Between India and Pakistan, families divided by Kashmir

Four decades after she moved to India from Pakistan, got married and had six children, Nasreen Akhtar Bi’s life was upended — a case illustrating in one family the fractured history of contested Kashmir.Bi, 55, was not caught up in the April 22 attack in Indian-administered Kashmir when gunmen targeting tourists killed 26 mainly Hindu men, killings that New Delhi blames on its arch-rival Islamabad. Pakistan rejects the accusations.But the furious arguments since have triggered regular gunfire between their troops along the de facto frontier in Kashmir and sweeping tit-for-tat punitive diplomatic sanctions — including cancelling visas.Bi and her family, living in the usually sleepy farming village of Salwah in the Himalayan hills under Indian control, were dragged into a bitter quarrel between the leaders of the nuclear-armed nations.She, her four brothers and four sisters, were detained by police and taken to the border with Pakistan.”It was a very big shock,” Bi said. “I did not know what to do, I was shivering with chills and fever all over my body.”- ‘Roots and history’ -India and Pakistan have fought multiple times since the violent end of British rule in 1947, when colonial officers drew straight-line borders on maps to partition the nations, dividing communities.Muslim-majority Kashmir — claimed by both India and Pakistan — has been a repeated flashpoint.Rebels in the Indian-run area of Jammu and Kashmir have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.During previous conflict in 1965, her parents had fled fighting — and ended in Pakistan-controlled Kashmir.But in 1982, when borders eased, they returned to the Indian side.”All their lands, family roots and history were here,” said Bi’s older sister, Nasheen Akhtar, 60.Akhtar’s son, Faisal Majeed, 35, said they were shocked at the attack at Pahalgam, but had not thought it would impact them.”When the civilians were killed in Kashmir and our government announced expulsions, we didn’t think it could have a direct bearing on us,” said Majeed, Bi’s nephew.”It was like a ton of bricks had fallen on me.”Many of their neighbours were unaware of their family history.Bi arrived at the border with Pakistan, a place she barely has a memory of. “I’ve never been there since I came here with my late parents as a child,” she said. “All my siblings, family and relatives are here.”Bi said she understood the angry grief in response to the Pahalgam attack but that it was ordinary people like her who were suffering in the sweeping response.”I felt the pain for the people killed,” she said. “I also feel for those who’re being asked to leave after all these years.”But as Bi and her siblings readied to cross into Pakistan, a last minute Indian court order stopped their expulsion.”Thank God, it didn’t happen,” Bi’s husband Fazal Hussain said, sitting alongside his wife on the veranda of their simple hillside home.”We’d all have been orphaned,” 65-year-old Hussain said, with a long grey beard. “I’d have been just as lost here as she’d have been there, alone on the other side.”- ‘Boiling point’ -Bi is now back home on her farm, in Indian-run Jammu and Kashmir.The wider situation remains a concern.UN chief Antonio Guterres said on Monday relations between Pakistan and India had reached a “boiling point”, warning that “now is the time for maximum restraint and stepping back from the brink”.India’s army said on Tuesday its troops had exchanged gunfire with Pakistani soldiers overnight across the Line of Control in multiple sites, which it says has taken place every night since April 24.That includes gunfire near Bi’s home village.But for Bi and her family, her return was something to celebrate. “I realised I was home after I saw my buffaloes, goats and my husband, who cried with joy and put a garland of flowers on me,” she said. 

Rouvrir Alcatraz, une idée glanée par Trump dans les films ?

