez-le-feu, qui doit débuter mercredi à 21H00 GMT, a été vivement critiquée par Kiev. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une “tentative de manipulation” et affirmé qu’il ne “croyait pas” que la Russie respecterait la trêve.Après ces nouvelles frappes meurtrière sur Kiev, M. Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre Moscou, estimant qu’il s’agissait du seul moyen pour “ouvrir la voie à la diplomatie”.Après plus de trois ans d’une invasion russe qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils et de militaires, Kiev appelle à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours avant des négociations avec la Russie — une proposition soutenue par le président américain Donald Trump, mais qui a été précédemment rejetée par Vladimir Poutine.Moscou, qui estime que Kiev utiliserait une pause de ce type pour se réarmer, veut au contraire des engagements concrets sur ses demandes maximalistes avant de s’engager à une fin globale des hostilités.Le Kremlin a averti que l’armée russe répondrait “immédiatement” en cas d’attaque ukrainienne pendant le cessez-le-feu unilatéral.- Mère et fils tués -Quelques heures avant le début du cessez-le-feu, l’armée russe a déclenché une série de frappes à travers l’Ukraine, qui a elle-même lancé des attaques de drones.L’armée russe a lancé dans la nuit quatre missiles balistiques et 142 drones sur l’Ukraine, a indiqué M. Zelensky mercredi.A Kiev, deux personnes — une mère et son fils — ont été tuées et sept autres blessées, dont quatre enfants, a-t-il poursuivi. La capitale ukrainienne a été touchée deux fois : d’abord par des missiles, puis par des drones, selon M. Zelensky.Des débris de drone ont chuté sur un immeuble de cinq étages du district de Chevtchenkivsky, dans l’ouest de la capitale, provoquant un incendie mortel, a expliqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Les journalistes de l’AFP dans la capitale ukrainienne ont entendu de fortes explosions au-dessus de la ville vers 01H00 du matin (22H00 GMT).Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia, Donetsk, Jitomir, Kherson et Dnipro ont également été visées pendant la nuit. La ville de Zaporijjia (sud) a été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.- Sites militaires visés en Russie -De son côté, l’Ukraine a poursuivi ses attaques de drones en Russie, entraînant dans les premières heures de mercredi “des restrictions temporaires” et des détournements de vols se dirigeant vers l’aéroport international de Chérémétiévo, à Moscou, selon la compagnie nationale russe Aeroflot.A ce stade, 52 vols d’Aeroflot au départ de Moscou ont été annulés et plus de 140 retardés, selon la compagnie.D’après le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, quatorze drones ukrainiens se dirigeant vers la capitale ont été abattus par la défense antiaérienne dans la nuit de mardi à mercredi. Plus tôt, le ministère de la Défense russe avait rapporté avoir abattu mardi soir des dizaines de drones ukrainiens.La veille, les activités de plusieurs autres aéroports russes avaient déjà dû être suspendues à cause d’attaques ukrainiennes.Moscou suspend régulièrement le trafic aérien dans les zones où ses systèmes de défense aérienne sont opérationnels, mais l’ampleur des fermetures forcées a considérablement augmenté à l’approche, vendredi, du grand défilé militaire du 9 mai en présence de Vladimir Poutine.Dans la rues de la capitale, des journalistes de l’AFP ont vu mercredi matin une importante présence policière et constaté des brouillages de l’internet mobile.M. Zelensky avait indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents aux cérémonies.L’Ukraine, via Andriï Kovalenko, un responsable ukrainien chargé de lutter contre la désinformation, a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises militaires, dont une usine de fabrication de fibre optique pour l’armée située à Saransk, et deux bases aériennes. 

