EU’s top team in India to bolster relations

The EU’s top team arrived in India on an “unprecedented” visit Thursday, aiming to broaden commercial and diplomatic ties and hedge against souring relations with the United States.EU chief Ursula von der Leyen and her college of commissioners are to hold talks with Prime Minister Narendra Modi and his Hindu nationalist government in New Delhi during the two-day trip.”In this era of multiplying conflicts and intense geostrategic competition, Europe wants to strengthen its partnership with India, one of its most trusted friends,” Von der Leyen said in an interview printed in the Times of India on Thursday.”There is a great, positive momentum in our relations. Together, we can drive forward trade, economic security, and resilient supply chains.”Von der Leyen is expected to meet with India’s foreign minister Subrahmanyam Jaishankar on Thursday, before meeting Modi on Friday, with a raft of topics from artificial intelligence to energy to be discussed.”We aim to advance discussions on a free trade agreement, expand cooperation on digital technologies, particularly AI, and accelerate our work on clean technologies like electric vehicles and green hydrogen”, she added.Almost all of the EU’s 26 commissioners are to join von der Leyen in what the EU chief is billing as the first visit of its kind to the South Asian giant — and the first outside Europe for the new college that took office in December.Brussels has been working to broaden its horizons since US President Donald Trump won back the White House in November and undercut European allies by launching Ukraine talks with Russia’s Vladimir Putin. India has long pursued a policy of strategic autonomy in foreign affairs.Historically close to Russia, its traditional supplier of military hardware, it has resisted Western pressure to distance itself from Moscow following its invasion of Ukraine.The visit “will send the message that Europe is shoring up other partners, including India, as much as they focus on the task of resetting EU-India ties”, The Hindu newspaper reported.- ‘Finish line’ -The EU is India’s largest trading partner, accounting for 124 billion euros ($130 billion) worth of trade in goods in 2023 — more than 12 percent of total Indian trade, according to the EU.India’s expanding market offers key opportunities for sectors ranging from defence to agriculture, automobiles and clean energy. Yet, protected by high tariffs, it currently accounts for only 2.2 percent of EU trade in goods.Negotiations for a trade deal could get a boost from a White House bent on slapping tariffs on friends and foes alike.”We are now preparing for a 10th round of negotiations in Brussels,” von der Leyen said in the interview.”There is more work to be done at a technical level, but I’m convinced we can cross the finish line if we both commit to it”.The EU team is also expected to pay their respects to revered Indian independence hero Mahatma Gandhi at the Raj Ghat memorial.The site, one of the most hallowed spaces in the capital New Delhi, is where the apostle of non-violence was cremated in January 1948 after he was shot by a Hindu nationalist ideologue.

Les produits des distributeurs, moins chers mais moins sains, selon 60 millions de consommateurs