Donald Trump a-t-il eu l’idée de rouvrir la célèbre prison insulaire d’Alcatraz en regardant la télévision ? Certains Américains s’interrogent avec dérision, après la dernière décision choc du président américain, sortie de nulle part ce week-end.Sur son réseau Truth Social, le milliardaire républicain a soudainement ordonné dimanche à son administration “de rouvrir Alcatraz, après l’avoir considérablement agrandie et reconstruite, afin d’y accueillir les criminels les plus violents et les plus impitoyables des États-Unis”.Construite sur une île en face de San Francisco, cette forteresse carcérale a imprimé sa marque dans l’imaginaire américain avec l’évasion de trois détenus en 1962, qui a inspiré le film “L’Evadé d’Alcatraz” de Clint Eastwood.Ce long-métrage était diffusé samedi soir à la télévision en Floride, où se trouvait Donald Trump car il passait le week-end dans sa résidence Mar-a-Lago. Une coïncidence qui n’a pas échappé aux réseaux sociaux.”Est-il possible que Trump ait regardé le film et se soit laissé emporter ? Ce qui a conduit à la brillante idée de reconstruire Alcatraz ?”, s’interroge une utilisatrice sur X. “La politique américaine s’inspire-t-elle des programmes télévisés ?””Nous allons dépenser un demi-milliard de dollars pour rénover Alcatraz (…), tout cela parce qu’un vieil homme s’ennuyait et zappait devant la télévision un samedi soir”, plaisante un autre internaute. – “Cinéaste” -Interrogé lundi sur l’origine de son idée, M. Trump a entretenu l’ambiguïté.”Je suppose que j’étais destiné à être cinéaste”, a-t-il déclaré à la presse dans le Bureau ovale. La prison “représente quelque chose de très fort, de très puissant, en termes de loi et d’ordre”, a-t-il estimé. “Personne ne s’est jamais échappé”, a observé le président, en étayant son propos avec des approximations. “Une personne a failli y arriver, mais ils (…) ont retrouvé ses vêtements en lambeaux, avec de nombreuses morsures de requins.”Selon l’administration pénitentiaire américaine, 36 personnes ont tenté de s’échapper d’Alcatraz. Si la plupart ont été rattrapées ou sont mortes lors de leur tentative, le sort de cinq d’entre elles reste inconnu et elles sont répertoriées comme “disparues et présumées noyées”.Mais aucun fugitif n’a jamais été dévoré par un requin, contrairement aux légendes entourant la mythique prison.”Il n’y a pas de requins +mangeurs d’hommes+ dans la baie de San Francisco, seulement de petits requins qui se nourrissent au fond de l’eau”, précise l’administration pénitentiaire sur son site.Quoi qu’il en soit, l’administration pénitentiaire “mettra tout en œuvre pour soutenir et appliquer le programme du président”, a déclaré son nouveau directeur William Marshall.Il a ordonné “une évaluation immédiate afin de déterminer nos besoins et les prochaines étapes” pour rouvrir Alcatraz.- Coûts exorbitants -Construite pour abriter une garnison militaire, Alcatraz a ensuite été reconvertie en prison. Mais l’établissement pénitentiaire n’a opéré que pendant 29 ans, avant de fermer ses portes en 1963, à cause de ses coûts exorbitants.Il fallait acheminer chaque semaine sur l’île la nourriture, le matériel, l’essence et même l’eau potable nécessaire à son fonctionnement. La prison coûtait donc trois fois plus cher qu’un établissement pénitentiaire classique.Au moment de sa fermeture, Alcatraz était délabrée et son éventuelle rénovation était estimée à cinq millions de dollars. Les autorités ont préféré construire de nouvelles prisons ailleurs et mettre un terme à son activité.Après sa reconversion en attraction touristique en 1973, elle est devenue un passage quasiment obligé pour les voyageurs séjournant à San Francisco. Plus d’un million de visiteurs y défilent chaque année.Ils y découvrent les cellules spartiates, sans porte et avec de simples barreaux, qui permettaient aux gardiens de surveiller en permanence les détenus – dont le mafieux Al Capone, qui y a passé près de cinq ans.Ils visitent également les pièces d’isolement brutales et plongées dans l’obscurité totale, où les prisonniers étaient enfermés s’ils se mettaient en travers du chemin du redoutable directeur.Difficile de dire à quel point cet univers sera ressuscité par l’administration Trump. Mais en cas de réouverture une chose semble acquise : la boutique de souvenirs, qui vend des t-shirts et des affiches de la prison insulaire, semble condamnée à la fermeture.

Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la “qualité” de vie restante plutôt que sa “quantité”

La Haute autorité de Santé juge “impossible”, faute de consensus médical, de déterminer qui pourrait bénéficier d’une aide à mourir en se basant sur un pronostic vital engagé “à moyen terme” ou sur une “phase terminale” de maladie, mais elle suggère de prendre en compte “la qualité du reste à vivre” de la personne.Très attendu, son avis, sollicité par le ministère de la Santé, va alimenter les débats sur l’évolution de la législation sur la fin de vie qui doivent reprendre le 12 mai dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Ce sujet sensible a été scindé en deux propositions de loi – l’une sur les soins palliatifs, l’autre sur une aide active à mourir – par le gouvernement Bayrou.”A ce jour, il n’existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé +à moyen terme+, ni sur la notion de +phase avancée+ lorsqu’elles sont envisagées dans une approche individuelle”, résume la HAS.Autrement dit, “on sait définir le court terme – ça a été fait pour la loi Leonetti – mais au-delà, on ne peut pas”, “nul ne peut dire: telle est l’espérance de vie d’un patient avec un certain nombre de pathologies”, déclare à l’AFP son président, le Pr Lionel Collet, et “c’est vraiment au cas par cas qu’on doit examiner les questions”. Les travaux rendus mardi, pour lesquels un comité d’experts a examiné la littérature scientifique, les législations internationales et auditionné des experts français et internationaux, n’ont “pas permis d’identifier de critère alternatif” dans “des conditions plus satisfaisantes”, note l’autorité.Faute de “certitude scientifique” sur l’appréciation d’un pronostic vital d’une personne, la HAS insiste sur la nécessité “d’un processus d’accompagnement et de délibération collective, centré sur la personne malade, en amont d’une éventuelle demande d’aide à mourir”.Ce “processus continu de discussion” associant malade, proches et soignants permettrait de reconnaître la “dimension existentielle et sociale de la souffrance” et “d’aborder la question du sens de ce qui est vécu et de ce qu’il reste à vivre”.Aussi tous les soignants doivent être formés “à l’écoute et au dialogue” sur la fin de vie, “pour éviter tout risque d’obstination déraisonnable conduisant à des impasses de vie pour les patients”, plaide la HAS.- “Dimension subjective” -Actuellement, le pronostic vital dépend “de nombreux paramètres, souvent évolutifs”: les soignants l’évaluent avec des outils à la “fiabilité insuffisante” et un “degré d’incertitude important”.Tenter d’établir un pronostic individuel serait donc “une erreur et reviendrait à nier les facteurs individuels et thérapeutiques qui le conditionnent”, argumente la HAS, notant qu'”aucun pays européen n’a retenu un critère d’ordre temporel dans la définition du +moyen terme+”. “Certains, comme le Québec, y ont même renoncé après une période d’application”, ajoute l’autorité.Le critère d’un pronostic vital engagé “à moyen terme” figurait dans le texte dont l’examen avait été interrompu par la dissolution de l’Assemblée. Jugée floue, cette formulation avait été retirée.Quant à la notion de “phase avancée” (ou terminale) d’une maladie incurable, qui “ne renvoie pas tant à l’échéance du décès” qu’au “parcours” du patient, la HAS la définit comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade, qui affecte sa qualité de vie”.”S’il est impossible de mettre en oeuvre une logique de prédiction de la quantité de vie restante, il convient de retenir une logique d’anticipation et de prédiction de la qualité du reste à vivre, quelle que soit l’issue des débats parlementaires”, selon l’autorité.Pour Lionel Collet, “c’est la dimension subjective de la qualité de vie telle que perçue par la personne qui est à prendre en considération”.Vendredi, les députés ont approuvé en commission des Affaires sociales la proposition de loi d’Olivier Falorni (MoDem) créant un “droit à l’aide à mourir”, pour permettre à des malades avec une “affection grave et incurable” qui “engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale” et ne supportant plus leurs souffrances, de recevoir ou de s’administrer une substance létale.La HAS montre qu'”il faut avoir encore plus de prudence sur l’aide active à mourir et ses critères” et “ne pas envisager un saut sociétal alors que nous n’avons pas encore développé partout en France les soins palliatifs”, souligne à l’AFP le ministre chargé de l’Accès aux soins, Yannick Neuder (LR).

Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la “qualité” de vie restante plutôt que sa “quantité”

La Haute autorité de Santé juge “impossible”, faute de consensus médical, de déterminer qui pourrait bénéficier d’une aide à mourir en se basant sur un pronostic vital engagé “à moyen terme” ou sur une “phase terminale” de maladie, mais elle suggère de prendre en compte “la qualité du reste à vivre” de la personne.Très attendu, son avis, sollicité par le ministère de la Santé, va alimenter les débats sur l’évolution de la législation sur la fin de vie qui doivent reprendre le 12 mai dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Ce sujet sensible a été scindé en deux propositions de loi – l’une sur les soins palliatifs, l’autre sur une aide active à mourir – par le gouvernement Bayrou.”A ce jour, il n’existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé +à moyen terme+, ni sur la notion de +phase avancée+ lorsqu’elles sont envisagées dans une approche individuelle”, résume la HAS.Autrement dit, “on sait définir le court terme – ça a été fait pour la loi Leonetti – mais au-delà, on ne peut pas”, “nul ne peut dire: telle est l’espérance de vie d’un patient avec un certain nombre de pathologies”, déclare à l’AFP son président, le Pr Lionel Collet, et “c’est vraiment au cas par cas qu’on doit examiner les questions”. Les travaux rendus mardi, pour lesquels un comité d’experts a examiné la littérature scientifique, les législations internationales et auditionné des experts français et internationaux, n’ont “pas permis d’identifier de critère alternatif” dans “des conditions plus satisfaisantes”, note l’autorité.Faute de “certitude scientifique” sur l’appréciation d’un pronostic vital d’une personne, la HAS insiste sur la nécessité “d’un processus d’accompagnement et de délibération collective, centré sur la personne malade, en amont d’une éventuelle demande d’aide à mourir”.Ce “processus continu de discussion” associant malade, proches et soignants permettrait de reconnaître la “dimension existentielle et sociale de la souffrance” et “d’aborder la question du sens de ce qui est vécu et de ce qu’il reste à vivre”.Aussi tous les soignants doivent être formés “à l’écoute et au dialogue” sur la fin de vie, “pour éviter tout risque d’obstination déraisonnable conduisant à des impasses de vie pour les patients”, plaide la HAS.- “Dimension subjective” -Actuellement, le pronostic vital dépend “de nombreux paramètres, souvent évolutifs”: les soignants l’évaluent avec des outils à la “fiabilité insuffisante” et un “degré d’incertitude important”.Tenter d’établir un pronostic individuel serait donc “une erreur et reviendrait à nier les facteurs individuels et thérapeutiques qui le conditionnent”, argumente la HAS, notant qu'”aucun pays européen n’a retenu un critère d’ordre temporel dans la définition du +moyen terme+”. “Certains, comme le Québec, y ont même renoncé après une période d’application”, ajoute l’autorité.Le critère d’un pronostic vital engagé “à moyen terme” figurait dans le texte dont l’examen avait été interrompu par la dissolution de l’Assemblée. Jugée floue, cette formulation avait été retirée.Quant à la notion de “phase avancée” (ou terminale) d’une maladie incurable, qui “ne renvoie pas tant à l’échéance du décès” qu’au “parcours” du patient, la HAS la définit comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade, qui affecte sa qualité de vie”.”S’il est impossible de mettre en oeuvre une logique de prédiction de la quantité de vie restante, il convient de retenir une logique d’anticipation et de prédiction de la qualité du reste à vivre, quelle que soit l’issue des débats parlementaires”, selon l’autorité.Pour Lionel Collet, “c’est la dimension subjective de la qualité de vie telle que perçue par la personne qui est à prendre en considération”.Vendredi, les députés ont approuvé en commission des Affaires sociales la proposition de loi d’Olivier Falorni (MoDem) créant un “droit à l’aide à mourir”, pour permettre à des malades avec une “affection grave et incurable” qui “engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale” et ne supportant plus leurs souffrances, de recevoir ou de s’administrer une substance létale.La HAS montre qu'”il faut avoir encore plus de prudence sur l’aide active à mourir et ses critères” et “ne pas envisager un saut sociétal alors que nous n’avons pas encore développé partout en France les soins palliatifs”, souligne à l’AFP le ministre chargé de l’Accès aux soins, Yannick Neuder (LR).

