Son arrested after Rob Reiner and wife found dead: US media

Police took Rob Reiner’s son into custody after the Hollywood director of hits including “When Harry Met Sally” and his wife were found dead in their Los Angeles home, US media reported Monday.Networks CBS and ABC said Nick Reiner was arrested, and the Los Angeles Times reported he was booked into the Los Angeles County jail on suspicion of murder, citing jail records.Los Angeles deputy police chief Alan Hamilton had said earlier they were seeking to interview “every family member” of the 78-year-old actor-director and his wife, Michele Singer Reiner.The bodies were discovered Sunday and police said they were treating the case as an “apparent homicide.”As tributes poured in for Reiner, Donald Trump unleashed a crude broadside on the Hollywood icon, appearing to blame the deaths on the director’s “raging” criticism of the US president.Several US news media cited police sources as saying the couple were stabbed, while celebrity news website TMZ, which first broke the story, reported that their throats had been cut by a family member during an argument.Reiner directed classic films including 1984’s rock music mockumentary “This is Spinal Tap,” fantasy gem “The Princess Bride” from 1987, and the 1992 courtroom drama “A Few Good Men.”His films spanned everything from laugh-out-loud comedy to searing drama and earned him a global following.Reiner was politically active and an outspoken supporter of progressive causes — potentially a reason for the extraordinary statement by Trump on Monday less than a day after the killings.While movie fans around the world grieved, Trump claimed Reiner died “reportedly due to the anger he caused others through his massive, unyielding, and incurable affliction with a mind crippling disease known as TRUMP DERANGEMENT SYNDROME.””He was known to have driven people CRAZY by his raging obsession of President Donald J. Trump, with his obvious paranoia reaching new heights as the Trump Administration surpassed all goals and expectations of greatness,” the president posted.- A beloved director -Democratic politicians and Hollywood figures expressed shock over the deaths.Former US vice president Kamala Harris was friends with the couple and said on X she was “devastated to learn of their passing,” while former president Barack Obama said he and his wife Michelle were “heartbroken.”Reiner gave television and movie viewers “some of our most cherished stories on screen. But beneath all of the stories he produced was a deep belief in the goodness of people,” Obama said on X.Movie heavyweight John Cusack said he was “at a loss for any words that make sense” about the deaths.Horror and thriller writer Stephen King, whose novella “The Body” was the basis for Reiner’s 1986 coming-of-age classic “Stand By Me,” lauded a “wonderful friend.”Reiner rose to acting fame as the oafish son-in-law Michael “Meathead” Stivic on groundbreaking 1970s sitcom “All in the Family,” before transitioning to directing. Even as a force behind the camera, he often appeared in cameo roles in his own films.He directed the 1989 romantic comedy “When Harry Met Sally,” starring Billy Crystal and Meg Ryan, and famously cast his real-life mother Estelle Reiner to utter the line “I’ll have what she’s having” after Ryan’s classic fake orgasm scene in Katz’s Delicatessen.His 1992 thriller “A Few Good Men,” starring Hollywood heavyweights Tom Cruise and Jack Nicholson, earned an Oscar nomination for Best Picture.Reiner backed efforts to secure equal marriage rights for LGBTQ people and create California’s First 5 program, which provides child development programs funded by taxes on tobacco products. He also helped fundraise for Democratic presidential candidates including Hillary Clinton.He was the son of legendary comedian Carl Reiner, who won 11 Emmy Awards for his television performances and wrote screenplays with movie greats Mel Brooks and Neil Simon.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Crue d’une rivière en Bolivie : nouveau bilan d’au moins 20 morts

