Les Etats-Unis affirment avoir “dévasté” le programme nucléaire iranien

Les frappes américaines sans précédent menées en Iran ont “dévasté” son programme nucléaire, a affirmé dimanche le Pentagone, tandis que Téhéran accusait Washington d’avoir franchi une “ligne rouge” majeure.L’attaque surprise menée à l’aide de bombardiers stratégiques B-2 menace d’aggraver les tensions au Moyen-Orient, Téhéran ayant promis de riposter contre l’implication des Etats-Unis.Mais le président américain Donald Trump dit souhaiter la paix et a exhorté l’Iran à mettre fin au conflit après les frappes ayant visé un site souterrain clé d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que les installations nucléaires d’Ispahan et de Natanz.”Nous avons dévasté le programme nucléaire iranien”, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef du Pentagone, Pete Hegseth, ajoutant que l’opération “ne visait pas les troupes iraniennes ni le peuple iranien”.M. Trump “cherche la paix, et l’Iran devrait suivre cette voie”, a-t-il dit. “Cette mission n’était pas, et n’a pas été, un changement de régime.”Le chef d’état-major américain, le général Dan Caine, a jugé “trop tôt” pour évaluer l’étendue des dégâts, mais “les premières évaluations indiquent que les trois sites ont subi des dommages et des destructions extrêmement graves”.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée”, a cependant indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a annoncé une “réunion d’urgence” lundi.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'”agression” et participé dimanche à une manifestation à Téhéran pour dénoncer les frappes américaines, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.”Vengeance, vengeance!”, ont crié le poing levé des manifestants, tandis que le président iranien tentait de se frayer un chemin parmi la foule réunie place Enghelab (Révolution), dans le centre de Téhéran.- Nouvelles frappes israéliennes -L’armée israélienne a affirmé avoir frappé dimanche “des dizaines de cibles militaires” en Iran dans quatre régions du pays, dont “pour la première fois” celle de Yazd (centre), au dixième jour de la guerre entre les deux pays.Une explosion “massive” a été entendue dans la province méridionale de Bouchehr, où est située une centrale nucléaire, a indiqué le quotidien iranien Shargh.Dissipant le doute qu’il avait laissé planer sur une intervention, réclamée par son allié israélien, Donald Trump a annoncé samedi soir que les principales installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Israël a annoncé vérifier la situation sur le site majeur de Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne à 180 kilomètres au sud de Téhéran.Selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC, le sol semble y être affecté et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, a dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”.Mais Israël a relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, alors que les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont menacé de recourir à des “options qui dépassent l’entendement (…) du camp de l’agresseur”.Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.Mais pour le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.- “Marteau de minuit” -L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2 contre lesquels la défense aérienne iranienne n’a pas réagi.Il s’est agi, selon le Pentagone, de la plus grande frappe opérationnelle des bombardiers stratégiques B-2 de l’histoire des Etats-Unis. Et, pour la première fois, Washington a eu recours à des puissantes bombes anti-bunker GBU-57, une ogive de 13 tonnes capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade”. Les pays arabes ont fermement condamné les frappes américaines, s’inquiétant de leurs retombées régionales.Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence dimanche après-midi.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité M. Trump pour avoir imprimé un “tournant historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix. Donald Trump avait affirmé que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Les raids américains “n’arrêteront pas” le programme nucléaire, a cependant réagi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  Israël, qui a lancé une offensive sans précédent sur l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien. Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon les autorités israéliennes.  