Stocks diverge as traders await Fed rates meeting

Stock markets diverged Tuesday as investors awaited a US Federal Reserve interest-rate meeting for signs of the outlook for the tariffs-hit economy.Oil prices staged a comeback after tanking on news of an output hike by key OPEC+ producers that came despite growing concerns over a slowdown in the global economy, which could hit demand. In Europe, Frankfurt’s stock market shed around one percent after German conservative leader Friedrich Merz failed to win a majority in the first parliament vote for chancellor, in an unexpected setback.Paris dropped while London was flat in early afternoon deals. “It’s a big week for central bank interest rate decisions,” noted AJ Bell investment director Russ Mould.The US Federal Reserve is expected to hold interest rates steady on Wednesday, even as President Donald Trump pushes for more cuts. While data last week showed that the US economy contracted in the first quarter, strong jobs and services sector figures suggest there is still some resilience.”The key focus will be on forward-looking commentary and whether the Fed is getting worried about Trump’s tariffs,” Mould added.Elsewhere, the Bank of England is Thursday expected to cut its key rate by a quarter point to 4.25 percent amid concerns of weak growth in Britain.In Asia Tuesday, stock markets benefited from some renewed optimism that governments are making progress in agreements to temper Trump’s levies, which have roiled global markets in recent months.US Treasury Secretary Scott Bessent told CNBC that the Trump administration had been approached by 17 countries and offered “very good” trade proposals.He also said there could be “substantial progress in the coming weeks” with China, which has been hit with tariffs of 145 percent. Hong Kong and Shanghai stock markets closed higher Tuesday as investors returned from a long weekend. Traders brushed off losses on Wall Street, with the S&P 500 snapping a nine-day winning streak and film studios hit by Trump’s warning of new tariffs on all films made outside the United States.Oil prices rose more than two percent, clawing back Monday’s losses that came after Saudi Arabia, Russia and six other members of the OPEC+ cartel agreed to boost output by 411,000 barrels a day in June.The move came a month after a similar announcement that caused prices to fall.In company news, US food delivery service DoorDash agreed to buy Deliveroo in a £2.9-billion ($3.9-billion) deal that values the UK group at less than half of its initial public offering price. Shares in Deliveroo rose around two percent on London’s second-tier FTSE 250 index. Danish wind turbine maker Vestas rose five percent in Copenhagen after it stuck to its annual earnings forecasts despite geopolitical uncertainty and US tariffs.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: FLAT at 8,593.68 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,695.11Frankfurt – DAX: DOWN 0.9 percent at 23,139.69Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 22,662.71 (close)Shanghai – Composite: UP 1.1 percent at 3,316.11 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for holidayNew York – Dow: UP 0.2 percent at 41,218.83 (close)Euro/dollar: UP at $1.1326 from $1.1319 on MondayPound/dollar: UP at $1.3350 from $1.3296Dollar/yen: DOWN at 143.11 yen from 143.72Euro/pound: DOWN at 84.84 pence from 85.10Brent North Sea Crude: UP 2.1 percent at $61.48 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.1 percent at $58.34 per barrel

Roussel (PCF) compare LFI à “une secte, sous l’emprise d’un couple”

Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a dénoncé mardi le manque de “démocratie à l’intérieur” de La France insoumise, la comparant à “une secte sous l’emprise d’un couple”, après les révélations sur les pratiques internes à LFI d’un livre-enquête à paraître mercredi.”J’ai cru comprendre que les comportements de la direction de La France insoumise se rapprochaient des comportements d’une secte sous l’emprise d’un couple, celui de Jean-Luc Mélenchon et de sa compagne Sophia Chikirou”, elle-même députée de Paris, a commenté sur BFMTV-RMC le responsable communiste. Les journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou publient mercredi une enquête sur le mouvement créé par l’ancien socialiste en 2016, intitulé “La Meute” (Flammarion). Plusieurs extraits ont été publiés dans la presse. “C’est pas joli à voir”, a estimé M. Roussel, y voyant “un vrai sujet” pour la gauche, notamment dans la perspective de la présidentielle de 2027. “Il y a besoin de beaucoup de démocratie dans le mouvement de La France insoumise mais aussi en France”, a ajouté le secrétaire national du PCF, estimant que M. Mélenchon “n’est pas un bon candidat, un bon choix pour la France”. Fabien Roussel, dont le parti s’est allié avec LFI pour les législatives de 2022 (Nupes) et de 2024 (Nouveau Front populaire), n’a jamais caché ses réserves quant à la personnalité de Jean-Luc Mélenchon. Il a rappelé avoir décidé de se présenter face à lui au premier tour de la dernière présidentielle pour cette raison. Mais il a assuré faire “confiance à la démocratie, aux électeurs, aux électrices, aux Français, à ceux qui votent justement pour avoir la lucidité de faire en sorte que, au second tour de l’élection présidentielle, il y ait un candidat d’une gauche sincère, démocratique, républicaine, laïque, qui portera enfin les espoirs d’un vrai changement”.Les nouvelles révélations de ce livre-enquête s’ajoutent aux témoignages déjà recueillis notamment après la “purge” lors des dernières législatives de plusieurs anciens proches de M. Mélenchon, accusés notamment de s’opposer aux pratiques internes ou à certains positionnements du parti.”La France insoumise ne correspond absolument pas à ce que dit ce livre”, a balayé d’un revers de main la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, en conférence de presse mardi, en dénonçant un ouvrage qui rapporte, selon elle, “mensonges après mensonges”.

Radiohead’s Jonny Greenwood says shows cancelled after ‘credible threats’

Radiohead’s Jonny Greenwood on Tuesday said two of his forthcoming shows with Israeli-born rock musician Dudu Tassa had been cancelled due to “credible threats”.The guitarist and keyboardist had been due to perform two dates with Tassa in the western English city of Bristol and in London in June.A pro-Palestinian activist movement that advocates political and economic action against Israel over its treatment of Palestinians welcomed the announcement.”Palestinians welcome the cancellation of both of their UK shows. We reiterate our call for all venues to refuse to programme this complicit event that can only artwash genocide,” the PACBI-BDS movement, which had campaigned against the performances, said on X.Announcing the axing of the shows, Greenwood, Tassa and their musicians said the “venues and their blameless staff have received enough credible threats to conclude that it’s not safe to proceed”. The letter posted on X said the decision would be “hailed as a victory by the campaigners… but we see nothing to celebrate and don’t find anything positive has been achieved”.”Forcing musicians not to perform and denying people who want to hear them an opportunity to do so is self-evidently a method of censorship and silencing,” it said.”We believe art exists above and beyond politics…artists should be free to express themselves regardless of their citizenship or their religion -– and certainly regardless of the decisions made by their governments,” it added.The letter comes after Irish rappers Kneecap had several concerts cancelled.British counter terrorism police last week launched an investigation into online videos of the Irish band after it denied supporting Hamas and Hezbollah or inciting violence against UK politicians.The police probe came as nearly 40 other groups and artists rallied around Kneecap with a joint statement in which they said that “as artists, we feel the need to register our opposition to any political repression of artistic freedom”.Greenwood and his fellow musicians added: “We have no judgement to pass on Kneecap but note how sad it is that those supporting their freedom of expression are the same ones most determined to restrict ours.”Radiohead performed in Tel Aviv in 2017 despite being urged to cancel as part of a cultural boycott.”Playing in a country isn’t the same as endorsing its government,” Yorke wrote on Twitter at the time. “We’ve played in Israel for over 20 years through a succession of governments, some more liberal than others. As we have in America,” he said.”We don’t endorse Netanyahu any more than Trump, but we still play in America,” he added.

