Face à l’envolée du prix des oeufs, des Américains se lancent dans l’élevage de poules

Avec l’envolée du prix des oeufs aux Etats-Unis, des négociants en animaux de ferme ont constaté une augmentation de leurs ventes de poules, certains Américains accueillant des volailles chez eux pour produire leurs oeufs eux-mêmes.”Les gens veulent les acheter parce que le prix des oeufs a augmenté ou simplement parce qu’il n’y en a plus”, explique à l’AFP John Berry, gérant de l’entreprise Wabash, qui évoque une “augmentation dramatique de la demande” ces dernières semaines.Basé à Houston, au Texas (sud), le négociant a récemment écoulé 100 poules en quatre jours, un nombre atteint habituellement en trois semaines.”Nos ventes de volailles ont doublé, voire triplé”.Les exploitations avicoles ont été durement frappées par le rebond de l’épidémie de grippe aviaire, qui sévit depuis 2022 aux Etats-Unis.Plus de 21 millions de poules pondeuses ont été euthanasiées depuis début janvier à cause de l’épizootie, selon le ministère américain de l’Agriculture (USDA). Plus de 13 millions sont mortes en décembre.Conséquence: le prix des oeufs s’est envolé, déboussolant des consommateurs habitués à débourser peu pour cet aliment de base.Dans certains supermarchés, la douzaine a dépassé les dix dollars (9,65 euros) pour les oeufs de qualité supérieure, et six dollars (5,79 euros) pour les plus basiques – plus du double de leur prix habituel.Et, dans d’autres magasins, les rayons sont vides.- “Moins cher” – M. Berry explique que la plupart de ses nouveaux clients sont novices en matière de poules pondeuses.C’est le cas d’Arturo Becerra, qui a récemment acheté dix volatiles pour 400 dollars. Avec l’augmentation du prix des oeufs, “je pense qu’il serait peut-être moins cher d’acheter des poules et de les élever”, explique ce Mexicain de 57 ans, qui vit à Houston. “Avec un oeuf par poule et par jour, je serai bien”, estime-t-il.Ses poules sont encore jeunes et ne pourront commencer à pondre que dans quelques semaines.Lundi, il en a acheté cinq de plus, et prévoit d’en acquérir encore dix, “parce que j’ai une grande famille”.”J’ai de la place pour les mettre”, assure M. Becerra.Plusieurs villes du Texas autorisent leurs habitants à élever des poules chez eux, à condition de respecter certaines normes sanitaires.Bill Underhill, entrepreneur dans le bâtiment âgé de 62 ans, a également acheté deux nouvelles poules pour son élevage.Il prévoyait déjà d’en faire l’acquisition lorsqu’il a “entendu quelqu’un dire que les oeufs coûtaient une dizaine de dollars la douzaine”.”Je vais donc faire en sorte de maintenir le flot d’oeufs qui alimentent ma famille”, ajoute-t-il.- Nouvelle génération -Aux Etats-Unis, le virus de la grippe aviaire circule dans des élevages de volailles, chez les oiseaux sauvages mais aussi les vaches laitières.Prendre des poules n’est pas anodin, avertissent les autorités sanitaires. Si le risque de transmission du virus au grand public est “faible”, il est “plus élevé” pour les personnes “exposées” aux  oiseaux sauvages, volailles ou vaches, selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).Un premier décès humain lié à la grippe aviaire, un homme âgé souffrant d’autres pathologies, a été annoncé en janvier par les autorités sanitaires de Louisiane. Il aurait été infecté à la suite de contacts avec des oiseaux de basse-cour et sauvages.Au total, près de 70 cas ont été détectés chez des humains depuis début 2024, en grande majorité bénins.Selon John Berry, il n’y a pas assez de volailles pour remplacer les millions qui ont été tuées à cause de la maladie.”Il aurait fallu l’anticiper et élever des milliers voire des millions de poules supplémentaires”, juge-t-il.Une nouvelle génération prendra la place de celles qui ont été perdues, mais cela prendra du temps.”Deux ou trois mois, voire plus, avant que les choses ne rentrent dans l’ordre”, anticipe M. Berry, qui recommande aux consommateurs de faire des réserves d’ici là.

