Chine et Etats-Unis annoncent des discussions commerciales

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient se réunir le week-end prochain en Suisse pour jeter les bases d’une négociation commerciale, une première depuis l’imposition par Donald Trump de droits de douane exorbitants sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Ces discussions ont été organisées “à la demande des Etats-Unis”, a déclaré mercredi Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en conférence de presse.Dans le même temps, la banque centrale chinoise a annoncé un train de mesures pour soutenir l’économie du pays menacée par la guerre commerciale avec Washington et une consommation intérieure morose.La Chine “ne sacrifiera pas sa position de principe” et “défendra la justice” lors de cette rencontre entre son vice-Premier ministre He Lifeng, le ministre américain des Finances Scott Bessent et le représentant américain au commerce Jamieson Greer, a averti mercredi le ministère chinois du Commerce.”Si les Etats-Unis parlent d’une manière et agissent d’une autre, ou (…) s’ils tentent de continuer à contraindre et à faire chanter la Chine sous le couvert de discussions, la Chine ne sera jamais d’accord”, a-t-il ajouté dans un communiqué.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a pour sa part déclaré M. Bessent dans un communiqué.- A Genève -Les deux parties se réuniront samedi et dimanche afin de jeter les bases de futures négociations, a-t-il dit, lors d’un entretien à la chaîne Fox News mardi.”Je m’attends à ce que nous parlions de désescalade, pas d’un grand accord commercial”, a-t-il anticipé. “Il nous faut la désescalade avant de pouvoir aller de l’avant.”Les discussions auront lieu à Genève, a indiqué à l’AFP Valentin Clivaz, un porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères.”Nous sommes en contact avec les deux parties pour l’organisation de la rencontre”, a-t-il souligné. “Nous nous réjouissons de la confiance accordée à la Suisse.”Afin de soutenir une économie plombée par une consommation atone et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, la Chine a également annoncé mercredi la baisse d’un taux d’intérêt clé et du montant des réserves obligatoires des banques pour faciliter le crédit.”Le taux de réserve obligatoire va être réduit de 0,5 point de pourcentage”, a expliqué le chef de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, lors d’une conférence de presse. – “Pas soutenable” -Les annonces économiques se sont poursuivies avec la baisse des taux d’emprunt pour ceux qui achètent leur premier bien immobilier. Le taux pour les premiers achats immobiliers avec des prêts d’une durée supérieure à cinq ans sera réduit de 2,85% à 2,6%, selon Pan Gongsheng.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles.Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines entrant en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.Ces niveaux sont jugés intenables par la plupart des économistes, au point de faire planer sur les Etats-Unis et la Chine, mais aussi probablement au-delà, un risque de récession qui s’accompagnerait d’une flambée des prix.”Ce n’est pas soutenable, (…) tout particulièrement côté chinois”, a estimé le secrétaire américain au Trésor. “145% et 125%, c’est l’équivalent d’un embargo”.Les discussions des 10 et 11 mai constitueront le premier contact public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre cette guerre commerciale.

