Blood, destruction at Damascus church after suicide attack
At the blood-stained Saint Elias church in Damascus, Umm George wept as she desperately searched for her son, who was among the worshippers when a suicide bomber struck on Sunday.In vain, she tried to convince Syrian security forces, who had cordoned off the area, to let her into the church, whose windows had been blown out and whose interior was covered with debris and damaged pews.”My son was praying in the church,” she told AFP. “I tried to contact him but his mobile phone is off the air and I haven’t been able to find him.””I’m afraid I won’t hear his voice again,” she said, breaking down.Panicked family members rushed to the church in the working-class Dwelaa district of the Syrian capital searching for loved ones after news of the blast spread.The interior ministry said “a suicide attacker affiliated with the Daesh (IS) terrorist group” entered the church, “opened fire then blew himself up with an explosive belt” in an unprecedented attack inside a Syrian church since war erupted more than 14 years ago.Authorities said more than 20 people were killed and dozens wounded.AFP correspondents saw blood and human remains inside the devastated church, whose panels holding religious icons were scattered on the ground and its central chandelier shattered.The blast sparked panic in the church, which had been full of worshippers including children and the elderly, an eyewitness said.- ‘Extremely afraid’ -Lawrence Maamari, who was among those inside, said that “someone entered from outside carrying a weapon” and began shooting, adding that people “tried to stop him before he blew himself up”.Maamari said he helped move around 10 casualties from the scene, as local residents tried to help the wounded before ambulances and other emergency vehicles arrived.Other worshippers were shocked, unable to comprehend what had happened, their faces filled with grief.The force of the blast sent glass flying towards a shop opposite, where Ziad Helou, 40, said he heard gunfire then an explosion, and threw himself to the ground in fear.”We saw fire in the church and the remains of wooden benches thrown all the way to the entrance,” he said.Several churches were damaged during Syria’s war, which erupted in 2011, or attacks were carried out in their vicinity, but none were directly hit by such an attack.The government of now-ousted ruler Bashar al-Assad long portrayed itself as a protector of minorities, who were targeted by numerous attacks during the conflict, many claimed by jihadist groups including IS.The attack is also the first of its kind since the new authorities took over after Assad’s December ouster, while the international community has repeatedly called for minorities to be protected.”We were extremely afraid,” said Helou.”I remember the explosions during the war,” he added.
Fête de la musique: forte affluence, des piqûres et plus de 300 gardes à vue
Plus d’une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique et 305 personnes placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Cette 44e édition, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l’AFP. Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris, sans pouvoir dire avec quoi les personnes ont été piquées. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.- “Affluence inédite” -Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Dans l’est, deux hommes de 20 et 44 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences avec arme et en état d’ivresse, ainsi que pour administration de substance nuisible, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard. “Il y a 16 victimes, des jeunes femmes, pour la plupart mineures, qui se sont présentées à l’hôpital”, a-t-il précisé.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Le Préfet de police de Paris Laurent Nunez, qui avait prévu un dispositif de sécurité renforcé, a relevé qu'”aucun incident majeur n’était à déplorer à ce stade”.”L’important dispositif a permis d’être réactif en tous points de la capitale pour éviter tout débordement et assurer la sécurité des personnes présentes sur l’espace public”, a commenté la préfecture de police, en soulignant que la journée a attiré “une affluence inédite” dans la capitale.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.”À chaque événement festif à Paris, tout dégénère ! Les femmes ne peuvent plus faire la fête sans être agressées ! Les familles n’osent plus sortir avec les enfants”, a tancé la ministre de la Culture Rachida Dati sur X. Mme Dati, qui ambitionne de succéder à la maire socialiste Anne Hidalgo, a déploré une Fête de la musique “gâchée” et une mairie de Paris “aux abonnés absents”.sm-js-mk-pau-sha-fbe/may/clr
Fête de la musique: forte affluence, des piqûres et plus de 300 gardes à vue