Une grenade lancée dans un bar à Grenoble: une douzaine de blessés, dont plusieurs graves

Une grenade lancée dans un bar d’un quartier sensible de Grenoble a fait une douzaine de blessés dont au moins deux graves, mercredi soir, la piste terroriste étant pour l’instant écartée.”Une personne est rentrée, a lancé une grenade, n’a pas prononcé de mot, semble-t-il, et ensuite a pris la fuite”, a déclaré à la presse le procureur François Touret de Coucy, présent sur place. L’explosion est survenue vers 20H15 dans le quartier du Village olympique, classé prioritaire de la politique de la ville et situé dans le sud de Grenoble.”Aucune hypothèse n’est privilégiée à ce stade”, a ajouté M. Touret de Coucy. L’enquête est confiée aux policiers de la DCOS, ex-PJ.Mais “on peut exclure l’attentat purement terroriste, puisqu’il n’y a rien qui nous permet de penser que c’est lié à du terrorisme”, a dit le magistrat, évoquant “un acte de violence extrême” qui “peut être lié à un règlement de compte, d’une manière ou d’une autre”.Un lien avec le trafic de stupéfiants est l’une des hypothèses explorées parmi d’autres, a indiqué le procureur.”Cette personne aurait été armée aussi d’une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n’est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l’éclatement de la grenade”, a-t-il expliqué.”Beaucoup de clients” étaient présents au moment de l’explosion, selon lui.- Plan blanc déclenché -Le bilan, encore provisoire, faisait état de douze personnes prises en charge par les secours, toujours présents sur place en milieu de nuit. De son côté la police scientifique effectuait de nombreux relevés.Le procureur a fait état de deux personnes grièvement blessées, sans que leur pronostic vital ne soit “forcément” engagé. La préfète de l’Isère Catherine Séguin, également sur place, a annoncé de son côté six blessés graves, avec un bilan susceptible d’évoluer.La préfète a adressé “un message de compassion pour les victimes et leurs proches” et salué “le sang froid dont a fait preuve la population de ce quartier”.Au plus fort de l’intervention des secours, 80 sapeurs-pompiers étaient présents. “C’est un acte d’une lâcheté inouïe, qui n’a pas sa place dans notre République. L’État ne tolérera pas de tels actes”, a déclaré Mme Séguin.”Tout est mis en Å“uvre pour retrouver” le suspect, a assuré François Touret de Coucy.L’hôpital de Grenoble a déclenché son plan blanc pour soigner les blessés, a précisé le maire écologiste de la ville Eric Piolle, qui a condamné sur X “avec la plus grande fermeté (un) acte criminel d’une violence inouïe”.”Nous vivons une période d’escalade de violence, à la fois dans sa localisation, dans sa temporalité, souvent en pleine journée”, a observé l’édile qui s’est aussi rendu sur les lieux, sans vouloir faire de lien avec “d’autres événements”, dans l’attente des résultats de l’enquête.Les épisodes de violence par arme à feu liés au trafic de drogue sont fréquents sur le territoire de Grenoble et sa banlieue, les autorités n’hésitant plus à parler de “guerre des gangs”. Le bar associatif visé est “un lieu de rassemblement des personnes du quartier et de l’extérieur, et surtout pour regarder des matchs de foot”, a expliqué à l’AFP Chloé Pantel, maire adjointe du secteur 6 de Grenoble, présente sur les lieux du drame. “Ce n’était pas un bar qui était censé soulever d’inquiétudes particulières”, a déclaré de son côté M. Touret de Coucy.Environ trois heures après les faits, “on attend que les derniers blessés, les moins graves, puissent être orientés vers les hôpitaux”, explique Chloé Pantel. “Les forces de police vont rester présentes sur le quartier pendant un moment”, a-t-elle précisé.Les CRS ont été déployés “pour sécuriser le quartier”, a précisé Catherine Séguin sur X.