Chine et Etats-Unis annoncent des discussions commerciales

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient se réunir le week-end prochain en Suisse pour jeter les bases d’une négociation commerciale, une première depuis l’imposition par Donald Trump de droits de douane exorbitants sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Ces discussions ont été organisées “à la demande des Etats-Unis”, a déclaré mercredi Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en conférence de presse.Dans le même temps, la banque centrale chinoise a annoncé un train de mesures pour soutenir l’économie du pays menacée par la guerre commerciale avec Washington et une consommation intérieure morose.La Chine “ne sacrifiera pas sa position de principe” et “défendra la justice” lors de cette rencontre entre son vice-Premier ministre He Lifeng, le ministre américain des Finances Scott Bessent et le représentant américain au commerce Jamieson Greer, a averti mercredi le ministère chinois du Commerce.”Si les Etats-Unis parlent d’une manière et agissent d’une autre, ou (…) s’ils tentent de continuer à contraindre et à faire chanter la Chine sous le couvert de discussions, la Chine ne sera jamais d’accord”, a-t-il ajouté dans un communiqué.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a pour sa part déclaré M. Bessent dans un communiqué.- A Genève -Les deux parties se réuniront samedi et dimanche afin de jeter les bases de futures négociations, a-t-il dit, lors d’un entretien à la chaîne Fox News mardi.”Je m’attends à ce que nous parlions de désescalade, pas d’un grand accord commercial”, a-t-il anticipé. “Il nous faut la désescalade avant de pouvoir aller de l’avant.”Les discussions auront lieu à Genève, a indiqué à l’AFP Valentin Clivaz, un porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères.”Nous sommes en contact avec les deux parties pour l’organisation de la rencontre”, a-t-il souligné. “Nous nous réjouissons de la confiance accordée à la Suisse.”Afin de soutenir une économie plombée par une consommation atone et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, la Chine a également annoncé mercredi la baisse d’un taux d’intérêt clé et du montant des réserves obligatoires des banques pour faciliter le crédit.”Le taux de réserve obligatoire va être réduit de 0,5 point de pourcentage”, a expliqué le chef de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, lors d’une conférence de presse. – “Pas soutenable” -Les annonces économiques se sont poursuivies avec la baisse des taux d’emprunt pour ceux qui achètent leur premier bien immobilier. Le taux pour les premiers achats immobiliers avec des prêts d’une durée supérieure à cinq ans sera réduit de 2,85% à 2,6%, selon Pan Gongsheng.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles.Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines entrant en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.Ces niveaux sont jugés intenables par la plupart des économistes, au point de faire planer sur les Etats-Unis et la Chine, mais aussi probablement au-delà, un risque de récession qui s’accompagnerait d’une flambée des prix.”Ce n’est pas soutenable, (…) tout particulièrement côté chinois”, a estimé le secrétaire américain au Trésor. “145% et 125%, c’est l’équivalent d’un embargo”.Les discussions des 10 et 11 mai constitueront le premier contact public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre cette guerre commerciale.

Chine et Etats-Unis annoncent des discussions commerciales

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient se réunir le week-end prochain en Suisse pour jeter les bases d’une négociation commerciale, une première depuis l’imposition par Donald Trump de droits de douane exorbitants sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Ces discussions ont été organisées “à la demande des Etats-Unis”, a déclaré mercredi Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en conférence de presse.Dans le même temps, la banque centrale chinoise a annoncé un train de mesures pour soutenir l’économie du pays menacée par la guerre commerciale avec Washington et une consommation intérieure morose.La Chine “ne sacrifiera pas sa position de principe” et “défendra la justice” lors de cette rencontre entre son vice-Premier ministre He Lifeng, le ministre américain des Finances Scott Bessent et le représentant américain au commerce Jamieson Greer, a averti mercredi le ministère chinois du Commerce.”Si les Etats-Unis parlent d’une manière et agissent d’une autre, ou (…) s’ils tentent de continuer à contraindre et à faire chanter la Chine sous le couvert de discussions, la Chine ne sera jamais d’accord”, a-t-il ajouté dans un communiqué.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a pour sa part déclaré M. Bessent dans un communiqué.- A Genève -Les deux parties se réuniront samedi et dimanche afin de jeter les bases de futures négociations, a-t-il dit, lors d’un entretien à la chaîne Fox News mardi.”Je m’attends à ce que nous parlions de désescalade, pas d’un grand accord commercial”, a-t-il anticipé. “Il nous faut la désescalade avant de pouvoir aller de l’avant.”Les discussions auront lieu à Genève, a indiqué à l’AFP Valentin Clivaz, un porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères.”Nous sommes en contact avec les deux parties pour l’organisation de la rencontre”, a-t-il souligné. “Nous nous réjouissons de la confiance accordée à la Suisse.”Afin de soutenir une économie plombée par une consommation atone et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, la Chine a également annoncé mercredi la baisse d’un taux d’intérêt clé et du montant des réserves obligatoires des banques pour faciliter le crédit.”Le taux de réserve obligatoire va être réduit de 0,5 point de pourcentage”, a expliqué le chef de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, lors d’une conférence de presse. – “Pas soutenable” -Les annonces économiques se sont poursuivies avec la baisse des taux d’emprunt pour ceux qui achètent leur premier bien immobilier. Le taux pour les premiers achats immobiliers avec des prêts d’une durée supérieure à cinq ans sera réduit de 2,85% à 2,6%, selon Pan Gongsheng.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles.Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines entrant en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.Ces niveaux sont jugés intenables par la plupart des économistes, au point de faire planer sur les Etats-Unis et la Chine, mais aussi probablement au-delà, un risque de récession qui s’accompagnerait d’une flambée des prix.”Ce n’est pas soutenable, (…) tout particulièrement côté chinois”, a estimé le secrétaire américain au Trésor. “145% et 125%, c’est l’équivalent d’un embargo”.Les discussions des 10 et 11 mai constitueront le premier contact public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre cette guerre commerciale.

