Demi Moore wins at Critics Choice with disgraced rival Gascon absent
Demi Moore won best actress at the Critics Choice Awards on Friday, confirming her status as favorite for the Oscars in a week that saw scandal envelop her “Emilia Perez” rival Karla Sofia Gascon.Nineties megastar Moore’s horror film “The Substance” also won best original screenplay at a glitzy Los Angeles gala held by North America’s largest critics’ group, which crowned “Anora” as the year’s best picture.Moore’s win follows her victory at the Golden Globes in January, and puts her on track to cap a remarkable career renaissance at next month’s Oscars.”This has been such a wild ride,” said Moore, 62, who made a string of hit films in the 1990s, but came to be known as much for her love life as her acting in subsequent decades.That has changed with “The Substance,” a body-horror flick about an aging celebrity who injects a serum to temporarily live again in her younger body.Nodding to the film’s frequently bloody and horrifying depictions of warped bodies, Moore thanked critics for rewarding “this genre of horror films, that are overlooked and not seen for the profundity that they can hold.”Moore’s win came at the expense of Gascon, the Spanish transgender star of narco-musical “Emilia Perez” whose Oscar campaign collapsed in spectacular fashion over the past week.Social media messages posted years ago by Gascon resurfaced in which she made derogatory and racist remarks about Muslims, China and even the Oscars themselves.The film’s distributor Netflix has since dropped Gascon from its Oscars campaign, and director Jacques Audiard disavowed his lead actor for her “absolutely hateful” and “inexcusable” comments.Gascon was notably absent at the Critics Choice Awards, and when her name was read out among the nominees, the usually celebratory Hollywood audience fell conspicuously silent.Moore did namecheck Gascon while thanking her fellow nominees during her acceptance speech.But neither Audiard nor Zoe Saldana, who won best supporting actress for “Emilia Perez,” mentioned Gascon in their remarks from the stage.A Netflix representative told AFP they hoped “the actions of one person” would not “affect the whole film,” which is still in the running to win best picture at the Oscars.That race, for the most coveted Academy Award, is unusually wide-open this year.Friday’s ceremony provided a major boost for “Anora,” the Cannes festival Palme d’Or winner, about a young New York stripper who marries the young son of a Russian billionaire in an ill-fated whirlwind romance.Several other contenders also picked up key wins Friday.”The Brutalist” star Adrien Brody won best actor, “Conclave” won best adapted screenplay and best acting ensemble, and Broadway adaptation “Wicked” earned best director for Jon M. Chu.Â
Trump s’en prend à Biden, poursuit sa croisade contre l’agence humanitaire américaine
Donald Trump a annoncé vendredi retirer le droit de son prédécesseur Joe Biden à accéder à des renseignements classés confidentiels, tout en poursuivant sa croisade contre l’Agence américaine pour le développement, vouée à quasi-disparaître.Prenant une nouvelle salve de décrets, le président américain de 78 ans a également sanctionné l’Afrique du Sud, où est né Elon Musk, accusant ce pays de “discrimination raciale” envers les fermiers blancs.”Il n’est pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, ajoutant: “JOE, T’ES VIRÉ”.Il lui supprime du coup les briefings quotidiens dont bénéficie l’ancien président démocrate. Ce dernier avait fait de même en 2021, citant alors le “comportement incohérent” de Donald Trump lors de l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.Donald Trump et Elon Musk ont encore multiplié les décisions fracassantes pour réduire la place de l’Etat fédéral et tailler dans les dépenses publiques, quitte à ce que leurs décisions soient contestées devant les tribunaux, et parfois suspendues.Le président américain a notamment réclamé vendredi la suppression pure et simple de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.La grande agence humanitaire du gouvernement américain va voir ses effectifs passer de quelque 10.000 salariés à moins de 300, selon le New York Times.Ce quasi-démantèlement, effectué sous l’impulsion du multimilliardaire Elon Musk, représente “l’une des pires et plus coûteuses bourdes de politique étrangère de l’histoire américaine”, d’après l’ancienne patronne de USAID Samantha Power.Saisi par un syndicat représentant des fonctionnaires de l’USAID, un juge fédéral a cependant annoncé vendredi qu’il allait suspendre la décision de l’administration Trump de placer une partie des employés en congé administratif.L’agence humanitaire américaine intervient dans quelque 120 pays, y compris les plus pauvres du monde.Donald Trump estime qu'”il faut la supprimer!”, comme il l’a écrit – en majuscules – sur son réseau Truth Social. “La corruption” chez USAID “est à des niveaux jamais vus”, a-t-il assuré, sans étayer son propos. “Oui, M. le président!” a réagi sur son réseau social X Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, qui est chargé par le président américain de tailler à tout va dans les dépenses publiques. Le patron de Tesla avait déjà affirmé qu’USAID était un “nid de vipères de marxistes (…) qui détestent l’Amérique”.