Les Etats-Unis affirment avoir “dévasté” le programme nucléaire iranien

Les frappes américaines sans précédent menées en Iran ont “dévasté” son programme nucléaire, a affirmé dimanche le Pentagone, tandis que Téhéran accusait Washington d’avoir franchi une “ligne rouge” majeure.L’attaque surprise menée à l’aide de bombardiers stratégiques B-2 menace d’aggraver les tensions au Moyen-Orient, Téhéran ayant promis de riposter contre l’implication des Etats-Unis.Mais le président américain Donald Trump dit souhaiter la paix et a exhorté l’Iran à mettre fin au conflit après les frappes ayant visé un site souterrain clé d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que les installations nucléaires d’Ispahan et de Natanz.”Nous avons dévasté le programme nucléaire iranien”, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef du Pentagone, Pete Hegseth, ajoutant que l’opération “ne visait pas les troupes iraniennes ni le peuple iranien”.M. Trump “cherche la paix, et l’Iran devrait suivre cette voie”, a-t-il dit. “Cette mission n’était pas, et n’a pas été, un changement de régime.”Le chef d’état-major américain, le général Dan Caine, a jugé “trop tôt” pour évaluer l’étendue des dégâts, mais “les premières évaluations indiquent que les trois sites ont subi des dommages et des destructions extrêmement graves”.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée”, a cependant indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a annoncé une “réunion d’urgence” lundi.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'”agression” et participé dimanche à une manifestation à Téhéran pour dénoncer les frappes américaines, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.”Vengeance, vengeance!”, ont crié le poing levé des manifestants, tandis que le président iranien tentait de se frayer un chemin parmi la foule réunie place Enghelab (Révolution), dans le centre de Téhéran.- Nouvelles frappes israéliennes -L’armée israélienne a affirmé avoir frappé dimanche “des dizaines de cibles militaires” en Iran dans quatre régions du pays, dont “pour la première fois” celle de Yazd (centre), au dixième jour de la guerre entre les deux pays.Une explosion “massive” a été entendue dans la province méridionale de Bouchehr, où est située une centrale nucléaire, a indiqué le quotidien iranien Shargh.Dissipant le doute qu’il avait laissé planer sur une intervention, réclamée par son allié israélien, Donald Trump a annoncé samedi soir que les principales installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Israël a annoncé vérifier la situation sur le site majeur de Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne à 180 kilomètres au sud de Téhéran.Selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC, le sol semble y être affecté et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, a dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”.Mais Israël a relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, alors que les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont menacé de recourir à des “options qui dépassent l’entendement (…) du camp de l’agresseur”.Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.Mais pour le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.- “Marteau de minuit” -L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2 contre lesquels la défense aérienne iranienne n’a pas réagi.Il s’est agi, selon le Pentagone, de la plus grande frappe opérationnelle des bombardiers stratégiques B-2 de l’histoire des Etats-Unis. Et, pour la première fois, Washington a eu recours à des puissantes bombes anti-bunker GBU-57, une ogive de 13 tonnes capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade”. Les pays arabes ont fermement condamné les frappes américaines, s’inquiétant de leurs retombées régionales.Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence dimanche après-midi.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité M. Trump pour avoir imprimé un “tournant historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix. Donald Trump avait affirmé que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Les raids américains “n’arrêteront pas” le programme nucléaire, a cependant réagi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  Israël, qui a lancé une offensive sans précédent sur l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien. Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon les autorités israéliennes.  

Fusillade après un mariage dans le Luberon: deux morts, dont la mariée, deux blessés graves, dont un enfant

Deux personnes ont été tuées dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et deux grièvement blessées, dont un enfant de 13 ans, après que des hommes cagoulés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé pour traquer les tireurs, partis à pied et toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil écrasant, le village de Goult, bourg d’un millier d’habitants proche de Gordes, était calme dimanche, presque assommé, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la soirée, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, en voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de “plusieurs individus cagoulés” arrivés dans un véhicule et en possession de “plusieurs types d’armes”, a précisé la procureure d’Avignon dimanche après-midi dans un communiqué.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié Florence Galtier, laissant entendre que des tirs de riposte ont été tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés. De premières informations dimanche matin avaient laissé entendre que l’agresseur était mort écrasé par la voiture du couple alors que celui-ci tentait de prendre la fuite.- “Comme des feux d’artifice” -Les deux personnes grièvement blessées sont l’époux, âgé de 25 ans, et un mineur de 13 ans à bord de la voiture du couple alors que celui-ci quittait le mariage, a ajouté la magistrate, précisant que l’enquête, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée.La troisième personne blessée par balles, plus légèrement, est une femme proche de la famille.  Dans son communiqué, la procureure d’Avignon n’émet aucune hypothèse concernant ce dossier et ne donne aucun élément sur le couple permettant de comprendre pourquoi il a été visé.Selon le maire de la commune, la salle des fêtes avait été réservée depuis le mois de mars par le couple, elle originaire d’Apt et lui de Cavaillon, deux autres communes du Vaucluse.Habitant de la commune, à quelque 200 mètres de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ça va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà.”J’ai entendu des bruits, j’ai pensé que c’était des feux d’artifice”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, avait précisé la gendarmerie dimanche matin. “Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tout cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.