Plus d’une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique et 305 personnes placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Cette 44e édition, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l’AFP. Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris, sans pouvoir dire avec quoi les personnes ont été piquées. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.- “Affluence inédite” -Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Dans l’est, deux hommes de 20 et 44 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences avec arme et en état d’ivresse, ainsi que pour administration de substance nuisible, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard. “Il y a 16 victimes, des jeunes femmes, pour la plupart mineures, qui se sont présentées à l’hôpital”, a-t-il précisé.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Le Préfet de police de Paris Laurent Nunez, qui avait prévu un dispositif de sécurité renforcé, a relevé qu'”aucun incident majeur n’était à déplorer à ce stade”.”L’important dispositif a permis d’être réactif en tous points de la capitale pour éviter tout débordement et assurer la sécurité des personnes présentes sur l’espace public”, a commenté la préfecture de police, en soulignant que la journée a attiré “une affluence inédite” dans la capitale.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.”À chaque événement festif à Paris, tout dégénère ! Les femmes ne peuvent plus faire la fête sans être agressées ! Les familles n’osent plus sortir avec les enfants”, a tancé la ministre de la Culture Rachida Dati sur X. Mme Dati, qui ambitionne de succéder à la maire socialiste Anne Hidalgo, a déploré une Fête de la musique “gâchée” et une mairie de Paris “aux abonnés absents”.sm-js-mk-pau-sha-fbe/may/clr
I. Coast president weighs fourth-term run as tensions rise over barred rivalsSun, 22 Jun 2025 20:07:51 GMT
President Alassane Ouattara said on Sunday he would announce in the coming days whether he will run for a fourth term in Ivory Coast’s October election, as tensions rise over the exclusion of opposition candidates.His response was eagerly awaited Sunday by tens of thousands of supporters during a major rally in the west African country’s …
Democrats assail ‘erratic’ Trump over Iran strikes
Democrats bristled Sunday over US President Donald Trump’s decision to launch air strikes on Iran without seeking authorization from Congress, accusing the Republican of violating the constitution and demanding a vote to rein in his war powers.Members of the Senate and House of Representatives argued that US intelligence had not shown an imminent threat from the Middle Eastern country that justified Trump’s unilateral action.”President Trump’s actions in bombing Iran puts the US on the brink of a wider war in the Middle East, all without constitutionally required Congressional approval,” Senate Democratic Whip Dick Durbin said in a statement.Democrats were divided between those demanding a vote on a war powers resolution to constrain Trump’s authority to launch further action and a smaller group, who maintained that the strikes were grounds for the Republican leader’s impeachment.They included Illinois moderate Sean Casten and New York leftist Alexandria Ocasio-Cortez, who accused the president of having “impulsively risked launching a war that may ensnare us for generations.”Chuck Schumer and Hakeem Jeffries, the Democratic leaders in the Senate and House respectively, said Trump had “dramatically increased” America’s risk of becoming embroiled in a new Middle Eastern conflagration. “No president should be allowed to unilaterally march this nation into something as consequential as war with erratic threats and no strategy,” Schumer said.The Democrats have foreign policy hawks in their ranks and many were quick to point to the threat that a nuclear-armed Iran would pose — while still upbraiding Trump for acting without consulting lawmakers. “The Constitution makes clear that the power to authorize war lies with Congress… The American people deserve more than vague rhetoric and unilateral decisions that could set off a wider war,” said Mark Warner, vice chairman of the Senate intelligence committee.The loudest Democratic voice in support of the strikes was staunchly pro-Israel Senator John Fetterman, who singled out Trump for praise — something even party colleagues who support the strikes have avoided.”As I’ve long maintained, this was the correct move by (Trump),” the Pennsylvania centrist posted on X. “Iran is the world’s leading sponsor of terrorism and cannot have nuclear capabilities.”Republicans have been lining up since the strikes to praise Trump and endorse his decision to hit three Iranian nuclear facilities — with little dissent among the ranks.But Kentucky conservative Thomas Massie accused Trump of escalating the conflict between Israel and Iran. “When two countries are bombing each other daily in a hot war, and a third country joins the bombing, that’s an act of war,” said Massie, who introduced a bipartisan resolution earlier this month to require any military action to be approved by lawmakers.”I’m amazed at the mental gymnastics being undertaken by neocons in DC (and their social media bots) to say we aren’t at war… so they can make war.”
