US stocks hit fresh records as European bourses retreat

Wall Street stocks closed at fresh records Friday, extending a post-election rally while European equities pulled back as investors weighed the impact of Donald Trump’s presidential election win.All three major US indices pushed to records, with the S&P 500 ending up around 4.7 percent for the week.”We’re in this honeymoon period between Election Day and Inauguration Day, which we saw in previous election cycles,” said Jack Ablin, chief investment officer at Cresset Capital Management.Ablin thinks the strength in US equities could extend through the rest of 2024, but cautioned that worries about overvaluation will grow if the market keeps rising.But Europe’s main stock markets closed in the red, with Frankfurt also digesting the collapse of the German government coalition and Paris hit by falling luxury shares.”It has been an eventful week in the markets and markets are still continuing to digest what Trump’s big victory means for the dollar and other risk assets,” said City Index and Forex.com analyst Fawad Razaqzada.Analysts say US president-elect Donald Trump’s planned tax cuts and import tariffs could rekindle inflation in the United States and beyond, which could in turn see the Federal Reserve scale back on interest-rate cuts.”(Fed) news which ordinarily would have drawn a lot of the market’s focus has been pushed down the agenda as attention is turned to the implications of Donald Trump’s return to the White House,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell trading group.Chinese stocks ended lower ahead of fresh announcements aimed at stimulating China’s struggling economy.China unveiled some of its most ambitious plans in years to lift local government debt following a meeting of lawmakers eyeing the possibility of intensified trade tensions with Trump.Chinese media said officials in Beijing would raise the debt ceiling for local governments by $840 billion.”The market reaction shows that traders do not see these measures as boosting consumption, and instead they are designed to stop a financial crisis domestically in China,” concluded Kathleen Brooks, research director at traders XTB. It came amid uncertainty about the outlook for China after the election of Trump, who warned during his campaign that he would hit imports from the country with huge tariffs of up to 60 percent.”On balance, it is likely that Trump’s electoral victory presents additional downward pressure to China’s growth in the next few years (depending on various policy responses in both the US and China),” said National Australia Bank’s Gerard Burg.China’s economic slowdown has hit sales at luxury companies, with Cartier owner Richemont posting a big drop in profit on Friday.Its shares fell 6.6 percent on the Swiss stock exchange while Gucci owner Kering dropped almost eight percent and LVMH, the world’s biggest luxury company, shed 3.3 percent in Paris.- Key figures around 2230 GMT -New York – Dow: UP 0.6 percent at 43,988.99 (close)New York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,995.54 (close)New York – Nasdaq: UP 0.1 percent at 19,286.78 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.8 percent at 8,072.39 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.2 percent at 7,338.67 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 19,215.48 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 39,500.37 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.1 percent at 20,728.19 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,452.30 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0724 from $1.0805 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2921 from $1.2987Dollar/yen: DOWN at 152.62 yen from 152.94 yenEuro/pound: UP at 82.95 pence from 83.19 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.7 percent at $70.38  per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.3 percent at $73.87 per barrel

Tags et manifestation propalestinienne contre la venue de Yaël Braun-Pivet dans une université de Lyon

