West Indies’ Campbell out to freak catch after India declare on 518-5

India struck early with a freak catch after declaring their first innings on 518-5 with skipper Shubman Gill hitting an unbeaten 129 on day two of the second Test against the West Indies on Saturday.West Indies opener John Campbell fell for 10 after Sai Sudharsan somehow took a stunning and slightly lucky reflex catch at forward short-leg at Delhi’s Arun Jaitley Stadium.The left-handed Campbell attempted a slog sweep off Ravindra Jadeja’s left-arm spin and Sudharsan instinctively held on to the ball with his helmet, chest and hands as he ducked for cover.West Indies were 26-1 at tea, trailing India by 492 runs.Tagenarine Chanderpaul, on 13, and Alick Athanaze, on two, were batting at the break.India lost overnight batter Yashasvi Jaiswal for 175 soon after they resumed on 318-2 but Gill took on the mantle with his 10th Test century.Gill, who started the day on 20, took on the West Indies attack with his classy strokeplay, hitting 16 fours and two sixes.Gill scored three runs off left-arm spinner Khary Pierre to register his fifth hundred this year and raised his bat to acknowledge a raucous weekend crowd.He and wicketkeeper-batsman Dhruv Jurel, who made 44, shared 102 runs for the fifth wicket and put on quick runs peppered with regular boundaries after the lunch break to turn the screw on the West Indies.Visiting skipper Roston Chase bowled Jurel with a delivery that stayed low and Gill soon declared the innings.Earlier, the left-handed Jaiswal added just two to his overnight score when a mix-up with Gill saw him heading back to the pavilion in the second over of the day.Attempting a single after pushing the ball to mid-off, Jaiswal set off, but Gill had his back towards the striker and was ball-watching, and wicketkeeper Tevin Imlach was quick to rattle the stumps.Gill kept calm and put on 91 runs with Nitish Kumar Reddy, who made 43 before Jomel Warrican got him out for his third wicket.India are hot favourites to sweep the two-match series after winning the opener by an innings.

Cisjordanie: harcelée par des colons, une communauté bédouine rongée par l’angoisse

Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, Naef Jahaline a peur de l’avenir alors que des colons israéliens s’installent sur les terres qui abritent l’une des dernières communautés bédouines d’éleveurs de la région.La vie était belle auparavant à Ras Ein al-Auja, raconte cet éleveur bédouin, mais les avant-postes se sont multipliés les uns après les autres au cours des deux dernières années.Les mobile-homes ont progressivement cédé la place à des maisons en dur, certaines construites à seulement une centaine de mètres des habitations bédouines.En mai, des colons ont détourné la ressource la plus précieuse du village, la source qui lui a donné son nom.Mais pour cette communauté de 130 familles, le pire reste la nécessité constante de monter la garde pour empêcher les colons de couper l’électricité, les canalisations d’irrigation ou d’amener leurs propres troupeaux paître près des habitations.”Les colons provoquent les gens la nuit, en se promenant autour des maisons, en dérangeant les habitants, en stressant les gens, en effrayant les enfants et les personnes âgées”, déclare M. Jahaline, 49 ans, ajoutant que les appels à la police israélienne dans la région donnaient rarement des résultats.”Il n’y a pas de véritable protection”, dit-il à l’AFP après une réunion avec d’autres villageois visant à s’organiser face à cette menace croissante.- “Vous faire partir” -La plupart des Bédouins palestiniens sont des éleveurs, ce qui les expose particulièrement à la violence lorsque des colons israéliens amènent leurs troupeaux qui entrent en concurrence pour les pâturages.Il s’agit d’une stratégie que les organisations de surveillance de la colonisation qualifient de “colonialisme pastoral”.”Ils (les mouvements pro-colonies, NDLR) ont commencé à faire venir des colons juifs, à leur donner un petit troupeau ou quelques moutons ou vaches, à s’emparer d’une zone spécifique, et à partir de là, ces colons armés commencent à élever du bétail”, explique à l’AFP Younes Ara, de la Commission de résistance à la colonisation et au mur de l’Autorité palestinienne.Les colonies se sont développées depuis l’occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967. Hors Jérusalem-Est annexée, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui dans des colonies, régulièrement condamnées par l’ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de trois millions de Palestiniens Selon M. Jahaline, le pâturage, combiné à du harcèlement, vise à pousser les Palestiniens à quitter les zones qui intéressent les colons israéliens.”On ne sait jamais quand ni comment ils vont vous harceler. Le but est de vous faire partir”, dit-il, alors qu’il monte la garde près de chez lui, de nuit, éclairant de temps en temps avec une puissante lampe torche un ravin près duquel de jeunes colons apportent des provisions.Cette nuit-là, il est accompagné de Doron Meinrath, un ancien officier de l’armée israélienne qui dirige parfois des volontaires pour l’organisation israélienne “Regarder l’occupation dans les yeux”.Plusieurs militants étrangers et israéliens aident M. Jahaline en montant la garde, en documentant les mouvements des colons, en appelant la police ou l’armée israélienne et en essayant de dissuader la violence par leur présence, se relayant par équipes de huit heures, jour et nuit.”Allons les chercher”, lance M. Meinrath en voyant une voiture descendre une colline sur une route achevée il y a quelque mois et reliant l’avant-poste naissant à une colonie existante.- Véhicule dangereux -Une fois qu’il a rattrapé la Toyota conduite par un jeune homme, laquelle a un phare en moins et un pare-brise entièrement fissuré, M. Meinrath note le numéro d’immatriculation et le signale à la police comme véhicule dangereux pour la circulation.Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, et d’autres membres du gouvernement appellent ouvertement à l’annexion de la Cisjordanie, et plus particulièrement de la vallée du Jourdain.Cette menace existentielle angoisse tout le monde à Ras Ein al-Auja, et Abou Taleb, berger de 75 ans, raconte que la terre où il est né est déjà en train de se transformer.Sa communauté était autrefois autosuffisante. Mais depuis que les colons ont coupé l’accès à la source, lui et ses fils doivent payer pour remplir le réservoir d’eau dont ils ont besoin pour abreuver leurs moutons tous les trois jours.Après la création d’une nouvelle colonie à deux pas de chez lui, Abou Taleb se sent de moins en moins en sécurité.”J’ai eu une enfance heureuse, mais aujourd’hui, eux, leur vie n’est pas heureuse”, dit-il en montrant ses trois petits-enfants qui s’amusent à l’ombre d’un acacia.”Ils ont grandi dans de mauvaises conditions, partout où ils vont, ces enfants ont peur des colons.”

Cisjordanie: harcelée par des colons, une communauté bédouine rongée par l’angoisse

Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, Naef Jahaline a peur de l’avenir alors que des colons israéliens s’installent sur les terres qui abritent l’une des dernières communautés bédouines d’éleveurs de la région.La vie était belle auparavant à Ras Ein al-Auja, raconte cet éleveur bédouin, mais les avant-postes se sont multipliés les uns après les autres au cours des deux dernières années.Les mobile-homes ont progressivement cédé la place à des maisons en dur, certaines construites à seulement une centaine de mètres des habitations bédouines.En mai, des colons ont détourné la ressource la plus précieuse du village, la source qui lui a donné son nom.Mais pour cette communauté de 130 familles, le pire reste la nécessité constante de monter la garde pour empêcher les colons de couper l’électricité, les canalisations d’irrigation ou d’amener leurs propres troupeaux paître près des habitations.”Les colons provoquent les gens la nuit, en se promenant autour des maisons, en dérangeant les habitants, en stressant les gens, en effrayant les enfants et les personnes âgées”, déclare M. Jahaline, 49 ans, ajoutant que les appels à la police israélienne dans la région donnaient rarement des résultats.”Il n’y a pas de véritable protection”, dit-il à l’AFP après une réunion avec d’autres villageois visant à s’organiser face à cette menace croissante.- “Vous faire partir” -La plupart des Bédouins palestiniens sont des éleveurs, ce qui les expose particulièrement à la violence lorsque des colons israéliens amènent leurs troupeaux qui entrent en concurrence pour les pâturages.Il s’agit d’une stratégie que les organisations de surveillance de la colonisation qualifient de “colonialisme pastoral”.”Ils (les mouvements pro-colonies, NDLR) ont commencé à faire venir des colons juifs, à leur donner un petit troupeau ou quelques moutons ou vaches, à s’emparer d’une zone spécifique, et à partir de là, ces colons armés commencent à élever du bétail”, explique à l’AFP Younes Ara, de la Commission de résistance à la colonisation et au mur de l’Autorité palestinienne.Les colonies se sont développées depuis l’occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967. Hors Jérusalem-Est annexée, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui dans des colonies, régulièrement condamnées par l’ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de trois millions de Palestiniens Selon M. Jahaline, le pâturage, combiné à du harcèlement, vise à pousser les Palestiniens à quitter les zones qui intéressent les colons israéliens.”On ne sait jamais quand ni comment ils vont vous harceler. Le but est de vous faire partir”, dit-il, alors qu’il monte la garde près de chez lui, de nuit, éclairant de temps en temps avec une puissante lampe torche un ravin près duquel de jeunes colons apportent des provisions.Cette nuit-là, il est accompagné de Doron Meinrath, un ancien officier de l’armée israélienne qui dirige parfois des volontaires pour l’organisation israélienne “Regarder l’occupation dans les yeux”.Plusieurs militants étrangers et israéliens aident M. Jahaline en montant la garde, en documentant les mouvements des colons, en appelant la police ou l’armée israélienne et en essayant de dissuader la violence par leur présence, se relayant par équipes de huit heures, jour et nuit.”Allons les chercher”, lance M. Meinrath en voyant une voiture descendre une colline sur une route achevée il y a quelque mois et reliant l’avant-poste naissant à une colonie existante.- Véhicule dangereux -Une fois qu’il a rattrapé la Toyota conduite par un jeune homme, laquelle a un phare en moins et un pare-brise entièrement fissuré, M. Meinrath note le numéro d’immatriculation et le signale à la police comme véhicule dangereux pour la circulation.Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, et d’autres membres du gouvernement appellent ouvertement à l’annexion de la Cisjordanie, et plus particulièrement de la vallée du Jourdain.Cette menace existentielle angoisse tout le monde à Ras Ein al-Auja, et Abou Taleb, berger de 75 ans, raconte que la terre où il est né est déjà en train de se transformer.Sa communauté était autrefois autosuffisante. Mais depuis que les colons ont coupé l’accès à la source, lui et ses fils doivent payer pour remplir le réservoir d’eau dont ils ont besoin pour abreuver leurs moutons tous les trois jours.Après la création d’une nouvelle colonie à deux pas de chez lui, Abou Taleb se sent de moins en moins en sécurité.”J’ai eu une enfance heureuse, mais aujourd’hui, eux, leur vie n’est pas heureuse”, dit-il en montrant ses trois petits-enfants qui s’amusent à l’ombre d’un acacia.”Ils ont grandi dans de mauvaises conditions, partout où ils vont, ces enfants ont peur des colons.”

Pakistan Islamists march towards capital after violent anti-Israel protests

Several thousand members of a hard-right Pakistan Islamist party began marching towards the capital on Saturday, after violent clashes with police during anti-Israel protests in the eastern city of Lahore.Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) began its protests in Lahore on Thursday and announced plans to march to the US embassy in Islamabad to voice its opposition to the US-brokered ceasefire between Israel and Hamas after two years of war in Gaza.The demonstrations turned violent on Friday, with police launching baton charges and firing tear gas at protesters who had pelted them with rocks, AFP journalists saw.Traffic was disrupted in Lahore and in Islamabad, about 370 kilometres (230 miles) to the north, with authorities also suspending mobile internet connections and closing major roads.Shipping containers were being placed as barriers across major roads in the capital in anticipation of the arrival of the protesters.As many as 50 police officers were injured in Friday’s clashes, a senior police official told AFP, while TLP claims that some of its members had been killed could not be verified independently.The TLP said the protests had originally been organised to oppose the Gaza ceasefire deal between Israel and Hamas, which Pakistan backed, but was now intended to express solidarity with Palestinians.”We have no demands, apart from showing solidarity with the people of Gaza,” senior TLP member Allama Muhammad Irfan told AFP as the protesters set off for Islamabad.”We have no idea when we will reach Islamabad, but the government is being brutal with us. We are not negotiating with the government at all,” Irfan said.Deputy Interior Minister Tallal Chaudry vowed on Thursday not to let the protesters enter Islamabad.”There is no room for any radical activity in Islamabad,” he told reporters.”Why is an agreement that is acceptable to Hamas and Palestine not acceptable to you?”.Israel declared a ceasefire and began pulling back its troops at around noon on Friday, as tens of thousands of Palestinians began walking back towards their devastated homes.Prime Minister Shehbaz Sharif hailed the deal on Thursday as a “historic opportunity to secure lasting peace”.”We will continue to work with partners, friends and the leaders of brotherly nations to ensure that peace, security and dignity for the Palestinian people are established,” he said.The TLP has been behind some of Pakistan’s most violent protests, and frequently calls on the government to expel Western ambassadors.Pakistan has no formal diplomatic relations with Israel.