Fusillade après un mariage dans le Luberon: deux morts, dont la mariée, deux blessés graves, dont un enfant

Deux personnes ont été tuées dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et deux grièvement blessées, dont un enfant de 13 ans, après que des hommes cagoulés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé pour traquer les tireurs, partis à pied et toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil écrasant, le village de Goult, bourg d’un millier d’habitants proche de Gordes, était calme dimanche, presque assommé, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la soirée, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, en voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de “plusieurs individus cagoulés” arrivés dans un véhicule et en possession de “plusieurs types d’armes”, a précisé la procureure d’Avignon dimanche après-midi dans un communiqué.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié Florence Galtier, laissant entendre que des tirs de riposte ont été tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés. De premières informations dimanche matin avaient laissé entendre que l’agresseur était mort écrasé par la voiture du couple alors que celui-ci tentait de prendre la fuite.- “Comme des feux d’artifice” -Les deux personnes grièvement blessées sont l’époux, âgé de 25 ans, et un mineur de 13 ans à bord de la voiture du couple alors que celui-ci quittait le mariage, a ajouté la magistrate, précisant que l’enquête, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée.La troisième personne blessée par balles, plus légèrement, est une femme proche de la famille.  Dans son communiqué, la procureure d’Avignon n’émet aucune hypothèse concernant ce dossier et ne donne aucun élément sur le couple permettant de comprendre pourquoi il a été visé.Selon le maire de la commune, la salle des fêtes avait été réservée depuis le mois de mars par le couple, elle originaire d’Apt et lui de Cavaillon, deux autres communes du Vaucluse.Habitant de la commune, à quelque 200 mètres de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ça va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà.”J’ai entendu des bruits, j’ai pensé que c’était des feux d’artifice”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, avait précisé la gendarmerie dimanche matin. “Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tout cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.

Belarus : l’opposant Tikhanovski appelle Trump à faire libérer les prisonniers politiques