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a été visée vendredi par des tags et des slogans hostiles de militants propalestiniens opposés à sa venue dans une université de Lyon, mais a finalement échangé dans le calme avec des étudiants.”J’ai proposé à ces jeunes qui ne voulaient pas que je vienne, de dialoguer. Ils ne l’ont pas souhaité, ils ont préféré une action violente”, a-t-elle regretté à la fin de sa visite, soulignant vouloir “toujours privilégier le dialogue”. “Nous sommes dans une démocratie, la présidente de l’Assemblée nationale que je suis doit pouvoir aller partout sur le territoire (…) C’est mon rôle et moi, je ne renoncerai jamais”, a-t-elle ajouté. “Yaël casse-toi”, “génocidaires hors de nos facs”, “Free Gaza” ou “Free Palestine”: plusieurs messages en grandes lettres avaient été tagués dans la nuit à proximité du campus. Certains ont été rapidement effacés.Au total, 53 tags ont été dénombrés, selon une source policière.Environ 200 manifestants ont poursuivi sur le même registre dans l’après-midi, avant l’arrivée de la députée macroniste, scandant “Israël criminel, Yaël complice” ou “Yaël, casse-toi de là, Lyon 3 n’est pas à toi”.Vers 15H30, une centaine de personnes ont tenté d’accéder à un amphithéâtre mais en ont été empêché, selon une source policière.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé sur X une “dérive fasciste de militants qui instrumentalisent le drame que vivent les Palestiniens”. “Soutien total à Yaël Braun-Pivet que des manifestants d’extrême gauche aux idées antisémites veulent interdire d’accès à une université. La République est partout chez elle”, a encore écrit le ministre Les Républicains (LR).Son collègue en charge de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel a de son côté condamné “avec force les insultes antisémites proférées à l’encontre de Yaël Braun-Pivet et les agissements inacceptables de groupes d’étudiants survenus à Lyon III”.”Ma fermeté contre l’antisémitisme et toute forme d’instrumentalisation politique de l’université est totale”, a-t-il réagi sur X.Dans un court communiqué, l’université Lyon 3 Jean-Moulin a condamné “avec la plus grande fermeté les inscriptions inacceptables et scandaleuses qui ont été taguées”, et annoncé avoir saisi la justice.Selon l’équipe de l’université, des images de vidéosurveillance montrent, peu après minuit, cinq auteurs de tags, habillés de vêtements sombres, encagoulés et encapuchonnés, dont une jeune fille.- “Cri de colère” -Yaël Braun-Pivet était en déplacement dans le Rhône vendredi dans le cadre de la politique d’ouverture du Parlement.Plusieurs organisations de gauche, dont les syndicats étudiants solidaires et Unef ou les jeunes LFI locaux, avaient dénoncé sa venue à Lyon 3, la qualifiant dans un communiqué de “figure éminente du soutien inconditionnel aux actions criminelles de l’Etat israélien”.”Alors que les morts causés par les opérations d’Israël se comptent en dizaines de milliers (plus de 41.000 morts!) Yaël Braun-Pivet a de nouveau osé défendre la livraison d’armes à un Etat criminel”, mettent en avant les signataires du communiqué.Le 6 octobre, sur BFMTV, elle avait déclaré qu’il ne “fallait pas désarmer Israël”, en réaction à des déclarations du président de la République Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d’armes servant à mener des combats sur Gaza.La manifestation contre sa visite est “un cri de colère contre le soutien à Israël du gouvernement”, a expliqué Timothée Martin-Brossat, de l’Union étudiante, venu par ailleurs pour exprimer son mécontentement face à la précarité des étudiants.Dans une atmosphère tendue, le local du syndicat étudiant droitier Uni a été fracturé.A l’extérieur de l’université, une dizaine de personnes se sont présentées avec des pancartes affichant “Vous vous êtes habitués à l’antisémitisme ? Pas nous !” ou “L’antisémitisme est un délit”.Mme Braun-Pivet, qui n’a pas croisé les manifestants, a échangé pendant un peu plus d’une heure avec environ 200 étudiants.Dans l’amphithéâtre, Faustine Berges 18 ans, étudiante en droit et sciences politiques, s’est réjouie d’en apprendre davantage sur le parcours de l’ancienne avocate.”L’université est un endroit où on peut découvrir pleins de choses, où la liberté d’expression est présente”, a-t-elle dit à l’AFP, en ne prêtant pas plus d’attention aux “tensions” de la journée.

Violences contre des supporters israéliens: “Ferme condamnation” de Macron et indignation de la classe politique

