Massive US bunker-buster bombs make combat debut in Iran strikes

A powerful US bunker-busting bomb was used in combat for the first time when Washington struck Iranian nuclear sites this weekend.Israel had carried out a week of air strikes on Iran, but does not possess the GBU-57 — a 30,000-pound (13,600 kilogram) weapon viewed as necessary to reach the most deeply buried facilities — or the aircraft needed to deploy it.General Dan Caine, the top US military officer, told journalists on Sunday that Washington’s forces dropped 14 of the bombs in the massive operation aimed at knocking out Tehran’s nuclear program.- What are its capabilities? -The US military says the GBU-57 — also named Massive Ordnance Penetrator — is designed to penetrate up to 200 feet (60 meters) underground before exploding.This differs from missiles or bombs that typically detonate their payload near or on impact.”To defeat these deeply buried targets, these weapons need to be designed with rather thick casings of steel, hardened steel, to sort of punch through these layers of rock,” said Masao Dahlgren, of the Center for Strategic and International Studies (CSIS), a Washington-based research center.The 6.6-meter-long GBU-57 also has a specialized fuse as “you need an explosive that’s not going to immediately explode under that much shock and pressure,” Dahlgren said.Caine said Sunday it was too early to comment on what remains of Iran’s nuclear program, but that “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”- How is it deployed? – The only aircraft capable of deploying the GBU-57 is the B-2 Spirit, a stealth bomber.With their long-range capabilities, B-2s departing from the United States “are able to fly all the way to the Middle East to do bombing runs. That’s been done before,” Dahlgren said.The US employed seven B-2s in the Iran strikes — aircraft that can fly 6,000 nautical miles (9,600 kilometers) without refueling and which are designed to “penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets,” according to the US military.”This was the largest B-2 operational strike in US history and the second-longest B-2 mission ever flown,” Caine said.Several B-2s proceeded west over the Pacific as a decoy while the bombers that would take part in the strikes headed east — a “deception effort known only to an extremely small number of planners and key leaders,” the general said.

Kiev promet d’intensifier ses frappes en profondeur en Russie

Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.La veille de négociations entre Kiev et Moscou à Istanbul, le 2 juin, l’Ukraine avait frappé plusieurs aérodromes russes, jusqu’à des milliers de kilomètres de ses frontières, après avoir introduit clandestinement en Russie des drones explosifs pendant une opération complexe.Selon Kiev, cette attaque – une riposte visant l’armée de l’air russe qui frappe quasiment quotidiennement l’Ukraine – avait détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.Lors d’une rencontre avec des journalistes samedi, sous embargo jusqu’à dimanche, Oleksandr Syrsky a affirmé que de telles attaques se poursuivraient.”Bien sûr, nous continuerons. Nous augmenterons l’ampleur et la profondeur”, a-t-il affirmé, estimant que ces frappes s’avéraient “efficaces” et précisant que Kiev n’attaquerait que des cibles militaires. “Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires,” a-t-il ajouté. – Négociations dans l’impasse -Les commentaires de M. Syrsky interviennent alors que les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022, sont au point mort. La dernière réunion entre les deux parties remonte à près de trois semaines et aucun pourparler de suivi n’a été programmé. Ce conflit armé, le plus intense en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, se déroule depuis plus de trois ans et a fait, a minima, des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.Parmi les civils, tous les jours, des frappes d’artillerie et aériennes font de nouvelles victimes.Dimanche, les autorités ukrainiennes ont annoncé qu’un homme avait été tué par un bombardement russe à Kherson (sud) et, selon un nouveau bilan, quatre personnes dans une frappe dans la nuit de samedi à dimanche à Kramatorsk (est).Par ailleurs, un adolescent de 17 ans a été tué par une frappe russe à Sloviansk (est). Sa mère et deux autres habitants ont été blessés, selon le parquet de la région de Donetsk.Trois personnes ont également tuées, et onze autres blessées, lors d’un bombardement dimanche sur un terrain d’entraînement militaire ukrainien, a annoncé l’armée de Kiev.- Drones à fibre optique -Malgré de lourdes pertes, les forces russes poursuivent sur le front des actions offensives, grignotant du terrain dans certains secteurs, face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.La Russie, en dépit des sanctions occidentales censées affaiblir son économie, a investi de gigantesques sommes pour faire tourner son industrie militaire.Oleksandr Syrsky a d’ailleurs reconnu que Moscou avait certains avantages dans la guerre par drones, notamment dans la fabrication de drones à fibre optique dont les systèmes sont difficiles à brouiller. “Ici, malheureusement, ils ont un avantage à la fois en nombre et en portée de leur utilisation,” a-t-il déclaré. En dépit de son infériorité numérique, l’armée ukrainienne a entrepris, depuis l’invasion de 2022, de multiples offensives. En août 2024, elle avait notamment attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.- Pression sur Soumy -Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région.”Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit. La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine a dit ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale.Le commandant ukrainien Oleksandr Syrsky a pour sa part assuré que son armée avait “stoppé” des opérations offensives dans la région, assurant que la situation était “stabilisée” et que Kiev y avait repris le contrôle d’un village, Andriïvka.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014. Kiev a accusé Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoire.

