C1: l’AC Milan sous pression après sa défaite 1-0 contre Feyenoord
L’AC Milan, défait logiquement 1-0 sur la pelouse de Feyenoord en barrage aller de la Ligue des champions après une bourde de son gardien Mike Maignan, devra hausser son niveau de jeu s’il veut se qualifier pour les huitièmes de finale.Le barrage retour est prévu mardi prochain à San Siro, à Milan. Le vainqueur de la double confrontation ira défier en huitièmes, en mars, soit l’Inter Milan, soit Arsenal.C’est un premier succès de prestige pour Pascal Bosschaart, entraîneur par intérim de Feyenoord, après le limogeage lundi du Danois Brian Priske en raison de “résultats très irréguliers et un manque d’alchimie”.Une élimination prématurée de la prestigieuse compétition européenne serait un camouflet pour le club milanais, principal animateur du mercato de janvier, censé relancer une première partie de saison décevante en championnat.Mais sa principale recrue, le Mexicain Santiago Gimenez, recruté contre 32 M EUR au… Feyenoord et auteur de cinq buts lors de la phase de ligue, s’est montré particulièrement inoffensif face à ses anciens coéquipiers.Son phénomène portugais Joao Felix, arrivé en prêt de Chelsea, n’a pas suffisamment pesé sur le jeu des Rossoneri tandis que le défenseur et ex-capitaine de City, Kyle Walker, également prêté, n’est pas toujours apparu souverain dans son couloir droit.- Paixao intenable -Les hommes de Sergio Conceiçao, dont la défaite surprise à Zagreb lors de la dernière journée de la phase de ligue les a privés d’une qualification directe en huitièmes de finale, se sont fait surprendre d’entrée, dans un stade De Kuip arrosé par une pluie battante.La faute à une bourde de leur capitaine et gardien français Mike Maignan, dont les poings ne parvenaient pas à repousser une frappe anodine d’Igor Paixao (3e) qui ouvrait le score. Le Brésilien, intenable sur son côté gauche, faisait vivre de mauvais moments à Kyle Walker en rentrant régulièrement sur son pied droit, et il fallait la barre transversale de Maignan pour l’empêcher de doubler la mise d’une super frappe enroulée (37e).Si Milan s’est procuré quelques situations dangereuses devant le but néerlandais, aucune ne s’est traduite en occasion franche, faute de précisions dans le dernier geste ou la dernière passe, comme ce contre mal négocié par Leao (40e) bien repris par Read.Feyenoord, capable du meilleur (victoire 3-0 contre le Bayern) comme du pire (défaite 6-1 à Lille) en Ligue des champions, a su gérer son avantage en seconde période, jouant le contre et laissant davantage le ballon aux Milanais.Les Lombards poussaient fortement en fin de rencontre sur une défense néerlandaise sur le reculoir mais se montraient toujours aussi maladroits dans la finition, à l’image des frappes de Tijjani Reijnders (70e), non cadrée, puis de Samuel Chukwueze (73e) et Joao Felix (88e), bien captées par un Timon Wellenreuther impeccable tout le match.
En pleins préparatifs du carnaval, grave incendie dans une fabrique de costumes à Rio
Une usine à rêves ravagée par les flammes, et un coup dur pour le carnaval de Rio de Janeiro : un incendie dans une fabrique de costumes du célèbre spectacle a fait mercredi 21 blessés, dont une dizaine “dans un état grave”.À quelques semaines des festivités qui attirent des centaines de milliers de touristes du monde entier, les pompiers ont dû monter sur des échelles pour atteindre les fenêtres où des ouvriers appelaient à l’aide, selon des images de médias locaux.Les employés de la fabrique Maximus travaillaient à flux tendu ces derniers jours pour confectionner à temps les costumes utilisés pour les défilés des écoles de samba du carnaval, qui débutent le 28 février.Le secteur a été bouclé tandis que les pompiers opéraient sur le site de cette fabrique de quelque 500 m2, dans le nord de la ville, a constaté l’AFP. Une odeur de plastique brûlé persistait plusieurs heures après l’incendie.Selon les pompiers, 21 personnes ont été hospitalisées. Dix sont dans un état grave, a précisé le maire de Rio, Eduardo Paes.La secrétaire d’Etat à la santé de l’Etat de Rio de Janeiro, Claudia Mello, a fait état d’au moins huit patients “intubés et sous respiration artificielle”.