Une grenade lancée dans un bar à Grenoble: une douzaine de blessés, dont plusieurs graves

Une grenade lancée dans un bar d’un quartier sensible de Grenoble a fait une douzaine de blessés dont au moins deux graves, mercredi soir, la piste terroriste étant pour l’instant écartée.”Une personne est rentrée, a lancé une grenade, n’a pas prononcé de mot, semble-t-il, et ensuite a pris la fuite”, a déclaré à la presse le procureur François Touret de Coucy, présent sur place. L’explosion est survenue vers 20H15 dans le quartier du Village olympique, classé prioritaire de la politique de la ville et situé dans le sud de Grenoble.”Aucune hypothèse n’est privilégiée à ce stade”, a ajouté M. Touret de Coucy. L’enquête est confiée aux policiers de la DCOS, ex-PJ.Mais “on peut exclure l’attentat purement terroriste, puisqu’il n’y a rien qui nous permet de penser que c’est lié à du terrorisme”, a dit le magistrat, évoquant “un acte de violence extrême” qui “peut être lié à un règlement de compte, d’une manière ou d’une autre”.Un lien avec le trafic de stupéfiants est l’une des hypothèses explorées parmi d’autres, a indiqué le procureur.”Cette personne aurait été armée aussi d’une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n’est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l’éclatement de la grenade”, a-t-il expliqué.”Beaucoup de clients” étaient présents au moment de l’explosion, selon lui.- Plan blanc déclenché -Le bilan, encore provisoire, faisait état de douze personnes prises en charge par les secours, toujours présents sur place en milieu de nuit. De son côté la police scientifique effectuait de nombreux relevés.Le procureur a fait état de deux personnes grièvement blessées, sans que leur pronostic vital ne soit “forcément” engagé. La préfète de l’Isère Catherine Séguin, également sur place, a annoncé de son côté six blessés graves, avec un bilan susceptible d’évoluer.La préfète a adressé “un message de compassion pour les victimes et leurs proches” et salué “le sang froid dont a fait preuve la population de ce quartier”.Au plus fort de l’intervention des secours, 80 sapeurs-pompiers étaient présents. “C’est un acte d’une lâcheté inouïe, qui n’a pas sa place dans notre République. L’État ne tolérera pas de tels actes”, a déclaré Mme Séguin.”Tout est mis en Å“uvre pour retrouver” le suspect, a assuré François Touret de Coucy.L’hôpital de Grenoble a déclenché son plan blanc pour soigner les blessés, a précisé le maire écologiste de la ville Eric Piolle, qui a condamné sur X “avec la plus grande fermeté (un) acte criminel d’une violence inouïe”.”Nous vivons une période d’escalade de violence, à la fois dans sa localisation, dans sa temporalité, souvent en pleine journée”, a observé l’édile qui s’est aussi rendu sur les lieux, sans vouloir faire de lien avec “d’autres événements”, dans l’attente des résultats de l’enquête.Les épisodes de violence par arme à feu liés au trafic de drogue sont fréquents sur le territoire de Grenoble et sa banlieue, les autorités n’hésitant plus à parler de “guerre des gangs”. Le bar associatif visé est “un lieu de rassemblement des personnes du quartier et de l’extérieur, et surtout pour regarder des matchs de foot”, a expliqué à l’AFP Chloé Pantel, maire adjointe du secteur 6 de Grenoble, présente sur les lieux du drame. “Ce n’était pas un bar qui était censé soulever d’inquiétudes particulières”, a déclaré de son côté M. Touret de Coucy.Environ trois heures après les faits, “on attend que les derniers blessés, les moins graves, puissent être orientés vers les hôpitaux”, explique Chloé Pantel. “Les forces de police vont rester présentes sur le quartier pendant un moment”, a-t-elle précisé.Les CRS ont été déployés “pour sécuriser le quartier”, a précisé Catherine Séguin sur X.