L’opposant bélarusse Sergueï Tikhanovski, sorti de prison à la suite d’une médiation de Donald Trump, a estimé dimanche que le président américain avait le moyen de faire libérer “d’un seul mot” les prisonniers politiques de son pays.”Le président Trump a maintenant le pouvoir et l’opportunité de libérer tous les prisonniers politiques du Belarus d’un seul mot, et je lui demande de le faire, de prononcer ce mot”, a déclaré M. Tikhanovski.A l’été 2020, cet homme 46 ans avait été au coeur du grand mouvement de contestation contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans. Des protestations que ce dernier avait écrasées dans la violence. L’épouse de M. Tikhanovski, Svetlana Tikhanovskaïa, s’était lancée en politique après l’arrestation de son mari, devenant la principale figure de l’opposition bélarusse en exil.Libéré après plus de cinq ans de détention dans des conditions très strictes, M. Tikhanovski est apparu dimanche ému et le visage émacié, lors d’une conférence de presse à Vilnius, en Lituanie.Sa remise en liberté, en même temps que 13 autres prisonniers politiques, est intervenue grâce à une médiation américaine, en plein rapprochement diplomatique entre Washington et la Russie, qui est le soutien principal du pouvoir au Bélarus.Quelques heures avant ces libérations, M. Loukachenko et l’émissaire américain Keith Kellogg s’étaient rencontrés à Minsk, la visite au plus au niveau pour un officiel américain dans cet Etat depuis des années.Samedi, la porte-parole de M. Loukachenko, Natalia Eismont, a confirmé que ces libérations avaient eu lieu à la demande de Trump.- “Complètement isolé” -Selon l’ONG de défense des droits humains Viasna, près de 1.200 prisonniers politiques se trouvent toujours dans les geôles du Bélarus, un pays d’Europe de l’Est soumis à de lourdes sanctions occidentales pour sa répression de la dissidence et son soutien apporté à l’invasion russe de l’Ukraine.En janvier 2025, le président Alexandre Loukachenko a remporté un septième mandat avec plus de 87% des voix, lors d’un scrutin qualifié de “mascarade” par l’Union européenne.Dimanche, M. Tikhanovski a, lui, assuré qu’il avait l’intention de rentrer un jour dans son pays : “Oui, mais quand, je ne sais pas encore.””J’ai passé plus de cinq ans seul dans une cellule à l’isolement… J’étais complètement isolé. J’ai très peu d’informations et j’essaie maintenant de rattraper beaucoup de choses”, a-t-il raconté. Après son incarcération en mai 2020, son épouse Svetlana Tikhanovskaïa, qui n’avait pas d’expérience politique, avait repris son flambeau et mobilisé les foules lors de sa campagne électorale.M. Loukachenko avait remporté la présidentielle d’août 2020, avec officiellement 80% des voix. Des dizaines de milliers de personnes ont ensuite manifesté, pendant des semaines, contre sa réélection, dénonçant des fraudes massives.Les autorités ont maté le mouvement avec des milliers d’arrestations, tortures et condamnations. En 2021, M. Tikhanovski avait reçu une peine de 18 ans de prison pour “organisation d’émeutes” et “incitation à la haine”, puis à 18 mois supplémentaires pour “insubordination”. – “Notre combat” -Dimanche, il a été rejoint lors de sa conférence de presse par son épouse, qui mène depuis cinq ans l’opposition en exil, rencontrant des dizaines de responsables internationaux.”La leader de l’opposition est Svetlana Tikhanovskaïa, mon épouse. Je n’ai pas l’intention d’avoir des prétentions à ce niveau”, a souligné M. Tikhanovski.Pour sa part, Mme Tikhanovskaïa, qui, comme de nombreux opposants bélarusses, vit en exil en Lituanie, a parlé de retrouvailles “incroyablement émouvantes” après ces longues années de séparation.”Il est vivant et nous sommes à nouveau ensemble et nous restons engagés dans notre combat”, a-t-elle déclaré dimanche, tout en remerciant l’administration américaine pour “ses efforts inlassables”.D’autres grandes figures de l’opposition, comme l’ex-banquier Viktor Babaryko, la musicienne Maria Kolesnikova ou le militant des droits humains Ales Bialiatski, prix Nobel de la Paix, sont, elles, toujours emprisonnées.Mentionnant les près de 1.200 prisonniers politiques incarcérés au Bélarus, dont certains “incommunicado depuis plusieurs années”, des rapporteurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont appelé dimanche à leur libération.”Leur place n’a jamais été en prison”, ont-ils affirmé, dans un communiqué.

Belarus : l’opposant Tikhanovski appelle Trump à faire libérer les prisonniers politiques