Pant under pressure as record IPL buy fails to justify price tag

Pressure is mounting on record Indian Premier League signing Rishabh Pant with Lucknow Super Giants badly needing their captain to find his brilliant best with the bat if they are to have any chance of making the playoffs.Wicketkeeper-batsman Pant has flopped since Lucknow splashed $3.21 million on him at the November auction, scoring just 128 runs from 10 innings this IPL season.Despite Pant’s reputation as a swashbuckling left-hander who can destroy opposition bowling, the 27-year-old has only made one score of note, 63 against Chennai Super Kings on April 14.His usually infectious free spirit has deserted him as the runs dried up and he was out again cheaply on Sunday, making just 18 as Lucknow lost by 37 runs to Punjab Kings.”Watching him, you always feel that he enjoys his cricket. We haven’t seen that this time around. Haven’t seen him smiling, laughing, being jovial, being relaxed,” the Australian former wicketkeeper-batsman Adam Gilchrist said on website Cricbuzz.com.”Maybe it is the responsibility of the captaincy, coming into a new franchise with that highest price tag over his head. “Just don’t see that spark in him. Something is missing,” he added.Another defeat on Friday for Pant and Lucknow against Royal Challengers Bengaluru would almost certainly end their chances of finishing in the top four and reaching the playoffs.- Bidding war -Even if they were to win all three of their remaining matches, Lucknow would still need other results to go their way to finish in the top four.Pant has drawn comparisons with his hero Mahendra Singh Dhoni and former India opener Virender Sehwag said Pant could reach out to India’s World Cup-winning captain for inspiration and advice.”I think Rishabh Pant should go back and watch his old IPL videos. That will remind him how he used to build his innings, how he used to play his shots. Sometimes you forget your old routines,” said Sehwag. “He idolises Dhoni — maybe he should call him and talk.”Pant returned to the IPL last year as captain of Delhi Capitals after almost losing his life in a car crash in December 2022.He came back with a bang, amassing 446 runs at an average of 40.55 but Delhi did not make the playoffs and the two parted ways.Back on the market, Pant was subject of a fierce bidding war before Lucknow got their man, breaking the previous record of $2.98 million paid for Mitchell Starc in 2023.Super Giants coach Justin Langer called Pant a “character that can lift a team”.Pant was part of India’s T20 World Cup-winning side in 2024 but lost his place as first-choice wicketkeeper in the 50-over Champions Trophy earlier this year.Former Australia white-ball captain Aaron Finch suggested that the burden of juggling three roles — captain, batsman and wicketkeeper — could be why Pant’s batting has suffered.”It’s probably very tough to lead a team while also keeping wickets,” Finch said on JioHotstar.”You only get a few seconds to talk to your bowlers, maybe 10 to 15 seconds between overs, especially with the over-rate clock running.”

Hamas says commander killed in Israel Lebanon strike

Hamas said one of its commanders was killed in an Israeli strike on the south Lebanon city of Sidon on Wednesday, the latest attack despite a ceasefire between Israel and Hezbollah.Lebanon’s state-run National News Agency said the dawn strike killed one person.Hamas named him as Khaled Ahmed al-Ahmed and said he was on his way to pray.”As we mourn our heroic martyr, we pledge to God Almighty, and then to our people and our nation, to continue on the path of resistance,” the Palestinian militant group said in a statement.The Israeli military confirmed that it killed Ahmed, adding that he was “the head of operations in Hamas’s Western Brigade in Lebanon”.It alleged he had been engaged in weapons smuggling and advancing “numerous” attacks against Israel.Israel has continued to launch regular strikes in Lebanon despite the November 27 truce which sought to halt more than a year of hostilities with Hezbollah including two months of full-blown war.Under the deal, Hezbollah was to pull back its fighters north of Lebanon’s Litani River, some 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border, and dismantle any remaining military infrastructure to its south.Israel was to withdraw all its forces from Lebanon, but it has kept troops in five positions that it deems “strategic”.A Lebanese security source told AFP that Hezbollah had withdrawn fighters from south of the Litani and dismantled most of its military infrastructure in the area.Lebanon says it has respected its commitments and has called on the international community to pressure Israel to end its attacks and withdraw from the five border positions.Last week, Lebanon’s top security body the Higher Defence Council warned Hamas against using the country for attacks on Israel.The group has since handed over several Palestinians accused of firing rockets from Lebanon into Israel in March.