Emmanuel Macron a “fermement” condamné vendredi les violences commises la veille à Amsterdam contre des supporters israéliens, des heurts “qui rappellent les heures les plus indignes de l’Histoire” et qui ont été vivement dénoncés par une grande partie de la classe politique française.”La France continuera de lutter contre l’odieux antisémitisme sans relâche”, a ajouté sur le réseau social X le président français, au lendemain des affrontements après un match de Ligue Europa entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv.L’antisémitisme, “cette abjection doit être combattue (…) sous toutes ses formes”, a réagi le Premier ministre Michel Barnier, le président du Sénat Gérard Larcher appelant à “sévèrement sanctionner (…) ce lynchage”.Cinq personnes ont été brièvement hospitalisées, selon la police néerlandaise, qui a procédé à 62 arrestations. Les forces de l’ordre ont dû “intervenir à plusieurs reprises, protéger les supporters israéliens et les escorter jusqu’à leurs hôtels”.Largement déployée avant le match, la police a également constaté des “violences” dès mercredi soir entre supporters “des deux côtés”, notamment la destruction d’un taxi par des partisans du Maccabi et l’incendie d’un drapeau palestinien.Et, si les supporters de ce club israélien ne sont pas particulièrement réputés violents, des images circulant vendredi sur les réseaux sociaux, présentées comme filmées à Amsterdam -dont l’AFP n’a pas encore pu vérifier l’origine- montrent ce qui semble être des dizaines de fans du club chantant en hébreu “Finir les Arabes ! On va gagner !” ou “Laissons Tsahal gagner pour finir les Arabes”.Dans d’autres vidéos, on voit des personnes mettre des ressortissants israéliens à terre et les frapper.Ces violences ont suscité l’indignation internationale, et Israël a envoyé des avions pour rapatrier les supporters du Maccabi.- France-Israël jeudi au Stade de France -L’ex-Premier ministre français, Gabriel Attal, a également commenté des “images effroyables”. “Un sursaut de tous est indispensable”, a ajouté le président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale.Laurent Wauquiez, chef de file des députés LR, a évoqué “un pogrom (…) dans les rues d’une capitale européenne”.L’extrême droite avait été parmi les premières à réagir, Marine Le Pen appelant à “se montrer implacable face à ce déchaînement de violence antisémite qui souille et déshonore l’Europe”. Son allié Éric Ciotti a lui pointé “le retour d’une +Nuit de cristal+”, qui doit “provoquer un électrochoc”. A gauche, le patron du PS, Olivier Faure a condamné des agressions que “rien ne saurait justifier”, dénonçant aussi “les actes et les propos racistes des supporters de Tel-Aviv”, mais se défendant néanmoins d'”établir (une) équivalence” entre les deux.”S’il y a eu des agressions (…), elles sont inacceptables”, a réagi le leader LFI Manuel Bompard, évoquant aussi des “provocations racistes” de la part de supporters israéliens.”Je lis: +Les supporters israéliens ont provoqué+, mais ça va pas de justifier la violence comme ça?”, s’est indignée la députée écologiste Sandrine Rousseau.Les heurts d’Amsterdam ont par ailleurs relancé les interrogations quant à la tenue du match de Ligue des nations qui doit opposer les Bleus à la sélection nationale israélienne le 14 novembre au Stade de France.Devant les demandes d’annulation de la rencontre, notamment formulée par M. Bompard, ou sa délocalisation -le député RN Julien Odoul a suggéré qu’elle se tienne en Corse-, le ministre de l’Intérieur a estimé vendredi que cela “reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l’antisémitisme”.Bruno Retailleau a indiqué avoir au contraire demandé au préfet de police de “prendre les dispositions de sécurité nécessaires” pour le maintenir au Stade de France.

Budget: l’Assemblée nationale adopte une nouvelle salve de taxes contre l’avis du gouvernement