- Conditions “précaires” -Le feu a été éteint, mais un risque d’effondrement du bâtiment demeure, a déclaré à des journalistes le major Fabio Contreiras, porte-parole des pompiers.”Il y a beaucoup de costumes, beaucoup de matériel que nous avons pu sauver”, a-t-il ajouté.Il a cependant relevé que “ce local n’était pas en règle” en termes de sécurité.Les ouvriers de cette fabrique travaillaient dans des conditions “précaires”, a dénoncé pour sa part le colonel Luciano Pacheco Sarmento, chef du corps des pompiers, évoquant d’autres incendies survenus sur les lieux par le passé.”J’entends encore dans ma tête les gens qui criaient”, a confié à l’AFP José Ricardo Braz Santos, 42 ans. Employé à l’entretien, il dit avoir aidé des victimes à échapper aux flammes.Selon des témoignages, des travailleurs dormaient sur place ces derniers jours. Ils “n’étaient pas obligés” mais “beaucoup vivaient loin” et le faisaient pour “éviter de perdre du temps et de l’argent” dans les transports, a expliqué M. Santos.La juridiction spécialisée dans les conditions de travail à Rio a annoncé l’ouverture d’une enquête. Les causes de l’incendie restent à éclaircir.- “Résilience” -Le carnaval de Rio est l’un des joyaux de la culture populaire brésilienne et a pour point d’orgue les défilés des écoles de samba dans l’enceinte du fameux Sambodrome. Il débutera cette année le 28 février pour s’achever le 8 mars. Mais les préparatifs commencent de longs mois auparavant pour ces écoles, enracinées dans les quartiers populaires.L’une des associations d’écoles de samba, la Liga RJ, a expliqué que “cet incident a un impact direct sur les préparatifs du carnaval et toute la chaîne de production liée à sa réalisation”.La fabrique confectionnait notamment des costumes pour les écoles de samba Imperio Serrano, Unidos da Ponte et Unidos da Bangu. Elles ne défilent pas au cours des trois soirées qui réunissent les écoles les plus prestigieuses du carnaval mais doivent montrer leur talent à un autre moment.Au Sambodrome, une longue avenue du centre-ville bordée de gradins où se massent plus de 70.000 spectateurs, les écoles défilent tour à tour, avec des chars majestueux et des danseurs aux costumes chatoyants. Elles sont jugées dans le cadre d’une compétition qui déchaîne les passions.Comme au football, il y a plusieurs divisions, avec des relégations et des promotions à chaque édition.”Nous avons décidé que les écoles (concernées par l’incendie) ne seraient pas reléguées cette année. Si elles peuvent défiler, elles le feront en dehors du concours”, a annoncé le maire de Rio.”Je suis sûr que le 1er mars Imperio Serrano entrera au Sambodrome comme si elle disputait le titre, montrant au peuple de Rio notre résilience”, a dit à l’AFP Paulo Santi, le dirigeant de cette école, une des plus traditionnelles du carnaval.Un incendie de grande ampleur avait touché le carnaval de Rio en 2011. Plusieurs écoles avaient perdu tout le matériel stocké dans les hangars de la Cité de la samba, où a lieu une grande partie des préparatifs.
En pleins préparatifs du carnaval, grave incendie dans une fabrique de costumes à Rio
Une usine à rêves ravagée par les flammes, et un coup dur pour le carnaval de Rio de Janeiro : un incendie dans une fabrique de costumes du célèbre spectacle a fait mercredi 21 blessés, dont une dizaine “dans un état grave”.À quelques semaines des festivités qui attirent des centaines de milliers de touristes du monde entier, les pompiers ont dû monter sur des échelles pour atteindre les fenêtres où des ouvriers appelaient à l’aide, selon des images de médias locaux.Les employés de la fabrique Maximus travaillaient à flux tendu ces derniers jours pour confectionner à temps les costumes utilisés pour les défilés des écoles de samba du carnaval, qui débutent le 28 février.Le secteur a été bouclé tandis que les pompiers opéraient sur le site de cette fabrique de quelque 500 m2, dans le nord de la ville, a constaté l’AFP. Une odeur de plastique brûlé persistait plusieurs heures après l’incendie.Selon les pompiers, 21 personnes ont été hospitalisées. Dix sont dans un état grave, a précisé le maire de Rio, Eduardo Paes.La secrétaire d’Etat à la santé de l’Etat de Rio de Janeiro, Claudia Mello, a fait état d’au moins huit patients “intubés et sous respiration artificielle”.- Conditions “précaires” -Le feu a été éteint, mais un risque d’effondrement du bâtiment demeure, a déclaré à des journalistes le major Fabio Contreiras, porte-parole des pompiers.”Il y a beaucoup de costumes, beaucoup de matériel que nous avons pu sauver”, a-t-il ajouté.Il a cependant relevé que “ce local n’était pas en règle” en termes de sécurité.Les ouvriers de cette fabrique travaillaient dans des conditions “précaires”, a dénoncé pour sa part le colonel Luciano Pacheco Sarmento, chef du corps des pompiers, évoquant d’autres incendies survenus sur les lieux par le passé.”J’entends encore dans ma tête les gens qui criaient”, a confié à l’AFP José Ricardo Braz Santos, 42 ans. Employé à l’entretien, il dit avoir aidé des victimes à échapper aux flammes.Selon des témoignages, des travailleurs dormaient sur place ces derniers jours. Ils “n’étaient pas obligés” mais “beaucoup vivaient loin” et le faisaient pour “éviter de perdre du temps et de l’argent” dans les transports, a expliqué M. Santos.La juridiction spécialisée dans les conditions de travail à Rio a annoncé l’ouverture d’une enquête. Les causes de l’incendie restent à éclaircir.