L’opposant bélarusse Sergueï Tikhanovski, sorti de prison à la suite d’une médiation de Donald Trump, a estimé dimanche que le président américain avait le moyen de faire libérer “d’un seul mot” les prisonniers politiques de son pays.”Le président Trump a maintenant le pouvoir et l’opportunité de libérer tous les prisonniers politiques du Belarus d’un seul mot, et je lui demande de le faire, de prononcer ce mot”, a déclaré M. Tikhanovski.A l’été 2020, cet homme 46 ans avait été au coeur du grand mouvement de contestation contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans. Des protestations que ce dernier avait écrasées dans la violence. L’épouse de M. Tikhanovski, Svetlana Tikhanovskaïa, s’était lancée en politique après l’arrestation de son mari, devenant la principale figure de l’opposition bélarusse en exil.Libéré après plus de cinq ans de détention dans des conditions très strictes, M. Tikhanovski est apparu dimanche ému et le visage émacié, lors d’une conférence de presse à Vilnius, en Lituanie.Sa remise en liberté, en même temps que 13 autres prisonniers politiques, est intervenue grâce à une médiation américaine, en plein rapprochement diplomatique entre Washington et la Russie, qui est le soutien principal du pouvoir au Bélarus.Quelques heures avant ces libérations, M. Loukachenko et l’émissaire américain Keith Kellogg s’étaient rencontrés à Minsk, la visite au plus au niveau pour un officiel américain dans cet Etat depuis des années.Samedi, la porte-parole de M. Loukachenko, Natalia Eismont, a confirmé que ces libérations avaient eu lieu à la demande de Trump.- “Complètement isolé” -Selon l’ONG de défense des droits humains Viasna, près de 1.200 prisonniers politiques se trouvent toujours dans les geôles du Bélarus, un pays d’Europe de l’Est soumis à de lourdes sanctions occidentales pour sa répression de la dissidence et son soutien apporté à l’invasion russe de l’Ukraine.En janvier 2025, le président Alexandre Loukachenko a remporté un septième mandat avec plus de 87% des voix, lors d’un scrutin qualifié de “mascarade” par l’Union européenne.Dimanche, M. Tikhanovski a, lui, assuré qu’il avait l’intention de rentrer un jour dans son pays : “Oui, mais quand, je ne sais pas encore.””J’ai passé plus de cinq ans seul dans une cellule à l’isolement… J’étais complètement isolé. J’ai très peu d’informations et j’essaie maintenant de rattraper beaucoup de choses”, a-t-il raconté. Après son incarcération en mai 2020, son épouse Svetlana Tikhanovskaïa, qui n’avait pas d’expérience politique, avait repris son flambeau et mobilisé les foules lors de sa campagne électorale.M. Loukachenko avait remporté la présidentielle d’août 2020, avec officiellement 80% des voix. Des dizaines de milliers de personnes ont ensuite manifesté, pendant des semaines, contre sa réélection, dénonçant des fraudes massives.Les autorités ont maté le mouvement avec des milliers d’arrestations, tortures et condamnations. En 2021, M. Tikhanovski avait reçu une peine de 18 ans de prison pour “organisation d’émeutes” et “incitation à la haine”, puis à 18 mois supplémentaires pour “insubordination”. – “Notre combat” -Dimanche, il a été rejoint lors de sa conférence de presse par son épouse, qui mène depuis cinq ans l’opposition en exil, rencontrant des dizaines de responsables internationaux.”La leader de l’opposition est Svetlana Tikhanovskaïa, mon épouse. Je n’ai pas l’intention d’avoir des prétentions à ce niveau”, a souligné M. Tikhanovski.Pour sa part, Mme Tikhanovskaïa, qui, comme de nombreux opposants bélarusses, vit en exil en Lituanie, a parlé de retrouvailles “incroyablement émouvantes” après ces longues années de séparation.”Il est vivant et nous sommes à nouveau ensemble et nous restons engagés dans notre combat”, a-t-elle déclaré dimanche, tout en remerciant l’administration américaine pour “ses efforts inlassables”.D’autres grandes figures de l’opposition, comme l’ex-banquier Viktor Babaryko, la musicienne Maria Kolesnikova ou le militant des droits humains Ales Bialiatski, prix Nobel de la Paix, sont, elles, toujours emprisonnées.Mentionnant les près de 1.200 prisonniers politiques incarcérés au Bélarus, dont certains “incommunicado depuis plusieurs années”, des rapporteurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont appelé dimanche à leur libération.”Leur place n’a jamais été en prison”, ont-ils affirmé, dans un communiqué.

Unis derrière Netanyahu, de nombreux Israéliens célèbrent l’attaque américaine en Iran