Le débordement du fleuve Pirai en fin de semaine dernière dans l’est de la Bolivie a fait au moins 20 morts et plus de 2.000 familles sinistrées, a annoncé lundi le vice-ministre de la Défense civile.”Malheureusement, les données officielles font état de 20 morts et de dizaines de disparus”, a déclaré Alfredo Troche à la Radio Panamericana.Un premier bilan, samedi, faisait état de trois morts et huit disparus en raison de pluies d’une intensité exceptionnelle qui ont principalement affecté les localités d’El Torno et La Guardia, en périphérie de la ville de Santa Cruz, capitale économique du pays andin.Le président Rodrigo Paz a installé un “cabinet de crise”, estimant que les pluies allaient persister, entrainant le pays dans “une période très complexe”.”En ces premiers jours de la saison des pluies, nous avons battu tous les records des 100 dernières années”, a indiqué le chef de l’Etat, entré en fonctions le 8 novembre.La saison des pluies en Bolivie commence généralement en novembre et dure jusqu’en avril. Le directeur du service d’endiguement des eaux et de régulation du fleuve Pirai, José Antonio Rivero, avait estimé samedi que des pluies hors du commun ont provoqué une “crue historique” dans la région, provoquant même l’effondrement d’un pont à El Torno.”Beaucoup de gens sont touchés, l’eau a détruit des fermes, des villages entiers, nous avons besoin d’aide”, a plaidé dimanche auprès de l’AFP Jorge Trelles, un chauffeur routier de 54 ans.De nombreuses personnes ont trouvé refuge sur les toits des maisons ou la cime d’arbres dans l’attente d’être secourues.”Mon fils a fini par dormir sur le toit, sauvant plusieurs personnes, dont un homme handicapé d’une jambe qu’ils ont réussi à hisser sur le toit”, a témoigné Elia Castro Suarez, une enseignante.Sur la période de la précédente saison des pluies, 51 personnes sont mortes en raison des intempéries, entre novembre 2024 à avril 2025, selon des données officielles.

Dermatose: Genevard attendue dans le Sud-Ouest où se cristallise la crise

Une situation officiellement “sous contrôle” en dépit d’un nouveau cas dans l’Aude: la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rend lundi à Toulouse pour défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) critiquée par une partie des agriculteurs et de la classe politique.La ministre a répété lundi matin sur France 2 que la discussion était “ouverte”, y compris sur les modalités de la politique sanitaire, mais a défendu sa stratégie.En dépit d’un nouveau cas de DNC détecté dimanche dans une petite ferme de Pomas, dans l’Aude, où les dix bovins du foyer ont été euthanasiés, le ministère souligne que tous les cas ont été éradiqués et que la situation est “sous contrôle”.La ministre a rappelé les “trois piliers” de la stratégie sanitaire: “le dépeuplement (l’abattage, NDLR), la vaccination et la restriction de mouvement”, seuls à même de venir à bout de cette maladie animale très contagieuse, non transmissible à l’homme mais qui peut toucher très durement le cheptel.La ministre est attendue dans l’après-midi en Haute-Garonne “afin de lancer la campagne de vaccination” de près d’un million de bêtes, dans une région frondeuse où la colère s’est vite convertie en actions de blocages.