La patronat prend la parole au dernier jour du “conclave” des retraites

Que vont-ils annoncer ? Le patronat, représenté par le Medef et la CPME, a prévu lundi une conférence de presse commune une demi-heure avant la dernière réunion des partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou.Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, vont “s’exprimer à l’occasion d’un point presse commun à 14h30” alors que le “conclave” doit reprendre à 15h.”On va mettre des propositions sur la table, avec quelques avancées supplémentaires”, a juste indiqué à l’AFP un représentant du Medef, organe qui a longtemps fait planer le doute sur sa participation à la dernière réunion. Ces pistes pourraient tourner autour de la prise en compte de la pénibilité, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.”La conférence de presse se tiendra à l’extérieur, devant le site accueillant la dernière réunion”, ajoutent encore les deux organisations patronales dans leur communiqué. Ce “conclave”, qui réunit aussi les syndicats CFDT, CFE-CGC et CFTC, est un feuilleton à rallonge.Pour rappel, ce processus de discussions a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.”Le patronat, la balle est totalement dans leur camp”, a résumé Marylise Léon, à la tête de la CFDT, lundi matin sur France Inter.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.”Si le Medef refuse des départs anticipés sur la pénibilité, il n’y aura pas la CFDT”, a réaffirmé Marylise Léon lundi.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.Y-aura-t-il un accord final? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, avait lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parlait, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFTC qui évoquait “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. – “65% de risque d’échouer” -“Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.od-pgr-lby-bat-ito-ic/grd/ktr

La patronat prend la parole au dernier jour du “conclave” des retraites

Que vont-ils annoncer ? Le patronat, représenté par le Medef et la CPME, a prévu lundi une conférence de presse commune une demi-heure avant la dernière réunion des partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou.Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, vont “s’exprimer à l’occasion d’un point presse commun à 14h30” alors que le “conclave” doit reprendre à 15h.”On va mettre des propositions sur la table, avec quelques avancées supplémentaires”, a juste indiqué à l’AFP un représentant du Medef, organe qui a longtemps fait planer le doute sur sa participation à la dernière réunion. Ces pistes pourraient tourner autour de la prise en compte de la pénibilité, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.”La conférence de presse se tiendra à l’extérieur, devant le site accueillant la dernière réunion”, ajoutent encore les deux organisations patronales dans leur communiqué. Ce “conclave”, qui réunit aussi les syndicats CFDT, CFE-CGC et CFTC, est un feuilleton à rallonge.Pour rappel, ce processus de discussions a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.”Le patronat, la balle est totalement dans leur camp”, a résumé Marylise Léon, à la tête de la CFDT, lundi matin sur France Inter.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.”Si le Medef refuse des départs anticipés sur la pénibilité, il n’y aura pas la CFDT”, a réaffirmé Marylise Léon lundi.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.Y-aura-t-il un accord final? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, avait lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parlait, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFTC qui évoquait “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. – “65% de risque d’échouer” -“Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.od-pgr-lby-bat-ito-ic/grd/ktr

Guerre Iran-Israël: débat à l’Assemblée nationale mercredi soir

Le gouvernement organisera, comme souhaité par le président Emmanuel Macron, un débat à l’Assemblée nationale sur la guerre entre l’Iran et Israël mercredi soir à partir de 21H30, a appris l’AFP lundi auprès de Matignon.Le Premier ministre François Bayrou devrait faire une déclaration qui donnera lieu à un débat des différents groupes politiques, conformément à l’article 50-1 de la Constitution, mais sans vote.Un tel débat était notamment demandé par la France insoumise (LFI).Emmanuel Macron avait en outre promis de réunir les chefs des partis politiques pour “échanger” sur ce conflit mais aussi sur Gaza et l’Ukraine après le sommet de l’Otan, qui se tient mardi et mercredi à La Haye.Le “format de type Saint-Denis” correspond aux chefs de partis représentés au Parlement.Le président a déjà réuni les dirigeants de ces partis en août 2023 à Saint-Denis, près de Paris, avant de reproduire l’expérience plusieurs fois, notamment en octobre de la même année après les attaques du Hamas en Israël. En février, il les avait conviés sur la situation en Ukraine et les enjeux sécuritaires.Le conflit entre Israël et l’Iran a pris une nouvelle dimension dans la nuit de samedi à dimanche, avec le bombardement par les Etats-Unis de plusieurs sites nucléaires iraniens.Téhéran a menacé lundi les Etats-Unis de “lourdes conséquences”, tandis qu’Israël a annoncé des frappes d’une force “sans précédent” contre la capitale iranienne. 

Le nombre de prêtres catholiques ordonnés repart à la baisse

L’Église catholique va ordonner 90 prêtres cette année, contre 105 l’année précédente, a annoncé lundi la Conférence des évêques de France (CEF).”Pour l’année 2025, 90 prêtres seront ordonnés”, souligne la CEF dans un communiqué, en rappelant que la grande majorité des ordinations “se déroulent au mois de juin”, et plus précisément le week-end du 29 juin cette année.Les chiffres repartent donc à la baisse et sont proches du plancher de 88 ordinations enregistré en 2023.Le diocèse de Paris est celui qui enregistre le plus d’ordinations, avec 16 nouveaux prêtres au total ordonnés samedi (après 6 en 2024). “Il s’agira des premières ordinations sacerdotales célébrées à Notre-Dame depuis 2018”, en raison de l’incendie qui avait ravagé la cathédrale en avril 2019, précise le diocèse de Paris dans un communiqué.Le diocèse de Fréjus-Toulon, dont le très conservateur évêque Dominique Rey avait été contraint en janvier de démissionner par le pape, enregistre pour sa part 10 ordinations après 10 déjà l’année précédente. En 2022, le Vatican avait pris la décision extrêmement rare de suspendre l’ordination de prêtres dans ce diocèse en raison de dysfonctionnements, avant de déclencher un audit.En avril, l’Église avait annoncé une forte hausse des baptêmes: 10.384 adultes (+45% par rapport à 2024), et plus de 7.400 adolescents (+33%).

