Senegal ruling party on track to win legislative majorityMon, 18 Nov 2024 17:01:06 GMT

Senegal’s ruling party is heading for an overwhelming victory in weekend legislative polls, according to media projections Monday, paving the way for it to deliver the promise of ambitious reform that swept it to power eight months ago.President Bassirou Diomaye Faye’s Pastef party was on track to take around three quarters of the seats in …

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Budget de la Sécu: le Sénat s’empare d’un projet truffé d’irritants pour le “socle commun”

Un nouveau crash-test pour le gouvernement Barnier: l’examen au Sénat du budget de la Sécu, qui a démarré lundi, va permettre de mesurer l’unité des troupes gouvernementales, largement majoritaires dans l’hémicycle mais irritées par plusieurs mesures phares.Retraites, allègements de charges patronales et désormais baisse du remboursement des médicaments: en annonçant devant les sénateurs que les taux de remboursement des médicaments et des consultations médicales par la Sécurité sociale baisseront de 5% l’an prochain, la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a ajouté un nouveau sujet inflammable au débat.Mais si l’exécutif a été régulièrement mis en échec sur son projet à l’Assemblée nationale – les députés n’ont pas pu approuver le texte dans les délais impartis -, il espère retrouver un peu d’oxygène devant les sénateurs, qui le soutiennent à une très large majorité.Il faudra bien cela pour faire adopter toute une série de mesures douloureuses pour les retraités, le patronat ou les assurés.Sur la baisse des allègements de charges patronales notamment, le gouvernement espérait initialement dégager quatre milliards d’euros. Mais les élus macronistes et le patronat sont vent debout, espérant faire infléchir la position de l’exécutif.”Le gouvernement est prêt à revoir le rendement de cette mesure. Ce sera tout l’objet de la discussion que nous aurons ici au Sénat”, a promis lundi la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet en ouverture des débats, qui s’étendront tout au long de la semaine, avec plus de 800 amendements à examiner.En commission, les sénateurs se sont accordés sur un dispositif intermédiaire qui épargne les salaires autour du Smic. Mais de nombreux élus, dont des LR, ont déposé des amendements pour supprimer totalement cette mesure.- “Risque” de dérapage -Michel Barnier, en quête de 15 milliards d’euros d’économie sur le budget de la Sécu, dispose en théorie d’un soutien clair au Sénat, dominé par les Républicains et leurs alliés centristes.”On s’inscrit ici clairement dans la majorité”, assure Elisabeth Doineau, la rapporteure centriste du texte à la Haute assemblée, qui se dit prête à des “décisions douloureuses”, “même si on ne se fera pas que des amis”.Pour ne pas “se retrouver l’année prochaine dans la même situation” budgétaire, le gouvernement doit cependant proposer des “réformes structurelles en matière de vieillissement, d’autonomie et d’organisation de la santé”, réclame pour sa part le président LR de la commission des Affaires sociales, Philippe Mouiller. En attendant, plusieurs mesures plutôt impopulaires, comme le report de l’indexation des retraites sur l’inflation, animeront les débats.Le dossier a déjà quasiment été réglé par un accord entre la droite et le gouvernement pour augmenter toutes les retraites de la moitié de l’inflation au 1er janvier, avant un complément pour les plus petites pensions au 1er juillet. Encore faut-il que le dispositif, censé rapporter environ 3,5 milliards d’euros, soit adopté en séance publique. Or la gauche y voit une “arnaque”: “le compte n’y est pas”, surtout pour les petites retraites, s’indigne la socialiste Annie Le Houérou.Les débats à la chambre haute remettront également sur la table la proposition décriée de créer une deuxième journée de solidarité au profit du grand âge sous la forme d’un forfait de sept “heures solidarité” annuelles – une mesure à laquelle Gérard Larcher a apporté son soutien -, et plus largement la question du temps de travail, un marqueur fort de la droite.Sur le volet de la prévention, la chambre haute devrait s’accorder sur la hausse de la fiscalité sur les boissons sucrées, le tabac ou les jeux d’argent. Et les échanges s’annoncent vifs sur les aides à l’apprentissage, le reste à charge pour les patients sur les consultations médicales ou encore les arrêts de travail.En matière de santé, le gouvernement a par ailleurs confirmé avoir détecté un “risque” de dérapage sur les dépenses de médicaments en 2024, d’un montant de 1,2 milliard d’euros. Mais “différents leviers” sont à l’étude pour “ramener à 200 millions d’euros le dépassement par rapport à la trajectoire présentée”, a assuré le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin.Le texte final restera-t-il compatible avec le projet gouvernemental? Le vote solennel prévu le 26 novembre en dira en tout cas beaucoup sur l’unité du camp Barnier.