Kiev promet d’intensifier ses frappes en profondeur en Russie

Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.La veille de négociations entre Kiev et Moscou à Istanbul, le 2 juin, l’Ukraine avait frappé plusieurs aérodromes russes, jusqu’à des milliers de kilomètres de ses frontières, après avoir introduit clandestinement en Russie des drones explosifs pendant une opération complexe.Selon Kiev, cette attaque – une riposte visant l’armée de l’air russe qui frappe quasiment quotidiennement l’Ukraine – avait détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.Lors d’une rencontre avec des journalistes samedi, sous embargo jusqu’à dimanche, Oleksandr Syrsky a affirmé que de telles attaques se poursuivraient.”Bien sûr, nous continuerons. Nous augmenterons l’ampleur et la profondeur”, a-t-il affirmé, estimant que ces frappes s’avéraient “efficaces” et précisant que Kiev n’attaquerait que des cibles militaires. “Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires,” a-t-il ajouté. – Négociations dans l’impasse -Les commentaires de M. Syrsky interviennent alors que les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022, sont au point mort. La dernière réunion entre les deux parties remonte à près de trois semaines et aucun pourparler de suivi n’a été programmé. Ce conflit armé, le plus intense en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, se déroule depuis plus de trois ans et a fait, a minima, des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.Parmi les civils, tous les jours, des frappes d’artillerie et aériennes font de nouvelles victimes.Dimanche, les autorités ukrainiennes ont annoncé qu’un homme avait été tué par un bombardement russe à Kherson (sud) et, selon un nouveau bilan, quatre personnes dans une frappe dans la nuit de samedi à dimanche à Kramatorsk (est).Par ailleurs, un adolescent de 17 ans a été tué par une frappe russe à Sloviansk (est). Sa mère et deux autres habitants ont été blessés, selon le parquet de la région de Donetsk.Trois personnes ont également tuées, et onze autres blessées, lors d’un bombardement dimanche sur un terrain d’entraînement militaire ukrainien, a annoncé l’armée de Kiev.- Drones à fibre optique -Malgré de lourdes pertes, les forces russes poursuivent sur le front des actions offensives, grignotant du terrain dans certains secteurs, face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.La Russie, en dépit des sanctions occidentales censées affaiblir son économie, a investi de gigantesques sommes pour faire tourner son industrie militaire.Oleksandr Syrsky a d’ailleurs reconnu que Moscou avait certains avantages dans la guerre par drones, notamment dans la fabrication de drones à fibre optique dont les systèmes sont difficiles à brouiller. “Ici, malheureusement, ils ont un avantage à la fois en nombre et en portée de leur utilisation,” a-t-il déclaré. En dépit de son infériorité numérique, l’armée ukrainienne a entrepris, depuis l’invasion de 2022, de multiples offensives. En août 2024, elle avait notamment attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.- Pression sur Soumy -Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région.”Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit. La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine a dit ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale.Le commandant ukrainien Oleksandr Syrsky a pour sa part assuré que son armée avait “stoppé” des opérations offensives dans la région, assurant que la situation était “stabilisée” et que Kiev y avait repris le contrôle d’un village, Andriïvka.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014. Kiev a accusé Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoire.