China vows to defend ‘justice’ in looming trade talks with US

China vowed Wednesday to defend “justice” in upcoming trade talks with the United States — their first since Donald Trump unveiled sweeping tariffs that shook global markets.Since the US president returned to the White House in January, his administration has imposed tariffs totalling 145 percent on goods from China, with some sector-specific measures stacked on top.Beijing has retaliated with 125 percent levies on imports from the United States, along with more targeted measures.Treasury Secretary Scott Bessent and US Trade Representative (USTR) Jamieson Greer will attend the talks in Switzerland on behalf of the United States, their offices said.Bessent told Fox News that the sides would hold meetings on Saturday and Sunday intended to lay the groundwork for future negotiations.”We will agree what we’re going to talk about. My sense is that this will be about de-escalation, not about the big trade deal,” Bessent told “The Ingraham Angle” show.”We’ve got to de-escalate before we can move forward,” he added.The talks will take place in Geneva, a spokesperson for the Swiss foreign ministry confirmed to AFP. Bern “welcomes the trust placed in Switzerland”, they added.Vice Premier He Lifeng will attend on Beijing’s behalf, China’s foreign ministry announced.The commerce ministry in Beijing vowed the country would “defend justice” and stand by its principles during the talks.”If the US wants to resolve the issue through negotiations, it must face up to the serious negative impact of unilateral tariff measures on itself and the world,” a spokesperson said.”If the US talks in one way and acts in another, or even attempts to continue to coerce and blackmail China under the guise of talks, China will never agree.”Beijing, the spokesperson vowed, would not “sacrifice its principled position and international fairness and justice to seek any agreement”.China’s foreign ministry also said the talks were taking place at the “request of the United States” and that its position that Washington must lift tariffs was “unchanged”.”But any dialogue must be based on equality, respect and mutual benefit. No form of pressure or coercion will not work on China,” spokesman Lin Jian told a regular briefing.The USTR announced that Greer would also meet “his counterpart from the People’s Republic of China to discuss trade matters”, without naming He. The tit-for-tat tariffs have left the two nations with cripplingly high levies that have shocked financial markets and reportedly caused a sharp slowdown in bilateral trade.”This isn’t sustainable, as I have said before, especially on the Chinese side, 145 percent, 125 percent is the equivalent of an embargo. We don’t want to decouple. What we want is fair trade,” Bessent said.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Réchauffement climatique et tourisme, duo explosif pour la cote albanaise