La Bourse de Paris en timide baisse avant la Fed, l’attention sur les négociations commerciales

La Bourse de Paris évolue en petite baisse mercredi, patientant avant la décision de la banque centrale américaine attendue plus tard dans la journée, sur fond d’avancées potentielles dans les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.Vers 10H00 heure de Paris, l’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, cédait 0,50%, soit une perte de 38,35 points, pour s’établir à 7.658,57 points. La veille, il avait reculé de 0,40% pour s’établir à 7.696,92 points.La banque centrale des Etats-Unis devrait une nouvelle fois laisser ses taux d’intérêt inchangés mercredi, le temps de voir comment la première économie mondiale encaisse l’offensive protectionniste de Donald Trump, et malgré les pressions du président américain pour que l’institution baisse ses taux.”Aucun changement n’est attendu, mais la conférence de presse de Jerome Powell qui suivra pourrait s’avérer décisive”, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.Son intervention sera même “plus importante que la décision elle-même”, souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.”Il lui faudra employer une rhétorique habile pour réaffirmer l’engagement de la Fed à combattre l’inflation, indépendamment des appels à des baisses de taux”, affirme Mme Brooks.Par ailleurs, sur le front de la guerre commerciale, “l’annonce de négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis ravive l’espoir d’un apaisement des tensions entre les deux plus grandes économies du monde”, souligne Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.La Chine a toutefois déclaré mercredi que les négociations sur les droits de douane qui se tiendront en Suisse le week-end prochain ont été organisées “à la demande des Etats-Unis”, soulignant que sa position à l’égard des surtaxes américaines “reste inchangée”.Joli ScorLe réassureur Scor a annoncé mercredi une légère hausse de 1,7% à 200 millions d’euros de son bénéfice net au premier trimestre, confirmant son redressement après avoir connu un trou d’air courant 2024. Les marchés ont salué ce redressement. Vers 10H00 à la Bourse de Paris, l’action Scor prenait 5,11% à 27,96 euros.Grand LegrandLe spécialiste français des équipements électriques Legrand poursuit son accélération dans les centres de données, au coeur de sa stratégie de croissance et affiche une hausse de 12,3% de son chiffre d’affaires au premier trimestre. Le groupe a également confirmé ses objectifs annuels en dépit du contexte macroéconomique mondial autour des droits de douane et ces résultats ont été salués à la Bourse de Paris. L’action Legrand progressait de 2,20% à 100,30 euros vers 10H00.

ArcelorMittal: Xavier Bertrand somme François Bayrou de venir à Dunkerque

“Qu’est-ce qu’il attend?” Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand a sommé mercredi le Premier ministre François Bayrou de se déplacer sur le site d’Arcelormittal à Dunkerque où près de 300 suppressions de postes sont annoncées sur un total de plus de 600 en France. “Il y a 636 postes qui sont supprimés, 636 familles dans lesquelles on se dit que demain +il y a plus de boulot, il faut en retrouver un+. Il attend quoi?”, s’est agacé le responsable LR sur franceinfo. Dunkerque, “c’est pas plus loin, c’est pas plus longtemps” qu’un trajet pour Pau, dont François Bayrou est resté maire, a-t-il insisté. Il a souhaité que le chef du gouvernement organise “une table ronde” réunissant “les organisations syndicales, les élus, les ministres concernés, l’Union européenne et ArcelorMittal” et qu'”à l’issue de cette réunion, on sache clairement ce que Mittal fait comme investissement et quand”. “Est-ce que vous restez?”, “est-ce que vous allez garder toute la production d’acier ? Est-ce que vous avez l’idée de garder les hauts-fourneaux ou de les fermer à terme?”, a-t-il développé, rappelant qu’au total 15.000 personnes sont concernées dans les Hauts-de-France, le Grand-Est et le sud de la France. Promettant de “continuer à (se) battre pour qu’on garde une production d’acier en France et en Europe”, il a défendu le principe de “limiter à 15% de la demande les importations” au niveau européen. “Si vous ne faites pas la limitation à 15% des importations, il n’y a aucune nationalisation qui tiendra la route”, a-t-il répondu aux élus, de gauche notamment, qui réclament que l’État entre au capital d’ArcelorMittal, une idée rejetée le gouvernement.Le sidérurgiste a annoncé récemment un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support vers l’Inde portant sur 1.400 postes.En France, le plan ne vise pas uniquement les fonctions support. Il porte aussi sur la production, avec 636 suppressions de postes prévues.