Trump must decide soon if US jeans will still be made in AfricaThu, 13 Feb 2025 06:06:02 GMT

The factory may be in East Africa, but the Wrangler and Levi’s jeans rolling off the production line are pure Americana, destined for US stores like Walmart and JCPenney.The United Aryan factory, on the outskirts of Kenya’s capital Nairobi, exists for one reason: the African Growth and Opportunity Act (AGOA), a 25-year-old US law that …

Trump must decide soon if US jeans will still be made in AfricaThu, 13 Feb 2025 06:06:02 GMT Read More »

Trump threats to South Africa rattle automakersThu, 13 Feb 2025 04:43:15 GMT

South Africa exports vehicles worth about $1.9 billion every year, many to the United States under a trade deal now in jeopardy as President Donald Trump piles pressure on the country.”I don’t think that South Africa has got a chance of the renewal” of the African Growth and Opportunity Act, said Neil Diamond, president of …

Trump threats to South Africa rattle automakersThu, 13 Feb 2025 04:43:15 GMT Read More »

Robert Kennedy Jr en passe d’être confirmé à la tête du ministère américain de la Santé

Les sénateurs américains doivent se prononcer jeudi sur la nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé, une figure décriée par nombre de démocrates et de scientifiques pour ses positions antivaccins.Après une audition tendue puis un vote d’étape à l’issue positive, l’avenir du neveu du président assassiné “JFK” doit être décidé par l’ensemble des membres du Sénat, comme le veut la Constitution américaine.Une épreuve finale qui se présente bien pour cet ancien avocat en droit de l’environnement de 71 ans, qui malgré la forte opposition des élus démocrates devrait bénéficier du soutien de la majorité républicaine lors d’un vote prévu à partir de 10H30 locales (15H30 GMT).Sa désignation par Donald Trump suscite la vive inquiétude de nombreux scientifiques et professionnels de santé qui ont appelé les élus à l’empêcher, au moment où la circulation du virus de la grippe aviaire aux Etats-Unis ravive les craintes d’une pandémie.”C’est un homme terrifiant, dangereux, et je pense qu’il fera du mal”, alerte auprès de l’AFP Paul Offit, directeur du Vaccine Education Center de l’hôpital pour enfants de Philadelphie.Pour ce pédiatre, son ascension “entraînerait une perte de confiance dans les vaccins” qui se traduirait par une diminution des taux de vaccination infantile dans le pays, déjà en baisse depuis la pandémie de Covid-19, faisant craindre le retour de maladies infectieuses quasiment éradiquées comme la rougeole ou la coqueluche.Face à ce risque, les élus “détournent le regard”, a tonné mercredi la sénatrice démocrate Patty Murray, appelant ses “collègues à faire preuve d’un peu de courage” et “à voter non”.- Vaccins et complot -Auditionné fin janvier par une commission de sénateurs, Robert Kennedy Jr avait été pressé de questions par des élus des deux bords sur ses multiples prises de position passées contre les vaccins et son soutien à des théories du complot.Ces dernières années, il s’est fait le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense qu’il a cofondée.Il a également déclaré qu’aucun vaccin n’était “sûr et efficace” et suggéré que le sida pourrait être causé par autre chose que le virus du VIH.Attaqué par les démocrates sur le sujet, RFK Jr avait fortement minimisé ses propos passés, assurant ne pas être “antivaccin” mais “pour la sécurité”.Des sénateurs démocrates lui ont également reproché son revirement sur la question de l’avortement. Alors qu’il défendait encore il y a peu l’idée que les femmes puissent avorter tout au long de leur grossesse, RFK Jr a promis de se ranger derrière l’avis de Donald Trump.Bien que mis en difficulté, le septuagénaire avait obtenu la recommandation de cette mission, dont les 14 membres républicains ont voté pour, et les 13 démocrates contre.- Malbouffe -S’il était approuvé par le Sénat, RFK Jr prendrait la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes avec comme programme de “rendre à l’Amérique sa santé”, calque du slogan “Make America Great Again” de Donald Trump.Pour ce faire, cet homme à la personnalité insaisissable, entend notamment s’attaquer au problème de la malbouffe, un combat qu’il mène de longue date et qui est salué par des personnalités des deux bords de l’échiquier politique.Ex-démocrate et avocat respecté en droit de l’environnement, Robert Kennedy Jr s’était rallié à Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle après avoir été candidat indépendant.Il s’est fait connaître pour sa lutte contre le climatoscepticisme et a notamment plaidé contre le groupe agrochimique Monsanto dans l’affaire du Roundup, un herbicide accusé d’être cancérogène.Le Sénat a jusqu’ici validé chacune des nominations de Donald Trump, malgré les critiques visant certaines d’entre eux, comme Pete Hegseth, devenu ministre de la Défense et visé par des accusations d’agression sexuelle et de consommation excessive d’alcool.Linda McMahon, l’ancienne patronne du catch américain choisie par le président américain pour prendre la tête du ministère de l’Education – qu’il souhaite par ailleurs démanteler – sera elle auditionnée jeudi matin en vue de sa confirmation.