Présidentielle ivoirienne : Ouattara continue d’entretenir le suspens sur sa candidature
Le président ivoirien Alassane Ouattara continue d’entretenir le suspens en Côte d’Ivoire: il a annoncé dimanche qu’il prendrait une décision “dans les jours qui viennent” concernant sa candidature à la présidentielle d’octobre, pour briguer un quatrième mandat à la tête du pays.Sa réponse était très attendue dimanche par des dizaines de milliers de partisans lors d’un grand meeting à Abidjan, au lendemain de sa désignation par son parti comme candidat à la présidentielle.”Je prendrai dans les jours qui viennent, après mûre réflexion en mon âme et conscience, une décision”, a déclaré Alassane Ouattara dans l’enceinte du stade d’Ebimpé qui porte son nom (stade Alassane-Ouattara), acclamé par les militants qui remplissaient les 60.000 places assises ainsi que la pelouse.”Je ressens la force et la sincérité de votre appel. Ces appels, je ne peux pas les ignorer, je les ai bien entendus, et je dis avec émotion, oui je vous ai entendus”, a-t-il ajouté.La question agite les milieux politiques ivoiriens depuis des mois, a fortiori depuis la publication de la liste électorale début juin, qui exclut plusieurs figures de l’opposition de la course à la présidentielle.Au pouvoir depuis 2011, M. Ouattara, 83 ans, avait été désigné samedi candidat de son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Il a par ailleurs affirmé qu’il acceptait de rester président du parti.Dimanche, à son arrivée dans le stade d’Ebimpé dans une ambiance digne d’un match de football, il a effectué un bain de foule, à pied, parmi ses militants.”ADO, ADO, ADO”, ont chanté les militants – ADO étant les initiales d’Alassane Dramane Ouattara -, tandis que des banderoles à l’effigie du chef de l’État parsemaient le stade, qui a vu la Côte d’Ivoire remporter la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en 2024.- Militants déçus -“Nous avons fait plus que reconstruire la Côte d’Ivoire, nous avons transformé la Côte d’Ivoire, mais nous devons aller encore plus loin”, a-t-il lancé. “Il n’est pas que le président d’un parti, il s’adressera à l’ensemble des Ivoiriens”, a réagi le ministre des Transports Amadou Koné. “Il se prononcera dans une autre tribune qui n’est pas partisane”, a abondé le député de Bouaké (centre), Paul Dakuyo. L’opposition, convaincue qu’il va se représenter, se dresse déjà contre une telle candidature, surtout depuis l’exclusion de ses têtes d’affiches.L’ex-président Laurent Gbagbo (2000-2011), son ancien bras droit Charles Blé Goudé et l’ancien Premier ministre en exil Guillaume Soro sont radiés de la liste électorale pour des condamnations en justice.Tidjane Thiam, leader du principal parti d’opposition, a lui aussi été écarté par la justice pour des problèmes de nationalité.Ces décisions judiciaires ont alimenté des tensions, l’opposition estimant que le pouvoir choisit ses adversaires, tandis que les autorités nient toute intervention politique. – Tensions politiques -“Je n’abandonnerai pas le combat contre le quatrième mandat”, avait déclaré Laurent Gbagbo jeudi.”La continuité conduira à l’instabilité, le changement conduira à la stabilité”, a estimé Tidjane Thiam. “Je voudrais à nouveau vous rassurer, ces élections seront apaisées, démocratiques et transparentes. Tout se passera bien dans la paix et dans le calme”, a affirmé M. Ouattara dimanche.Le même jour, le président de la Commission de la Communauté économique des États d”Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Gambien Omar Alieu Touray, a commenté la situation politique en Côte d’Ivoire, affirmant que l’organisation “n’impose pas de règles” à ses membres.”Ce qui est fait au sein de nos États membres doit l’être conformément aux lois nationales et aux constitutions”, a-t-il estimé devant la presse après un sommet.La Côte d’Ivoire a connu des violences lors de périodes électorales à plusieurs reprises. Fin 2010 et début 2011, l’élection d’Alassane Ouattara, contestée par son rival Laurent Gbagbo, avait fait environ 3.000 morts.Lors de la dernière présidentielle, en 2020, l’opposition avait contesté la légalité du troisième mandat d’Alassane Ouattara, mais son élection avait été validée par le Conseil constitutionnel. “La constitution lui interdit d’être éligible”, maintenait dimanche Sébastien Dano Djedje, le président exécutif du parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). “S’il choisit d’être candidat, on va contester par des moyens légaux”, a-t-il assuré à l’AFP. Au moins 85 personnes avaient été tuées dans des violences en marge du scrutin de 2020, qui avait abouti à la réélection du chef de l’État avec plus de 94% des voix.Â