De Velipoja, où les assauts des vagues réduisent comme peau de chagrin une forêt de pins centenaires, à Golem, où la bétonisation accélère l’érosion, la côte albanaise subit à la fois le réchauffement climatique et une urbanisation chaotique.Conséquence du changement climatique, l’élévation du niveau de la mer touche la planète entière – entre 1993 à 2023, le niveau moyen des mers sur Terre s’est élevé de 10cm, selon la Nasa.En Albanie, où le tourisme a explosé – passant de 5,9 millions de visiteurs en 2018 à plus de 10 millions en 2023, la multiplication des hôtels, des restaurants et des bars de plages pèse aussi sur la nature. “Sur 273 kilomètres de côtes baignées par la mer Adriatique, 154 km sont touchés par l’érosion”, résume Besjana Shehu, spécialiste de la planification urbaine.- Mort d’une île -A Velipoja, tout au nord du pays, la mer avance de plus de cinq mètres chaque année, et s’enfonce de plus de 200m à l’intérieur de la forêt, menaçant tout un écosystème qui ne saurait vivre dans l’eau salée.Sur la côte, les pins résistent mal à l’agressivité des flots : des dizaines de troncs d’arbres échoués gisent sur le sable, certains posés là par les tempêtes violentes des derniers jours d’avril.Et si dans les guides touristiques et sur les cartes, figure toujours l’île François-Joseph, à l’embouchure du fleuve Buna, elle est invisible depuis 2012: elle a été avalée par la mer.Baptisée ainsi par les cartographes autrichiens en 1870 en hommage à l’ancien empereur François-Joseph Ier, l’île a été créée par des dépôts alluviaux fertiles.A 150 mètres de la côte, ses 19.5 hectares étaient couverts de forêts et de végétation sauvage. “Un paradis pour de nombreuses espèces d’oiseaux marins, un havre de paix pour nous aussi… totalement disparu”, regrette Lule Coli, gérante d’un petit bar de plage, d’une voix étouffée.L’île a disparu peu à peu, victime de la montée des eaux et de l’érosion. Mais la construction de barrages et des centrales hydrauliques dans la région ont été de véritables pièges à sédiments qui ont précipité sa mort, souligne Ervis Krymi,professeur de géographie.Quelques kilomètres plus au sud, à Kune, les habitants s’inquiètent aussi. Année après année, les tempêtes marines se multiplient, et le rivage ressemble désormais à un cimetière d’arbres.”Résultat des changements climatiques de ces dernières années, la mer est devenue très agressive, elle avance vers la terre à un rythme effréné”, alerte Jak Gjini, expert de l’environnement à Lezha.- Inondation -Engloutis par les flots, les bunkers construits le long de la côte par la dictature communiste albanaise dans les années 1970 ont disparu. Emportant avec eux les petits bars de bord de mer tenus par des familles du coin. La force de la mer était telle que même les sacs remplis de sable n’ont servi à rien.”Là, avant, il y avait deux bunkers. Aujourd’hui ils sont sous l’eau. La mer s’approche et va tout nous prendre… dans 4 ou 5 ans il ne restera plus rien ici”, lance d’une voix tremblante Vera Faslliaj qui gère un petit restaurant appelé “Poséidon” dans l’espoir que le Dieu grec de la mer le protège.Les autorités albanaises affirment que la hausse du niveau de la mer pose de sévères risques d’inondation à la plupart des zones urbaines du pays.”Au total, d’ici 2030, environ 1.082,45 km2, soit 32% de la superficie des habitats côtiers, subiront des conséquences directes d’inondation”, estime l’Agence des émergences civiles.A Golem, à 49 km au sud-ouest de Tirana, les maîtres d’hôtel s’inquiètent de l’indifférence des autorités à trouver des solutions et à interdire l’urbanisation sauvage de la côte.”La mer ne peut pas attendre que les autorités se réveillent”, s’indigne Edvin Dule, administrateur d’un hôtel. La plage a perdu environ 70 mètres de côte ces 16 dernières années – les hôtels qui y poussent comme des champignons ont aggravé davantage l’érosion – et rétrécit les plages dont ils dépendent pour attirer les touristes.”C’est un phénomène très inquiétant qui a des impacts directs sur l’économie et le tourisme : si nous ne pouvons pas offrir des conditions, des parasols, des chaises longues, des activités sur le sable… on réduit la qualité de notre offre, ce qui se traduit ensuite en chiffre”, estime M. Dule.

Indonésie: l’IA essentielle à l’innovation dans la santé et l’éducation, dit Bill Gates

Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, a estimé mercredi que l’intelligence artificielle jouerait un rôle clé dans le développement de nouveaux outils pour la santé, l’éducation et l’agriculture, lors d’une rencontre avec le président indonésien.”L’IA (intelligence artificielle) va nous aider à découvrir de nouveaux outils. Et même dans la fourniture de conseils en matière de santé, d’éducation et d’agriculture, nous utiliserons l’IA”, a déclaré M. Gates à Jakarta où il a été reçu par le président Prabowo Subianto. Forte d’une population de 280 millions d’habitants, l’Indonésie est la première économie d’Asie du Sud-Est dans une région qui connaît une demande croissante de centres de données et de technologies d’IA.”Une fois la polio éradiquée, nous aimerions également éradiquer la rougeole et le paludisme. Nous disposons de nouveaux outils pour cela. Et bien sûr, mon optimisme quant à cette innovation vient en partie du fait que nous disposons désormais de l’intelligence artificielle”, a ajouté M. Gates.Les agences des Nations unies mènent campagne depuis quatre décennies pour venir à bout de la poliomyélite.Généralement transmis par les eaux usées et l’eau contaminée, le poliovirus est hautement infectieux. Il peut provoquer des déformations et des paralysies, et est potentiellement mortel, affectant principalement les enfants de moins de cinq ans.Milliardaire et philantrope, le confondateur du géant Microsoft a fait don de plus de 159 millions de dollars (140 millions d’euros) à l’Indonésie depuis 2009, principalement en faveur du secteur de la santé, notamment pour financer des vaccins, a déclaré M. Prabowo.Après s’être entretenu avec le président indonésien, M. Gates a visité à ses côtés une école primaire à Jakarta où les élèves bénéficient de repas gratuits dans le cadre d’un vaste programme lancé par Prabowo.Ce dernier a également annoncé son intention de décerner à M. Gates la plus haute distinction civile d’Indonésie pour sa “contribution au peuple indonésien et au monde”.L’année dernière, le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, a promis un investissement de 1,7 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) dans l’IA et le cloud pour aider à développer l’infrastructure d’IA en Indonésie.