Les produits alimentaires de marques de distributeurs (MDD) sont plébiscités par la clientèle des grandes surfaces en raison de leurs prix moindres, mais peuvent contenir des additifs potentiellement nocifs, d’après une enquête de 60 millions de consommateurs parue jeudi, qui relève d’importantes disparités entre les enseignes.L’étude du magazine édité par l’établissement public Institut national de la consommation (INC) s’appuie sur les données de 3.000 à 6.000 produits référencés par la base de donnée Open Food Facts, chez six enseignes de distribution: Auchan, Carrefour, Intermarché, E. Leclerc, Lidl et Coopérative U, en France métropolitaine.  Premier constat, la popularité de ces produits, par rapport à ceux de grandes marques, est importante et a progressé à la faveur de la forte inflation des prix en 2022 et 2023.Les produits sous MDD sont en moyenne 20 à 30% moins chers que leurs équivalents de marque, même si ces gammes de produits alimentaires ont aussi vu leurs prix augmenter: entre 2021 et 2024, l’augmentation est même plus importante pour les produits premiers prix (+26%) et MDD (+20% ) que pour leur équivalent chez les marques nationales (+15% en moyenne).Autre enjeu: les produits affichant un Nutri-score (le principal indice de qualité nutritionnelle) “E” ou “D”, les valeurs les plus faibles, sont majoritaires en rayon. La faute notamment aux additifs, aux risques pour la santé encore mal connus: émulsifiants, nitrates et antioxydants sont monnaie courante dans la composition de ces aliments “low cost”, pointe 60 millions de consommateurs.”Leur présence n’est pas interdite, rappelle Sylvie Metzelard, rédactrice en chef du magazine, mais des études récentes montrent que ces additifs peuvent poser des problèmes de type diabète ou maladies cardiovasculaires, notamment les émulsifiants”.Bien qu’Auchan et Carrefour fassent mieux en la matière, Lidl et Intermarché apparaissant comme des mauvais élèves, “le tableau général est plutôt mauvais”, pointe l’étude. Sur 30 produits parmi les plus couramment vendus, seuls quatre récoltent une appréciation “bien” contre huit scores “très mauvais”, toutes enseignes confondues. “On constate que certaines marques peuvent se passer complètement d’additifs, là où d’autres enseignes vont en mettre deux, trois dans le même produit”, note Sylvie Metzelard, qui rappelle une “règle d’or”: “toujours vérifier la composition des aliments” sur l’emballage.Côté prix, les produits vendus dans les enseignes E.Leclerc sont 5,5% moins chers que la moyenne de tous les produits commercialisés toutes gammes confondues, talonnés par Carrefour (-2,7%) et Intermarché (-2%) alors que les produits vendus dans les Monoprix sont en moyenne 16,7% plus chers.”Il y a quand même une baisse des prix depuis le début d’année”, relève Lionel Maugain, chef de rubrique à l’INC, qui souligne “l’effet déflationniste indéniable” du rachat de la chaîne de magasins Casino: “dans 40% des magasins repris, les prix ont baissé de 30% en moyenne”.A noter que Lidl et Aldi sont absents de ce classement, 60 millions de consommateurs arguant que leur forte proportion de produits distributeurs rend la comparaison avec les autres enseignes difficile.

Les produits des distributeurs, moins chers mais moins sains, selon 60 millions de consommateurs

Les produits alimentaires de marques de distributeurs (MDD) sont plébiscités par la clientèle des grandes surfaces en raison de leurs prix moindres, mais peuvent contenir des additifs potentiellement nocifs, d’après une enquête de 60 millions de consommateurs parue jeudi, qui relève d’importantes disparités entre les enseignes.L’étude du magazine édité par l’établissement public Institut national de la consommation (INC) s’appuie sur les données de 3.000 à 6.000 produits référencés par la base de donnée Open Food Facts, chez six enseignes de distribution: Auchan, Carrefour, Intermarché, E. Leclerc, Lidl et Coopérative U, en France métropolitaine.  Premier constat, la popularité de ces produits, par rapport à ceux de grandes marques, est importante et a progressé à la faveur de la forte inflation des prix en 2022 et 2023.Les produits sous MDD sont en moyenne 20 à 30% moins chers que leurs équivalents de marque, même si ces gammes de produits alimentaires ont aussi vu leurs prix augmenter: entre 2021 et 2024, l’augmentation est même plus importante pour les produits premiers prix (+26%) et MDD (+20% ) que pour leur équivalent chez les marques nationales (+15% en moyenne).Autre enjeu: les produits affichant un Nutri-score (le principal indice de qualité nutritionnelle) “E” ou “D”, les valeurs les plus faibles, sont majoritaires en rayon. La faute notamment aux additifs, aux risques pour la santé encore mal connus: émulsifiants, nitrates et antioxydants sont monnaie courante dans la composition de ces aliments “low cost”, pointe 60 millions de consommateurs.”Leur présence n’est pas interdite, rappelle Sylvie Metzelard, rédactrice en chef du magazine, mais des études récentes montrent que ces additifs peuvent poser des problèmes de type diabète ou maladies cardiovasculaires, notamment les émulsifiants”.Bien qu’Auchan et Carrefour fassent mieux en la matière, Lidl et Intermarché apparaissant comme des mauvais élèves, “le tableau général est plutôt mauvais”, pointe l’étude. Sur 30 produits parmi les plus couramment vendus, seuls quatre récoltent une appréciation “bien” contre huit scores “très mauvais”, toutes enseignes confondues. “On constate que certaines marques peuvent se passer complètement d’additifs, là où d’autres enseignes vont en mettre deux, trois dans le même produit”, note Sylvie Metzelard, qui rappelle une “règle d’or”: “toujours vérifier la composition des aliments” sur l’emballage.Côté prix, les produits vendus dans les enseignes E.Leclerc sont 5,5% moins chers que la moyenne de tous les produits commercialisés toutes gammes confondues, talonnés par Carrefour (-2,7%) et Intermarché (-2%) alors que les produits vendus dans les Monoprix sont en moyenne 16,7% plus chers.”Il y a quand même une baisse des prix depuis le début d’année”, relève Lionel Maugain, chef de rubrique à l’INC, qui souligne “l’effet déflationniste indéniable” du rachat de la chaîne de magasins Casino: “dans 40% des magasins repris, les prix ont baissé de 30% en moyenne”.A noter que Lidl et Aldi sont absents de ce classement, 60 millions de consommateurs arguant que leur forte proportion de produits distributeurs rend la comparaison avec les autres enseignes difficile.