ArcelorMittal: Xavier Bertrand somme François Bayrou de venir à Dunkerque

“Qu’est-ce qu’il attend?” Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand a sommé mercredi le Premier ministre François Bayrou de se déplacer sur le site d’Arcelormittal à Dunkerque où près de 300 suppressions de postes sont annoncées sur un total de plus de 600 en France. “Il y a 636 postes qui sont supprimés, 636 familles dans lesquelles on se dit que demain +il y a plus de boulot, il faut en retrouver un+. Il attend quoi?”, s’est agacé le responsable LR sur franceinfo. Dunkerque, “c’est pas plus loin, c’est pas plus longtemps” qu’un trajet pour Pau, dont François Bayrou est resté maire, a-t-il insisté. Il a souhaité que le chef du gouvernement organise “une table ronde” réunissant “les organisations syndicales, les élus, les ministres concernés, l’Union européenne et ArcelorMittal” et qu'”à l’issue de cette réunion, on sache clairement ce que Mittal fait comme investissement et quand”. “Est-ce que vous restez?”, “est-ce que vous allez garder toute la production d’acier ? Est-ce que vous avez l’idée de garder les hauts-fourneaux ou de les fermer à terme?”, a-t-il développé, rappelant qu’au total 15.000 personnes sont concernées dans les Hauts-de-France, le Grand-Est et le sud de la France. Promettant de “continuer à (se) battre pour qu’on garde une production d’acier en France et en Europe”, il a défendu le principe de “limiter à 15% de la demande les importations” au niveau européen. “Si vous ne faites pas la limitation à 15% des importations, il n’y a aucune nationalisation qui tiendra la route”, a-t-il répondu aux élus, de gauche notamment, qui réclament que l’État entre au capital d’ArcelorMittal, une idée rejetée le gouvernement.Le sidérurgiste a annoncé récemment un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support vers l’Inde portant sur 1.400 postes.En France, le plan ne vise pas uniquement les fonctions support. Il porte aussi sur la production, avec 636 suppressions de postes prévues.

ArcelorMittal: Xavier Bertrand somme François Bayrou de venir à Dunkerque

“Qu’est-ce qu’il attend?” Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand a sommé mercredi le Premier ministre François Bayrou de se déplacer sur le site d’Arcelormittal à Dunkerque où près de 300 suppressions de postes sont annoncées sur un total de plus de 600 en France. “Il y a 636 postes qui sont supprimés, 636 familles dans lesquelles on se dit que demain +il y a plus de boulot, il faut en retrouver un+. Il attend quoi?”, s’est agacé le responsable LR sur franceinfo. Dunkerque, “c’est pas plus loin, c’est pas plus longtemps” qu’un trajet pour Pau, dont François Bayrou est resté maire, a-t-il insisté. Il a souhaité que le chef du gouvernement organise “une table ronde” réunissant “les organisations syndicales, les élus, les ministres concernés, l’Union européenne et ArcelorMittal” et qu'”à l’issue de cette réunion, on sache clairement ce que Mittal fait comme investissement et quand”. “Est-ce que vous restez?”, “est-ce que vous allez garder toute la production d’acier ? Est-ce que vous avez l’idée de garder les hauts-fourneaux ou de les fermer à terme?”, a-t-il développé, rappelant qu’au total 15.000 personnes sont concernées dans les Hauts-de-France, le Grand-Est et le sud de la France. Promettant de “continuer à (se) battre pour qu’on garde une production d’acier en France et en Europe”, il a défendu le principe de “limiter à 15% de la demande les importations” au niveau européen. “Si vous ne faites pas la limitation à 15% des importations, il n’y a aucune nationalisation qui tiendra la route”, a-t-il répondu aux élus, de gauche notamment, qui réclament que l’État entre au capital d’ArcelorMittal, une idée rejetée le gouvernement.Le sidérurgiste a annoncé récemment un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support vers l’Inde portant sur 1.400 postes.En France, le plan ne vise pas uniquement les fonctions support. Il porte aussi sur la production, avec 636 suppressions de postes prévues.