Échange de frappes de drones entre Kiev et Moscou avant les commémorations

Des attaques de drones entre la Russie et l’Ukraine ont tué deux personnes à Kiev dans la nuit de mardi et mercredi, quelques heures avant l’arrivée de dirigeants étrangers pour les célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.Le président russe Vladimir Poutine a annoncé le 28 avril une trêve unilatérale de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion de cette commémoration, à laquelle doivent participer près d’une trentaine de dirigeants étrangers, dont son allié le président chinois Xi Jinping.Cette proposition de cessez-le-feu, qui doit débuter mercredi à 21H00 GMT, a été vivement critiquée par Kiev. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une “tentative de manipulation” et affirmé qu’il ne “croyait pas” que la Russie respecterait la trêve.Après ces nouvelles frappes meurtrière sur Kiev, M. Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre Moscou, estimant qu’il s’agissait du seul moyen pour “ouvrir la voie à la diplomatie”.Après plus de trois ans d’une invasion russe qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils et de militaires, Kiev appelle à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours avant des négociations avec la Russie — une proposition soutenue par le président américain Donald Trump, mais qui a été précédemment rejetée par Vladimir Poutine.Moscou, qui estime que Kiev utiliserait une pause de ce type pour se réarmer, veut au contraire des engagements concrets sur ses demandes maximalistes avant de s’engager à une fin globale des hostilités.Le Kremlin a averti que l’armée russe répondrait “immédiatement” en cas d’attaque ukrainienne pendant le cessez-le-feu unilatéral.- Mère et fils tués -Quelques heures avant le début du cessez-le-feu, l’armée russe a déclenché une série de frappes à travers l’Ukraine, qui a elle-même lancé des attaques de drones.L’armée russe a lancé dans la nuit quatre missiles balistiques et 142 drones sur l’Ukraine, a indiqué M. Zelensky mercredi.A Kiev, deux personnes — une mère et son fils — ont été tuées et sept autres blessées, dont quatre enfants, a-t-il poursuivi. La capitale ukrainienne a été touchée deux fois : d’abord par des missiles, puis par des drones, selon M. Zelensky.Des débris de drone ont chuté sur un immeuble de cinq étages du district de Chevtchenkivsky, dans l’ouest de la capitale, provoquant un incendie mortel, a expliqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Les journalistes de l’AFP dans la capitale ukrainienne ont entendu de fortes explosions au-dessus de la ville vers 01H00 du matin (22H00 GMT).Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia, Donetsk, Jitomir, Kherson et Dnipro ont également été visées pendant la nuit. La ville de Zaporijjia (sud) a été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.- Sites militaires visés en Russie -De son côté, l’Ukraine a poursuivi ses attaques de drones en Russie, entraînant dans les premières heures de mercredi “des restrictions temporaires” et des détournements de vols se dirigeant vers l’aéroport international de Chérémétiévo, à Moscou, selon la compagnie nationale russe Aeroflot.A ce stade, 52 vols d’Aeroflot au départ de Moscou ont été annulés et plus de 140 retardés, selon la compagnie.D’après le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, quatorze drones ukrainiens se dirigeant vers la capitale ont été abattus par la défense antiaérienne dans la nuit de mardi à mercredi. Plus tôt, le ministère de la Défense russe avait rapporté avoir abattu mardi soir des dizaines de drones ukrainiens.La veille, les activités de plusieurs autres aéroports russes avaient déjà dû être suspendues à cause d’attaques ukrainiennes.Moscou suspend régulièrement le trafic aérien dans les zones où ses systèmes de défense aérienne sont opérationnels, mais l’ampleur des fermetures forcées a considérablement augmenté à l’approche, vendredi, du grand défilé militaire du 9 mai en présence de Vladimir Poutine.Dans la rues de la capitale, des journalistes de l’AFP ont vu mercredi matin une importante présence policière et constaté des brouillages de l’internet mobile.M. Zelensky avait indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents aux cérémonies.L’Ukraine, via Andriï Kovalenko, un responsable ukrainien chargé de lutter contre la désinformation, a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises militaires, dont une usine de fabrication de fibre optique pour l’armée située à Saransk, et deux bases aériennes. 