Notre-Dame de Paris peaufine sa lumière intérieure

D’une lumière chaude intimiste rappelant celle des bougies, à celle, bleutée et froide, évoquant la passion du Christ, Notre-Dame de Paris qui a accueilli plus de deux millions de visiteurs depuis sa réouverture, peaufine son nouvel éclairage, modulable.Le dispositif, présenté mercredi soir à la presse, propose pour la première fois grâce à près de 2.000 microprojecteurs et leds, des ambiances lumineuses différentes au fil de la journée.L’éclairage varie en fonction des offices et moments liturgiques. Il peut aussi s’adapter à la lumière extérieure diurne ou nocturne, sombre ou ensoleillée, qui filtre à travers les vitraux, a expliqué Patrick Rimoux, “sculpteur de lumière”, en charge de cette installation avec toute une équipe.Dès l’entrée, cette “mise en lumière” appelle à lever les yeux au ciel, révélant l’éclat inédit de la pierre blonde du chef d’oeuvre de l’art gothique, inconnu de mémoire de vivant. Décapés et nettoyés grâce à une technique au latex après l’incendie du 15 avril 2019 qui avait ravagé la cathédrale, voûtes, piliers et murs ont retrouvé une luminosité telle qu’elle devait être au XIIIe siècle, selon M. Rimoux.En associant les nouvelles technologies, ingénieurs et techniciens ont conçu différents “programmes” lumineux qu’ils continuent d’ajuster en vue des célébrations pascales, alors que la cathédrale a accueilli 2,2 millions de visiteurs depuis sa réouverture le week-end des 7 et 8 décembre, selon le diocèse.Depuis cette réouverture en présence de nombreuses personnalités et chefs d’Etat, l’engouement ne s’est pas démenti mais sans les longues files de fin d’année. L’entrée peut se faire avec ou sans réservation, selon Sybille Bellamy-Brown, responsable de la gestion des publics de la cathédrale.Une jauge de 3.000 personnes (au même moment dans l’édifice) a été instaurée. Chaque visiteur passe en moyenne entre 30 et 40 minutes à l’intérieur de la cathédrale, selon le diocèse.Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes après cinq années d’un chantier de restauration titanesque, financé grâce à près de 850 millions d’euros de dons en provenance du monde entier.

