Multiples condamnations après la proposition de Trump de contrôler Gaza

Les Palestiniens, les dirigeants arabes et de nombreux pays ont condamné la proposition de Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de Gaza et d’un déplacement de sa population, le président américain insistant sur le fait que “tout le monde adore” cette idée.Le Hamas a accusé le président américain de “jeter de l’huile sur le feu” avec ses déclarations qui ne “contribueront pas à la stabilité” du Moyen-Orient, au moment où doivent reprendre les délicates négociations sur la poursuite de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Donald Trump a fait cette annonce mardi après avoir reçu à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon qui cette proposition pourrait “changer l’Histoire”.”Nous ne permettrons pas que soient bafoués les droits de notre peuple”, a rétorqué le président palestinien Mahmoud Abbas, rival du Hamas.Le projet semble cependant irréalisable tant il se heurte à toutes sortes d’obstacles, parmi lesquels l’attachement des Palestiniens à leur terre, l’opposition des Etats arabes et le droit international.Donald Trump a répété mardi que les habitants de la bande de Gaza, en ruines après 15 mois de guerre, pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l’opposition de ces pays.”Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza”, a-t-il dit au côté de M. Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d’un “chantier de démolition”.Le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient “aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits”, afin de développer économiquement le territoire. Il a évoqué un projet “à long terme”, répétant son voeu de faire de Gaza la “Côte d’Azur du Moyen-Orient”.”Tout le monde l’adore”, a déclaré mercredi le milliardaire républicain à la presse alors qu’on l’interrogeait sur les réactions sur son projet. – “Vivre ou mourir ici” -Mais beaucoup d’habitants du territoire assiégé, rentrés chez eux à la faveur de la trêve, témoignaient de leur volonté de reconstruire.”Nous sommes revenus malgré les destructions massives (…) Nous sommes revenus parce que nous rejetons catégoriquement d’être déplacés”, a indiqué Ahmed al-Minaoui, rentré dans la ville de Gaza.”Je suis Gazaoui, mon père et mon grand-père sont originaires d’ici (…) Nous n’avons qu’une seule option: vivre ou mourir ici”, a ajouté Ahmed Halasa, un habitant de la même ville âgé de 41 ans.En revanche pour Kfir Dekel, un Israélien de 48 ans qui vit dans la zone frontalière avec Gaza, “le plan de Trump a du sens. Gaza est complètement détruite et il est impossible de réparer tant qu’il y a des gens”. “Laissons les partir et construire leur vie ailleurs, et nous ferons vraiment de ce lieu un îlot de paix”. Donald Trump avait déjà suscité l’indignation internationale en proposant de faire “tout simplement le ménage” à Gaza et de transférer ses habitants dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie.L’Egypte, frontalière de Gaza, a appelé mercredi l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, à reprendre le contrôle du territoire, d’où elle avait été chassée en 2007 quand le Hamas y a pris le pouvoir.Le roi Abdallah II de Jordanie a lui réitéré son refus de “toute tentative” de déplacer les Palestiniens, lors d’une rencontre avec Mahmoud Abbas. Les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Ligue arabe ont aussi rejeté le plan américain.- “Un futur Etat palestinien” -La France a vu des déclarations “dangereuses pour la stabilité et le processus de paix”, estimant que l’avenir de Gaza passe par “un futur Etat palestinien” et non par le contrôle “d’un pays tiers”.Pour le Premier ministre britannique Keir Starmer, les Palestiniens de Gaza doivent pouvoir revenir “chez eux et reconstruire”. Le territoire “appartient aux Palestiniens”, a aussi affirmé Berlin.Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a en outre rappelé que tout transfert forcé ou expulsion d’un territoire occupé étaient “strictement prohibés”. Opposé à l’accord de trêve, le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a promis mercredi de tout faire pour “enterrer définitivement” l’idée d’un Etat palestinien.L’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’Tselem a elle qualifié le plan de Trump de “fou”.La rencontre à la Maison Blanche a coïncidé avec l’annonce d’une reprise des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, dont une première phase de six semaines a débuté le 19 janvier, mais dont la suite reste incertaine.Le Hamas a annoncé mardi que ces négociations avaient “commencé”.Israël a indiqué qu’il enverrait “en fin de semaine” une délégation au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.La première phase a permis jusqu’à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d’environ 600 Palestiniens détenus par Israël, un afflux de l’aide humanitaire et le retour de plus d’un demi-million de déplacés dans le nord du territoire.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza.Au total, 251 personnes avaient été enlevées le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.518 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Multiples condamnations après la proposition de Trump de contrôler Gaza