Échange de frappes de drones entre Kiev et Moscou avant les commémorations

Des attaques de drones entre la Russie et l’Ukraine ont tué deux personnes à Kiev dans la nuit de mardi et mercredi, quelques heures avant l’arrivée de dirigeants étrangers pour les célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.Le président russe Vladimir Poutine a annoncé le 28 avril une trêve unilatérale de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion de cette commémoration, à laquelle doivent participer près d’une trentaine de dirigeants étrangers, dont son allié le président chinois Xi Jinping.Cette proposition de cessez-le-feu, qui doit débuter mercredi à 21H00 GMT, a été vivement critiquée par Kiev. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une “tentative de manipulation” et affirmé qu’il ne “croyait pas” que la Russie respecterait la trêve.Après ces nouvelles frappes meurtrière sur Kiev, M. Zelensky a réclamé “une pression considérablement accrue et des sanctions plus sévères” contre Moscou, estimant qu’il s’agissait du seul moyen pour “ouvrir la voie à la diplomatie”.Après plus de trois ans d’une invasion russe qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils et de militaires, Kiev appelle à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours avant des négociations avec la Russie — une proposition soutenue par le président américain Donald Trump, mais qui a été précédemment rejetée par Vladimir Poutine.Moscou, qui estime que Kiev utiliserait une pause de ce type pour se réarmer, veut au contraire des engagements concrets sur ses demandes maximalistes avant de s’engager à une fin globale des hostilités.Le Kremlin a averti que l’armée russe répondrait “immédiatement” en cas d’attaque ukrainienne pendant le cessez-le-feu unilatéral.- Mère et fils tués -Quelques heures avant le début du cessez-le-feu, l’armée russe a déclenché une série de frappes à travers l’Ukraine, qui a elle-même lancé des attaques de drones.L’armée russe a lancé dans la nuit quatre missiles balistiques et 142 drones sur l’Ukraine, a indiqué M. Zelensky mercredi.A Kiev, deux personnes — une mère et son fils — ont été tuées et sept autres blessées, dont quatre enfants, a-t-il poursuivi. La capitale ukrainienne a été touchée deux fois : d’abord par des missiles, puis par des drones, selon M. Zelensky.Des débris de drone ont chuté sur un immeuble de cinq étages du district de Chevtchenkivsky, dans l’ouest de la capitale, provoquant un incendie mortel, a expliqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Les journalistes de l’AFP dans la capitale ukrainienne ont entendu de fortes explosions au-dessus de la ville vers 01H00 du matin (22H00 GMT).Selon M. Zelensky, les régions de Zaporijjia, Donetsk, Jitomir, Kherson et Dnipro ont également été visées pendant la nuit. La ville de Zaporijjia (sud) a été attaquée par 13 drones, selon la police, qui a fait état de quatre blessés.- Sites militaires visés en Russie -De son côté, l’Ukraine a poursuivi ses attaques de drones en Russie, entraînant dans les premières heures de mercredi “des restrictions temporaires” et des détournements de vols se dirigeant vers l’aéroport international de Chérémétiévo, à Moscou, selon la compagnie nationale russe Aeroflot.A ce stade, 52 vols d’Aeroflot au départ de Moscou ont été annulés et plus de 140 retardés, selon la compagnie.D’après le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, quatorze drones ukrainiens se dirigeant vers la capitale ont été abattus par la défense antiaérienne dans la nuit de mardi à mercredi. Plus tôt, le ministère de la Défense russe avait rapporté avoir abattu mardi soir des dizaines de drones ukrainiens.La veille, les activités de plusieurs autres aéroports russes avaient déjà dû être suspendues à cause d’attaques ukrainiennes.Moscou suspend régulièrement le trafic aérien dans les zones où ses systèmes de défense aérienne sont opérationnels, mais l’ampleur des fermetures forcées a considérablement augmenté à l’approche, vendredi, du grand défilé militaire du 9 mai en présence de Vladimir Poutine.Dans la rues de la capitale, des journalistes de l’AFP ont vu mercredi matin une importante présence policière et constaté des brouillages de l’internet mobile.M. Zelensky avait indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents aux cérémonies.L’Ukraine, via Andriï Kovalenko, un responsable ukrainien chargé de lutter contre la désinformation, a par ailleurs revendiqué mercredi des attaques contre des cibles militaires en Russie : trois entreprises militaires, dont une usine de fabrication de fibre optique pour l’armée située à Saransk, et deux bases aériennes.