US, Yemen’s Huthis agree ceasefire: mediator Oman

The United States and Yemen’s Huthis have agreed a ceasefire, mediators announced, saying the deal would ensure “freedom of navigation” in the Red Sea where the Iran-backed rebels have attacked shipping for months.The agreement comes after President Donald Trump announced that the United States would end attacks against the Huthis after the rebels agreed to stop harassing ships, though he made no direct mention of recent attacks on ally Israel.Omani Foreign Minister Badr Albusaidi on Tuesday said that “following recent discussions and contacts… with the aim of de-escalation, efforts have resulted in a ceasefire agreement between the two sides”.”Neither side will target the other… ensuring freedom of navigation and the smooth flow of international commercial shipping” in the Red Sea, he added in a statement.At the White House, Trump said the rebels had “capitulated” after a seven-week US bombing campaign that left 300 dead, according to an AFP tally of Huthi figures.The rebels’ political leader Mahdi al-Mashat did not comment on the accord but promised a “painful” response to deadly Israeli strikes in retaliation for missile fire at Israel’s main airport.Huthi spokesman Mohammed Abdelsalam told the rebels’ Al-Masirah television channel that any US action would garner a response. “If the American enemy resumes its attacks, we will resume our strikes,” he said. “The real guarantee for the accord is the dark experience that the United States has had in Yemen,” he added.Mashat said attacks on Israel, the United States’ main ally in the region, “will continue” and go “beyond what the Israeli enemy can withstand”.Huthi rebels have been attacking Israel and merchant shipping in the Red Sea and the Gulf of Aden since late 2023, saying they are acting in solidarity with the Palestinians in Gaza.The Yemeni rebels had paused their attacks during a recent two-month ceasefire in the Gaza war.But in March, they threatened to resume attacks on shipping over Israel’s aid blockade on the Gaza Strip, triggering a response from the US military, which began hammering the rebels with near-daily air strikes.”The Huthis have announced… that they don’t want to fight anymore. They just don’t want to fight,” Trump said.”And we will honour that, and we will stop the bombings, and they have capitulated,” he added.”They say they will not be blowing up ships anymore, and that’s… the purpose of what we were doing.”The Pentagon said last week that US strikes had hit more than 1,000 targets in Yemen since mid-March.- ‘Completely destroyed’ -Trump’s comments came hours after Israeli warplanes knocked the airport in Yemen’s rebel-held capital Sanaa out of action in raids that killed three people, according to the Huthis.The Sanaa airport suspended all flights until further notice, its director said on Wednesday, after it sustained “severe damage” in the Israeli strikes.”Around $500 million in losses were caused by the Israeli aggression on Sanaa airport,” its general director Khaled al-Shaief told Al-Masirah television.Israel’s military said “fighter jets struck and dismantled Huthi terrorist infrastructure at the main airport in Sanaa, fully disabling the airport”.The strikes came after a Huthi missile gouged a crater near Tel Aviv’s Ben Gurion airport on Sunday. – ‘Fear and terror’ -Residents reported power cuts after the Israelis also struck three electricity stations in and around the capital.”Our children are terrified,” said Umm Abdallah, a 35-year-old Sanaa resident. “They are afraid to go to the bathroom or eat because of the strikes.”Just before Tuesday’s attacks, Israel’s military called on Yemeni civilians to “immediately” evacuate the airport and its surroundings.Tensions have soared this week over Israel’s plan to expand military operations in Gaza and displace much of the besieged territory’s population.The UN special envoy for Yemen, Hans Grundberg, called the attacks in Yemen and Israel “a grave escalation”.Israel says it has targeted Yemen five times since July 2024. Huthi authorities have reported a total of 29 people killed. Israel’s army regularly intercepts missiles launched from Yemen.Sanaa airport reopened to international flights in 2022 after a six-year blockade by a Saudi-led coalition fighting the Huthis. It offers a regular service to Jordan on the national airline Yemenia.