- “Des millions de vies” -Les Etats-Unis ne fourniront plus d’aide ou d’assistance à l’Afrique du Sud, a par ailleurs annoncé Donald Trump, mettant ainsi sa menace à exécution afin de dénoncer une loi qui permettra, selon lui, de “saisir les propriétés agricoles de la minorité ethnique des Afrikaners sans compensation”.”Les Etats-Unis ne peuvent pas soutenir le gouvernement sud-africain lorsqu’il commet des violations des droits dans son pays ou lorsqu’il sape la politique étrangère des Etats-Unis”, selon le décret présidentiel.Le gel quasi-intégral de l’aide américaine à l’étranger, puis le démantèlement progressif de l’agence pour le développement, a provoqué une onde de choc dans le monde de l’humanitaire, bien au-delà de Washington.Ses plus de 40 milliards de dollars de budget constituent à eux seuls 42% de l’aide humanitaire déboursée dans le monde.Le démantèlement de l’USAID constitue “l’une des pires et plus coûteuses bourdes de politique étrangère de l’histoire américaine”, a tonné vendredi son ancienne cheffe Samantha Power dans une tribune au New York Times.Cette décision “met en péril des millions de vie, des milliers d’emplois aux Etats-Unis (…) et compromet gravement notre sécurité nationale et influence dans le monde”, a martelé celle qui a dirigé USAID pendant le mandat du démocrate Joe Biden.Le chef de la diplomatie britannique David Lammy s’est dit vendredi “inquiet” de la possibilité que la Chine ou d’autres pays profitent du désengagement américain.Aux Philippines, une ONG a confié à l’AFP se trouver “dans l’incertitude totale” quant à la poursuite de son action, faute d’avoir reçu notamment des vaccins contre la tuberculose ou encore des fonds dédiés aux victimes de violence.aue-ube-bpe-lb/eml
Trump s’en prend à Biden, poursuit sa croisade contre l’agence humanitaire américaine
Donald Trump a annoncé vendredi retirer le droit de son prédécesseur Joe Biden à accéder à des renseignements classés confidentiels, tout en poursuivant sa croisade contre l’Agence américaine pour le développement, vouée à quasi-disparaître.Prenant une nouvelle salve de décrets, le président américain de 78 ans a également sanctionné l’Afrique du Sud, où est né Elon Musk, accusant ce pays de “discrimination raciale” envers les fermiers blancs.”Il n’est pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, ajoutant: “JOE, T’ES VIRÉ”.Il lui supprime du coup les briefings quotidiens dont bénéficie l’ancien président démocrate. Ce dernier avait fait de même en 2021, citant alors le “comportement incohérent” de Donald Trump lors de l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.Donald Trump et Elon Musk ont encore multiplié les décisions fracassantes pour réduire la place de l’Etat fédéral et tailler dans les dépenses publiques, quitte à ce que leurs décisions soient contestées devant les tribunaux, et parfois suspendues.Le président américain a notamment réclamé vendredi la suppression pure et simple de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.La grande agence humanitaire du gouvernement américain va voir ses effectifs passer de quelque 10.000 salariés à moins de 300, selon le New York Times.Ce quasi-démantèlement, effectué sous l’impulsion du multimilliardaire Elon Musk, représente “l’une des pires et plus coûteuses bourdes de politique étrangère de l’histoire américaine”, d’après l’ancienne patronne de USAID Samantha Power.Saisi par un syndicat représentant des fonctionnaires de l’USAID, un juge fédéral a cependant annoncé vendredi qu’il allait suspendre la décision de l’administration Trump de placer une partie des employés en congé administratif.L’agence humanitaire américaine intervient dans quelque 120 pays, y compris les plus pauvres du monde.Donald Trump estime qu'”il faut la supprimer!”, comme il l’a écrit – en majuscules – sur son réseau Truth Social. “La corruption” chez USAID “est à des niveaux jamais vus”, a-t-il assuré, sans étayer son propos. “Oui, M. le président!” a réagi sur son réseau social X Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, qui est chargé par le président américain de tailler à tout va dans les dépenses publiques. Le patron de Tesla avait déjà affirmé qu’USAID était un “nid de vipères de marxistes (…) qui détestent l’Amérique”.