Malgré les frappes quotidiennes, les dégâts et les morts, une grande majorité d’Israéliens soutiennent l’offensive menée par leur pays contre l’Iran, et célébraient dimanche l’entrée en scène des Etats-Unis dans cette guerre.Dix jours que le pays vit replié sur lui-même. Commerces et écoles sont fermés, et la population, invitée à rester chez elle, vit au rythme des alertes et bombardements quotidiens menés par Téhéran en réaction à l’attaque lancée en Iran le 13 juin par Israël. Mais des sondages d’opinion et les Israéliens rencontrés par les journalistes de l’AFP à travers le pays font apparaître un large soutien populaire à ce que l’armée israélienne décrit comme l’opération militaire “la plus complexe” de son histoire.Dimanche au réveil, des habitants de Jérusalem se disaient “reboostés” en découvrant sur leurs écrans de téléphone les frappes américaines de la nuit sur des sites nucléaires en Iran.”Il était temps (…) nous sommes heureux de voir que les Américains se réveillent et agissent”, s’est félicité Dylan, 30 ans, auprès de l’AFP.Gideon, 63 ans, s’est dit “profondément fier” que son pays “ait fait ce qui aurait dû être fait depuis longtemps”, tout en remerciant le président américain Donald Trump pour sa “décision courageuse”.”Cette guerre avec l’Iran semblait inévitable. On savait qu’elle arriverait tôt ou tard”, renchérit Claudio Hazan, 62 ans.” On écoute l’Iran, et il dit depuis le premier jour: +Nous allons détruire Israël+”.Cet ingénieur informatique espère désormais que l’intervention de Washington va permettre d'”écourter la guerre”. A Tel-Aviv, sur la côte méditerranéenne, on pouvait lire ces derniers jours “M. Président, finissez le boulot” sur un écran géant montrant Donald Trump. Dimanche, son visage apparaissait toujours au même endroit mais le message avait changé, remplacé par un mot: “Merci”.Grâce à un système de défense antiaérienne ultra-sophistiqué, Israël a réussi à intercepter la grande majorité des missiles et drones iraniens qui, autrement, auraient pu causer des dégâts encore plus importants et faire plus de victimes.Mais cette protection n’est pas totalement étanche. Tel-Aviv, poumon économique du pays, et Haïfa, ville portuaire du nord, ont à nouveau été touchés dans la matinée.Au moins 50 sites d’impacts ont été recensées à l’échelle nationale et 25 personnes ont été tuées en dix jours, selon les autorités.- “Dieu est avec nous” -Malgré l’explosion d’un missile sur son immeuble de Ramat Gan jeudi, près de Tel-Aviv, Renana soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et la multiplication des fronts, de Gaza au Liban, en passant par la Syrie et maintenant l’Iran. “La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement devrait poursuivre ses activités”, assure la jeune femme à l’AFP.Même l’opposition israélienne, d’habitude très virulente à l’encontre du gouvernement, approuve la guerre contre Téhéran. “Benjamin Netanyahu est mon rival politique, mais sa décision de frapper l’Iran en ce moment est la bonne”, a affirmé le chef de l’opposition Yaïr Lapid dans une tribune publiée par le Jerusalem Post la semaine dernière. Selon un sondage réalisé par l’Israel Democracy Institute (IDI) dans la foulée de l’attaque du 13 juin, 70 % des Israéliens soutiennent la guerre, avec des nuances notables selon les communautés. Parmi les Israéliens juifs, 82 % y sont favorables, contre seulement 35 % des personnes issues de la minorité arabe israélienne interrogées. Pour Dahlia Scheindlin, sondeuse et analyste politique israélienne, la campagne militaire contre l’Iran fait bien plus l’unanimité que le conflit qui s’éternise dans la bande de Gaza, déclenché par l’attaque du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023, et qui est considéré par beaucoup comme une “guerre sale”.M. Netanyahu a été critiqué pour son incapacité à obtenir le retour des otages israéliens détenus par le Hamas. Et ses détracteurs l’accusent de poursuivre la guerre pour des raisons de politique intérieure, notamment sous la pression de ses ministres d’extrême droite. Il fait en outre l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre présumés à Gaza, où près de 56.000 personnes ont été tuées dans l’offensive israélienne , selon des chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l’ONU. “Il existe un contraste très net entre la façon dont les Israéliens perçoivent la guerre à Gaza et celle avec l’Iran”, ajoute encore Mme Scheindlin, tout en prévenant que ce sentiment pourrait évoluer si le conflit se prolongeait.