- “Résilience” -Le carnaval de Rio est l’un des joyaux de la culture populaire brésilienne et a pour point d’orgue les défilés des écoles de samba dans l’enceinte du fameux Sambodrome. Il débutera cette année le 28 février pour s’achever le 8 mars. Mais les préparatifs commencent de longs mois auparavant pour ces écoles, enracinées dans les quartiers populaires.L’une des associations d’écoles de samba, la Liga RJ, a expliqué que “cet incident a un impact direct sur les préparatifs du carnaval et toute la chaîne de production liée à sa réalisation”.La fabrique confectionnait notamment des costumes pour les écoles de samba Imperio Serrano, Unidos da Ponte et Unidos da Bangu. Elles ne défilent pas au cours des trois soirées qui réunissent les écoles les plus prestigieuses du carnaval mais doivent montrer leur talent à un autre moment.Au Sambodrome, une longue avenue du centre-ville bordée de gradins où se massent plus de 70.000 spectateurs, les écoles défilent tour à tour, avec des chars majestueux et des danseurs aux costumes chatoyants. Elles sont jugées dans le cadre d’une compétition qui déchaîne les passions.Comme au football, il y a plusieurs divisions, avec des relégations et des promotions à chaque édition.”Nous avons décidé que les écoles (concernées par l’incendie) ne seraient pas reléguées cette année. Si elles peuvent défiler, elles le feront en dehors du concours”, a annoncé le maire de Rio.”Je suis sûr que le 1er mars Imperio Serrano entrera au Sambodrome comme si elle disputait le titre, montrant au peuple de Rio notre résilience”, a dit à l’AFP Paulo Santi, le dirigeant de cette école, une des plus traditionnelles du carnaval.Un incendie de grande ampleur avait touché le carnaval de Rio en 2011. Plusieurs écoles avaient perdu tout le matériel stocké dans les hangars de la Cité de la samba, où a lieu une grande partie des préparatifs.
Meurtre de Louise: “en colère”, le principal suspect aurait voulu “racketter” la collégienne
Cinq jours après le meurtre de Louise, 11 ans, dans l’Essonne, le principal suspect, qui avait tenté de “racketter” la victime, a été mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans et placé en détention provisoire mercredi soir.Ce jeune homme de 23 ans, décrit par son entourage comme pouvant être “violent”, est soupçonné d’avoir tué la collégienne parce qu’il aurait paniqué devant ses cris alors qu’il voulait la “racketter”, a détaillé le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin lors d’une conférence de presse plus tôt mercredi.L’intention du suspect, qui avait déjà abordé une collégienne dans le même secteur le 4 février, était “de racketter une personne pour se calmer” après une altercation lors d’une partie du jeu vidéo en ligne “Fortnite”. Mais il a “paniqué” lorsque Louise s’est mise à crier, a ajouté M. Dulin.La petite amie du suspect, également âgée de 23 ans, a été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire, a indiqué le procureur mercredi soir.- “Dispute” en ligne -Les gardes à vue des parents du jeune homme, interrogés aussi pour non-dénonciation de crime, ont elles été levées. Ils ont assuré ne jamais avoir eu connaissance de l’implication de leur fils dans la mort de Louise.Le procureur a précisé que le principal mis en cause avait avoué son crime mardi en fin d’après-midi après l’avoir nié pendant les 24 premières heures de sa garde à vue. Il a également été confondu par son ADN.Il a déclaré aux enquêteurs que, “très en colère après une dispute avec un joueur en ligne”, il était sorti de chez lui vêtu d’une doudoune noire “dans laquelle se trouvait habituellement selon lui un couteau de type Opinel”, a déclaré M. Dulin.L’autopsie, réalisée samedi après-midi à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonne, a exclu la présence de violences sexuelles.Le suspect a expliqué avoir croisé en début d’après-midi Louise, élève au collège d’Epinay-sur-Orge qui portait son portable autour du cou, et avoir décidé de la suivre. Il l’a attirée dans le bois des Templiers, en prétextant avoir perdu un objet.”Arrivé dans un coin tranquille”, il lui a dit qu’il allait “fouiller ses affaires pour lui voler de l’argent en la menaçant avec un couteau”, a détaillé le procureur.Elle s’est mise “à crier” alors qu’il voulait fouiller son sac, a poursuivi le magistrat. “Paniqué par ses cris”, le jeune homme l’a fait “tomber à terre” et lui a porté “plusieurs coups de couteau”.Il est ensuite rentré à son domicile, où il a retrouvé sa petite amie, qui a remarqué une blessure à sa main et du sang sur son menton. Après avoir prétexté s’être blessé seul, il lui a avoué avoir porté des coups de couteau à une collégienne “qu’il disait ne pas connaître”.