Robert Kennedy Jr en passe d’être confirmé à la tête du ministère américain de la Santé

Les sénateurs américains doivent se prononcer jeudi sur la nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé, une figure décriée par nombre de démocrates et de scientifiques pour ses positions antivaccins.Après une audition tendue puis un vote d’étape à l’issue positive, l’avenir du neveu du président assassiné “JFK” doit être décidé par l’ensemble des membres du Sénat, comme le veut la Constitution américaine.Une épreuve finale qui se présente bien pour cet ancien avocat en droit de l’environnement de 71 ans, qui malgré la forte opposition des élus démocrates devrait bénéficier du soutien de la majorité républicaine lors d’un vote prévu à partir de 10H30 locales (15H30 GMT).Sa désignation par Donald Trump suscite la vive inquiétude de nombreux scientifiques et professionnels de santé qui ont appelé les élus à l’empêcher, au moment où la circulation du virus de la grippe aviaire aux Etats-Unis ravive les craintes d’une pandémie.”C’est un homme terrifiant, dangereux, et je pense qu’il fera du mal”, alerte auprès de l’AFP Paul Offit, directeur du Vaccine Education Center de l’hôpital pour enfants de Philadelphie.Pour ce pédiatre, son ascension “entraînerait une perte de confiance dans les vaccins” qui se traduirait par une diminution des taux de vaccination infantile dans le pays, déjà en baisse depuis la pandémie de Covid-19, faisant craindre le retour de maladies infectieuses quasiment éradiquées comme la rougeole ou la coqueluche.Face à ce risque, les élus “détournent le regard”, a tonné mercredi la sénatrice démocrate Patty Murray, appelant ses “collègues à faire preuve d’un peu de courage” et “à voter non”.- Vaccins et complot -Auditionné fin janvier par une commission de sénateurs, Robert Kennedy Jr avait été pressé de questions par des élus des deux bords sur ses multiples prises de position passées contre les vaccins et son soutien à des théories du complot.Ces dernières années, il s’est fait le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense qu’il a cofondée.Il a également déclaré qu’aucun vaccin n’était “sûr et efficace” et suggéré que le sida pourrait être causé par autre chose que le virus du VIH.Attaqué par les démocrates sur le sujet, RFK Jr avait fortement minimisé ses propos passés, assurant ne pas être “antivaccin” mais “pour la sécurité”.Des sénateurs démocrates lui ont également reproché son revirement sur la question de l’avortement. Alors qu’il défendait encore il y a peu l’idée que les femmes puissent avorter tout au long de leur grossesse, RFK Jr a promis de se ranger derrière l’avis de Donald Trump.Bien que mis en difficulté, le septuagénaire avait obtenu la recommandation de cette mission, dont les 14 membres républicains ont voté pour, et les 13 démocrates contre.- Malbouffe -S’il était approuvé par le Sénat, RFK Jr prendrait la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes avec comme programme de “rendre à l’Amérique sa santé”, calque du slogan “Make America Great Again” de Donald Trump.Pour ce faire, cet homme à la personnalité insaisissable, entend notamment s’attaquer au problème de la malbouffe, un combat qu’il mène de longue date et qui est salué par des personnalités des deux bords de l’échiquier politique.Ex-démocrate et avocat respecté en droit de l’environnement, Robert Kennedy Jr s’était rallié à Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle après avoir été candidat indépendant.Il s’est fait connaître pour sa lutte contre le climatoscepticisme et a notamment plaidé contre le groupe agrochimique Monsanto dans l’affaire du Roundup, un herbicide accusé d’être cancérogène.Le Sénat a jusqu’ici validé chacune des nominations de Donald Trump, malgré les critiques visant certaines d’entre eux, comme Pete Hegseth, devenu ministre de la Défense et visé par des accusations d’agression sexuelle et de consommation excessive d’alcool.Linda McMahon, l’ancienne patronne du catch américain choisie par le président américain pour prendre la tête du ministère de l’Education – qu’il souhaite par ailleurs démanteler – sera elle auditionnée jeudi matin en vue de sa confirmation.

