Sous fortes pressions militaire et politique, l’Ukraine va négocier aux Etats-Unis

Des négociateurs ukrainiens vont discuter dimanche aux Etats-Unis du plan américain visant à trouver une issue à la guerre avec la Russie, Kiev étant sous fortes pressions militaire et politique.Alors que l’armée russe progresse dans l’est de l’Ukraine, une attaque de drones a fait au moins un mort et 11 blessés dans la nuit de samedi à dimanche près de Kiev. Quelques heures plus tôt, Kiev avait revendiqué l’attaque de deux pétroliers en mer Noire, disant avoir frappé avec des drones navals des navires de la flotte fantôme russe.Dans ce contexte militaire tendu et après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a limogé son chef de cabinet, Andriï Iermak, accusé de corruption, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, recevront une délégation ukrainienne en Floride, selon un responsable américain.Les pourparlers devraient reprendre sur la base d’amendements du plan américain négociés il y a une semaine à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens, a indiqué M. Zelensky.Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un projet en 28 points censé mettre fin au conflit déclenché par l’offensive russe contre l’Ukraine en février 2022. Accusé d’être très favorable à Moscou, ce plan a été amendé et doit être finalisé avec l’approbation des belligérants et des Européens, même si Kiev craint de devoir faire d’importantes concessions.”La partie américaine est constructive et dans les jours à venir, il sera possible de préciser les étapes à suivre pour déterminer comment mettre fin à la guerre dans la dignité”, a réaffirmé samedi le président ukrainien.Son homologue français Emmanuel Macron le recevra de nouveau lundi à Paris, trois jours après le limogeage de son bras droit extrêmement influent Andrïi Iermak, à la suite d’une vaste enquête anticorruption dans le secteur de l’énergie.- Infrastructures énergétiques visées -Kiev cherche donc à continuer de peser dans les discussions diplomatiques et des drones navals ont été lancés samedi contre un terminal pétrolier majeur dans le port russe de Novorossiïsk.Ce terminal permet d’exporter le pétrole acheminé par l’un des oléoducs les plus importants au monde, qui part de champs pétrolifères du Kazakhstan au bord de la mer Caspienne et traverse la Russie vers la mer Noire. Le Caspian Pipeline Consortium, qui exploite cet oléoduc, a affirmé qu’une “attaque terroriste” de drones navals avait mis hors d’usage l’une des trois bouées d’amarrage du terminal permettant le chargement en mer des pétroliers.Kiev n’a pas commenté cette attaque.Elle a en revanche revendiqué samedi l’attaque de deux pétroliers en mer Noire au large de la Turquie, disant avoir frappé avec des drones navals des navires de la flotte fantôme russe utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.Une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU) a affirmé à l’AFP que ces pétroliers, le Kairos et le Virat, avaient été la cible de drones “Sea Baby” lors d’une opération conjointe entre le SBU et la marine ukrainienne.Selon cette source, ils étaient vides au moment de l’attaque et se rendaient au port russe de Novorossiïsk pour être réalimentés en hydrocarbures.Ces derniers mois, l’armée ukrainienne vise régulièrement des sites pétroliers et des raffineries en Russie pour tenter de perturber la rente des hydrocarbures permettant à Moscou de financer son effort de guerre. De son côté, Moscou poursuit ses attaques nocturnes massives sur l’Ukraine.Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire de la région de Kiev, a déploré sur Telegram qu’une “attaque de l’ennemi sur Vychhorod ait tué une personne et en ait blessé 11, dont six ont été hospitalisées”, évoquant une nouvelle offensive de “drones” russes.La nuit précédente, de vendredi à samedi, 36 missiles et 596 drones russes avaient frappé notamment la capitale de l’Ukraine, selon son armée de l’air, privant de courant au moins 600.000 usagers.burs/ms/nr