A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons

Le face-à-face tendu entre l’Inde et le Pakistan a bloqué à leur frontière la circulation des hommes et des marchandises. Pas celle des pigeons, qui continuent à la franchir et perpétuent une bataille méconnue entre colombophiles des deux camps.Dans le petit village indien de Pangali, Pyara Singh, 33 ans, est l’un des combattants d’une étonnante bataille aérienne qui se joue le long de la “ligne de contrôle” entre les deux pays.Chaque jour, il essaie de capturer des pigeons voyageurs qui viennent du Pakistan, et s’efforce d’empêcher les siens de faire le chemin inverse.”Nous attrapons des pigeons du Pakistan. Et parfois, ils attrapent les nôtres”, résume-t-il.Depuis qu’un attentat a tué 26 civils le 22 avril dernier à Pahalgam, une ville touristique dans la partie indienne du Cachemire, l’Inde et le Pakistan sont à nouveau sur le pied de guerre.New Delhi a dénoncé l’implication dans l’attaque d’Islamabad, qui l’a aussitôt démentie. Les deux puissances nucléaires ont échangé des sanctions, expulsé leurs ressortissants et, chaque nuit, leurs soldats font le coup de feu.Les risques de confrontation militaire sont au plus haut mais pas au point, semble-t-il, de menacer la pratique centenaire du “kabutar-baazi”, l’art de contrôler le vol des pigeons.A Pangali, Pyara Singh entraîne une bonne centaine d’oiseaux, dont il guide les vols à coups de sifflet et ne se lasse pas d’admirer les arabesques en formation serrée dans le ciel.- “Meilleurs et plus forts” -Mais à ses yeux, les pigeons pakistanais sont d’une autre trempe. “Meilleurs et plus forts”, dit-il.”Ils sont très recherchés”, complète un de ses collègues du village voisin de Sainth, Aarav Khajuria, en présentant fièrement sa propre escadrille forte de 29 spécimens.Le jeune homme raconte être entré dans le métier il y a quatre ans. “J’étais fasciné”, se souvient-il. “Depuis je passe tout mon temps sur mon toit avant et après l’école”.Dans sa volée, Aarav Khajuria est particulièrement fier de ses trois pigeons pakistanais.”Ils sont meilleurs parce que mieux entraînés, ils peuvent voler plus longtemps dans les compétitions et ils perdent jamais leur chemin”, énumère le colombophile. “J’ai réussi à les attraper une fois qu’ils avaient franchi la frontière”.Les pigeons ne sont pas très farouches. Quelques grains de céréales, un peu d’eau où simplement la présence d’autres volatiles suffisent à les attirer.Alors les propriétaires les plus prudents les équipent d’une bague portant leur nom et leur numéro de téléphone.”Si on attrape un oiseau qui appartient à quelqu’un d’un village des environs ou que l’on connaît, on l’appelle et on le lui rend”, assure Pyara Singh.- “Pigeons sans frontières” -“Mais vu la situation et les risques qu’elle comporte, personne ne s’aventure à prendre contact si l’oiseau vient de l’autre côté”, s’empresse-t-il d’ajouter. “Personne ne veut d’ennui. Vous imaginez ? Un Indien qui communique avec un Pakistanais…”A chaque crise entre les deux pays, les colombophiles indiens confient observer d’un peu plus près les pigeons qui viennent d’en face, afin de s’assurer qu’ils ne jouent pas les espions…La police indienne a confirmé en avoir déjà intercepté plusieurs qui portaient des messages destinés au Pakistan ou la Chine.”Les Pakistanais identifient souvent leurs pigeons en les marquant d’un nom ou en les équipant d’une bague, mais nous n’avons vraiment rien remarqué de suspect jusque-là”, note Pyara Singh.”Si on en trouve un, on prévient l’armée. Mais on n’est encore jamais tombé sur un pigeon équipé d’une caméra”, s’amuse-t-il.Comme de nombreux autres frontaliers indiens, le colombophile s’inquiète d’une possible guerre avec le Pakistan. “J’espère que ça n’arrivera pas”, dit-il, même si l’attentat “est tellement grave qu’il ne devrait pas rester sans riposte”.Quoi qu’il arrive, Pyara Singh veut croire que des combats n’affecteront pas l’activité de ses pigeons.”Les oiseaux ne connaissent pas de frontière. Ces barrières et ces soldats ne sont là que pour nous”, se réjouit le colombophile. “Les oiseaux peuvent voler par-dessus, rien ne saurait les arrêter, eux”.