Malus pour les deux roues bruyants, taxe sur les rachats d’actions, renforcement de la taxe sur les transactions financières: l’Assemblée nationale a de nouveau adopté vendredi un florilège de taxes, sous l’impulsion de la gauche et du RN et contre l’avis du gouvernement.Lancés dans une course contre la montre pour finir l’examen de la partie recettes du budget de l’Etat avant minuit, les députés ont adopté en début d’après-midi un amendement proposé par La France insoumise visant à créer un mécanisme d’impôt sur les rachats d’actions par les entreprises, à hauteur de 10%.Ils ont aussi approuvé un amendement présenté par le président de la commission des Finances, Eric Coquerel (LFI), pour renforcer l’efficacité de la taxe sur les transactions financières, en élargissant son assiette, en augmentant son taux et en confiant le recouvrement de la taxe à la Direction générale des finances publiques.Adoption également d’un relèvement de la taxe Gafam sur les géants de numérique de 3 à 5%, du fait d’une alliance hétéroclite entre la gauche, le RN mais aussi la Droite républicaine; d’une taxe kilométrique “d’harmonisation environnementale” (avec les voix du RN et de la gauche); ou encore d’une taxe représentant 3% de la masse salariale pour les entreprises ne respectant pas la loi Copé-Zimmerman sur la féminisation des directions d’entreprise.Plus anecdotique, l’adoption d’un amendement d’Aymeric Caron, apparenté LFI, instaurant une taxe de 50 euros par animal utilisé dans le cadre d’une procédure de recherche scientifique ou éducative, et celle d’un amendement des écologistes instaurant un “malus bruit” sur les deux roues et trois roues motorisés les plus bruyants. Ou encore, cet amendement de députés Renaissance autorisant les brasseurs de bières à vendre sans licence.Le député RN Aurélien Lopez-Liguori a réussi à faire adopter, avec les voix d’une partie de la gauche, un amendement étendant aux Gafam le paiement de la taxe sur le chiffre d’affaires des opérateurs de communications électroniques.Une alliance fustigée par le député Renaissance Pierre Cazeneuve. “Tous les grands combattants de la lutte contre l’extrême droite, où êtes-vous ?”, a-t-il tancé.Une charge que lui a renvoyée quelques minutes plus tard le député écologiste Benjamin Lucas-Lundy, après la discussion de deux amendements portés par un député Renaissance et une députée LR visant à presque quadrupler le droit de timbre payé lors des demandes de naturalisation, de 55 à 200 euros. Ces amendements, tous deux rejetés, ont crispé les débats, Eric Coquerel, les qualifiant “d’inhumains”, avant que Véronique Louwagie, la députée LR à l’origine de l’un d’eux, ne s’en émeuve, disant le prendre comme une “attaque personnelle”. “Je ne considère pas que vous êtes une personne inhumaine”, a déclaré M. Coquerel dans une volonté d’apaisement, tout en lui répondant: “Vous me dites que ça vous blesse, mais moi ça me blesse, parce que pour moi, la droite républicaine française, ce n’est pas l’extrême droite”. “Je pense qu’il y a quelques années, vous n’auriez pas porté ce genre de proposition”, a-t-il lancé.Plus tôt dans la journée, une série d’amendements proches, voulant cette fois augmenter significativement la taxe sur les titres de séjour, avait déjà enflammé les discussions. Ils avaient été rejetés à une courte majorité lors de scrutins publics, laissant entrevoir un camp gouvernemental très divisé sur le thème de l’immigration, censé faire l’objet d’une nouvelle loi initiée par le gouvernement Barnier.

Une conférence avec Elisabeth Borne perturbée à Sciences-Po Strasbourg

Une conférence-débat avec l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne organisée par l’association Sciences Po Forum vendredi, à Strasbourg, a dû être délocalisée en raison d’une manifestation et d’un “risque sécuritaire”, a annoncé l’association.”Sciences Po Forum, association engagée depuis 2007 pour promouvoir le pluralisme et le débat d’idées, se voit contrainte de délocaliser la conférence-débat prévue ce jour avec la Première ministre Elisabeth Borne”, indique l’association dans un communiqué.”À la suite d’un appel à la mobilisation du collectif +IEP Strasbourg en lutte+, relayé par d’autres organisations syndicales strasbourgeoises, contestant la venue de l’ancienne Première ministre, nous avons été contraints de tenir cet événement en dehors des locaux de l’école ou de l’annuler en raison d’un risque sécuritaire”, poursuit Sciences Po Forum.Cette dernière “déplore cette décision qui interroge sur un recul préoccupant de la liberté d’expression, éloignant notre société des principes de dialogue et d’écoute, qui doivent être érigés en fondements essentiels de toute vie démocratique”.La conférence avec Mme Borne pourra toutefois avoir lieu: grâce à la mobilisation d’élus locaux ainsi que l’Institut national du service public (INSP, l’ex-ENA), un lieu alternatif pouvant accueillir les 350 participants déjà inscrits a été trouvé, salue l’association.La conférence-débat se tiendra ainsi dans un auditorium de l’INSP.L’Institut d’études politiques (IEP) de Strasbourg a déjà fait parler de lui il y a 10 jours après l’annonce de la suspension d’un partenariat avec l’université Reichman de Herzlya, près de Tel-Aviv, en raison des positions “profondément bellicistes et dénuées de toute perspective humaniste” au regard de “la guerre en cours à Gaza” de l’institution israélienne.Plusieurs enseignants-chercheurs de Sciences-Po Strasbourg ont publié un communiqué vendredi pour faire part de leur désaccord avec “cette motion, approuvée par seulement un tiers des membres du conseil d’administration”, qui “constitue une rupture profonde avec les valeurs fondamentales de Sciences Po Strasbourg”.Les 24 signataires de ce communiqué (dont trois anciens directeurs) demandent “le maintien du partenariat unissant Sciences Po Strasbourg à l’Université Reichman de Tel-Aviv”. Un communiqué soutenu par le président de l’Université de Strasbourg, Michel Deneken.