- “Des millions de vies” -Les Etats-Unis ne fourniront plus d’aide ou d’assistance à l’Afrique du Sud, a par ailleurs annoncé Donald Trump, mettant ainsi sa menace à exécution afin de dénoncer une loi qui permettra, selon lui, de “saisir les propriétés agricoles de la minorité ethnique des Afrikaners sans compensation”.”Les Etats-Unis ne peuvent pas soutenir le gouvernement sud-africain lorsqu’il commet des violations des droits dans son pays ou lorsqu’il sape la politique étrangère des Etats-Unis”, selon le décret présidentiel.Le gel quasi-intégral de l’aide américaine à l’étranger, puis le démantèlement progressif de l’agence pour le développement, a provoqué une onde de choc dans le monde de l’humanitaire, bien au-delà de Washington.Ses plus de 40 milliards de dollars de budget constituent à eux seuls 42% de l’aide humanitaire déboursée dans le monde.Le démantèlement de l’USAID constitue “l’une des pires et plus coûteuses bourdes de politique étrangère de l’histoire américaine”, a tonné vendredi son ancienne cheffe Samantha Power dans une tribune au New York Times.Cette décision “met en péril des millions de vie, des milliers d’emplois aux Etats-Unis (…) et compromet gravement notre sécurité nationale et influence dans le monde”, a martelé celle qui a dirigé USAID pendant le mandat du démocrate Joe Biden.Le chef de la diplomatie britannique David Lammy s’est dit vendredi “inquiet” de la possibilité que la Chine ou d’autres pays profitent du désengagement américain.Aux Philippines, une ONG a confié à l’AFP se trouver “dans l’incertitude totale” quant à la poursuite de son action, faute d’avoir reçu notamment des vaccins contre la tuberculose ou encore des fonds dédiés aux victimes de violence.aue-ube-bpe-lb/eml
Cinquième échange samedi entre otages israéliens et prisonniers palestiniens
Israël et le Hamas doivent procéder samedi au cinquième échange d’otages contre des détenus palestiniens dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, avec la libération attendue de trois Israéliens et de 183 Palestiniens.Des doutes, finalement dissipés vendredi soir, avaient plané sur le tenue de l’opération au vu de l’onde de choc provoquée par la proposition du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de la bande de Gaza. Israël et le Forum des familles ont confirmé qu’Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et l’Israélo-allemand Ohad Ben Ami, 56 ans, devaient être libérés après 16 mois de captivité à Gaza.  Le Club des prisonniers palestiniens a de son côté annoncé la libération prévue de 183 détenus palestiniens. Il s’agit de “18 prisonniers condamnés à perpétuité, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza après le 7-Octobre”, a indiqué Amani Sarahneh, porte-parole du Club.L’épouse d’Eli Sharabi et leurs deux filles adolescentes ont été tuées dans leur maison du kibboutz Beeri dans le sud d’Israël, lors de l’attaque menée contre Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023. Yossi Sharabi, le frère aîné d’Eli Sharabi, pris en otage séparément, est présumé mort.L’épouse de Or Levy, Einav, a elle été tuée lors de l’assaut des commandos du Hamas contre le festival de musique Nova, où le couple était venu faire la fête. L’épouse de Ohad Ben Ami, enlevée avec lui au kibboutz Beeri a été libérée lors de la première trêve d’une semaine à Gaza en novembre 2023.- Déjà 18 otages libérés -Il s’agira du cinquième échange de ce type depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le 19 janvier, après 15 mois de guerre déclenchée par l’attaque du Hamas.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, suivra le processus des Etats-Unis, où il a entamé une visite lundi, selon son bureau.Depuis le début de la trêve, 18 otages et 582 prisonniers palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés. La première phase de l’accord, de six semaines, prévoit au total la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins décédés, contre 1.900 Palestiniens.Le sort parmi ces captifs de Shiri Bibas et de ses deux fils, Ariel et Kfir, qui seraient aujourd’hui âgés de cinq et deux ans soit les plus jeunes des otages, nourrit l’inquiétude en Israël. Alors qu’Israël n’a pas confirmé leur mort, annoncée par le Hamas, leur époux et père, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, a exhorté vendredi M. Netanyahu à les ramener en Israël.- “Pas pressé” -Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 76 sont toujours retenues par le Hamas, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.La deuxième phase de l’accord, encore soumise à négociations, est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre à Gaza, avant une étape finale dédiée à la reconstruction du territoire palestinien.Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc par Donald Trump d’un projet de prise de contrôle américaine de la bande de Gaza et d’un déplacement de sa population, notamment en Egypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire.Après avoir insisté jeudi sur ce projet, le président américain a affirmé vendredi qu’il n’était “absolument pas pressé”.Amman et le Caire ont rejeté son idée, qui a suscité un tollé international, l’ONU notamment mettant en garde contre tout “nettoyage ethnique”. Elle a été vertement condamnée par le Hamas et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée.Malgré cette levée de boucliers, Israël a dit jeudi préparer un plan pour un départ “volontaire” des Gazaouis du territoire actuellement verrouillé.  L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.583 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Cinquième échange samedi entre otages israéliens et prisonniers palestiniens
Israël et le Hamas doivent procéder samedi au cinquième échange d’otages contre des détenus palestiniens dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, avec la libération attendue de trois Israéliens et de 183 Palestiniens.Des doutes, finalement dissipés vendredi soir, avaient plané sur le tenue de l’opération au vu de l’onde de choc provoquée par la proposition du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de la bande de Gaza. Israël et le Forum des familles ont confirmé qu’Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et l’Israélo-allemand Ohad Ben Ami, 56 ans, devaient être libérés après 16 mois de captivité à Gaza.  Le Club des prisonniers palestiniens a de son côté annoncé la libération prévue de 183 détenus palestiniens. Il s’agit de “18 prisonniers condamnés à perpétuité, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza après le 7-Octobre”, a indiqué Amani Sarahneh, porte-parole du Club.L’épouse d’Eli Sharabi et leurs deux filles adolescentes ont été tuées dans leur maison du kibboutz Beeri dans le sud d’Israël, lors de l’attaque menée contre Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023. Yossi Sharabi, le frère aîné d’Eli Sharabi, pris en otage séparément, est présumé mort.L’épouse de Or Levy, Einav, a elle été tuée lors de l’assaut des commandos du Hamas contre le festival de musique Nova, où le couple était venu faire la fête. L’épouse de Ohad Ben Ami, enlevée avec lui au kibboutz Beeri a été libérée lors de la première trêve d’une semaine à Gaza en novembre 2023.- Déjà 18 otages libérés -Il s’agira du cinquième échange de ce type depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le 19 janvier, après 15 mois de guerre déclenchée par l’attaque du Hamas.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, suivra le processus des Etats-Unis, où il a entamé une visite lundi, selon son bureau.Depuis le début de la trêve, 18 otages et 582 prisonniers palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés. La première phase de l’accord, de six semaines, prévoit au total la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins décédés, contre 1.900 Palestiniens.Le sort parmi ces captifs de Shiri Bibas et de ses deux fils, Ariel et Kfir, qui seraient aujourd’hui âgés de cinq et deux ans soit les plus jeunes des otages, nourrit l’inquiétude en Israël. Alors qu’Israël n’a pas confirmé leur mort, annoncée par le Hamas, leur époux et père, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, a exhorté vendredi M. Netanyahu à les ramener en Israël.- “Pas pressé” -Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 76 sont toujours retenues par le Hamas, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.La deuxième phase de l’accord, encore soumise à négociations, est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre à Gaza, avant une étape finale dédiée à la reconstruction du territoire palestinien.Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc par Donald Trump d’un projet de prise de contrôle américaine de la bande de Gaza et d’un déplacement de sa population, notamment en Egypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire.Après avoir insisté jeudi sur ce projet, le président américain a affirmé vendredi qu’il n’était “absolument pas pressé”.Amman et le Caire ont rejeté son idée, qui a suscité un tollé international, l’ONU notamment mettant en garde contre tout “nettoyage ethnique”. Elle a été vertement condamnée par le Hamas et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée.Malgré cette levée de boucliers, Israël a dit jeudi préparer un plan pour un départ “volontaire” des Gazaouis du territoire actuellement verrouillé.  L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.583 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Trump revokes Biden’s security clearance, escalates foreign aid crackdown