Unis derrière Netanyahu, de nombreux Israéliens célèbrent l’attaque américaine en Iran

Malgré les frappes quotidiennes, les dégâts et les morts, une grande majorité d’Israéliens soutiennent l’offensive menée par leur pays contre l’Iran, et célébraient dimanche l’entrée en scène des Etats-Unis dans cette guerre.Dix jours que le pays vit replié sur lui-même. Commerces et écoles sont fermés, et la population, invitée à rester chez elle, vit au rythme des alertes et bombardements quotidiens menés par Téhéran en réaction à l’attaque lancée en Iran le 13 juin par Israël. Mais des sondages d’opinion et les Israéliens rencontrés par les journalistes de l’AFP à travers le pays font apparaître un large soutien populaire à ce que l’armée israélienne décrit comme l’opération militaire “la plus complexe” de son histoire.Dimanche au réveil, des habitants de Jérusalem se disaient “reboostés” en découvrant sur leurs écrans de téléphone les frappes américaines de la nuit sur des sites nucléaires en Iran.”Il était temps (…) nous sommes heureux de voir que les Américains se réveillent et agissent”, s’est félicité Dylan, 30 ans, auprès de l’AFP.Gideon, 63 ans, s’est dit “profondément fier” que son pays “ait fait ce qui aurait dû être fait depuis longtemps”, tout en remerciant le président américain Donald Trump pour sa “décision courageuse”.”Cette guerre avec l’Iran semblait inévitable. On savait qu’elle arriverait tôt ou tard”, renchérit Claudio Hazan, 62 ans.” On écoute l’Iran, et il dit depuis le premier jour: +Nous allons détruire Israël+”.Cet ingénieur informatique espère désormais que l’intervention de Washington va permettre d'”écourter la guerre”. A Tel-Aviv, sur la côte méditerranéenne, on pouvait lire ces derniers jours “M. Président, finissez le boulot” sur un écran géant montrant Donald Trump. Dimanche, son visage apparaissait toujours au même endroit mais le message avait changé, remplacé par un mot: “Merci”.Grâce à un système de défense antiaérienne ultra-sophistiqué, Israël a réussi à intercepter la grande majorité des missiles et drones iraniens qui, autrement, auraient pu causer des dégâts encore plus importants et faire plus de victimes.Mais cette protection n’est pas totalement étanche. Tel-Aviv, poumon économique du pays, et Haïfa, ville portuaire du nord, ont à nouveau été touchés dans la matinée.Au moins 50 sites d’impacts ont été recensées à l’échelle nationale et 25 personnes ont été tuées en dix jours, selon les autorités.- “Dieu est avec nous” -Malgré l’explosion d’un missile sur son immeuble de Ramat Gan jeudi, près de Tel-Aviv, Renana soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et la multiplication des fronts, de Gaza au Liban, en passant par la Syrie et maintenant l’Iran. “La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement devrait poursuivre ses activités”, assure la jeune femme à l’AFP.Même l’opposition israélienne, d’habitude très virulente à l’encontre du gouvernement, approuve la guerre contre Téhéran. “Benjamin Netanyahu est mon rival politique, mais sa décision de frapper l’Iran en ce moment est la bonne”, a affirmé le chef de l’opposition Yaïr Lapid dans une tribune publiée par le Jerusalem Post la semaine dernière. Selon un sondage réalisé par l’Israel Democracy Institute (IDI) dans la foulée de l’attaque du 13 juin, 70 % des Israéliens soutiennent la guerre, avec des nuances notables selon les communautés. Parmi les Israéliens juifs, 82 % y sont favorables, contre seulement 35 % des personnes issues de la minorité arabe israélienne interrogées. Pour Dahlia Scheindlin, sondeuse et analyste politique israélienne, la campagne militaire contre l’Iran fait bien plus l’unanimité que le conflit qui s’éternise dans la bande de Gaza, déclenché par l’attaque du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023, et qui est considéré par beaucoup comme une “guerre sale”.M. Netanyahu a été critiqué pour son incapacité à obtenir le retour des otages israéliens détenus par le Hamas. Et ses détracteurs l’accusent de poursuivre la guerre pour des raisons de politique intérieure, notamment sous la pression de ses ministres d’extrême droite. Il fait en outre l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre présumés à Gaza, où près de 56.000 personnes ont été tuées dans l’offensive israélienne , selon des chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l’ONU. “Il existe un contraste très net entre la façon dont les Israéliens perçoivent la guerre à Gaza et celle avec l’Iran”, ajoute encore Mme Scheindlin, tout en prévenant que ce sentiment pourrait évoluer si le conflit se prolongeait.