Pakistan Islamists march towards capital after violent anti-Israel protests

Several thousand members of a hard-right Pakistan Islamist party began marching towards the capital on Saturday, after violent clashes with police during anti-Israel protests in the eastern city of Lahore.Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) began its protests in Lahore on Thursday and announced plans to march to the US embassy in Islamabad to voice its opposition to the US-brokered ceasefire between Israel and Hamas after two years of war in Gaza.The demonstrations turned violent on Friday, with police launching baton charges and firing tear gas at protesters who had pelted them with rocks, AFP journalists saw.Traffic was disrupted in Lahore and in Islamabad, about 370 kilometres (230 miles) to the north, with authorities also suspending mobile internet connections and closing major roads.Shipping containers were being placed as barriers across major roads in the capital in anticipation of the arrival of the protesters.As many as 50 police officers were injured in Friday’s clashes, a senior police official told AFP, while TLP claims that some of its members had been killed could not be verified independently.The TLP said the protests had originally been organised to oppose the Gaza ceasefire deal between Israel and Hamas, which Pakistan backed, but was now intended to express solidarity with Palestinians.”We have no demands, apart from showing solidarity with the people of Gaza,” senior TLP member Allama Muhammad Irfan told AFP as the protesters set off for Islamabad.”We have no idea when we will reach Islamabad, but the government is being brutal with us. We are not negotiating with the government at all,” Irfan said.Deputy Interior Minister Tallal Chaudry vowed on Thursday not to let the protesters enter Islamabad.”There is no room for any radical activity in Islamabad,” he told reporters.”Why is an agreement that is acceptable to Hamas and Palestine not acceptable to you?”.Israel declared a ceasefire and began pulling back its troops at around noon on Friday, as tens of thousands of Palestinians began walking back towards their devastated homes.Prime Minister Shehbaz Sharif hailed the deal on Thursday as a “historic opportunity to secure lasting peace”.”We will continue to work with partners, friends and the leaders of brotherly nations to ensure that peace, security and dignity for the Palestinian people are established,” he said.The TLP has been behind some of Pakistan’s most violent protests, and frequently calls on the government to expel Western ambassadors.Pakistan has no formal diplomatic relations with Israel.