- Une autre collégienne abordée -Le procureur a expliqué que l’enquête de voisinage et des témoignages s’étaient révélés déterminants pour mener à l’interpellation du jeune homme au domicile familial.Un témoin a dit reconnaître formellement le suspect sur des images de vidéosurveillance aux abords du bois des Templiers, situé à Longjumeau, ce qu’ont plus tard confirmé sa soeur de 19 ans et sa petite amie.Actuellement étudiant en BTS informatique, le jeune homme “consacre la majeure partie de son temps libre à jouer aux jeux vidéo et reconnaît pouvoir être pris de violentes colères, ce que confirme son entourage”, a décrit M. Dulin, précisant qu’il n’avait toutefois jamais fait l’objet d’un suivi médical ou psychologique.Sa soeur, entendue comme témoin, l’a qualifié de “violent, nerveux, agressif”. Elle avait déposé une main courante à son encontre en avril 2023 après avoir subi des violences de sa part.Le jeune homme était connu pour une tentative de vol en juin 2021 et un vol en février 2022, deux affaires ayant fait l’objet d’alternatives aux poursuites.Il avait également abordé une collégienne de 12 ans mardi dernier “dans le même secteur, prétextant avoir perdu son téléphone dans la forêt et avoir des problèmes de vue”, a révélé le procureur de la République.Cette dernière avait refusé de le suivre, échappant à son agresseur.
Meurtre de Louise: “en colère”, le principal suspect aurait voulu “racketter” la collégienne
Cinq jours après le meurtre de Louise, 11 ans, dans l’Essonne, le principal suspect, qui avait tenté de “racketter” la victime, a été mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans et placé en détention provisoire mercredi soir.Ce jeune homme de 23 ans, décrit par son entourage comme pouvant être “violent”, est soupçonné d’avoir tué la collégienne parce qu’il aurait paniqué devant ses cris alors qu’il voulait la “racketter”, a détaillé le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin lors d’une conférence de presse plus tôt mercredi.L’intention du suspect, qui avait déjà abordé une collégienne dans le même secteur le 4 février, était “de racketter une personne pour se calmer” après une altercation lors d’une partie du jeu vidéo en ligne “Fortnite”. Mais il a “paniqué” lorsque Louise s’est mise à crier, a ajouté M. Dulin.La petite amie du suspect, également âgée de 23 ans, a été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire, a indiqué le procureur mercredi soir.- “Dispute” en ligne -Les gardes à vue des parents du jeune homme, interrogés aussi pour non-dénonciation de crime, ont elles été levées. Ils ont assuré ne jamais avoir eu connaissance de l’implication de leur fils dans la mort de Louise.Le procureur a précisé que le principal mis en cause avait avoué son crime mardi en fin d’après-midi après l’avoir nié pendant les 24 premières heures de sa garde à vue. Il a également été confondu par son ADN.Il a déclaré aux enquêteurs que, “très en colère après une dispute avec un joueur en ligne”, il était sorti de chez lui vêtu d’une doudoune noire “dans laquelle se trouvait habituellement selon lui un couteau de type Opinel”, a déclaré M. Dulin.L’autopsie, réalisée samedi après-midi à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonne, a exclu la présence de violences sexuelles.Le suspect a expliqué avoir croisé en début d’après-midi Louise, élève au collège d’Epinay-sur-Orge qui portait son portable autour du cou, et avoir décidé de la suivre. Il l’a attirée dans le bois des Templiers, en prétextant avoir perdu un objet.”Arrivé dans un coin tranquille”, il lui a dit qu’il allait “fouiller ses affaires pour lui voler de l’argent en la menaçant avec un couteau”, a détaillé le procureur.Elle s’est mise “à crier” alors qu’il voulait fouiller son sac, a poursuivi le magistrat. “Paniqué par ses cris”, le jeune homme l’a fait “tomber à terre” et lui a porté “plusieurs coups de couteau”.Il est ensuite rentré à son domicile, où il a retrouvé sa petite amie, qui a remarqué une blessure à sa main et du sang sur son menton. Après avoir prétexté s’être blessé seul, il lui a avoué avoir porté des coups de couteau à une collégienne “qu’il disait ne pas connaître”.