At least 20 killed in suicide attack on Damascus church
At least 20 people were killed Sunday in a suicide attack on a church in Damascus, authorities said, with Syria’s interior ministry blaming a member of the Islamic State group. The international community condemned the attack, the first of its kind in the Syrian capital since Islamist-led forces toppled longtime ruler Bashar al-Assad in December, and the first on a church there since the country’s civil war erupted in 2011.Security remains one of the greatest challenges for Syria’s new authorities, whom the international community has repeatedly urged to protect minorities.The interior ministry said in a statement that “a suicide attacker affiliated with the Daesh (IS) terrorist group entered the Saint Elias church in the Dwelaa area of the capital Damascus where he opened fire then blew himself up with an explosive belt”.AFP correspondents saw first responders transporting people from the site, which was strewn with shattered wood from fittings and pews, with fallen icons and pools of blood seen on the floor. Security forces cordoned off the area.A health ministry statement carried by state news agency SANA said 20 people were killed and 52 wounded, raising an earlier civil defence toll.Bystander Lawrence Maamari told AFP that “someone entered (the church) from outside carrying a weapon” and began shooting, adding that people “tried to stop him before he blew himself up”.- ‘Heinous crime’ -United Nations special envoy for Syria Geir Pedersen expressed “outrage at this heinous crime”, calling in a statement for “a full investigation and action by the authorities”.US special envoy Tom Barrack said Washington supported Syria “as it fights against those who are seeking to create instability and fear in their country and the broader region”.Jordan likewise voiced support for “the Syrian government’s efforts to combat terrorism and safeguard the country’s security”.France’s foreign ministry condemned the “abject” attack, reiterating its commitment to “a transition in Syria that allows Syrians, whatever their religion, to live in peace and security in a free, united, pluralistic, prosperous, stable and sovereign” country.Syria’s foreign ministry described the attack as “a desperate attempt to undermine national coexistence and to destabilise the country”.Ziad, 40, said from a shop near the church that he heard gunfire then an explosion, and saw glass flying at him.”We saw fire in the church and the remains of wooden benches thrown all the way to the entrance,” he said.The blast sparked panic and fear in the church, which had been full of worshippers including children and the elderly, an eyewitness told AFP, requesting anonymity.Several people were reported missing, with families searching desperately for their loved ones.Assad had painted himself as a protector of minorities, who during Syria’s nearly 14-year civil war were targeted by numerous attacks, many claimed by jihadist groups including IS.After the new authorities took power, the international community and visiting envoys repeatedly urged the government to protect minorities and ensure their participation in Syria’s transitional process, particularly after sectarian violence erupted in several parts of the country.- Investigation -Interior Minister Anas Khattab offered condolences for the victims and said that “specialised teams from the ministry have begun investigations into the circumstances of this reprehensible crime”.”These terrorist acts will not stop the efforts of the Syrian state in achieving civil peace,” Khattab said according to a statement.In an interview earlier this month, Khattab noted the security challenges facing Syria and said that IS had shifted “to studied attacks on strategic targets”.He said IS had attempted “to carry out attacks against the Christian and Shiite community” that the authorities had thwarted.Last month, IS claimed its first attack on Syria’s new government forces.Also last month, Syrian authorities said they arrested members of an IS cell near Damascus, accusing them of preparing attacks, while another anti-IS operation in the northern city of Aleppo saw the death of one security officer and three IS members.IS seized large swathes of Syrian and Iraqi territory in the early years of the civil war, declaring a cross-border “caliphate” in 2014.US-backed Syria Kurdish forces defeated the proto-state in 2019, but the jihadists have maintained a presence, particularly in Syria’s vast desert.burs-lar/lg/smw/ysm