Le député Karl Olive condamné pour prise illégale d’intérêts à huit mois de prison avec sursis

Le député Renaissance Karl Olive, ancien maire LR de Poissy, a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêt durant son mandat municipal, a indiqué le tribunal judiciaire de Versailles dans un communiqué.Deux autres prévenus, l’actuel directeur de la jeunesse et des sports à Poissy et son père, ex-directeur adjoint des services de la mairie, ont également été reconnus coupables et condamnés à des peines de respectivement six et quatre mois de prison avec sursis, comme requis par le parquet, ainsi que 3.000 euros d’amende chacun.Le tribunal a jugé Karl Olive coupable “d’avoir commis des faits de prise illégale d’intérêt en participant au recrutement (du fils, ndlr) dans des conditions reposant sur un montage permettant de s’affranchir des règles de nomination de la fonction publique”.L’ex-édile a par ailleurs attribué au père “un logement de fonction dont la redevance était sous-évaluée”, ajoute la même source.Lors de l’audience le 24 septembre, la procureure avait dénoncé “une forme de népotisme de M. Olive, condamnée par les règles de la fonction publique territoriale”, motivée par les “liens d’amitiés” entretenus avec ses co-prévenus.”J’ai toujours considéré que sur ce qui était proposé par la direction financière, la DRH ou la direction juridique, il n’y avait pas de question” à se poser, avait argué Karl Olive qui assure avoir simplement fait “confiance” à son équipe.”Eu égard à la date des faits et au fondement textuel retenu pour les poursuites, le tribunal n’a pas prononcé de peine d’inéligibilité”, indique le tribunal.Le député a critiqué ce jugement dans un communiqué transmis à l’AFP, arguant que ces décisions avaient été “votées en conseil municipal comme des milliers d’autres”. “Dix ans de procédure pour deux décisions prises deux mois après mon élection comme maire en 2014 et concernant deux agents. Aucun enrichissement personnel, aucun détournement de fonds publics”, a-t-il déclaré. “Nous allons faire appel de la décision”, a indiqué l’avocat de Karl Olive, Me Rodolphe Bosselut, joint par l’AFP.

Budget Sécu: la ministre Darrieussecq annonce une baisse du remboursement des médicaments en 2025

Le taux de remboursement des médicaments par la Sécu baissera de 5% l’an prochain, tout comme la prise en charge des consultations médicales, a annoncé la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq lundi au Sénat.Le “ticket modérateur”, le plus souvent à la charge des complémentaire santé, “n’évoluera que de 5%” pour les consultations médicales alors “qu’il était potentiellement envisageable de l’augmenter de 10%”, mais “en complément (celui) sur les médicaments augmentera de 5%”, a-t-elle déclaré en ouverture des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.Ces déremboursements, qui ne figurent pas dans le texte mais seront actés par arrêté ministériel, entraineront un “transfert vers les complémentaires santé” dont le montant “a été ramené de 1,1 milliard à 900 millions d’euros” a-t-elle précisé.Le projet initial du gouvernement consistait à diminuer de 70% à 60% la prise en charge des consultations médicales, qui seront donc à l’avenir remboursées à 65%. Pour les médicaments, les trois taux de remboursement existants (65%, 30% et 15%) seraient a priori abaissés dans la même proportion.En outre, pour atteindre un objectif d’économies “à hauteur de 5 milliards d’euros” sur les dépenses de santé, “nous envisageons aussi des baisses de prix des produits de santé pour 1,2 milliard d’euros”, ainsi que “des mesures d’efficience à l’hôpital” pour 600 millions et également sur les soins de ville pour 600 millions, a ajouté Mme Darrieussecq.Par ailleurs, la ministre de la Santé a confirmé un “dérapage” des dépenses de médicaments cette année, “évalué à 1,2 milliard d’euros”, que le gouvernement entend limiter après un “dialogue avec les industriels afin de trouver des mécanismes de compensation”.La mise à contribution financière des laboratoires pharmaceutiques, via la “clause de sauvegarde” du secteur, ne serait “activée qu’en cas d’échec de la démarche”, a-t-elle assuré.Son collègue des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a ensuite précisé que les “différents leviers” à l’étude doivent permettre de “ramener à 200 millions d’euros le dépassement par rapport à la trajectoire présentée” dans le budget de la Sécu pour 2025.