As Israel plans Gaza ‘conquest’, how strong is its army?

Israel’s military has called up tens of thousands of reservists for its planned expanded offensive in Gaza, which an official said entails the “conquest” of the Palestinian territory.With one of the best equipped armies in the world, what forces are available to Israel?A large part of the adult population has completed military service and they are required to remain reservists until at least the age of 41, depending on rank and branch of service.But it is not compulsory for reservists to respond to the call-up.Israel’s army has 169,500 soldiers, both conscripts and professionals, according to the Military Balance annual report by the London-based International Institute for Strategic Studies (IISS). It also has 465,000 reservists.In January 2024, 295,000 reservists and 45,000 volunteers joined to take part in the war triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, according to the latest available army figures.Brigadier General Rami Abudraham, head of planning for ground forces, told a parliamentary committee on Monday that the voluntary mobilisation rate for reservists is more than 75 percent.”It’s more than a miracle… after a year and a half of war,” he said.According to the Mediterranean Foundation for Strategic Studies (FMES), Israel’s army has 12 ground divisions and five independent brigades — such as paratroopers or commandos.An Israeli army division has between 13,000 and 20,000 troops and a brigade between 3,000 and 7,000, according to experts. Israel’s Air Force has 316 combat aircraft, including 175 that can operate within a radius of more than 1,000 kilometres, according to the IISS.By comparison, Britain’s Royal Air Force has 146 fighter jets.The IISS also says that Israel has five submarines, seven small warships known as corvettes and 42 patrol boats, including eight able to fire missiles. Israel has never confirmed or denied that it has nuclear weapons, but according to the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) it has 90 nuclear warheads.- No shortage of soldiers -Since the Hamas attack in October 2023, Israel has operated on several fronts outside Gaza.These include the West Bank, a separate Palestinian territory which Israel has occupied since 1967, Lebanon, Syria, Yemen from where Iran-backed Huthi rebels have launched missile and drone attacks, and Iran itself, which directly attacked Israel twice in 2024.In Lebanon, a November ceasefire agreement ended more than a year of hostilities between Israel and the Tehran-backed militant group Hezbollah.But Israel has maintained several positions in south Lebanon and continues to carry out deadly strikes inside the country.Since Islamist-led forces ousted Syria’s former president Bashar al-Assad in December, Israel has carried out hundreds of air strikes against military targets there also. It has also sent troops into the demilitarised buffer zone in the Golan Heights — much of which Israel seized from Syria in the 1967 war.The Huthis, who control swathes of Yemen including the capital Sanaa, have launched missiles and drones at Israel throughout the Gaza war, saying they are acting in solidarity with Palestinians.Israel has responded with several retaliatory strikes.”There is no problem with a shortage of soldiers,” former brigadier general Yossi Kuperwasser, an expert at the Jerusalem Institute for Strategy and Security (JISS), told AFP.He said operations in Lebanon, Syria and Yemen do not currently require the mobilisation of reserve forces.”On most fronts, the army does not need to mobilise many men and there are enough soldiers and reservists for the upcoming operation in Gaza,” he added.