President Donald Trump on Friday revoked his predecessor Joe Biden’s security clearance in a blizzard of new orders, while escalating his campaign to dismantle the US humanitarian agency charged with helping the world’s poorest and extending American influence around the globe. In a new series of rapid-fire power plays, the 78-year-old billionaire also froze aid to South Africa, where his top donor Elon Musk was born, and named himself head of one of Washington’s premier cultural venues, the Kennedy Center. “There is no need for Joe Biden to continue receiving access to classified information,” Trump said on his Truth Social network, adding that he was “immediately” revoking the Democrat’s security clearances and ending his daily intelligence briefings. “JOE, YOU’RE FIRED,” he added in all caps. US presidents are traditionally given the right to receive intelligence briefings even after they step down. Trump also stepped up his assault on the United States Agency for International Development (USAID), which distributes humanitarian aid globally.”THE CORRUPTION IS AT LEVELS RARELY SEEN BEFORE. CLOSE IT DOWN!” he wrote on his Truth Social app about USAID, without offering evidence.USAID has received the most concentrated fire since Trump launched a crusade led by Musk — the world’s richest person — to downsize or dismantle swaths of the US government. On Friday, Musk — who along with Trump has spread blatantly false information about USAID’s finances — reposted photos of the agency’s signage being removed from its Washington headquarters.The Trump administration has frozen foreign aid, ordered thousands of internationally-based staff to return to the United States, and begun slashing the USAID headcount of 10,000 employees to around only 300.Labor unions are challenging the legality of the onslaught. A federal judge on Friday ordered a pause to the administration’s plan to put 2,200 USAID workers on paid leave by the weekend.Democrats say it would be unconstitutional for Trump to shut down government agencies without the legislature’s green light.- Soft power -The United States’ current budget allocates about $70 billion for international assistance, a tiny fraction of overall spending.But it gets a big bang for its buck. USAID alone runs health and emergency programs in around 120 countries, including in the world’s poorest regions, boosting Washington’s battle for influence against rivals such as China.”We are witnessing one of the worst and most costly foreign policy blunders in US history,” Samantha Power, the USAID chief under former president Joe Biden, wrote in a scathing New York Times opinion piece.Hard-right Republicans and libertarians have long questioned the need for USAID and criticized what they say is wasteful spending abroad.Also Friday, Trump named himself as chairman of the Kennedy Center, suggesting that the stately white marble entertainment complex overlooking the Potomac River did not reflect his own values.”Just last year, the Kennedy Center featured Drag Shows specifically targeting our youth — THIS WILL STOP,” he wrote on Truth Social, without explaining what show he was referring to. Trump has repeatedly attacked gender-nonconforming people.He also followed up Friday on a promise to freeze US aid to South Africa, citing a law in the country that he alleges allows farmland to be seized from white farmers, despite Johannesburg’s denials.Musk has frequently criticized the South African government.- Racist social posts -Musk and his so-called Department of Government Efficiency, or DOGE, have rampaged through agencies that most Americans have for decades taken for granted.While Democrats have struggled to find footing to halt the budget-slashing moves, court challenges are slowly taking shape.An attempt by Trump to overturn the constitutional guarantee to birthright citizenship has been blocked by a judge, and on Thursday another judge paused an attempt to offer mass buyouts to federal workers, pending arguments on Monday.Musk, the CEO of SpaceX and Tesla, ran into controversy last week with reports he and his team were accessing sensitive Treasury Department data and systems.An internal assessment from the Treasury called the DOGE team’s access to federal payment systems “the single biggest insider threat the Bureau of the Fiscal Service has ever faced,” US media reported.Adding to the drama, one member of the DOGE team resigned after it emerged that he had advocated racism and eugenics on social media.On Friday, following backing for the sacked 25-year-old from Trump, Musk said he would reinstate the staffer.Vice President JD Vance weighed in Friday saying he did not think “stupid social media activity should ruin a kid’s life.”