Floods hit Sri Lanka’s capital as cyclone deaths top 200

Low-lying areas of Sri Lanka’s capital were flooded on Sunday after a powerful cyclone triggered heavy rains and mudslides across the island, killing at least 212 people and leaving many more missing.Officials said the extent of the damage in the island’s worst-affected central region was only just being revealed as relief workers cleared roads blocked by fallen trees and mudslides.The Disaster Management Centre (DMC) said at least 212 people had died following a week of heavy rains brought on by Cyclone Ditwah, while 218 people were missing.The northern parts of Colombo were flooded as the water level in the Kelani River rose rapidly since Saturday, when mandatory evacuation orders were issued.”Although the cyclone has left us, heavy rains upstream are now flooding low-lying areas along the banks of the Kelani River,” a DMC official said.A helicopter from India that joined the relief efforts rescued 24 people on Sunday, including a pregnant woman and a man in a wheelchair, marooned in the central town of Kotmale, about 90 kilometres (55 miles) northeast of Colombo.Pakistan was also sending rescue teams, the Sri Lankan Air Force said, while Japan will also send a team to assess Sri Lanka’s immediate needs and has pledged assistance.The air force also said it had rescued two infants and a 10-year-old child from a hospital in the northern town of Chilaw, which was submerged on Saturday.Authorities said flood levels in the capital would take at least a day to recede, while dry weather was also forecast. Cyclone Ditwah moved north towards India on Saturday.- ‘Completely flooded’ -Selvi, 46, a resident of the Colombo suburb of Wennawatte, left her flooded home on Sunday, carrying four bags of clothes and valuables.”My house is completely flooded. I don’t know where to go, but I hope there is some safe shelter where I can take my family,” she told AFP.Receding water levels in the town of Manampitiya, 250 kilometres (155 miles) northeast of Colombo, revealed massive destruction.”Manampitiya is a flood-prone town, but I have never seen such a volume of water,” said 72-year-old resident S. Sivanandan.He told the local News Centre portal that businesses and property had been extensively damaged. A car had flipped upside down in front of his shop, he said.A woman in central Wellawaya said she heard a loud noise and went outside to see boulders rolling down a mountainside before stopping near her home.”I saw trees falling and moving with the boulders. We are afraid to go back to our homes,” she told reporters after moving to a shelter on safer ground.- Deadliest in years -The National Blood Transfusion Service said supplies were short even though there have been relatively few injuries.Its chief, Lakshman Edirisinghe, said their daily requirement was about 1,500 units of blood but weather-related disruptions had reduced supply to just 236 units on Saturday.”Because of floods and heavy rains, we were unable to conduct our mobile campaigns to collect blood,” he told reporters in Colombo. “We appeal to donors to visit the nearest blood bank.”The National Building Research Organisation, which monitors the stability of hills, said there was a high risk of further landslides because mountain slopes were still saturated with rainwater.President Anura Kumara Dissanayake declared a state of emergency on Saturday to deal with the aftermath of the cyclone and appealed for international aid.The extreme weather system has destroyed more than 25,000 homes and sent 147,000 people into state-run temporary shelters.Nearly a million people required assistance after being displaced by the floods, the DMC said.The cyclone is Sri Lanka’s deadliest natural disaster since 2017, when flooding and landslides claimed more than 200 lives and displaced hundreds of thousands.The worst flooding since the turn of the century occurred in June 2003, when 254 people were killed.

Trump considère l’espace aérien vénézuélien “fermé”, Caracas répond par des manoeuvres militaires

Donald Trump a averti samedi soir qu’il considérait l’espace aérien du Venezuela comme “entièrement fermé”, déclenchant l’ire de Caracas qui a dénoncé un “acte hostile” et lancé des manoeuvres militaires.”À toutes les compagnies aériennes, pilotes, trafiquants de drogue et trafiquants d’êtres humains,” a écrit en lettres majuscules le président des Etats-Unis sur son réseau Truth …

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Assurance chômage: le gouvernement veut 400 millions d’économies sur les ruptures conventionnelles

Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou accepte de laisser les organisations syndicales et patronales négocier d’ici fin janvier sur l’assurance chômage avec l’objectif de dégager 400 millions d’euros d’économies par an, notamment sur les ruptures conventionnelles, a-t-on appris dimanche auprès du ministère du Travail.”J’ai envoyé (samedi) un courrier aux partenaires sociaux pour leur demander d’ouvrir une négociation interprofessionnelle portant, notamment, sur les ruptures conventionnelles”, indique M. Farandou dans une déclaration à l’AFP.”La lettre de cadrage d’août 2025 sera retirée dès lors que les organisations syndicales et patronales auront débuté leurs négociations et établi un calendrier permettant d’aboutir à un accord avant la fin du mois de janvier 2026″, poursuit-il. “L’objectif est de générer une économie d’au moins 400 millions par an, en année pleine, avec des effets dès 2026″, précise-t-il.Dans sa lettre de cadrage, en août, le gouvernement Bayrou avait demandé aux partenaires sociaux de négocier une nouvelle convention d’assurance chômage en réalisant 2 à 2,5 milliards d’euros d’économies par an entre 2026 et 2029.Elle fixait le 15 novembre comme date butoir pour un accord, mais les discussions n’ont jamais eu lieu.Le 14 novembre, cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et deux organisations patronales (CPME et U2P), avaient demandé au gouvernement de retirer ce cadrage financier, en proposant en contrepartie d’ouvrir des négociations sur les ruptures conventionnelles et les contrats courts.”Le gouvernement fera prévaloir la négociation initiée par les partenaires sociaux sur le document de cadrage 2025, qui sera en conséquence retiré dès lors que l’engagement d’une négociation sera formalisé et qu’un calendrier permettant d’aboutir à un accord d’ici la fin du mois de janvier sera établi”, a répondu le ministre dans sa lettre envoyée samedi.”Si cette négociation ne devait pas aboutir dans ces délais, au regard du contexte dégradé des finances publiques, le gouvernement sera conduit à prendre de nouveau ses responsabilités”, poursuit-il.Créée par la loi de “modernisation du marché du travail” en 2008, la rupture conventionnelle permet au salarié et à son employeur de rompre un CDI à l’amiable. Le salarié touche une indemnité spécifique, négociée avec l’employeur, et peut ensuite percevoir des indemnités chômage, contrairement à un salarié démissionnaire. Selon l’Unédic, 515.000 ruptures conventionnelles individuelles ont été signées en 2024. Cette année-là, les dépenses d’allocations chômage liées à ces ruptures ont atteint 9,4 milliards d’euros, soit 26% des dépenses d’allocations. 

Assurance chômage: le gouvernement veut 400 millions d’économies sur les ruptures conventionnelles

Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou accepte de laisser les organisations syndicales et patronales négocier d’ici fin janvier sur l’assurance chômage avec l’objectif de dégager 400 millions d’euros d’économies par an, notamment sur les ruptures conventionnelles, a-t-on appris dimanche auprès du ministère du Travail.”J’ai envoyé (samedi) un courrier aux partenaires sociaux pour leur demander d’ouvrir une négociation interprofessionnelle portant, notamment, sur les ruptures conventionnelles”, indique M. Farandou dans une déclaration à l’AFP.”La lettre de cadrage d’août 2025 sera retirée dès lors que les organisations syndicales et patronales auront débuté leurs négociations et établi un calendrier permettant d’aboutir à un accord avant la fin du mois de janvier 2026″, poursuit-il. “L’objectif est de générer une économie d’au moins 400 millions par an, en année pleine, avec des effets dès 2026″, précise-t-il.Dans sa lettre de cadrage, en août, le gouvernement Bayrou avait demandé aux partenaires sociaux de négocier une nouvelle convention d’assurance chômage en réalisant 2 à 2,5 milliards d’euros d’économies par an entre 2026 et 2029.Elle fixait le 15 novembre comme date butoir pour un accord, mais les discussions n’ont jamais eu lieu.Le 14 novembre, cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et deux organisations patronales (CPME et U2P), avaient demandé au gouvernement de retirer ce cadrage financier, en proposant en contrepartie d’ouvrir des négociations sur les ruptures conventionnelles et les contrats courts.”Le gouvernement fera prévaloir la négociation initiée par les partenaires sociaux sur le document de cadrage 2025, qui sera en conséquence retiré dès lors que l’engagement d’une négociation sera formalisé et qu’un calendrier permettant d’aboutir à un accord d’ici la fin du mois de janvier sera établi”, a répondu le ministre dans sa lettre envoyée samedi.”Si cette négociation ne devait pas aboutir dans ces délais, au regard du contexte dégradé des finances publiques, le gouvernement sera conduit à prendre de nouveau ses responsabilités”, poursuit-il.Créée par la loi de “modernisation du marché du travail” en 2008, la rupture conventionnelle permet au salarié et à son employeur de rompre un CDI à l’amiable. Le salarié touche une indemnité spécifique, négociée avec l’employeur, et peut ensuite percevoir des indemnités chômage, contrairement à un salarié démissionnaire. Selon l’Unédic, 515.000 ruptures conventionnelles individuelles ont été signées en 2024. Cette année-là, les dépenses d’allocations chômage liées à ces ruptures ont atteint 9,4 milliards d’euros, soit 26% des dépenses d’allocations.