Les Palestiniens, les dirigeants arabes et de nombreux pays ont condamné la proposition de Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de Gaza et d’un déplacement de sa population, le président américain insistant sur le fait que “tout le monde adore” cette idée.Le Hamas a accusé le président américain de “jeter de l’huile sur le feu” avec ses déclarations qui ne “contribueront pas à la stabilité” du Moyen-Orient, au moment où doivent reprendre les délicates négociations sur la poursuite de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Donald Trump a fait cette annonce mardi après avoir reçu à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon qui cette proposition pourrait “changer l’Histoire”.”Nous ne permettrons pas que soient bafoués les droits de notre peuple”, a rétorqué le président palestinien Mahmoud Abbas, rival du Hamas.Le projet semble cependant irréalisable tant il se heurte à toutes sortes d’obstacles, parmi lesquels l’attachement des Palestiniens à leur terre, l’opposition des Etats arabes et le droit international.Donald Trump a répété mardi que les habitants de la bande de Gaza, en ruines après 15 mois de guerre, pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l’opposition de ces pays.”Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza”, a-t-il dit au côté de M. Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d’un “chantier de démolition”.Le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient “aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits”, afin de développer économiquement le territoire. Il a évoqué un projet “à long terme”, répétant son voeu de faire de Gaza la “Côte d’Azur du Moyen-Orient”.”Tout le monde l’adore”, a déclaré mercredi le milliardaire républicain à la presse alors qu’on l’interrogeait sur les réactions sur son projet. – “Vivre ou mourir ici” -Mais beaucoup d’habitants du territoire assiégé, rentrés chez eux à la faveur de la trêve, témoignaient de leur volonté de reconstruire.”Nous sommes revenus malgré les destructions massives (…) Nous sommes revenus parce que nous rejetons catégoriquement d’être déplacés”, a indiqué Ahmed al-Minaoui, rentré dans la ville de Gaza.”Je suis Gazaoui, mon père et mon grand-père sont originaires d’ici (…) Nous n’avons qu’une seule option: vivre ou mourir ici”, a ajouté Ahmed Halasa, un habitant de la même ville âgé de 41 ans.En revanche pour Kfir Dekel, un Israélien de 48 ans qui vit dans la zone frontalière avec Gaza, “le plan de Trump a du sens. Gaza est complètement détruite et il est impossible de réparer tant qu’il y a des gens”. “Laissons les partir et construire leur vie ailleurs, et nous ferons vraiment de ce lieu un îlot de paix”. Donald Trump avait déjà suscité l’indignation internationale en proposant de faire “tout simplement le ménage” à Gaza et de transférer ses habitants dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie.L’Egypte, frontalière de Gaza, a appelé mercredi l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, à reprendre le contrôle du territoire, d’où elle avait été chassée en 2007 quand le Hamas y a pris le pouvoir.Le roi Abdallah II de Jordanie a lui réitéré son refus de “toute tentative” de déplacer les Palestiniens, lors d’une rencontre avec Mahmoud Abbas. Les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Ligue arabe ont aussi rejeté le plan américain.- “Un futur Etat palestinien” -La France a vu des déclarations “dangereuses pour la stabilité et le processus de paix”, estimant que l’avenir de Gaza passe par “un futur Etat palestinien” et non par le contrôle “d’un pays tiers”.Pour le Premier ministre britannique Keir Starmer, les Palestiniens de Gaza doivent pouvoir revenir “chez eux et reconstruire”. Le territoire “appartient aux Palestiniens”, a aussi affirmé Berlin.Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a en outre rappelé que tout transfert forcé ou expulsion d’un territoire occupé étaient “strictement prohibés”. Opposé à l’accord de trêve, le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a promis mercredi de tout faire pour “enterrer définitivement” l’idée d’un Etat palestinien.L’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’Tselem a elle qualifié le plan de Trump de “fou”.La rencontre à la Maison Blanche a coïncidé avec l’annonce d’une reprise des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, dont une première phase de six semaines a débuté le 19 janvier, mais dont la suite reste incertaine.Le Hamas a annoncé mardi que ces négociations avaient “commencé”.Israël a indiqué qu’il enverrait “en fin de semaine” une délégation au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.La première phase a permis jusqu’à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d’environ 600 Palestiniens détenus par Israël, un afflux de l’aide humanitaire et le retour de plus d’un demi-million de déplacés dans le nord du territoire.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza.Au total, 251 personnes avaient été enlevées le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.518 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Bayrou surmonte une motion de censure, le budget adopté par l’Assemblée

François Bayrou a engrangé mercredi un premier succès, avec le vote par l’Assemblée du budget de l’Etat, grâce à la neutralité des socialistes qui ont décidé de ne pas voter une motion de censure contre son gouvernement.Seuls 128 députés, dont six socialistes, ont approuvé la motion de censure déposée par des élus LFI, communistes et écologistes, alors qu’il aurait fallu 289 voix pour faire tomber le gouvernement.Ce vote permet l’approbation par l’Assemblée nationale du budget de l’Etat pour 2025. Le Sénat se prononcera dès jeudi, et ce vote très vraisemblablement favorable actera l’adoption du texte par le Parlement.”Ce budget est une étape d’urgence”, a soutenu devant les députés le Premier ministre, qui se projette déjà pour l’après, en promettant une réforme de l’Etat et des mesures d'”ordre et d’autorité”.Les groupes PS et du Rassemblement national avaient annoncé qu’ils ne censureraient pas, au nom de la stabilité du pays. M. Bayrou devait affronter dans la soirée une deuxième motion de censure, consécutive au 49.3 engagé sur la première partie du budget de la Sécurité sociale. Celle-ci n’a pas plus de chance que la première d’être votée.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec le budget 2025, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses.Les écologistes et les communistes avaient opté pour la censure, comme les Insoumis. Le PS a choisi, de son côté, de négocier pendant des semaines avec le gouvernement pour arracher des concessions sur les retraites, les remboursements médicaux ou l’Education.Après le vote, La France insoumise a dénoncé dans un communiqué “l’interruption par le Parti socialiste du Nouveau Front populaire” et proposé une “réunion” aux autres partis de gauche ayant votée la motion de censure afin de “poursuivre (cette alliance, ndlr) sur la base d’un rassemblement loyal et clairement dans l’opposition au macronisme”.- Saint-Just -En présentant la motion, la présidente LFI de la commission des Affaires économiques Aurélie Trouvé a fustigé le “budget le plus austéritaire du XXIe siècle”, avec “la plus forte baisse de dépenses que la France ait jamais connue depuis 25 ans”.Dénonçant un “naufrage de la démocratie”, elle a invité les oppositions à voter la censure, “seule façon” d’exprimer leur rejet du gouvernement. Prenant la parole à sa suite, le député PS Emmanuel Grégoire a dû affronter les huées des bancs Insoumis. “J’entends une petite voix sur ma gauche qui me rappelle aux puretés de la vertu, comme disait Saint-Just. Je veux leur dire très amicalement que ce n’est ni dans l’outrance des mots, du verbe et des actes que se forge le chemin de la crédibilité et de la conviction”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter: “Le bruit et la fureur fragilisent les combats”. Soulignant que le vote des socialistes “ne vaut nullement adhésion” à la politique de M. Bayrou, il a réaffirmé que ces derniers déposeraient à l’issue du débat budgétaire une motion de censure portant “sur l’ensemble de (sa) politique et en particulier sur les graves entorses au pacte républicain qu’elle incarne”.Les socialistes ont annoncé le dépôt de cette motion contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire.- Dissolution -Au nom du RN, qui a aussi écarté un vote de la censure, le député Yoann Gillet s’est montré très critique vis-à-vis d’un budget qui prévoit “d’augmenter la pression fiscale” et jugé que le “salut” ne viendrait pas “d’une censure proposée par des imposteurs” mais d’une “prochaine dissolution”.La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis de suivre rigoureusement “l’exécution budgétaire” en 2025 pour “tenir cette cible de 5,4%” et tirer “les leçons de ce qui s’est passé l’année dernière” lorsque l’exécutif avait laissé déraper le déficit.A la fin de cette journée chargée, François Bayrou devrait engager une nouvelle fois la responsabilité de son gouvernement par un autre 49.3 –avant un autre en fin de semaine ou début de semaine prochaine–, toujours sur le budget de la Sécurité sociale. Avec donc au total, quatre motions de censure à esquiver sur le budget.sac-parl-far-brk-fff-are-sl/hr/swi

Bayrou surmonte une motion de censure, le budget adopté par l’Assemblée

François Bayrou a engrangé mercredi un premier succès, avec le vote par l’Assemblée du budget de l’Etat, grâce à la neutralité des socialistes qui ont décidé de ne pas voter une motion de censure contre son gouvernement.Seuls 128 députés, dont six socialistes, ont approuvé la motion de censure déposée par des élus LFI, communistes et écologistes, alors qu’il aurait fallu 289 voix pour faire tomber le gouvernement.Ce vote permet l’approbation par l’Assemblée nationale du budget de l’Etat pour 2025. Le Sénat se prononcera dès jeudi, et ce vote très vraisemblablement favorable actera l’adoption du texte par le Parlement.”Ce budget est une étape d’urgence”, a soutenu devant les députés le Premier ministre, qui se projette déjà pour l’après, en promettant une réforme de l’Etat et des mesures d'”ordre et d’autorité”.Les groupes PS et du Rassemblement national avaient annoncé qu’ils ne censureraient pas, au nom de la stabilité du pays. M. Bayrou devait affronter dans la soirée une deuxième motion de censure, consécutive au 49.3 engagé sur la première partie du budget de la Sécurité sociale. Celle-ci n’a pas plus de chance que la première d’être votée.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec le budget 2025, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses.Les écologistes et les communistes avaient opté pour la censure, comme les Insoumis. Le PS a choisi, de son côté, de négocier pendant des semaines avec le gouvernement pour arracher des concessions sur les retraites, les remboursements médicaux ou l’Education.Après le vote, La France insoumise a dénoncé dans un communiqué “l’interruption par le Parti socialiste du Nouveau Front populaire” et proposé une “réunion” aux autres partis de gauche ayant votée la motion de censure afin de “poursuivre (cette alliance, ndlr) sur la base d’un rassemblement loyal et clairement dans l’opposition au macronisme”.- Saint-Just -En présentant la motion, la présidente LFI de la commission des Affaires économiques Aurélie Trouvé a fustigé le “budget le plus austéritaire du XXIe siècle”, avec “la plus forte baisse de dépenses que la France ait jamais connue depuis 25 ans”.Dénonçant un “naufrage de la démocratie”, elle a invité les oppositions à voter la censure, “seule façon” d’exprimer leur rejet du gouvernement. Prenant la parole à sa suite, le député PS Emmanuel Grégoire a dû affronter les huées des bancs Insoumis. “J’entends une petite voix sur ma gauche qui me rappelle aux puretés de la vertu, comme disait Saint-Just. Je veux leur dire très amicalement que ce n’est ni dans l’outrance des mots, du verbe et des actes que se forge le chemin de la crédibilité et de la conviction”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter: “Le bruit et la fureur fragilisent les combats”. Soulignant que le vote des socialistes “ne vaut nullement adhésion” à la politique de M. Bayrou, il a réaffirmé que ces derniers déposeraient à l’issue du débat budgétaire une motion de censure portant “sur l’ensemble de (sa) politique et en particulier sur les graves entorses au pacte républicain qu’elle incarne”.Les socialistes ont annoncé le dépôt de cette motion contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire.- Dissolution -Au nom du RN, qui a aussi écarté un vote de la censure, le député Yoann Gillet s’est montré très critique vis-à-vis d’un budget qui prévoit “d’augmenter la pression fiscale” et jugé que le “salut” ne viendrait pas “d’une censure proposée par des imposteurs” mais d’une “prochaine dissolution”.La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis de suivre rigoureusement “l’exécution budgétaire” en 2025 pour “tenir cette cible de 5,4%” et tirer “les leçons de ce qui s’est passé l’année dernière” lorsque l’exécutif avait laissé déraper le déficit.A la fin de cette journée chargée, François Bayrou devrait engager une nouvelle fois la responsabilité de son gouvernement par un autre 49.3 –avant un autre en fin de semaine ou début de semaine prochaine–, toujours sur le budget de la Sécurité sociale. Avec donc au total, quatre motions de censure à esquiver sur le budget.sac-parl-far-brk-fff-are-sl/hr/swi