- Une autre collégienne abordée -Le procureur a expliqué que l’enquête de voisinage et des témoignages s’étaient révélés déterminants pour mener à l’interpellation du jeune homme au domicile familial.Un témoin a dit reconnaître formellement le suspect sur des images de vidéosurveillance aux abords du bois des Templiers, situé à Longjumeau, ce qu’ont plus tard confirmé sa soeur de 19 ans et sa petite amie.Actuellement étudiant en BTS informatique, le jeune homme “consacre la majeure partie de son temps libre à jouer aux jeux vidéo et reconnaît pouvoir être pris de violentes colères, ce que confirme son entourage”, a décrit M. Dulin, précisant qu’il n’avait toutefois jamais fait l’objet d’un suivi médical ou psychologique.Sa soeur, entendue comme témoin, l’a qualifié de “violent, nerveux, agressif”. Elle avait déposé une main courante à son encontre en avril 2023 après avoir subi des violences de sa part.Le jeune homme était connu pour une tentative de vol en juin 2021 et un vol en février 2022, deux affaires ayant fait l’objet d’alternatives aux poursuites.Il avait également abordé une collégienne de 12 ans mardi dernier “dans le même secteur, prétextant avoir perdu son téléphone dans la forêt et avoir des problèmes de vue”, a révélé le procureur de la République.Cette dernière avait refusé de le suivre, échappant à son agresseur.
US lawmakers join Trump-Musk government shakeup effort
Republicans vowed Wednesday to tackle the “stunning” US national debt, as lawmakers began work on President Donald Trump’s plan for the most radical downsizing of the federal government in decades. The House of Representatives Delivering on Government Efficiency Subcommittee will be the legislative arm of tech billionaire Elon Musk’s efforts as Trump’s right-hand man to save $1 trillion by attacking fraud and waste.Its first hearing — “The War on Waste: Stamping Out the Scourge of Improper Payments and Fraud” — featured testimony from a former FBI agent and the head of a welfare fraud watchdog.”This committee will be laser-focused on bringing full transparency to waste, fraud and abuse within the federal government, and presenting the plans to fix the tremendous problems we expose,” subcommittee chair Marjorie Taylor Greene said in her opening statement.The hearing was convened with government workers staging demonstrations against deep staffing cuts ordered by Musk and his Department of Government Efficiency (DOGE).Critics say the world’s richest man has enormous conflicts of interest as a major government contractor, although Trump — without producing any evidence — claims his “efficiency czar” has uncovered fraud amounting to tens of billions of dollars.A prominent voice on the party’s hard right with a history of bigoted comments, Greene has been brought from the fringes into the center of Republican politics as Trump’s influence has grown.”We, as a country, are $36 trillion in debt. That is such a stunning amount of money,” she told the panel.”It’s absolutely staggering to even comprehend how we as a people, we as a country, found ourselves here.”- ‘Meat axe’ -Musk, newly emboldened by a Trump executive order giving him a veto over government hiring and firing, told reporters in the White House on Tuesday that DOGE was “maximally transparent.”Democrats, initially open to the concept, have soured on Musk over his efforts to dismantle federal agencies, which they say are unlawful and shrouded in secrecy.Democrats have upbraided Republicans for making strident pledges to save money while proposing a budget that would raise the national debt limit by $4 trillion.”We all agree — I’ve said many times — that cutting waste in government and increasing efficiency is a good thing,” Chuck Schumer, the Democratic Party’s leader in the Senate, said in a floor speech.”But what DOGE is doing is something else entirely. DOGE is taking a meat axe and attacking vital programs indiscriminately.”Trump and Musk are facing multiple legal challenges, however, as they try to lift emergency orders blocking the dismantling of federal agencies, holds on grants and the firing of government watchdogs.The White House lost an appeal in Boston on Tuesday upholding a decision to block Trump’s freeze in federal grants and loans.On the same day, Trump fired an inspector general overseeing USAID, after the nonpartisan official filed a report critical of efforts to close the agency.As with all his firings of inspectors general, the move looks on its face to be illegal, as Congress is supposed to be given 30 days’ notice.Meanwhile the Homeland Security Department fired the Federal Emergency Management Agency chief financial officer and three other employees for approving payments for migrant housing in hotels.And Trump’s spokeswoman, Karoline Leavitt, accused courts “in liberal districts” of abusing their power — although DOGE’s defeats have been delivered by judges nominated by presidents from both parties.Â