US strikes on Iran: what we know

The United States has carried out strikes that caused “extremely severe damage” to three of Iran’s nuclear facilities, the top US military officer, General Dan Caine, said on Sunday.President Donald Trump had spent weeks pursuing a diplomatic path to replace the nuclear deal with Tehran that he tore up during his first term in 2018.But he ultimately decided to take military action against Iran’s nuclear program, which had already been bombarded in a more than week-long Israeli campaign that has also targeted Tehran’s top military brass.Below, AFP examines what we know about the US strikes on Iran — an operation dubbed “Midnight Hammer.”- Major operation -Caine told journalists the strikes involved more than 125 US aircraft including B-2 Spirit stealth bombers, fighters, aerial refueling tankers, a guided missile submarine and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft.”This mission demonstrates the unmatched reach, coordination and capability of the United States military,” the general said. “No other military in the world could have done this.”Caine said it was “too early” to comment on what remains of Iran’s nuclear program, but that “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”- B-2 bombers -The US employed seven B-2s in the strikes — aircraft that can fly 6,000 nautical miles (9,600 kilometers) without refueling and which are designed to “penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets,” according to the US military.”This was the largest B-2 operational strike in US history and the second-longest B-2 mission ever flown,” according to Caine.Several B-2s proceeded west over the Pacific as a decoy while the bombers that would take part in the strikes headed east — a “deception effort known only to an extremely small number of planners and key leaders,” the general said.”Iran’s fighters did not fly, and it appears that Iran’s surface-to-air missile systems did not see us. Throughout the mission, we retained the element of surprise,” Caine said.The United States used the B-2 in operations against Serbian forces in the 1990s, flying non-stop from Missouri to Kosovo and back, and the bombers were subsequently employed in the Afghanistan and Iraq wars in the 2000s.- Massive Ordnance Penetrator -Caine said the B-2s dropped 14 bombs known as the GBU-57 or Massive Ordnance Penetrator — a powerful 30,000-pound (13,600-kilogram) bunker-busting weapon that made its combat debut in the Iran operation.The bombs — which are designed to penetrate up to 200 feet (60 meters) underground before exploding — were needed to hit deeply buried Iranian nuclear facilities.Testing of the weapons began in 2004 and Boeing was in 2009 awarded a contract to complete the integration of GBU-57 with aircraft.- Tomahawk cruise missiles -In addition to the bombers, a US guided missile submarine in the Middle East launched more than two dozen missiles at unspecified “surface infrastructure targets” at Isfahan, one of three nuclear sites struck in the operation, Caine said.The missiles are “designed to fly at extremely low altitudes at high subsonic speeds, and are piloted over an evasive route by several mission tailored guidance systems” and were first used in 1991 against Iraqi forces during Operation Desert Storm, according to the US military.- Aim of the strikes -US Defense Secretary Pete Hegseth told journalists the strikes were launched to “neutralize the threats to our national interests posed by the Iranian nuclear program and the collective self-defense of our troops and our allies.””This mission was not, has not been, about regime change,” Hegseth told journalists.A number of key figures in Trump’s “Make America Great Again” movement have vocally opposed US strikes on Iran, and his promise to extract the United States from its “forever wars” in the Middle East played a role in his 2016 and 2024 election wins.- What comes next? -Trump has called on Iran to “agree to end this war,” saying that “now is the time for peace.”But it remains to be seen whether the strikes will push Tehran to deescalate the conflict, or to widen it further.If Iran chooses the latter option, it could do so by targeting American military personnel who are stationed around the Middle East, or seek to close the strategic Strait of Hormuz, which carries one-fifth of global oil output.