- “Zéro proposition” -En pointe de la mobilisation: les syndicats Coordination rurale, radicale et parfois ouvertement proche de l’extrême droite, et la Confédération paysanne, classée à gauche, convergent de façon inhabituelle pour réclamer la fin de l’abattage systématique et l’extension générale de la vaccination.Interrogé par l’AFP sur le barrage de Carbonne sur l’A64, où était née la mobilisation agricole de janvier 2024, Jérôme Bayle, l’un des porte-voix de cette colère paysanne, a dit ne pas attendre “grand-chose” de la visite de la ministre qui arrive “avec zéro proposition”, a-t-il déclaré.Frédéric Meynard, céréalier participant au blocage de l’autoroute, et ses camarades attendent pour leur part “surtout d’être entendus” par la ministre, dans ce “pays de la résistance agricole”, comme le proclame une banderole.La crise n’est pas née dans le Sud-Ouest, qui n’est pas le coeur de l’élevage français, mais c’est ici que se cristallise la colère depuis deux ans, en réaction à la crise de la viticulture et aux crises sanitaires, alimentées par le changement climatique.De nouvelles actions ont commencé lundi autour de Toulouse en prévision de la venue de la ministre, avec trois points de blocage pour “augmenter la pression sur les politiques”, a indiqué un militant de la Confédération paysanne.Sur la rocade d’Albi, dans le Tarn, une quinzaine d’agriculteurs ont tenu le barrage toute la nuit et sont déterminés à ne pas lever le camp les mains vides. “Jusqu’ici on a été sages mais si la ministre ne donne pas de réponse satisfaisante, Albi ce soir sera un dépotoir”, prévient Sébastien Rey, 48 ans, éleveur de bovins à Saussenac.  Plusieurs axes routiers sont aussi bloqués ce lundi par des agriculteurs de la Coordination rurale en Gironde, en Dordogne et Haute-Vienne. C’est aussi le cas dans les Landes où la Confédération paysanne et le petit syndicat d’exploitants familiaux Modef ont boycotté une réunion, refusant de siéger au côté d’organisations (FNSEA et chambre d’agriculture) “qui cautionnent la politique sanitaire” de l’Etat.Tout en reconnaissant le drame individuel que constitue l’abattage d’un troupeau, le gouvernement tente d’en appeler “à la science” et à la “responsabilité” pour préserver les 16 millions du cheptel bovin français.- “Désinformation” -Le ministre de la Recherche Philippe Baptiste a rappelé lundi que les protocoles sanitaires en vigueur ont été “mis en place par des vétérinaires, par des scientifiques, par des épidémiologistes”, sur Franceinfo TV.La stratégie sanitaire en place est jusqu’à présent soutenue par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, première force syndicale agricole, qui ne voit aucune autre solution que l’abattage des troupeaux touchés, pour “éradiquer totalement” la maladie, associée à une vaccination élargie. La fédération Culture Viande, qui regroupe les entreprises d’abattage et découpe, a mis en garde contre les conséquences économiques d’une vaccination généralisée: la France perdrait alors son statut indemne et “il en résulterait une complexification accrue des conditions d’exportation”. Mais dans de nombreuses fermes, l’abattage total d’un troupeau pour une vache malade ne passe pas. Et les critiques enflent chez des élus ruraux inquiets, comme au niveau national, avec des commentaires sévères ce week-end de responsables politiques, du Rassemblement national à LFI, sur la gestion de la crise.Lundi, plus de 200 maires et élus locaux d’Ariège se sont rassemblés à Foix devant la préfecture pour appeler l’Etat à dialoguer avec les agriculteurs afin de réévaluer le protocole de lutte contre la DNC.