Climate crisis revives Soviet hydro plan in Central Asia

Central Asian countries are setting rivalries aside to build a giant hydroelectric plant originally planned in Soviet times, a bid to strengthen energy and food security and mitigate the effects of climate change.The Kambar-Ata-1 project on the Naryn River in Kyrgyzstan is a rare example of collaboration in the region that does not involve the two neighbouring superpowers Russia and China.The plant is “very important for Central Asia”, Kyrgyz Energy Minister Taalaibek Ibrayev said on a visit to the future site attended by AFP.At a trilateral meeting with Kyrgyzstan a few days later, the Kazakh and Uzbek governments said the project would “bring great advantages for the region” and “ensure the long-term stability and development of Central Asia”.The warm words, which would have been unthinkable until recently, underscore how water and energy shortages are pushing rivals together.But before the plant can start functioning, backers need to find investors willing to put in at least $3.5 billion.- ‘Wealth of potential’ -The post-Soviet economic collapse, corruption and regional conflicts put an end to colossal energy projects in Central Asia including Kambar-Ata, which had been planned in 1986.”The collapse of the Soviet Union destroyed water and energy ties,” said Rasul Umbetaliyev, a Kyrgyz energy expert.Since Soviet times, Kyrgyzstan and Tajikistan are supposed to receive some electricity from their regional neighbours Kazakhstan, Turkmenistan and Uzbekistan in exchange for a share of their plentiful water supplies.The different countries have accused one another of failing to respect the arrangement.Umbetaliyev said that Kambar-Ata-1 was “very important” for Kazakhstan and Uzbekistan, which need the water stored by the plant in large quantities during the summer season.The plant would allow Kyrgyzstan to export electricity to its neighbours, and even to Afghanistan and Pakistan under project known as CASA-1000.The World Bank says Kyrgyzstan’s mountainous terrain “provides it with a wealth of hydropower potential, less than one-fifth of which has been utilised”.Kambar-Ata is expected to produce 5.6 billion kilowatt-hours (kWh), which would more than make up for Kyrgyzstan’s current electricity deficit of around 3.9 billion kWh.The deficit is growing because of water shortages that mean the hydroelectric stations that Kyrgyzstan depends on are running low.The Eurasian Development Bank said that “building new hydroelectric power stations while renovating existing ones will mitigate the impact of climate change”.- Costly subsidies -The Kyrgyz government is also expecting Kambar-Ata-1 to have a positive effect on power stations further downstream.The main one is Toktogul, which supplies 40 percent of Kyrgyzstan’s electricity.Pride of place inside the Toktogul power station is a large frieze showing Soviet leader Vladimir Lenin and his quote: “Communism is Soviet power and the electrification of the whole country”.A century later, the sector is still largely subsidised by the state, as it was in Soviet times, to avoid social tensions in a fragile economy.”Today the tariff we sell at is not justified by the costs of production of electricity. If we continue like this, in five or 10 years, we will have no more electricity. We therefore have to build a plant,” Ibrayev said.aj-bk/dt/js

Gaza: le Hamas presse Israël de reprendre les pourparlers pour la suite de la trêve