US strikes on Iran: what we know

The United States has carried out strikes that caused “extremely severe damage” to three of Iran’s nuclear facilities, the top US military officer, General Dan Caine, said on Sunday.President Donald Trump had spent weeks pursuing a diplomatic path to replace the nuclear deal with Tehran that he tore up during his first term in 2018.But he ultimately decided to take military action against Iran’s nuclear program, which had already been bombarded in a more than week-long Israeli campaign that has also targeted Tehran’s top military brass.Below, AFP examines what we know about the US strikes on Iran — an operation dubbed “Midnight Hammer.”- Major operation -Caine told journalists the strikes involved more than 125 US aircraft including B-2 Spirit stealth bombers, fighters, aerial refueling tankers, a guided missile submarine and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft.”This mission demonstrates the unmatched reach, coordination and capability of the United States military,” the general said. “No other military in the world could have done this.”Caine said it was “too early” to comment on what remains of Iran’s nuclear program, but that “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”- B-2 bombers -The US employed seven B-2s in the strikes — aircraft that can fly 6,000 nautical miles (9,600 kilometers) without refueling and which are designed to “penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets,” according to the US military.”This was the largest B-2 operational strike in US history and the second-longest B-2 mission ever flown,” according to Caine.Several B-2s proceeded west over the Pacific as a decoy while the bombers that would take part in the strikes headed east — a “deception effort known only to an extremely small number of planners and key leaders,” the general said.”Iran’s fighters did not fly, and it appears that Iran’s surface-to-air missile systems did not see us. Throughout the mission, we retained the element of surprise,” Caine said.The United States used the B-2 in operations against Serbian forces in the 1990s, flying non-stop from Missouri to Kosovo and back, and the bombers were subsequently employed in the Afghanistan and Iraq wars in the 2000s.- Massive Ordnance Penetrator -Caine said the B-2s dropped 14 bombs known as the GBU-57 or Massive Ordnance Penetrator — a powerful 30,000-pound (13,600-kilogram) bunker-busting weapon that made its combat debut in the Iran operation.The bombs — which are designed to penetrate up to 200 feet (60 meters) underground before exploding — were needed to hit deeply buried Iranian nuclear facilities.Testing of the weapons began in 2004 and Boeing was in 2009 awarded a contract to complete the integration of GBU-57 with aircraft.- Tomahawk cruise missiles -In addition to the bombers, a US guided missile submarine in the Middle East launched more than two dozen missiles at unspecified “surface infrastructure targets” at Isfahan, one of three nuclear sites struck in the operation, Caine said.The missiles are “designed to fly at extremely low altitudes at high subsonic speeds, and are piloted over an evasive route by several mission tailored guidance systems” and were first used in 1991 against Iraqi forces during Operation Desert Storm, according to the US military.- Aim of the strikes -US Defense Secretary Pete Hegseth told journalists the strikes were launched to “neutralize the threats to our national interests posed by the Iranian nuclear program and the collective self-defense of our troops and our allies.””This mission was not, has not been, about regime change,” Hegseth told journalists.A number of key figures in Trump’s “Make America Great Again” movement have vocally opposed US strikes on Iran, and his promise to extract the United States from its “forever wars” in the Middle East played a role in his 2016 and 2024 election wins.- What comes next? -Trump has called on Iran to “agree to end this war,” saying that “now is the time for peace.”But it remains to be seen whether the strikes will push Tehran to deescalate the conflict, or to widen it further.If Iran chooses the latter option, it could do so by targeting American military personnel who are stationed around the Middle East, or seek to close the strategic Strait of Hormuz, which carries one-fifth of global oil output.

Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et plus de 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés sur tout le territoire lors de la Fête de la musique et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.La Fête de la musique, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l’AFP. Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont cependant manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a ainsi relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.- “Affluence inédite” -Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Dans l’est, deux hommes de 20 et 44 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences avec arme et en état d’ivresse, ainsi que pour administration de substance nuisible, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard. “Il y a 16 victimes, des jeunes femmes, pour la plupart mineures, qui se sont présentées à l’hôpital”, a-t-il précisé.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Agressions sexuelles, coups de couteau et jets de projectiles sur les policiers ont rythmé la Fête de la musique, “marquée par une affluence inédite dans Paris avec une foule considérable principalement sur le secteur canal Saint-Martin et le centre de Paris”, a-t-on ajouté.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.sm-js-mk-pau-sha/mat/as

Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et plus de 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés sur tout le territoire lors de la Fête de la musique et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.La Fête de la musique, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l’AFP. Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont cependant manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a ainsi relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.- “Affluence inédite” -Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Dans l’est, deux hommes de 20 et 44 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences avec arme et en état d’ivresse, ainsi que pour administration de substance nuisible, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard. “Il y a 16 victimes, des jeunes femmes, pour la plupart mineures, qui se sont présentées à l’hôpital”, a-t-il précisé.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Agressions sexuelles, coups de couteau et jets de projectiles sur les policiers ont rythmé la Fête de la musique, “marquée par une affluence inédite dans Paris avec une foule considérable principalement sur le secteur canal Saint-Martin et le centre de Paris”, a-t-on ajouté.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.sm-js-mk-pau-sha/mat/as