Dermatose: Genevard attendue dans le Sud-Ouest où se cristallise la crise

Une situation officiellement “sous contrôle” en dépit d’un nouveau cas dans l’Aude: la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rend lundi à Toulouse pour défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) critiquée par une partie des agriculteurs et de la classe politique.La ministre a répété lundi matin sur France 2 que la discussion était “ouverte”, y compris sur les modalités de la politique sanitaire, mais a défendu sa stratégie.En dépit d’un nouveau cas de DNC détecté dimanche dans une petite ferme de Pomas, dans l’Aude, où les dix bovins du foyer ont été euthanasiés, le ministère souligne que tous les cas ont été éradiqués et que la situation est “sous contrôle”.La ministre a rappelé les “trois piliers” de la stratégie sanitaire: “le dépeuplement (l’abattage, NDLR), la vaccination et la restriction de mouvement”, seuls à même de venir à bout de cette maladie animale très contagieuse, non transmissible à l’homme mais qui peut toucher très durement le cheptel.La ministre est attendue dans l’après-midi en Haute-Garonne “afin de lancer la campagne de vaccination” de près d’un million de bêtes, dans une région frondeuse où la colère s’est vite convertie en actions de blocages.- “Zéro proposition” -En pointe de la mobilisation: les syndicats Coordination rurale, radicale et parfois ouvertement proche de l’extrême droite, et la Confédération paysanne, classée à gauche, convergent de façon inhabituelle pour réclamer la fin de l’abattage systématique et l’extension générale de la vaccination.Interrogé par l’AFP sur le barrage de Carbonne sur l’A64, où était née la mobilisation agricole de janvier 2024, Jérôme Bayle, l’un des porte-voix de cette colère paysanne, a dit ne pas attendre “grand-chose” de la visite de la ministre qui arrive “avec zéro proposition”, a-t-il déclaré.Frédéric Meynard, céréalier participant au blocage de l’autoroute, et ses camarades attendent pour leur part “surtout d’être entendus” par la ministre, dans ce “pays de la résistance agricole”, comme le proclame une banderole.La crise n’est pas née dans le Sud-Ouest, qui n’est pas le coeur de l’élevage français, mais c’est ici que se cristallise la colère depuis deux ans, en réaction à la crise de la viticulture et aux crises sanitaires, alimentées par le changement climatique.De nouvelles actions ont commencé lundi autour de Toulouse en prévision de la venue de la ministre, avec trois points de blocage pour “augmenter la pression sur les politiques”, a indiqué un militant de la Confédération paysanne.Sur la rocade d’Albi, dans le Tarn, une quinzaine d’agriculteurs ont tenu le barrage toute la nuit et sont déterminés à ne pas lever le camp les mains vides. “Jusqu’ici on a été sages mais si la ministre ne donne pas de réponse satisfaisante, Albi ce soir sera un dépotoir”, prévient Sébastien Rey, 48 ans, éleveur de bovins à Saussenac.  Plusieurs axes routiers sont aussi bloqués ce lundi par des agriculteurs de la Coordination rurale en Gironde, en Dordogne et Haute-Vienne. C’est aussi le cas dans les Landes où la Confédération paysanne et le petit syndicat d’exploitants familiaux Modef ont boycotté une réunion, refusant de siéger au côté d’organisations (FNSEA et chambre d’agriculture) “qui cautionnent la politique sanitaire” de l’Etat.Tout en reconnaissant le drame individuel que constitue l’abattage d’un troupeau, le gouvernement tente d’en appeler “à la science” et à la “responsabilité” pour préserver les 16 millions du cheptel bovin français.- “Désinformation” -Le ministre de la Recherche Philippe Baptiste a rappelé lundi que les protocoles sanitaires en vigueur ont été “mis en place par des vétérinaires, par des scientifiques, par des épidémiologistes”, sur Franceinfo TV.La stratégie sanitaire en place est jusqu’à présent soutenue par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, première force syndicale agricole, qui ne voit aucune autre solution que l’abattage des troupeaux touchés, pour “éradiquer totalement” la maladie, associée à une vaccination élargie. La fédération Culture Viande, qui regroupe les entreprises d’abattage et découpe, a mis en garde contre les conséquences économiques d’une vaccination généralisée: la France perdrait alors son statut indemne et “il en résulterait une complexification accrue des conditions d’exportation”. Mais dans de nombreuses fermes, l’abattage total d’un troupeau pour une vache malade ne passe pas. Et les critiques enflent chez des élus ruraux inquiets, comme au niveau national, avec des commentaires sévères ce week-end de responsables politiques, du Rassemblement national à LFI, sur la gestion de la crise.Lundi, plus de 200 maires et élus locaux d’Ariège se sont rassemblés à Foix devant la préfecture pour appeler l’Etat à dialoguer avec les agriculteurs afin de réévaluer le protocole de lutte contre la DNC.

“Qu’est-ce qu’on va devenir?”: au collège incendié de Dijon, des parents “choqués”