Le Hamas a pressé jeudi Israël de reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve à Gaza, après lui avoir restitué dans la nuit les corps de quatre otages pour le dernier échange contre plus de 600 prisonniers palestiniens prévu par la première phase de leur accord de cessez-le-feu.Les quatre otages morts ont tous été formellement identifiés jeudi matin par leurs proches et le Forum des familles. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité”, le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023, a affirmé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tous avaient été enlevés le 7-Octobre dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  Israël a libéré en échange 596 Palestiniens, et doit encore en relâcher 46, “tous des femmes et des mineurs de Gaza” arrêtés après le 7-Octobre, a indiqué jeudi le Club des prisonniers, l’ONG palestinienne en charge du dossier. Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, accueilli par une foule en liesse, a constaté un journaliste de l’AFP.Portant le traditionnel keffieh et des vestes pour couvrir leurs tenues carcérales, les prisonniers libérés ont été acclamés, avant de se soumettre à un rapide bilan de santé et de retrouver leurs proches.Des centaines de prisonniers sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.- “Obligation morale” -Cet échange est le septième et dernier prévu dans le cadre de la première phase de la trêve, négociée via la médiation de trois pays, Qatar, Egypte, Etats-Unis. Entamée le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, cette première étape doit s’achever samedi. Elle a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés et la libération de quelque 1.700 Palestiniens. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu, censée débuter le 2 mars et mener à la fin définitive de la guerre ainsi qu’à la libération de tous les otages restant à Gaza.Le président israélien Isaac Herzog a insisté jeudi sur l'”obligation morale” pour les autorités de son pays de tout faire pour “ramener tous les otages”, vivants comme morts. Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts, selon l’armée israélienne.Après le retour des otages morts, Israël Berman, 68 ans, homme d’affaires et ancien membre du kibboutz de Tsahi Idan, confie vivre “une journée spécialement dure”. “Nous vivons dans une région difficile et devons agir en conséquence, mais il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages – tout le reste est secondaire”, ajoute-t-il à Tel-Aviv. A Khan Younès, Khaled al-Hanna, qui vient de sortir de prison, dénonce des conditions de détention “indescriptibles”. “La torture était coercitive, anormale, physique et agressive”, affirme-t-il. – “Pas de fausses excuses” -Alors que l’incertitude règne sur la suite du processus, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a fait état mardi soir de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers.Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”. Le gouvernement israélien, au sein duquel l’extrême droite israélienne, alliée de M. Netanyahu, s’oppose à la fin de la guerre, n’a pas confirmé. Le mouvement islamiste palestinien a assuré dans la nuit avoir fait en sorte qu’Israël ne puisse pas avoir de “fausses excuses” pour bloquer les discussions. Israël avait suspendu la sortie de prison des quelque 600 détenus palestiniens, prévue dès samedi en échange du retour de six captifs à Gaza, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération. La remise des corps des quatre otages décédés à la Croix-Rouge s’est faite dans la nuit à l’écart des caméras. Les précédentes mises en scène du Hamas, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, avaient été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.

Gaza: le Hamas presse Israël de reprendre les pourparlers pour la suite de la trêve

Le Hamas a pressé jeudi Israël de reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve à Gaza, après lui avoir restitué dans la nuit les corps de quatre otages pour le dernier échange contre plus de 600 prisonniers palestiniens prévu par la première phase de leur accord de cessez-le-feu.Les quatre otages morts ont tous été formellement identifiés jeudi matin par leurs proches et le Forum des familles. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité”, le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023, a affirmé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tous avaient été enlevés le 7-Octobre dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  Israël a libéré en échange 596 Palestiniens, et doit encore en relâcher 46, “tous des femmes et des mineurs de Gaza” arrêtés après le 7-Octobre, a indiqué jeudi le Club des prisonniers, l’ONG palestinienne en charge du dossier. Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, accueilli par une foule en liesse, a constaté un journaliste de l’AFP.Portant le traditionnel keffieh et des vestes pour couvrir leurs tenues carcérales, les prisonniers libérés ont été acclamés, avant de se soumettre à un rapide bilan de santé et de retrouver leurs proches.Des centaines de prisonniers sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.- “Obligation morale” -Cet échange est le septième et dernier prévu dans le cadre de la première phase de la trêve, négociée via la médiation de trois pays, Qatar, Egypte, Etats-Unis. Entamée le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, cette première étape doit s’achever samedi. Elle a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés et la libération de quelque 1.700 Palestiniens. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu, censée débuter le 2 mars et mener à la fin définitive de la guerre ainsi qu’à la libération de tous les otages restant à Gaza.Le président israélien Isaac Herzog a insisté jeudi sur l'”obligation morale” pour les autorités de son pays de tout faire pour “ramener tous les otages”, vivants comme morts. Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts, selon l’armée israélienne.Après le retour des otages morts, Israël Berman, 68 ans, homme d’affaires et ancien membre du kibboutz de Tsahi Idan, confie vivre “une journée spécialement dure”. “Nous vivons dans une région difficile et devons agir en conséquence, mais il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages – tout le reste est secondaire”, ajoute-t-il à Tel-Aviv. A Khan Younès, Khaled al-Hanna, qui vient de sortir de prison, dénonce des conditions de détention “indescriptibles”. “La torture était coercitive, anormale, physique et agressive”, affirme-t-il. – “Pas de fausses excuses” -Alors que l’incertitude règne sur la suite du processus, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a fait état mardi soir de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers.Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”. Le gouvernement israélien, au sein duquel l’extrême droite israélienne, alliée de M. Netanyahu, s’oppose à la fin de la guerre, n’a pas confirmé. Le mouvement islamiste palestinien a assuré dans la nuit avoir fait en sorte qu’Israël ne puisse pas avoir de “fausses excuses” pour bloquer les discussions. Israël avait suspendu la sortie de prison des quelque 600 détenus palestiniens, prévue dès samedi en échange du retour de six captifs à Gaza, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération. La remise des corps des quatre otages décédés à la Croix-Rouge s’est faite dans la nuit à l’écart des caméras. Les précédentes mises en scène du Hamas, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, avaient été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.