Airbus and Boeing eye India’s ‘soaring skies’
Air traffic is booming in India, even though only a tiny fraction of its people fly each year, and manufacturers are seeking lucrative deals at the flagship Aero India exhibition from Monday.The International Air Transport Association (IATA) will also hold its annual general meeting in June in New Delhi, the capital of the world’s fifth-largest economy, another clear sign of India’s market punch.The sustained growth of its economy and middle class have made India and its 1.4 billion people the third-largest air market in the world, after the United States and China.”India is the rising star of global aerospace,” said Remi Maillard, Airbus India and South Asia chief. “It is the fastest-growing commercial aviation market in the world — and it will remain so for the next 20 years.”Airbus rival Boeing, which will also take part in the five-day Aero India show in Bengaluru for global aero vendors organised by the defence ministry, is equally enthusiastic. “It’s the most dynamic market on the planet — and certainly the most exciting,” Boeing India head Salil Gupte told AFP.India’s civil aviation ministry boasts of “soaring skies” in a sector “experiencing a meteoric rise”.That growth should lead to an increase in traffic in South Asia, mainly in India, of more than seven percent per year until 2043, according to Boeing’s forecasts.”Per capita air travel remains low in India at a mere 0.12, compared to 0.46 in China”, Maillard said, calling it a “telling comment on the potential of the Indian aviation market”.Railways remain hugely popular but travelling by trains crisscrossing a country about three-quarters the area of the European Union is often slow and chaotic.Boeing estimates that it would take around two percent of the 18 million daily train users — compared with 430,000 air passengers — to switch to flying for the air market to double.- ‘Slippers’ -Hindu nationalist Prime Minister Narendra Modi has made the development of the air sector a priority since coming to power in 2014.Modi, who has said he wants to “bring air travel to the common people”, began a plan in 2016 to boost air links between small towns and the country’s megacities.”A common man who travels in slippers should also be seen in the aircraft — this is my dream,” Modi was quoted as saying by the aviation ministry.The number of airports has more than doubled in the past decade — from 74 in 2014 to 157 in 2024, according to ministry figures. The government is pouring in millions of dollars and is promising to increase the numbers to between 350 and 400 by 2047, the centenary of India’s independence.At the same time, the government has opened programmes to train some 30,000 pilots and at least as many mechanics over the next 20 years.Airbus and Boeing are key partners in that, with an emphasis on promoting women.- ‘Revolution’ -The major manufacturers say the next leap in the airline sector in India will be international.”The kind of revolution we have seen in the Indian domestic market in the last few years is now happening in the long-haul market,” said Airbus’s Maillard, adding the company was “leveraging India’s locational advantage, demographic dividend and economic growth”.Gupte said Boeing was expecting more orders for large aircraft capable of long-haul flights, which he believes will make up 15 percent of India’s total fleet within the next 20 years.Boeing forecasts that the Indian market will need at least 2,835 new aircraft by this deadline — three-quarters for market growth, and the rest as replacement.For Airbus, India made up nearly a 10th of its global commercial aircraft delivered last year — 766 commercial aircraft in total to 86 customers in 2204, with 72 going to Indian carriers.Boeing, which was shaken by scandals related to the production quality of its aircraft, and slowed down by a strike, has not released figures for 2024.Neither aircraft manufacturer wanted to detail its ambitions for the Aero India show.However, India’s order basket is overflowing.Air India, after a giant 2023 contract for 470 aircraft — 250 Airbus, 220 Boeing — ordered 100 more Airbus planes last year.India’s largest carrier, low-cost airline IndiGo, is also not satisfied at having placed the largest order in volume in the history of civil aviation — 500 from Airbus in 2023.It ordered 30 more last year.