US says strikes ‘devastated’ Iran’s nuclear program

Unprecedented US strikes have wrecked Iran’s nuclear program, Defense Secretary Pete Hegseth said Sunday as Washington sought to assess what remained of the three targeted sites.The surprise strikes threaten to deepen conflict in the Middle East after Israel launched a bombing campaign against Iran, with Tehran vowing to retaliate against US involvement.But the United States said President Donald Trump wanted peace and urged Iran to end the conflict after strikes on a key underground uranium enrichment site at Fordo, along with nuclear facilities in Isfahan and Natanz.”We devastated the Iranian nuclear program,” Hegseth told a Pentagon press briefing, adding that the operation “did not target Iranian troops or the Iranian people.”Trump “seeks peace, and Iran should take that path”, Hegseth said. “This mission was not, and has not been, about regime change.”Standing beside Hegseth, top US general Dan Caine said that “it would be way too early for me to comment on what may or may not still be there.””Initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction,” he told reporters.- Protests in Tehran -People gathered in the center of Tehran to protest against US and Israeli attacks, waving flags and chanting slogans, state TV showed.Trump claimed total success for the operation in an address to the nation hours after the attack, and Vice President JD Vance followed up on Sunday morning.”We know that we set the Iranian nuclear program back substantially last night, whether it’s years or beyond,” he told ABC.”We’re not at war with Iran — we’re at war with Iran’s nuclear program,” he added. “The president took decisive action to destroy that program last night.”In Tehran, AFP journalists said the roar of aircraft flying over the city was heard repeatedly for the first time since Israel’s initial attacks.The UN’s International Atomic Energy Agency said it had not detected any increase in radiation levels at the nuclear sites and Tehran said Sunday there were no signs of contamination.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi told reporters in Istanbul the United States and Israel had “crossed a very big red line,” asserting Iran would continue to defend itself “by all means necessary.”Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed the US strikes, saying Trump’s decision to “target Iran’s nuclear facilities with the awesome and righteous might of the United States will change history.”The Israeli military was also checking the results of the US raid on the deeply buried nuclear facility in Fordo, with a spokesman saying it was “too soon” to know if Iran had removed enriched uranium from the site.The main US strike group was seven B-2 Spirit bombers flying 18 hours from the US mainland to Iran with multiple aerial refuelings, Caine said.- Global concern -In response to the US attack, Iran’s armed forces said they targeted multiple sites in Israel including Ben Gurion airport, the country’s main international gateway near Tel Aviv.Israeli rescuers said at least 23 people were wounded.In Jerusalem, Claudio Hazan, a 62-year-old software engineer, said he hoped the US intervention would hasten an end to the Iran-Israel war.”Israel by itself would not stop… and it would take longer,” he said.Israel said it had launched fresh strikes on western Iran and in Qom, south of Tehran. Iran’s official IRNA news agency reported four Revolutionary Guard members were killed in strikes on a military base in the city’s north.The Israeli military said it had “struck missile launchers ready to launch toward Israeli territory, soldiers in the Iranian Armed Forces, and swiftly neutralized the launchers that launched missiles toward Israeli territory.”Iran’s Shargh newspaper reported that a “massive explosion was heard” Sunday in Bushehr province, home to Iran’s only nuclear power plant.Iranian news agencies also reported strikes in Yazd province.The United Arab Emirates, Qatar and Oman, which had been mediating Iran-US nuclear talks, criticized the US move and urged de-escalation.The European Union called on all sides “to step back,” while stressing Iran must not be allowed to develop nuclear weapons.The Iranian foreign minister said he would travel to Moscow for talks with Russian President Vladimir Putin on Monday.Following his address, Trump warned Iran against retaliation. Iran and its proxies have previously attacked US military bases in Iraq and elsewhere in the region.Iran’s Huthi allies in Yemen on Sunday repeated their threat to resume attacks in the Red Sea if Washington joined the war, saying they were ready to target US ships and warships.The US president had stepped up his rhetoric against Iran since Israel first struck the country on June 13, repeating his insistence it could never have nuclear weapons.Tehran denies seeking an atomic bomb. On Saturday, President Masoud Pezeshkian said Iran’s right to pursue a civilian nuclear program “cannot be taken away… by threats or war.”burs-wd/bgs/ft