Death toll from Mozambique election protests rises to at least 30Fri, 08 Nov 2024 18:59:28 GMT

Mozambique’s opposition on Friday promised fresh protests, as rights groups said at least 30 people had been killed in three weeks of demonstrations over contested election results.The southern African nation has been rocked by violence since the ruling Frelimo party was announced winner of the October 9 elections with more than 70 percent of votes. The …

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Fermeture de Michelin à Cholet et Vannes: des centaines de manifestants, un ministre invectivé

Plusieurs centaines de salariés de Michelin ont manifesté vendredi contre les fermetures annoncées des sites de Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire), où le ministre de l’Industrie a été pris à partie verbalement par des employés en détresse, ont constaté des journalistes de l’AFP.Venu à Cholet notamment “pour être au contact et en soutien des salariés qui vivent un drame humain”, le ministre délégué à l’Industrie, Marc Ferracci, est resté “trois minutes” devant l’usine quittant les lieux peu avant 13h00 après un échange tendu, ont indiqué des syndicalistes.”Je regrette profondément” la décision de fermer les sites de Cholet et de Vannes “comme je regrette la manière dont elle a été annoncée aux salariés”, avait un peu plus tôt dit le ministre en sortant d’un comité de pilotage à la sous-préfecture avec des représentants syndicaux et des élus locaux.Plus de 1.250 emplois au total sont menacés d’ici 2026.”Je suis content que les politiques voient enfin le vrai visage de Michelin, ils sont tombés de leurs chaises lorsqu’ils ont appris la brutalité” de cette annonce, a déclaré à une correspondante de l’AFP Romain Denecheau, élu CFDT de l’usine de Cholet qui participait à cette réunion.Après le départ du ministre, plusieurs centaines de salariés ont défilé dans la zone industrielle de Cholet en scandant “50 ans pour nous user, 5 minutes pour nous virer” ou “il est beau le Bibendum, toujours le fric avant les hommes”.Dès le début de la matinée, des pneus avaient été enflammés devant le site Michelin, avec des banderoles ou inscriptions sur les murs évoquant les “vies brisées” et les “années à trimer pour se faire jeter”.”Merci pour ce super Noël!”, ont ironisé les quelque 900 “enfants de Michelin” à Cholet, recevant de nombreux signes d’encouragement des passants.- “Plus rien à faire de la France” – Le député macroniste de Cholet Denis Masséglia, lui-même insulté vendredi par certains salariés en colère, a dit comprendre ces “personnes qui ont exprimé leurs souffrances” en s’en prenant au ministre de l’Industrie. “Des engagements ont été demandés à Michelin par le gouvernement”, a souligné Marc Ferracci, insistant sur “une indemnisation qui soit digne, avec des montants substantiels” et des reclassements en priorité dans le bassin d’emplois de Cholet.”Non, M. Ferracci, nous ne sommes pas ici pour nous battre pour un chèque, nous sommes ici pour nous battre pour l’emploi”, a lancé la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, venue dans la matinée à la rencontre des salariés sur le site de Vannes où quelque 300 emplois sont également sur la sellette.A Vannes, les salariés ont manifesté dès 06h30 pour demander le maintien des emplois en France, avant de planter des croix blanches symbolisant la mort programmée de leur usine.200 salariés étaient aussi rassemblés à Clermont-Ferrand, où se situe le siège social, en solidarité avec Vannes et Cholet. La CGT a appelé à la grève illimitée sur les sites clermontois et prévoit une manifestation mercredi, jour du Comité social et économique central, où doit être présenté aux syndicats le plan de fermeture des deux usines. “Nos fleurons comme Michelin n’en ont plus rien à faire de la France, puisque Michelin, sur 130.000 emplois, n’en a plus que 15.000 en France”, a déploré Mme Binet, critiquant “la politique industrielle d’Emmanuel Macron (qui) s’aligne sur les intérêts de ces multinationales”.”On se prend un nouveau mur” à cause de politiques publiques qui n’ont pas su agir pour que les industriels fassent le choix des salariés plutôt que “le choix du profit”, a renchéri la députée écologiste Clémentine Autain (ex-LFI).A l’Assemblée nationale, les députés écologistes et insoumis ont demandé la mise en place d’une commission d’enquête sur l’utilisation des fonds publics par Michelin, afin notamment de “comprendre pourquoi il est possible de combiner licenciements massifs, bénéfices d’aides publiques et versements records aux actionnaires sur une même période”.Marc Ferracci a indiqué que le gouvernement allait publier “dans les prochaines semaines un plan d’urgence pour la filière automobile à l’échelle française et européenne”, pour “agir de manière structurelle”. Le plan comprendra des mesures de soutien à la demande et à l’investissement, et “des mesures de protection commerciale qui touchent l’ensemble de la filière.”