India’s Modi seeks to avoid Trump’s wrath

Indian Prime Minister Narendra Modi will try to rekindle his bromance with Donald Trump — and avoid the US president’s wrath on tariffs and immigration — when they meet on Thursday at the White House.Modi will also hold a joint press conference with Trump, the White House said — a rare move from the Indian leader, who is a prolific social media user but seldom takes questions from reporters.The latest in a series of foreign leaders beating an early path to the Oval Office door since the Republican’s return to power, Modi shared good relations with Trump during his first term.The premier has offered quick tariff concessions ahead of his visit, with New Delhi slashing duties on high-end motorcycles — a boost to Harley-Davidson, the iconic American manufacturer whose struggles in India have irked Trump.India also accepted a US military flight carrying 100 shackled migrants last week as part of Trump’s immigration overhaul, and New Delhi has vowed its own “strong crackdown” on illegal migration.India’s top career diplomat Vikram Misri said last week that there had been a “very close rapport” between the leaders, although their ties have so far failed to bring a breakthrough on a long-sought bilateral trade deal.Modi was among the first to congratulate “good friend” Trump after his November election win.For nearly three decades, US presidents from both parties have prioritized building ties with India, seeing a natural partner against a rising China.But Trump has also raged against India over trade, the biggest foreign policy preoccupation of his new term, in the past calling the world’s fifth-largest economy the “biggest tariff abuser.”Former property tycoon Trump has unapologetically weaponized tariffs against friends and foes since his return.- ‘Trump’s anger’ -Modi “has prepared for this, and he is seeking to preempt Trump’s anger,” said Lisa Curtis, the National Security Council director on South Asia during Trump’s first term.The Indian premier’s Hindu-nationalist government has meanwhile obliged Trump on another top priority: deporting undocumented immigrants.While public attention has focused on Latin American arrivals, India is the third source of undocumented immigrants in the United States after Mexico and El Salvador.Indian activists burned an effigy of Trump last week after the migrants on the US plane were flown back in shackles the whole journey, while the opposition accused Modi of weakness.One thing Modi is likely to avoid, however, is any focus on his record on the rights of Muslims and other minorities.Trump is unlikely to highlight an issue on which former president Joe Biden’s administration offered gentle critiques.Modi is the fourth world leader to visit Trump since his return, following the prime ministers of Israel and Japan and the king of Jordan.Modi assiduously courted Trump during his first term. The two share much in common, with both campaigning on promises to promote the interests of their countries’ majority communities over minorities and both doggedly pursuing critics.In February 2020, Modi invited Trump before a cheering crowd of more than 100,000 people to inaugurate the world’s largest cricket stadium in his home state of Gujarat.Trump could visit India later this year for a scheduled summit of the Quad — a four-way grouping of Australia, India, Japan and the United States.