US says strikes ‘devastated’ Iran’s nuclear program

Unprecedented US strikes have wrecked Iran’s nuclear program, Defense Secretary Pete Hegseth said Sunday as Washington sought to assess what remained of the three targeted sites.The surprise strikes threaten to deepen conflict in the Middle East after Israel launched a bombing campaign against Iran, with Tehran vowing to retaliate against US involvement.But the United States said President Donald Trump wanted peace and urged Iran to end the conflict after strikes on a key underground uranium enrichment site at Fordo, along with nuclear facilities in Isfahan and Natanz.”We devastated the Iranian nuclear program,” Hegseth told a Pentagon press briefing, adding that the operation “did not target Iranian troops or the Iranian people.”Trump “seeks peace, and Iran should take that path”, Hegseth said. “This mission was not, and has not been, about regime change.”Standing beside Hegseth, top US general Dan Caine said that “it would be way too early for me to comment on what may or may not still be there.””Initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction,” he told reporters.- Protests in Tehran -People gathered in the center of Tehran to protest against US and Israeli attacks, waving flags and chanting slogans, state TV showed.Trump claimed total success for the operation in an address to the nation hours after the attack, and Vice President JD Vance followed up on Sunday morning.”We know that we set the Iranian nuclear program back substantially last night, whether it’s years or beyond,” he told ABC.”We’re not at war with Iran — we’re at war with Iran’s nuclear program,” he added. “The president took decisive action to destroy that program last night.”In Tehran, AFP journalists said the roar of aircraft flying over the city was heard repeatedly for the first time since Israel’s initial attacks.The UN’s International Atomic Energy Agency said it had not detected any increase in radiation levels at the nuclear sites and Tehran said Sunday there were no signs of contamination.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi told reporters in Istanbul the United States and Israel had “crossed a very big red line,” asserting Iran would continue to defend itself “by all means necessary.”Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed the US strikes, saying Trump’s decision to “target Iran’s nuclear facilities with the awesome and righteous might of the United States will change history.”The Israeli military was also checking the results of the US raid on the deeply buried nuclear facility in Fordo, with a spokesman saying it was “too soon” to know if Iran had removed enriched uranium from the site.The main US strike group was seven B-2 Spirit bombers flying 18 hours from the US mainland to Iran with multiple aerial refuelings, Caine said.- Global concern -In response to the US attack, Iran’s armed forces said they targeted multiple sites in Israel including Ben Gurion airport, the country’s main international gateway near Tel Aviv.Israeli rescuers said at least 23 people were wounded.In Jerusalem, Claudio Hazan, a 62-year-old software engineer, said he hoped the US intervention would hasten an end to the Iran-Israel war.”Israel by itself would not stop… and it would take longer,” he said.Israel said it had launched fresh strikes on western Iran and in Qom, south of Tehran. Iran’s official IRNA news agency reported four Revolutionary Guard members were killed in strikes on a military base in the city’s north.The Israeli military said it had “struck missile launchers ready to launch toward Israeli territory, soldiers in the Iranian Armed Forces, and swiftly neutralized the launchers that launched missiles toward Israeli territory.”Iran’s Shargh newspaper reported that a “massive explosion was heard” Sunday in Bushehr province, home to Iran’s only nuclear power plant.Iranian news agencies also reported strikes in Yazd province.The United Arab Emirates, Qatar and Oman, which had been mediating Iran-US nuclear talks, criticized the US move and urged de-escalation.The European Union called on all sides “to step back,” while stressing Iran must not be allowed to develop nuclear weapons.The Iranian foreign minister said he would travel to Moscow for talks with Russian President Vladimir Putin on Monday.Following his address, Trump warned Iran against retaliation. Iran and its proxies have previously attacked US military bases in Iraq and elsewhere in the region.Iran’s Huthi allies in Yemen on Sunday repeated their threat to resume attacks in the Red Sea if Washington joined the war, saying they were ready to target US ships and warships.The US president had stepped up his rhetoric against Iran since Israel first struck the country on June 13, repeating his insistence it could never have nuclear weapons.Tehran denies seeking an atomic bomb. On Saturday, President Masoud Pezeshkian said Iran’s right to pursue a civilian nuclear program “cannot be taken away… by threats or war.”burs-wd/bgs/ft