Tehran hit by Israeli attacks, vows response to US strikes

Loud explosions rocked Tehran on Monday as Israel said it struck “regime targets” in the city, escalating tensions a day after US air strikes on Iran’s nuclear facilities.Iran, in turn, fired missile barrages at Israel and vowed retaliation against the United States, as both sides intensified attacks on the war’s 11th day.An Iranian news agency said Israel struck Fordo — a key nuclear enrichment facility buried deep in the mountains south of Tehran. The previous day, the United States hit the site with “bunker buster” bombs in support of its ally Israel.”The aggressor attacked the Fordo nuclear site again,” the Tasnim agency reported, quoting a provincial official.President Donald Trump boasted Sunday’s US strikes had “obliterated” Iran’s nuclear capabilities, but other officials said it was too soon to assess the impact on Iran’s nuclear programme, which Israel and some Western states consider an existential threat.Aerial assaults meanwhile raged on, with sirens sounding across Israel and AFP journalists reporting blasts were heard over Jerusalem.The Israeli military said it had struck missile sites in western Iran, “six Iranian regime airports” across the country, and unspecified “military targets” in the capital.An AFP journalist in Tehran reported hearing loud explosions in the city’s north, and the Iranian Red Crescent said an Israeli strike hit near its building in the same area.Defence Minister Israel Katz said the Israeli military was “carrying out strikes of unprecedented force against regime targets and agencies of government oppression in the heart of Tehran”, adding to speculation that Israel may seek to topple Iran’s clerical leadership.Iranian media said Israel’s strikes hit a power supply system in Tehran, triggering outages.In Israel, the national electricity company reported “damage near a strategic infrastructure facility” in the south that disrupted power supply, without naming the location or specifying the cause.Some details of the damage in Israel are barred from publication due to military censorship rules.An AFP photographer in Tel Aviv saw people rush to a bomb shelter after sirens sounded, including beach-goers with in swimsuits and carrying surfing boards.Footage shared by the Israeli military of what it said were the latest airport strikes showed grainy black-and-white footage of fighter jets and helicopters explode upon impact.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people, Iran’s health ministry said. Iran’s attacks on Israel have killed 24 people, according to official figures.- ‘Extremely dangerous’ -After the US strikes, global markets reacted nervously, with oil prices jumping more than four percent early Monday but dipping later in the day.China urged both Iran and Israel to prevent the conflict from spilling over, warning of potential economic fallout.Iranian armed forces spokesman Ebrahim Zolfaghari said on state television that the US “hostile act”, following more than a week of Israeli bombardments, would “pave the way for the extension of war in the region”.”The fighters of Islam will inflict serious, unpredictable consequences on you,” he warned.Oman, a key mediator in the stalled Iran-US nuclear talks, condemned the US strikes and called for calm.Iran’s foreign ministry accused Washington of betraying diplomacy.”Future generations will not forget that the Iranians were in the middle of a diplomatic process with a country that is now at war with us,” said ministry spokesman Esmaeil Baqaei.US Secretary of State Marco Rubio called on China to help deter Iran from closing the Strait of Hormuz, a chokepoint for one-fifth of the world’s oil supply.The European Union’s foreign policy chief Kaja Kallas said closing the strategic strait would be “extremely dangerous”.With Iran threatening US bases in the region, the State Department issued a worldwide alert cautioning Americans abroad.In Bahrain, home to a major US base, the US embassy said it had “temporarily shifted a portion of its employees to local telework” citing “heightened regional tensions”.- Trump touts ‘regime change’ -After the Pentagon stressed the goal of American intervention was not to topple the Iranian government, Trump openly toyed with the idea.”If the current Iranian Regime is unable to MAKE IRAN GREAT AGAIN, why wouldn’t there be a Regime change???” Trump posted on his Truth Social platform.Hours later he posted: “Monumental Damage was done to all Nuclear sites in Iran… Obliteration is an accurate term!”At a Pentagon press briefing earlier in the day, top US general Dan Caine said “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage.”Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, meanwhile, said his country’s bombardments would “finish” once the stated objectives of destroying Iran’s nuclear and missile capabilities have been achieved.”We are very, very close to completing them,” he said.Rafael Grossi, director of the International Atomic Energy Agency (IAEA), told an emergency meeting of the UN Security Council that craters were visible at the Fordo facility, but it had not been possible to assess the underground damage.”Armed attacks on nuclear facilities should never take place,” he added.Iran has consistently denied seeking an atomic bomb, and Grossi has said there was no evidence to suggest so despite the Islamic republic’s advanced uranium enrichment and other activities.The IAEA said on Monday Tehran had informed it of “special measures to protect nuclear material” when the Israeli campaign began.The US agency also said it was seeking access to Iranian nuclear sites to “account for” stockpiles of highly enriched uranium.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi, who was due to meet with Russian President Vladimir Putin on Monday, had accused the United States of deciding to “blow up” nuclear diplomacy with its intervention in the war.burs-ami/dv