Wall Street termine en baisse, plombée par l’inflation américaine
La Bourse de New York a terminé globalement dans le rouge mercredi, à l’exception de l’indice Nasdaq qui est resté stable, la place américaine ayant été minée par une inflation américaine plus élevée qu’anticipé.Le Dow Jones a lâché 0,50% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,27%. Seul l’indice Nasdaq, à coloration technologique, a clôturé proche de l’équilibre (+0,03%).La publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis en début de journée “a été une surprise négative puisqu’il a dépassé toutes les estimations”, souligne auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.De janvier 2024 à janvier 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 3% (après 2,9% en rythme annuel en décembre), l’inflation s’accélérant pour le quatrième mois de suite, selon le département du Travail.Les analystes s’attendaient à un ralentissement de l’indice CPI à +2,8% sur un an en janvier, selon le consensus compilé par MarketWatch.Ils misaient aussi sur un ralentissement de l’inflation dite sous-jacente, hors prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, mais celle-ci a aussi progressé, s’élevant à +3,3% sur un an. “Le message est clair: les prix continuent d’augmenter (et) il n’y a aucune raison pour que la Réserve fédérale américaine (Fed) soit pressée de réduire ses taux”, selon Angelo Kourkafas.Le rôle de l’institution monétaire est de fixer les taux directeurs à un niveau qui permette de juguler l’inflation, tout en assurant le plein emploi.Or les prix de janvier sont de nature à la conforter dans l’idée qu’elle ne devrait pas réduire rapidement ses principaux taux directeurs, en l’absence de signes de faiblesse du marché du travail et d’essoufflement de la consommation aux États-Unis.Les marchés financiers estiment désormais peu probable qu’une baisse intervienne avant la fin de l’été, au plus tôt, selon l’outil de veille du groupe CME, FedWatch.Donald Trump, qui a mis la reconquête du pouvoir d’achat au coeur de sa campagne, a cependant jugé mercredi que les taux d’intérêt devaient baisser afin de compenser l’inflation potentiellement induite par la hausse des droits de douane qu’il veut imposer sur les produits importés aux États-Unis.Dans ce contexte, le rendement des emprunts d’Etat américains se tendait franchement: vers 21H40 GMT, le 10 ans américain s’établissait à 4,62%, contre 4,54 la veille en clôture. Le rendement à deux ans passait lui de 4,28% à 4,35%.La séance a aussi été animée par les récents développements autour de la guerre en Ukraine.Donald Trump et Vladimir Poutine ont convenu mercredi de lancer des négociations “immédiates” pour mettre fin au conflit en Ukraine, lors d’un spectaculaire échange qui rebat les cartes après trois années de guerre.”C’est un catalyseur positif” pour le marché car si la paix en Ukraine “n’aurait pas d’impact notable sur l’économie américaine”, cela “réduirait en partie l’incertitude ambiante”, juge Angelo Kourkafas. De plus, le retour du pétrole et du gaz russes sur le marché “peut aider à contenir l’inflation aux Etats-Unis” car une offre plus abondante provoque une baisse des prix, selon l’analyste.Ailleurs à la cote, le réseau de pharmacies CVS Health s’est envolé de 14,95% après avoir annoncé un chiffre d’affaires et un bénéfice au quatrième trimestre supérieurs aux attentes.Le groupe américain de pétrole et de gaz Chevron a lâché 1,61% après avoir partagé son intention de réduire de 15% à 20% ses effectifs d’ici fin 2026, dans le cadre d’un plan de réduction des coûts de deux à trois milliards de dollars annoncé en 2024.Malgré des résultats supérieurs aux attentes, le laboratoire Biogen a perdu 4,28% à cause de prévisions pour l’année en cours en deçà des estimations des analystes.La compagnie aérienne américaine à bas coût Spirit Airlines, qui a déposé le bilan en novembre, a dégringolé de plus de 20% après avoir refusé une nouvelle offre de fusion proposée par sa concurrente Frontier Airlines.