Des parents choqués ont redouté lundi un “coup d’arrêt dans l’éducation” de leurs enfants après l’incendie de leur collège à Dijon, une “vendetta” liée au démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue, selon le ministre de l’Intérieur.Au coeur du quartier prioritaire des Grésilles, devant le collège Jean-François Champollion, Laurent Nuñez leur a promis que l’Etat ne se laisserait pas “intimider” et ne “lâcherait rien” dans sa “guerre” contre le narcotrafic.Le ministre de l’Education nationale, Edouard Geffray, s’est engagé à ce que l'”essentiel” des 500 élèves du collège y soient à nouveau en cours après les vacances de Noël ou dans des classes à proximité, en attendant que les classes endommagées soient entièrement reconstruites.   “En tant que maman, je m’inquiète”, a confié avant leur arrivée Nadia, dont le fils est scolarisé en 6e à Champollion. A 11 ans, “il est encore petit” et samedi matin, il était “au bord des larmes” quand il a appris que son collège avait brûlé, dit-elle à l’AFP sous couvert d’anonymat.Cet incendie “met un stop à l’éducation” des élèves du quartier, déplore Nadia, en s’interrogeant pour la suite. “Je sais juste que jeudi et vendredi, ils vont avoir cours en distanciel, mais après les vacances qu’est-ce qu’on va devenir ?”- “Inadmissible” -Dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie a provoqué d’importants dégâts dans un bâtiment du collège. Avec “plusieurs départs de feu concomittants”, le sinistre est “vraisemblablement d’origine criminelle”, selon le parquet.Aucune interpellation n’a encore eu lieu, a déclaré à la presse Laurent Nuñez qui, après les autorités locales, a fait un lien entre l’incendie et le trafic de drogue en vigueur dans le quartier.”Sept têtes d’un réseau” local ont été interpellés en septembre aux Grésilles et plusieurs points de deal démantelés, a rappelé le ministre: “On a de bonne raisons de penser qu’il y a un lien” parce que, “quand on fait mal aux trafiquants de drogue (…), il y a souvent des représailles, des actions qui sont des espèces de vendetta”.”Ici à Dijon comme partout sur le territoire national, il y a une guerre à mener. Ici aux Grésilles, nous avons gagné une bataille importante (…) nous allons évidemment poursuivre ce combat, rien n’intimide le gouvernement”, a-t-il lancé.  “C’est un quartier de voyous ici”, confirme une mère, accompagnée de sa fille de 14 ans, qui refuse de donner leurs noms et prénoms: “Ce serait dangereux pour elle et pour moi”.Cet incendie, “c’est inadmissible, on a brûlé un lieu sacré”, s’emporte-t-elle. “C’est la quatrième fois parce qu’il y a eu l’école primaire, la médiathèque deux fois, et là le collège !”, qui, selon elle, avait déjà été visé par des tirs de mortiers.”Ma fille n’est pas en sécurité”, estime cette mère célibataire, qui confie être très “choquée”. “J’ai pleuré quand ma fille m’a dit pour l’incendie et qu’elle m’a demandé: comment on va faire?”- “Néant complet” -En attaquant une école, les inendiaires s’en prennent “à ce qui permet aux autres de s’en sortir”, a regretté M. Geffray, en confiant être partagé entre “le tristesse et la colère”. “La République est chez elle partout, l’école est chez elle dans toutes les écoles, collèges et lycées, ce n’est pas négociable”, a-t-il insisté.Le feu a causé d’importants dégâts dans quelques classes, aux murs noircis et les faux plafonds ont fondu ou se sont effondrés, a constaté un journaliste de l’AFP. Plusieurs mois de travaux seront nécessaires pour remettre les lieux en état.”On est stressé par rapport à tout ce qui se passe dans le quartier”, confie Pascaline, mère d’un élève de 3e, qui se dit dans “le néant complet” pour janvier. “Comment rassurer nos propres enfants si nous, on est angoissé. Comment leur apporter des réponses, si on ne les a pas ?”

Kiev évoque de “réels progrès” après les discussions avec les Américains sur la fin de la guerre