Casse-tête politique autour de la Maison des mondes africains voulue par Macron

Où atterrira la Maison des mondes africains voulue par Emmanuel Macron et avec quels moyens ? La question vire au casse-tête gouvernemental et fait frémir le site historique de la Monnaie de Paris où ce nouveau lieu culturel pourrait s’implanter. Malgré une réunion interministérielle début octobre, le plus grand flou règne encore sur la future adresse de la MansA, qui ambitionne d’être un “QG permanent” faisant rayonner la création africaine contemporaine avec, en toile de fond, la perte d’influence de la France sur le continent.”L’idée était de redonner une chance à la France à un moment où elle est chahutée en Afrique et paie les errements des gouvernements successifs”, explique à l’AFP l’universitaire camerounais Achille MBembe, qui avait initié le projet aux côtés de M. Macron fin 2021.La nouvelle institution pluridisciplinaire a déjà son logo, sa directrice (la journaliste et réalisatrice Liz Gomis), une petite dizaine de salariés et une partie de son budget mais attend fébrilement l’arbitrage sur son point de chute, qui conditionnera aussi son champ d’action.Contacté par l’AFP, le ministère de la Culture, qui assure la tutelle sur le lieu avec les Affaires étrangères, n’a pas fait de commentaire. Devant les députés, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a, elle, indiqué fin octobre que la MansA faisait “l’objet de concertations, tant sur son périmètre que sur son calendrier”, ajoutant que le chef de l’Etat trancherait sur le lieu d’implantation. Joint par l’AFP, l’Elysée n’a pas commenté.- “Choix a minima” -Selon plusieurs acteurs proches du dossier, le ministère de la Culture plaide pour que la MansA se fasse une place à la Monnaie de Paris, une institution créée au IXe siècle qui compte un musée, des salles d’exposition et une usine qui produit des pièces de collection et a fabriqué les médailles des JO. Selon l’une de ces sources, Matignon considère lui aussi une installation à la Monnaie “comme l’option privilégiée”. Sollicités par l’AFP, les services du Premier ministre n’ont pas réagi dans l’immédiat.Dans ces bâtiments posés en bord de Seine, la MansA pourrait espérer récupérer au mieux 1.000 m2, loin des ambitions du projet initial de grande agora avec atrium, salle d’exposition…. Par comparaison, l’Institut du monde arabe se déploie sur quelque 17.000 m2 à Paris.”La Monnaie, c’est un choix a minima”, confie à l’AFP une source ministérielle qui suit le dossier. “L’idéal aurait été la construction d’un bâtiment mais il n’y a plus d’argent.”D’après cette source, le budget de la MansA pourrait d’ailleurs en pâtir. La Culture prévoit de lui allouer 2,1 millions d’euros en 2025, selon le projet de loi de finances, et cinq millions devaient venir des Affaires étrangères. “On est tributaire des négociations budgétaires et ça va être revu à la baisse”, prédit-elle. – Levée de boucliers -A la Monnaie, l’hypothèse, lancée sans concertation, de voir débarquer la MansA provoque par ailleurs une levée de boucliers.”On se demande qui a eu cette idée et pourquoi”, indique à l’AFP Rodolphe Krempp, délégué syndical CFE-CGC. “Il n’y aucune synergie entre les deux institutions”. Beaucoup soulignent que la Monnaie risquerait d’être privée de salles qu’elle loue et qui lui permettent de fonctionner sans aucune aide de l’Etat.Les mêmes redoutent que la future structure ne s’empare à terme de l’ensemble de la Monnaie, qui emploie 300 personnes et dont le musée a rouvert en 2017 après 80 millions d’euros de travaux autofinancés.”Ça n’a aucun intérêt pour MansA de venir ici à moins qu’ils ne prennent l’ensemble du lieu”, redoute David Faillenet, représentant UGICT-CGT à la Monnaie.La polémique a rebondi côté politique. Le Rassemblement national dénonce une “destruction culturelle” et accuse le gouvernement de céder aux “sirènes de la repentance” vis-à-vis de l’Afrique.A Paris, le groupe communiste estime, lui, qu’une installation de la MansA à la Monnaie remettrait “profondément en cause la cohérence des espaces et des activités culturelles, industrielles et commerciales” du site historique, selon un texte obtenu par l’AFP.Selon M. MBembe, la douloureuse naissance de la MansA dit en tout cas beaucoup “des forces qui estiment que la France n’a rien à faire en Afrique et que l’Afrique n’a rien à faire en France”.Jointe par l’AFP, Liz Gomis défend, elle, bec et ongles le projet. “Il est essentiel d’avoir à Paris un lieu pour parler des mondes africains au sens large, notamment via les diasporas, et contrer l’angle mort qui existe actuellement en France sur la création contemporaine africaine, qui foisonne partout ailleurs dans le monde”, affirme-t-elle.