Centrale thermique de Saint-Avold: une loi pour assurer la conversion du site
“Une étape importante” : une proposition de loi visant à convertir au gaz naturel et au biogaz la centrale à charbon Emile-Huchet de Saint-Avold (Moselle) a été mise mercredi sur les rails, une lueur d’espoir pour ses salariés jusqu’alors très inquiets pour l’avenir du site.La centrale lorraine est “l’une des deux dernières centrales à charbon” de France, avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), “qui devaient fermer en France d’ici à fin 2027 et le président (de la République Emmanuel Macron) avait pris l’engagement de la transformer fin 2023 en centrale à biomasse”, a rappelé lors d’une intervention au Sénat le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard, interrogé sur le sujet par la sénatrice LR de Moselle Catherine Belrhiti.”L’engagement pris par le président (…) sera tenu parce que d’autres évolutions ont été prévues de façon à ce qu’on puisse recourir au gaz naturel ou au biogaz”, a ajouté le ministre, en rappelant toutefois que “les textes ne permettent pas d’opérer cette transformation à droit constant” et qu'”un amendement qui a été proposé dans le cadre du projet de loi de finances a été rejeté”.”Malgré cela, une proposition (de loi) transpartisane (…) est portée par cette assemblée et (…) je peux vous assurer que (…) nous trouverons un moment pour (qu’elle) puisse être débattue et adoptée” afin “que vive cette belle centrale de Saint-Avold”, a déclaré M. Lombard.- “Ingrédients réunis” -Le texte sera examiné le 25 mars, selon l’ordre du jour communiqué mercredi par le Sénat.”Nous avions besoin d’un texte législatif pour la conversion de cette centrale à charbon”, a-t-on indiqué du côté de Bercy, soulignant que “tous les ingrédients étaient réunis pour une (proposition de loi) transpartisane”.Dans un communiqué, GazelEnergie, propriétaire du site, voit dans ce texte “une étape importante dans le projet de reconversion industrielle postcharbon” du site.”Coordonnée par l’ensemble des sénateurs de Moselle, avec le soutien de l’ensemble des élus locaux mosellans, cette initiative parlementaire transpartisane va permettre de poser les bases législatives permettant à la centrale (…) de poursuivre son activité et d’assurer la sécurisation de l’approvisionnement en électricité de la région Grand-Est tout en réduisant très significativement son empreinte carbone”, se félicite GazelEnergie.La conversion, qui représente un investissement “de plusieurs dizaines de millions d’euros de la part” de l’énergéticien, “permettra de maintenir les emplois sur le site de la centrale”, ajoute l’entreprise.Emile-Huchet emploie 150 personnes, pour 500 emplois directs et indirects, selon la CFDT.Grosse émettrice de CO2, elle devait déjà fermer ses portes en mars 2022, mais entre guerre en Ukraine et déboires du parc nucléaire, elle a repris du service et assure un rôle de sécurisation de l’approvisionnement en hiver.En septembre 2023, Emmanuel Macron avait annoncé sa conversion ainsi que celle de Cordemais d’ici 2027 vers une énergie plus verte. Mais des discussions enlisées et les changements de gouvernement successifs avaient semble-t-il relégué l’avenir des centrales au second plan.Député LFI de Loire-Atlantique, Matthias Tavel a de son côté interpellé M. Lombard sur X quant à l’avenir du site proche de Nantes : “votre engagement vaut-il aussi pour la centrale EDF (détenu à 100% par l’Etat) de Cordemais dont la fermeture a été annoncée?”- “Considération” -L’annonce de M. Lombard a été accueillie avec soulagement en Moselle, où l’inquiétude montait chez les salariés de la centrale, dont les contrats de travail prenaient fin en avril.”GazelEnergie a accepté de prolonger les contrats de travail des salariés jusqu’au 31 août 2025, le temps que cette avancée puisse se traduire concrètement”, a précisé l’entreprise dans son communiqué.”Enfin un petit de peu de considération pour les salariés”, a réagi auprès de l’AFP Thomas About, délégué CFDT, syndicat majoritaire chez GazelEnergie, en réaction aux propos de M. Lombard.”On ne crie pas victoire” pour autant, a-t-il tempéré, invitant le ministre “à continuer dans cette voie et à nous rendre visite sur le site”.”Cette annonce est une bonne nouvelle pour sauver des centaines d’emplois en Moselle-Est, pour assurer notre souveraineté énergétique et pour décarboner notre production électrique en passant du charbon au gaz”, s’est réjoui de son côté sur X Alexandre Loubet, député Rassemblement National (RN) de Moselle et vice-président du parti.