Défilé militaire à Pyongyang pour le 80e anniversaire du parti unique

La Corée du Nord a présenté son “missile balistique intercontinental le plus puissant” lors d’un défilé militaire auquel ont assisté des hauts responsables de Russie et de Chine, à l’occasion du 80 anniversaire du parti unique, a rapporté samedi le média d’Etat de Pyongyang.Parmi les armes exhibées lors de ce défilé sur la place Kim Il Sung figuraient le nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-21, décrit par l’agence de presse officielle KCNA samedi comme “le système d’arme nucléaire stratégique le plus puissant” du pays. Parmi les autres armements figuraient d’autres missiles et des véhicules lanceurs de drones.Des images diffusées par KCNA ont montré une série de longs missiles défiler à bord de véhicules, de nuit et sous une légère pluie, mais aussi des centaines de soldats et des chars d’assaut face à une foule de milliers de personnes agitant des drapeaux nord-coréens. Un feu d’artifice a également été tiré, a-t-on ajouté de même source.L'”invincible” armée nord-coréenne “a toujours redoublé d’efforts pour aider notre parti à surmonter les difficultés et à hâter l’avènement d’un avenir radieux”, a dit dans son discours le dirigeant Kim Jong Un, qui a assisté au défilé en compagnie de partenaires étrangers: le Premier ministre chinois Li Qiang, l’ancien président russe Dmitri Medvedev – actuel vice-président du Conseil de sécurité de son pays – et le chef du Parti communiste vietnamien To Lam, selon les photos diffusées par KCNA.”Il est crucial de voir ce défilé non comme un événement isolé, mais comme le point culminant d’un virage délibéré, structurel dans la géopolitique régionale”, a expliqué à l’AFP Seong-Hyon Lee, chercheur à l’Université de Harvard, aux Etats-Unis. “Elle constitue un avertissement clair que le renforcement de l’alliance entre Séoul et Washington se heurtera à un bloc trilatéral consolidé et puissant à ses portes”, a-t-il ajouté.- “Perfection idéologique” -Le défilé était organisé au moment même où des troupes nord-coréennes combattent aux côtés des forces russes dans leur guerre contre l’Ukraine, et auxquelles, dans son discours, Kim Jong Un a rendu hommage.”L’esprit combatif héroïque dont ont fait preuve nos forces armées révolutionnaires sur les champs de bataille étrangers pour la justice internationale, ainsi que la victoire qu’elles ont remportée, ont démontré leur perfection idéologique et spirituelle”, a affirmé le dirigeant nord-coréen.Selon Séoul, au moins 600 soldats nord-coréens ont été tués et des milliers d’autres blessés depuis qu’ils ont été envoyés au combat, notamment pour reprendre la région russe de Koursk conquise par l’Ukraine durant l’été 2024. Pyongyang fournit également la Russie en armes et en munitions, selon la Corée du Sud, qui soupçonne Moscou de transférer en échange des technologies militaires sensibles à son allié.Kim Jong Un avait lui-même assisté le 3 septembre, aux côtés des présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine à une gigantesque parade militaire célébrant à Pékin la victoire contre le Japon et la fin de la Seconde guerre mondiale il y a 80 ans.Moscou et Pyongyang ont resserré leurs liens depuis le début de la guerre en Ukraine, et signé un pacte de défense mutuelle. Plus tôt cette semaine, le parti Russie unie, au pouvoir dans le pays eurasiatique, a exprimé son “soutien ferme aux mesures prises” par la Corée du Nord “pour renforcer (ses) capacités de défense”, selon un communiqué transmis par KCNA.La Chine reste quant à elle la principale alliée de la Corée du Nord, sanctionnée par les Nations unies pour son programme d’armement nucléaire et de missiles balistiques.

Défilé militaire à Pyongyang pour le 80e anniversaire du parti unique

La Corée du Nord a présenté son “missile balistique intercontinental le plus puissant” lors d’un défilé militaire auquel ont assisté des hauts responsables de Russie et de Chine, à l’occasion du 80 anniversaire du parti unique, a rapporté samedi le média d’Etat de Pyongyang.Parmi les armes exhibées lors de ce défilé sur la place Kim Il Sung figuraient le nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-21, décrit par l’agence de presse officielle KCNA samedi comme “le système d’arme nucléaire stratégique le plus puissant” du pays. Parmi les autres armements figuraient d’autres missiles et des véhicules lanceurs de drones.Des images diffusées par KCNA ont montré une série de longs missiles défiler à bord de véhicules, de nuit et sous une légère pluie, mais aussi des centaines de soldats et des chars d’assaut face à une foule de milliers de personnes agitant des drapeaux nord-coréens. Un feu d’artifice a également été tiré, a-t-on ajouté de même source.L'”invincible” armée nord-coréenne “a toujours redoublé d’efforts pour aider notre parti à surmonter les difficultés et à hâter l’avènement d’un avenir radieux”, a dit dans son discours le dirigeant Kim Jong Un, qui a assisté au défilé en compagnie de partenaires étrangers: le Premier ministre chinois Li Qiang, l’ancien président russe Dmitri Medvedev – actuel vice-président du Conseil de sécurité de son pays – et le chef du Parti communiste vietnamien To Lam, selon les photos diffusées par KCNA.”Il est crucial de voir ce défilé non comme un événement isolé, mais comme le point culminant d’un virage délibéré, structurel dans la géopolitique régionale”, a expliqué à l’AFP Seong-Hyon Lee, chercheur à l’Université de Harvard, aux Etats-Unis. “Elle constitue un avertissement clair que le renforcement de l’alliance entre Séoul et Washington se heurtera à un bloc trilatéral consolidé et puissant à ses portes”, a-t-il ajouté.- “Perfection idéologique” -Le défilé était organisé au moment même où des troupes nord-coréennes combattent aux côtés des forces russes dans leur guerre contre l’Ukraine, et auxquelles, dans son discours, Kim Jong Un a rendu hommage.”L’esprit combatif héroïque dont ont fait preuve nos forces armées révolutionnaires sur les champs de bataille étrangers pour la justice internationale, ainsi que la victoire qu’elles ont remportée, ont démontré leur perfection idéologique et spirituelle”, a affirmé le dirigeant nord-coréen.Selon Séoul, au moins 600 soldats nord-coréens ont été tués et des milliers d’autres blessés depuis qu’ils ont été envoyés au combat, notamment pour reprendre la région russe de Koursk conquise par l’Ukraine durant l’été 2024. Pyongyang fournit également la Russie en armes et en munitions, selon la Corée du Sud, qui soupçonne Moscou de transférer en échange des technologies militaires sensibles à son allié.Kim Jong Un avait lui-même assisté le 3 septembre, aux côtés des présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine à une gigantesque parade militaire célébrant à Pékin la victoire contre le Japon et la fin de la Seconde guerre mondiale il y a 80 ans.Moscou et Pyongyang ont resserré leurs liens depuis le début de la guerre en Ukraine, et signé un pacte de défense mutuelle. Plus tôt cette semaine, le parti Russie unie, au pouvoir dans le pays eurasiatique, a exprimé son “soutien ferme aux mesures prises” par la Corée du Nord “pour renforcer (ses) capacités de défense”, selon un communiqué transmis par KCNA.La Chine reste quant à elle la principale alliée de la Corée du Nord, sanctionnée par les Nations unies pour son programme d’armement nucléaire et de missiles balistiques.