Stocks, dollar hesitant as traders scale back US rate cut bets

European and Asian stock markets moved mostly lower Monday after a pre-weekend retreat on Wall Street as investors scaled back bets for US interest-rate cuts, fearing Donald Trump’s policies could reignite inflation.Global equity markets have cooled since Trump’s US election win this month, while investor attention has turned to his coming pick for Treasury secretary.All three main indices on Wall Street ended deep in the red Friday, with the Nasdaq down more than two percent, after Federal Reserve boss Jerome Powell signalled a slower pace of interest rate cuts.European markets tracked those losses Monday while US stocks opened mixed, with most eyes fixed on quarterly earnings from chip behemoth Nvidia on Wednesday.”The generative AI chip giant… has the potential to influence markets substantially” given its outsize weight in all US indices, said David Morrison, senior analyst at Trade Nation.He added that data showing US inflation is proving sticky even before any potential uplift to prices if Trump follows through on tariff threats and other policies once he re-enters the White House in January. The Fed’s next policy decision in December will be closely followed for an idea about officials’ plans.”Although the markets are still pricing in a cut for December, the rate of reductions for next year has now slowed significantly,” said Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor. Expectations that a second Trump administration will impose painful fresh tariffs on Chinese goods has added to the unease and ramped up fears of another trade war between the economic powerhouses.”It is likely that if Trump does proceed with tariffs on Chinese goods, they will respond aggressively,” said Kathleen Brooks, research director at traders XTB.In Europe, the vice president of the European Central Bank said Monday that Trump’s spending plans risked inflating the US government’s budgetary deficit and spreading worries on markets. “Trade tensions could rise further,” with resulting risks for economic activity, Luis de Guindos noted.Investor focus this week will be on also the release of purchasing managers’ index data for signals about the health of business activity in the eurozone, Britain and United States.Friday’s PMI data “may capture some of the initial sentiment impact from around the world regarding Trump’s victory,” said Jim Reid, economist at Deutsche Bank.”Europe will be especially interesting on this front as the continent awaits their trade fate,” he added.In Asia on Monday, Tokyo and Shanghai stock markets closed lower and Hong Kong rose.Shares in Hong Kong were helped by hopes for more Chinese stimulus after a recent raft of measures, while a call by authorities for firms to step up efforts to boost shareholder returns also provided support.Bitcoin sat around $91,900, having hit another record high of $93,462 last week on hopes Trump would push for more deregulation of the crypto market. – Key figures around 1440 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 43, 395.72New York – S&P 500: FLAT at 5,871.67New York – Nasdaq: UP 0.1 percent at 18,702.03London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,086.94Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,257.74Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 19,141.86Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.1 percent at 38,220.85 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 19,576.61 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,323.85 (close)Euro/dollar: UP at $1.0571 from $1.0536 on FridayPound/dollar: UP at $1.2630 from $1.2611Dollar/yen: UP at 154.92 yen from 154.32 yenEuro/pound: UP at 83.71 pence from 83.52 penceBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $72.21 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $68.05 per barrel

UN climate chief at deadlocked COP29: ‘Cut the theatrics’Mon, 18 Nov 2024 14:56:13 GMT

The UN’s climate chief told countries at the deadlocked COP29 summit on Monday to “cut the theatrics” as pressure mounts on G20 leaders to deliver a breakthrough.As the UN climate talks limp into a second week in Azerbaijan, the world is no closer to a finance deal for poorer countries that will determine the success …

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S.African president defends crackdown on illegal minersMon, 18 Nov 2024 14:55:05 GMT

South African President Cyril Ramaphosa said Monday that hundreds of illegal miners in an abandoned gold mine shaft must leave and defended police for blocking their food and water supplies in a bid to force them out.Police and other security personnel have been stationed for weeks outside the mine shaft in Stilfontein, about 150 kilometres (100 miles) southwest …

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“Acte 2: on est de retour”: les agriculteurs relancent la mobilisation en France