Syrians stuck in camps after finding homes destroyed
Mehdi al-Shayesh thought he would quickly resettle in his central Syrian home town after Bashar al-Assad was ousted, but like many others stuck in camps, he found his home uninhabitable.”We were unbelievably happy when the regime fell,” the 40-year-old said from his small, concrete-block house in Atme displacement camp, one of the largest and most crowded in the Idlib area in the northwest.But “when we reached our village” in Hama province “we were disappointed”, said the father of four, who has been displaced since 2012.”Our home used to be like a small paradise… but it was hit by bombing.” Now, after years of abandonment, it “is no longer habitable”, he told AFP.Assad’s December 8 ouster sparked the hope of return to millions of displaced across Syria and refugees abroad. However, many now face the reality of finding their homes and basic infrastructure badly damaged or destroyed.Syria’s transitional authorities are counting on international support, particularly from wealthy Gulf Arab states, to rebuild the country after almost 14 years of devastating war.Shayesh said he was happy to see relatives in formerly government-held areas after so many years, but he cannot afford to repair his home so has returned to the northwest.In the icy winter weather, smoke rises from fuel heaters in the sprawling camp near the border with Turkey. It is home to tens of thousands of people living in close quarters in what were supposed to be temporary structures.- Homes ‘razed’ -Shayesh expressed the hope that reconstruction efforts would take into account that families may have changed significantly during years of displacement.”If we go back to the village now… there will be no home for my five brothers” who are now all married, “and no land to build on”, he said, as rain poured outside.”Just as we held out hope that the regime would fall — and thank God, it did — we hope that supportive countries will help people to rebuild and return,” he added.Before Assad’s overthrow, more than five million people were estimated to live in rebel-held areas in the northwestern Idlib and Aleppo provinces, most of them displaced from elsewhere in Syria.David Carden, UN deputy regional humanitarian coordinator for the Syria crisis, said that “over 71,000 people have departed camps in northwest Syria over the past two months”.”But that’s a small fraction compared to the two million who remain and will continue to need life-saving aid,” he told AFP.”Many camp residents are unable to return as their homes are destroyed or lack electricity, running water or other basic services. Many are also afraid of getting caught in minefields left from former front lines,” he added.Mariam Aanbari, 30, who has lived in the Atme camp for seven years, said: “We all want to return to our homes, but there are no homes to return to.”Our homes have been razed to the ground,” added the mother of three who was displaced from Hama province.- ‘Pitch a tent’ -Aanbari said her husband’s daily income was just enough to buy bread and water.”It was difficult with Bashar al-Assad and it’s difficult” now, she told AFP, her six-month-old asleep beside her as she washed dishes in freezing water.Most people in the camp depend on humanitarian aid in a country where the economy has been battered by the war and a majority of the population lives in poverty.”I hope people will help us, for the little ones’ sakes,” Aanbari said.”I hope they will save people from this situation — that someone will come and rebuild our home and we can go back there in safety.”Motorbikes zip between homes and children play in the cold in the camp where Sabah al-Jaser, 52, and her husband Mohammed have a small corner shop.”We were happy because the regime fell. And we’re sad because we went back and our homes have been destroyed,” said Jaser, who was displaced from elsewhere in Idlib province.”It’s heartbreaking… how things were and how they have become,” said the mother of four, wearing a black abaya.Still, she said she hoped to go back at the end of this school year.”We used to dream of returning to our village,” she said, emphasising that the camp was not their home.”Thank God, we will return,” she said determinedly.”We will pitch a tent.”
Rwandan and Congolese leaders to meet over eastern DRC conflictSat, 08 Feb 2025 02:07:23 GMT
Rwanda’s President Paul Kagame was due to meet his Congolese counterpart Felix Tshisekedi in Tanzania on Saturday as regional leaders convene in a bid to defuse the conflict in Democratic Republic of Congo.The Rwanda-backed M23 armed group has rapidly seized swathes of territory in the mineral-rich eastern DRC in an offensive that has left thousands …