Découverte exceptionnelle dans l’Hérault: un crocodile du Jurassique quasi-complet

Le squelette quasi-complet d’un fossile de crocodile, datant de la période du Jurassique il y a 180 millions d’années a été dévoilé vendredi au grand public au musée de Lodève dans l’Hérault.Une découverte “exceptionnelle”, a expliqué à l’AFP Stéphane Fouché, responsable des collections de paléontologie du musée de Lodève: “C’est la première fois en France qu’on trouve un squelette de crocodile de cette qualité aussi bien conservé”.Le fossile est long de cinq mètres, large de plus de deux. Ses pointes dorsales, sa colonne vertébrale, ses pattes, son long rostre – bouche très allongée – garni de dents sont encore bien visibles.Il a été apporté au musée par un promeneur, curieux, qui l’avait trouvé par hasard à quelques dizaines de kilomètres de Montpellier, dans l’arrière-pays.”Ce monsieur ouvre une boîte en carton et nous montre, dedans, 11 vertèbres. Sur le coup, je ne savais pas de quel animal il s’agissait”, confie Stéphane Fouché qui raconte s’être ensuite rendu sur les lieux et avoir contacté des chercheurs.”L’érosion avait fait le travail pour nous, les fossiles étaient là, il n’y avait plus qu’à les ramasser”.Les fouilles ont été menées pendant quatre ans dans le Lodévois – “l’un des territoires géologiques les plus riches de France”, selon Stéphane Fouché, sous la direction scientifique de Jérémy Martin, chercheur au CNRS, avec l’aide de l’association Paléorhodania et du groupe archéologique lodévois.La fossile était “recouvert d’une grosse couche de sédiments”, explique Camille Auclair, restauratrice et paléontologue pour la société Kraniata. “On a retiré des petits morceaux petit à petit et à la fin, par sablage, avec des grains de différentes densités, on est venus retirer la fine pellicule de sédiments qui restait, pour vraiment rendre le fossile parfaitement lisible et faire ressortir tous les petits détails”.Ce crocodile de l’ère des dinosaures vivait en partie dans l’eau et en surface. Si sa dentition montre une adaptation à un mode d’alimentation très piscivore, l’espèce n’a pas encore été officiellement identifiée, des analyses scientifiques devant encore être menées, notamment en analysant le crâne “encore rattaché au reste du corps par les cervicales”.”Ce crâne est particulièrement intéressant et important car c’est lui qui doit déterminer à quelle espèce il appartient”, détaille Camille Auclair. “Potentiellement, cela peut être une nouvelle espèce. C’est ça que les scientifiques devront déterminer”.Au musée de Lodève, ce fossile s’insère dans une collection déjà riche de pièces prélevées, pour la majorité localement, et qui témoignent de 540 millions d’années de l’histoire de la Terre.xysp/jp/spi