La présidente de l’Assemblée et de nombreux députés condamnent l’incident diplomatique à Jérusalem

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a “fermement” condamné vendredi l’incident diplomatique survenu la veille lors de la visite du ministre des Affaires étrangères à Jérusalem, une soixantaine de députés demandant par ailleurs qu’Emmanuel Macron rappelle “immédiatement l’ambassadeur de France en Israël en France pour consultation”.”Un incident extrêmement grave s’est produit hier à l’Eléona, domaine national français à Jérusalem. Je le condamne fermement, plus encore alors que la France Å“uvre en faveur de l’apaisement dans la région. J’ai tenu à faire part de mon indignation à mon homologue israélien”, le président de la Knesset Amir Ohana, a écrit sur X Mme Braun-Pivet.Un peu plus tard dans la journée, une soixantaine de députés ont signé un communiqué commun où ils ont pris “acte” de la décision du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot de “convoquer l’ambassadeur d’Israël en France”, souhaitant que cette convocation ait lieu “sans délai”. Ils ont aussi demandé au président de la République Emmanuel Macron “de rappeler immédiatement l’ambassadeur de France en Israël en France pour consultation”.Ils ont en outre prié Mme Braun-Pivet d’adresser à la Knesset, au nom de l’Assemblée, les “protestations indignées” des députés, demandant aux parlementaires israéliens de “condamner les agissements graves de leur gouvernement”.Parmi les signataires, la plupart des figures du Nouveau Front populaire, auxquelles se sont joints Lionel Causse et Eléonore Caroit (Ensemble pour la République), Laëtitia Saint-Paul (Horizons), Richard Ramos (MoDem), Harold Huwart (Liot) et les ex-Renaissance Stella Dupont et Sacha Houlié. Jeudi, des policiers israéliens sont entrés “armés” et “sans autorisation”, selon Jean-Noël Barrot, dans l’enceinte du domaine national de l’Eléona, propriété de la France depuis le XIXe siècle située sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est.Après le départ du ministre, deux gendarmes ont été arrêtés et retenus par les autorités israéliennes avant d’être relâchés.La diplomatie israélienne a assuré de son côté que les questions de sécurité avaient été “clarifiées” à l’avance avec l’ambassade de France à Tel-Aviv. La présence de personnels de sécurité israéliens avait pour “objectif de garantir (la) sécurité” de M. Barrot, a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Kolisi on the bench as Springboks ring changes for Scotland clashFri, 08 Nov 2024 17:15:57 GMT

South Africa’s double World Cup-winning captain Siya Kolisi is one of seven forwards among eight replacements in Rassie Erasmus’s matchday 23 for the Springboks’ tour opener against Scotland at Murrayfield on Sunday.Veteran lock Eben Etzebeth will captain South Africa, who won this year’s southern hemisphere Rugby Championship, as the Springboks look to end 2024 by …

Kolisi on the bench as Springboks ring changes for Scotland clashFri, 08 Nov 2024 17:15:57 GMT Read More »

On Kinshasa’s streets hairdressers make a quick buckFri, 08 Nov 2024 16:50:02 GMT

Standing in a makeshift salon on the side of a dusty backstreet in Democratic Republic of Congo capital Kinshasa Papy Kalume pulled a fresh razor out of his bag.The 47-year-old barber placed the “Gillette” — as it is commonly called by street hairdressers in the city — against the back of a customer’s head and …

On Kinshasa’s streets hairdressers make a quick buckFri, 08 Nov 2024 16:50:02 GMT Read More »