S.Africa plans to send team to US to settle a deal: RamaphosaThu, 27 Feb 2025 10:14:59 GMT

South Africa wants to find agreement with the new US government on diplomatic, trade and other issues, President Cyril Ramaphosa said Thursday, after harsh criticism of the country by Donald Trump.Pretoria plans to send a delegation to Washington to settle a host of issues, Ramaphosa said at an event on the sidelines of G20 meetings …

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Influencer Andrew Tate has left Romania for US: airport sources

Influencer Andrew Tate, facing charges of human trafficking and rape in Romania, left for the United States on Thursday, airport sources told AFP.Romanian prosecutors allege that former kickboxer Tate, 38, his brother Tristan, 36, and two women set up a criminal organisation in Romania and Britain in early 2021 and sexually exploited several victims.The brothers, who have a British and American nationality, insist they are innocent.The Romanian organised crime squad DIICOT said the two brothers, who left for the US together, remained “under judicial supervision” and had to  “appear before the judicial authorities at every summons”.”Violation in bad faith of the obligations incumbent on them may lead to the replacement of judicial control with a higher custodial measure,” DIICOT said.Romanian aviation news media BoardingPass said “a Gulfstream G550 private jet took off from Bucharest, Romania, bound for Fort Lauderdale” just after 6:00 am (0400 GMT).”The flight… will be operated non-stop and will last 12 hours,” it added.Four British women who have accused Andrew Tate of rape voiced concern last week that the US government might push Romania to ease their travel restrictions.The Financial Times has said US President Donald Trump’s administration brought up Tate’s case with Romanian authorities earlier this month, calling for Bucharest to return the brothers’ passports.- ‘Gaslighting’ -Romanian Foreign Minister Emil Hurezeanu said Trump’s envoy Richard Grenell raised the case with him at the Munich Security Conference earlier in February.The four women, who are bringing a civil case against Tate at the High Court in the UK accusing him of rape and coercive control between 2013 and 2016, urged Washington not to get involved.”These are women who are the victims of the most horrible and horrific alleged crimes,” the victims’ UK lawyer Matthew Jury told BBC Newsnight.”And to see the most powerful man in the world support their alleged abuser is incredibly traumatising. It’s retraumatising for them. It’s gaslighting of a sort,” he added.Andrew Tate moved to Romania years ago after first starting a webcam business in the UK.He leapt to fame in 2016 when he first appeared on the UK’s “Big Brother” reality television show, but was removed after a video emerged showing him attacking a woman.He then turned to social media platforms to promote his often misogynistic and divisive views on how to be successful.Banned from Instagram and TikTok for his views, Tate is followed by more than 10 million people on X watching his homophobic and racist posts.A Romanian court has granted a British request to extradite the Tates to Britain, but only after legal proceedings in Romania have concluded.Last year, the Tates were sentenced in a tax fraud case in Britain.