“France, veux-tu encore de tes paysans ?” : le cri de colère résonnait lundi du Var au Calvados, partout où l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-JA a lancé plus de 80 actions symboliques, prélude à un nouveau cycle de mobilisation.Moins d’un an après une mobilisation historique dans les campagnes, qui avait abouti en janvier à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, les syndicats agricoles estiment que le compte n’y est pas. Ils appellent à nouveau leurs troupes à manifester mais en ordre dispersé, à l’approche de leurs élections professionnelles qui se tiendront en janvier.C’est l’alliance majoritaire qui a lancé la première ses forces dans la bataille. Au Cannet-des-Maures (Var), quelque 300 agriculteurs ont déposé de la terre sur la route et planté des croix symbolisant la mort de l’agriculture française, qu’ils jugent menacée par l’accord de libre-échange que l’UE négocie avec des pays latino-américains du Mercosur.Près de la frontière belge, des agriculteurs ont contrôlé des poids lourds. A Lyon, des exploitants ont déposé des panneaux d’entrée de ville. Devant la préfecture de Vesoul, ils ont déversé trois bennes remplies de cannes de maïs. Des rassemblements devant les préfectures ou des opérations escargot sont organisés un peu partout en France.L’alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) annonce “85 points de manifestation” à travers le pays, mais sans aucun blocage autoroutier.Dès dimanche soir, les impatients avaient ressorti les tracteurs, se rendant en cortège près de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, d’où s’est envolé le président Emmanuel Macron pour le G20 de Rio au Brésil. “Macron, si tu vas à Rio, n’oublie pas tes péquenots”, clamait une banderole, accrochée sur un pont.Les actions sont avant tout symboliques, l’alliance majoritaire voulant alerter les pouvoirs publics mais “pas ennuyer les Français”: “Ce qu’on veut c’est exprimer sur l’ensemble du territoire cette détresse agricole et ce besoin de refixer le cap”, a souligné sur RMC le président des JA, Pierrick Horel. Dans le Calvados, le représentant local de la FNSEA Xavier Haie résume: “Nous avons lancé un premier avertissement pour dire stop aux négociations du Mercosur.” Mais les agriculteurs attendent aussi que le gouvernement mette en place “ce qu’il avait promis: loi d’orientation agricole, simplification administrative…”.- “Révolte agricole”? -Fragilisés par la pire moisson de blé en 40 ans et des maladies animales émergentes, les agriculteurs estiment n’avoir pas récolté les fruits de la colère de l’hiver dernier: la concrétisation des 70 engagements alors pris par le gouvernement Attal a été ralentie par la dissolution de l’Assemblée nationale.Les manifestations étaient à l’époque dirigées contre la hausse du carburant agricole (GNR) ou le Pacte vert européen. Cette fois-ci, c’est l’aboutissement attendu du projet d’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) qui enflamme les campagnes.En dépit de l’opposition de la classe politique française, la Commission européenne, poussée par des pays comme l’Allemagne et l’Espagne, semble déterminée à signer d’ici à la fin de l’année ce pacte qui permettra aux pays latino-américains d’écouler plus de bÅ“uf, poulet ou sucre sans droits de douane.”Nous allons continuer de nous opposer” à l’accord, a assuré dimanche Emmanuel Macron, en déplacement en Argentine avant le G20, cherchant à “rassurer les agriculteurs”.Lundi sur France Bleu Besançon, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit “comprendre la colère” des agriculteurs, tout en soulignant que le projet de budget contenait “près de 300 millions d’allègements sociaux et fiscaux”.Reconnaissant des avancées sur la simplification ou les prêts garantis par l’Etat, la FNSEA a prévu de poursuivre la mobilisation jusque mi-décembre, avec des actions symboliques comme l’occupation du pont de l’Europe reliant Strasbourg à la ville allemande de Kehl dans l’après-midi ou des “feux de la colère” dans différents départements.La FNSEA, qui se veut un syndicat “responsable”, non violent, cherche à se démarquer de la Coordination rurale (CR, 2e syndicat agricole), coutumière des actions coup de poing et qui a beaucoup gagné en visibilité l’hiver dernier. La CR, qui accuse la FNSEA de “cogestion” avec le gouvernement, a choisi d’attendre la tenue de son congrès (mardi et mercredi) pour amplifier sa mobilisation. Elle promet “une révolte agricole” avec un “blocage du fret alimentaire” dès mercredi dans le Sud-Ouest si “aucune avancée” n’est constatée sur le dossier Mercosur.

Rescuers race to reach people still trapped in collapsed Tanzania buildingMon, 18 Nov 2024 13:26:34 GMT

Rescuers worked to reach people still trapped in a collapsed building in Tanzania’s commercial capital Dar es Salaam on Monday, with the death toll rising to 16. “Rescue operations are ongoing because some people are still trapped in the building,” said Prime Minister Kassim Majaliwa during a ceremony for the victims. “We are communicating with some of …

Rescuers race to reach people still trapped in collapsed Tanzania buildingMon, 18 Nov 2024 13:26:34 GMT Read More »