Centrale thermique de Saint-Avold: une loi pour assurer la conversion du site
“Une étape importante” : une proposition de loi visant à convertir au gaz naturel et au biogaz la centrale à charbon Emile-Huchet de Saint-Avold (Moselle) a été mise mercredi sur les rails, une lueur d’espoir pour ses salariés jusqu’alors très inquiets pour l’avenir du site.La centrale lorraine est “l’une des deux dernières centrales à charbon” de France, avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), “qui devaient fermer en France d’ici à fin 2027 et le président (de la République Emmanuel Macron) avait pris l’engagement de la transformer fin 2023 en centrale à biomasse”, a rappelé lors d’une intervention au Sénat le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard, interrogé sur le sujet par la sénatrice LR de Moselle Catherine Belrhiti.”L’engagement pris par le président (…) sera tenu parce que d’autres évolutions ont été prévues de façon à ce qu’on puisse recourir au gaz naturel ou au biogaz”, a ajouté le ministre, en rappelant toutefois que “les textes ne permettent pas d’opérer cette transformation à droit constant” et qu'”un amendement qui a été proposé dans le cadre du projet de loi de finances a été rejeté”.”Malgré cela, une proposition (de loi) transpartisane (…) est portée par cette assemblée et (…) je peux vous assurer que (…) nous trouverons un moment pour (qu’elle) puisse être débattue et adoptée” afin “que vive cette belle centrale de Saint-Avold”, a déclaré M. Lombard.- “Ingrédients réunis” -Le texte sera examiné le 25 mars, selon l’ordre du jour communiqué mercredi par le Sénat.”Nous avions besoin d’un texte législatif pour la conversion de cette centrale à charbon”, a-t-on indiqué du côté de Bercy, soulignant que “tous les ingrédients étaient réunis pour une (proposition de loi) transpartisane”.Dans un communiqué, GazelEnergie, propriétaire du site, voit dans ce texte “une étape importante dans le projet de reconversion industrielle postcharbon” du site.”Coordonnée par l’ensemble des sénateurs de Moselle, avec le soutien de l’ensemble des élus locaux mosellans, cette initiative parlementaire transpartisane va permettre de poser les bases législatives permettant à la centrale (…) de poursuivre son activité et d’assurer la sécurisation de l’approvisionnement en électricité de la région Grand-Est tout en réduisant très significativement son empreinte carbone”, se félicite GazelEnergie.La conversion, qui représente un investissement “de plusieurs dizaines de millions d’euros de la part” de l’énergéticien, “permettra de maintenir les emplois sur le site de la centrale”, ajoute l’entreprise.Emile-Huchet emploie 150 personnes, pour 500 emplois directs et indirects, selon la CFDT.Grosse émettrice de CO2, elle devait déjà fermer ses portes en mars 2022, mais entre guerre en Ukraine et déboires du parc nucléaire, elle a repris du service et assure un rôle de sécurisation de l’approvisionnement en hiver.En septembre 2023, Emmanuel Macron avait annoncé sa conversion ainsi que celle de Cordemais d’ici 2027 vers une énergie plus verte. Mais des discussions enlisées et les changements de gouvernement successifs avaient semble-t-il relégué l’avenir des centrales au second plan.Député LFI de Loire-Atlantique, Matthias Tavel a de son côté interpellé M. Lombard sur X quant à l’avenir du site proche de Nantes : “votre engagement vaut-il aussi pour la centrale EDF (détenu à 100% par l’Etat) de Cordemais dont la fermeture a été annoncée?”- “Considération” -L’annonce de M. Lombard a été accueillie avec soulagement en Moselle, où l’inquiétude montait chez les salariés de la centrale, dont les contrats de travail prenaient fin en avril.”GazelEnergie a accepté de prolonger les contrats de travail des salariés jusqu’au 31 août 2025, le temps que cette avancée puisse se traduire concrètement”, a précisé l’entreprise dans son communiqué.”Enfin un petit de peu de considération pour les salariés”, a réagi auprès de l’AFP Thomas About, délégué CFDT, syndicat majoritaire chez GazelEnergie, en réaction aux propos de M. Lombard.”On ne crie pas victoire” pour autant, a-t-il tempéré, invitant le ministre “à continuer dans cette voie et à nous rendre visite sur le site”.”Cette annonce est une bonne nouvelle pour sauver des centaines d’emplois en Moselle-Est, pour assurer notre souveraineté énergétique et pour décarboner notre production électrique en passant du charbon au gaz”, s’est réjoui de son côté sur X Alexandre Loubet, député Rassemblement National (RN) de Moselle et vice-président du parti.