Washington dit avoir détruit le programme nucléaire iranien, Téhéran menaçant
Les frappes américaines sans précédent menées en Iran ont détruit son programme nucléaire, a affirmé dimanche Washington, Téhéran menaçant clairement les Etats-Unis de représailles avec le risque que la situation devienne hors de contrôle au Moyen-Orient.Un conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a déclaré que les Etats-Unis “n’avaient plus leur place” au Moyen-Orient, disant qu’ils devaient s’attendre à des “conséquences irréparables”.Ali Akbar Velayati, cité par l’agence officielle Irna, a averti que les bases utilisées par les forces américaines pour lancer des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient considérées “comme des cibles légitimes”.L’armée américaine a mené une attaque surprise dans la nuit de samedi à dimanche, à l’aide de bombardiers stratégiques B-2, visant trois sites nucléaires iraniens, où l’étendue des dégâts reste à évaluer.Donald Trump, qui a sévèrement mis en garde l’Iran de ne pas riposter, dit souhaiter la paix et a exhorté Téhéran à mettre fin au conflit après ces frappes ayant visé un site souterrain d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que des installations à Ispahan et de Natanz.”Nous avons dévasté le programme nucléaire iranien”, a déclaré le chef du Pentagone, Pete Hegseth.Donald Trump “cherche la paix, et l’Iran devrait suivre cette voie”, a-t-il dit. “Cette mission n’était pas, et n’a pas été, un changement de régime”.Selon le chef d’état-major américain, le général Dan Caine, “les premières évaluations indiquent que les trois sites ont subi des dommages et des destructions extrêmement graves”.Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l’Iran possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.Pour sa part, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafaël Grossi a estimé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts. L’AIEA n’a elle constaté “aucune hausse des niveaux de radiation” à cause des frappes.A Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.- “Vengeance!” -Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une “riposte” aux frappes américaines, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a dit craindre une “escalade incontrôlée” au Moyen-Orient.”Vengeance, vengeance!”, ont crié le poing levé des manifestants dans le centre de Téhéran, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.Les dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni ont demandé à l’Iran “de ne pas entreprendre d’autres actions susceptibles de déstabiliser la région”.L’armée israélienne a pour sa part affirmé avoir frappé dimanche “des dizaines de cibles militaires” en Iran dans quatre régions du pays, dont “pour la première fois” celle de Yazd (centre), au dixième jour de la guerre entre les deux pays.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, a dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”.Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a assuré dimanche le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.Mais pour son homologue iranien, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.- “Marteau de minuit” -L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2 contre lesquels la défense aérienne iranienne n’a pas réagi selon Washington.Il s’est agi, d’après le Pentagone, de la plus grande frappe opérationnelle des bombardiers stratégiques B-2 de l’histoire américaine. Et pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, une ogive de 13 tonnes capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, réuni dimanche en urgence, le secrétaire général Antonio Guterres a mis en garde contre un “cycle sans issue de représailles après représailles”, qualifiant les frappes américaines de “tournant dangereux”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu y a vu, lui,  un “virage historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix, alors que les pays arabes ont fermement condamné les frappes.Israël a lancé le 13 juin une offensive sans précédent sur l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique et a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien.Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon les autorités israéliennes. Â