“De vrais progrès” : c’est ainsi que l’Ukraine a caractérisé lundi deux jours consécutifs de pourparlers avec les Etats-Unis, mais le flou demeure sur le contenu, en particulier l’épineuse question des concessions territoriales voulues par Moscou.Dimanche et lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son négociateur Roustem Oumerov se sont entretenus à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, pour tenter d’aboutir à un compromis sur un plan pouvant mettre fin aux combats en Ukraine.”Les négociations entre l’Ukraine et les Etats-Unis ont été constructives et productives, avec de réels progrès accomplis. Nous espérons parvenir d’ici la fin de la journée à un accord qui nous rapprochera de la paix”, a indiqué lundi après-midi Roustem Oumerov sur X.Ce responsable n’a cependant rien révélé du contenu, alors qu’Ukrainiens et Européens multiplient les efforts pour amender le plan américain, jugé trop favorable à Moscou, notamment en raison des concessions territoriales voulues par le Kremlin qui s’y trouvaient.Après les discussions de dimanche, une source informée des tractations avait confié lundi à l’AFP que Washington pressait l’Ukraine à la retraite dans sa région orientale du Donbass, une ligne rouge pour Kiev.”C’est assez frappant que les Américains adoptent la position russe sur cette question”, a indiqué cette source, sous couvert d’anonymat.- Frappant -Dimanche, M. Zelensky disait vouloir convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu fondé sur un gel de la ligne de front, et non la cession du Donbass.Dimanche soir, après le premier cycle de pourparlers, M. Witkoff, avait évoqué “beaucoup de progrès”, sans fournir de précisions.La venue de M. Zelensky à Berlin est accompagnée de mesures de sécurité très importantes, la police allemande bloquant les abords des différents lieux où il est attendu. Des tireurs d’élite sont notamment déployés sur les toits du quartier gouvernemental.Après des discours à un forum économique et une conférence de presse commune, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président ukrainien participeront lundi soir à une réunion à huis-clos à la chancellerie avec notamment les chefs d’Etats ou de gouvernements français, italien, polonais, des représentants de l’UE et le secrétaire général de l’Otan. Des représentants américains sont également invités, mais leur venue reste incertaine.Comme Kiev, les Européens s’opposent aux revendications maximalistes du Kremlin. Ils craignent que Donald Trump, qui ne cache pas son impatience, n’abandonne l’Ukraine ou n’impose des concessions trop favorables à Moscou, tout en excluant l’Europe des débats sur la sécurité continentale, alors que le Kremlin est perçu comme une menace majeure.Ukrainiens et Européens ont proposé la semaine passée une version amendée du plan américain. Mais le détail n’a pas été rendu public.- Fortes objections russes -Le Kremlin lui balayé dimanche ces amendements, sans les connaître, anticipant de “fortes objections”.M. Zelensky a aussi réaffirmé vouloir des garanties de sécurité européennes et américaines pour dissuader toute nouvelle attaque.Il s’agirait d’un mécanisme inspiré de l’article 5 de l’Otan prévoyant une protection mutuelle des pays membres, sans adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique. “C’est déjà un compromis de notre part”, a jugé M. Zelensky.La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est d’ailleurs une “pierre angulaire” des pourparlers, a dit le Kremlin lundi.Alors que les hostilités se poursuivent, Donald Trump a affiché son impatience ces derniers jours.L’Ukraine est pressée par Washington de céder la partie du Donbass qu’elle contrôle. Il s’agirait d’y créer une “zone économique libre” ou une “zone démilitarisée”.En échange, l’armée russe se retirerait de la partie occupée des régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud) dont Moscou revendique également l’annexion.Au-delà des considérations territoriales, la zone du Donbass sous contrôle ukrainien est la portion la mieux défendue du front, avec ses villes-forteresses et de centaines de kilomètres de tranchées et de champs de mines. Les troupes russes y avancent, mais au prix de pertes très importantes depuis presque quatre ans.La présidence ukrainienne, affaiblie par un scandale de corruption, reste sous pression, l’armée reculant et les bombardements russes plongeant la population régulièrement dans le froid et le noir.

En Iran, les motardes à l’assaut du bitume malgré les restrictions

Elle a appris la moto la nuit incognito dans les rues désertes de Téhéran, elle forme désormais de nombreuses femmes: Maryam Ghelich, devenue monitrice certifiée, salue le nouvel engouement des Iraniennes pour les deux-roues.Conduisant scooters ou grosses cylindrées, elles sont de plus en plus nombreuses à circuler dans la capitale embouteillée, coiffées de casques colorés, …

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L’automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine

L’automobiliste qui avait blessé plus de 100 personnes en fonçant, “dans un accès de rage”, dans la foule de supporteurs du club de foot de Liverpool rassemblés en mai dans cette ville anglaise, a assisté en larmes lundi à la première journée d’audience consacrée à fixer sa peine.Paul Doyle, 54 ans, “s’est servi de son …

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Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble

Le bras de fer se tend entre Bruxelles et Paris: la Commission européenne a martelé lundi son intention de signer l’accord de libre-échange avec le Mercosur dans les prochains jours, en dépit de la mobilisation agricole et des appels de la France à reporter la décision.Ursula von der Leyen voudrait parapher ce traité commercial avec …

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Attentat à Sydney: le Premier ministre australien veut “renforcer la législation sur les armes à feu”

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a convoqué lundi une réunion des chefs des Etats et territoires du pays en deuil pour convenir du renforcement de la “législation sur les armes à feu”, au lendemain d’un attentat “antisémite” sur une plage de Sydney pour la fête juive de Hanouka, faisant au moins 15 morts, dont …

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