Bayrou surmonte une motion de censure, le budget adopté par l’Assemblée

François Bayrou a engrangé mercredi un premier succès, avec le vote par l’Assemblée du budget de l’Etat, grâce à la neutralité des socialistes qui ont décidé de ne pas voter une motion de censure contre son gouvernement.Seuls 128 députés, dont six socialistes, ont approuvé la motion de censure déposée par des élus LFI, communistes et écologistes, alors qu’il aurait fallu 289 voix pour faire tomber le gouvernement.Ce vote permet l’approbation par l’Assemblée nationale du budget de l’Etat pour 2025. Le Sénat se prononcera dès jeudi, et ce vote très vraisemblablement favorable actera l’adoption du texte par le Parlement.”Ce budget est une étape d’urgence”, a soutenu devant les députés le Premier ministre, qui se projette déjà pour l’après, en promettant une réforme de l’Etat et des mesures d'”ordre et d’autorité”.Les groupes PS et du Rassemblement national avaient annoncé qu’ils ne censureraient pas, au nom de la stabilité du pays. M. Bayrou devait affronter dans la soirée une deuxième motion de censure, consécutive au 49.3 engagé sur la première partie du budget de la Sécurité sociale. Celle-ci n’a pas plus de chance que la première d’être votée.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec le budget 2025, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses.Les écologistes et les communistes avaient opté pour la censure, comme les Insoumis. Le PS a choisi, de son côté, de négocier pendant des semaines avec le gouvernement pour arracher des concessions sur les retraites, les remboursements médicaux ou l’Education.Après le vote, La France insoumise a dénoncé dans un communiqué “l’interruption par le Parti socialiste du Nouveau Front populaire” et proposé une “réunion” aux autres partis de gauche ayant votée la motion de censure afin de “poursuivre (cette alliance, ndlr) sur la base d’un rassemblement loyal et clairement dans l’opposition au macronisme”.- Saint-Just -En présentant la motion, la présidente LFI de la commission des Affaires économiques Aurélie Trouvé a fustigé le “budget le plus austéritaire du XXIe siècle”, avec “la plus forte baisse de dépenses que la France ait jamais connue depuis 25 ans”.Dénonçant un “naufrage de la démocratie”, elle a invité les oppositions à voter la censure, “seule façon” d’exprimer leur rejet du gouvernement. Prenant la parole à sa suite, le député PS Emmanuel Grégoire a dû affronter les huées des bancs Insoumis. “J’entends une petite voix sur ma gauche qui me rappelle aux puretés de la vertu, comme disait Saint-Just. Je veux leur dire très amicalement que ce n’est ni dans l’outrance des mots, du verbe et des actes que se forge le chemin de la crédibilité et de la conviction”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter: “Le bruit et la fureur fragilisent les combats”. Soulignant que le vote des socialistes “ne vaut nullement adhésion” à la politique de M. Bayrou, il a réaffirmé que ces derniers déposeraient à l’issue du débat budgétaire une motion de censure portant “sur l’ensemble de (sa) politique et en particulier sur les graves entorses au pacte républicain qu’elle incarne”.Les socialistes ont annoncé le dépôt de cette motion contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire.- Dissolution -Au nom du RN, qui a aussi écarté un vote de la censure, le député Yoann Gillet s’est montré très critique vis-à-vis d’un budget qui prévoit “d’augmenter la pression fiscale” et jugé que le “salut” ne viendrait pas “d’une censure proposée par des imposteurs” mais d’une “prochaine dissolution”.La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis de suivre rigoureusement “l’exécution budgétaire” en 2025 pour “tenir cette cible de 5,4%” et tirer “les leçons de ce qui s’est passé l’année dernière” lorsque l’exécutif avait laissé déraper le déficit.A la fin de cette journée chargée, François Bayrou devrait engager une nouvelle fois la responsabilité de son gouvernement par un autre 49.3 –avant un autre en fin de semaine ou début de semaine prochaine–, toujours sur le budget de la Sécurité sociale. Avec donc au total, quatre motions de censure à esquiver sur le budget.sac-parl-far-brk-fff-are-sl/hr/swi

Bayrou surmonte une motion de censure, le budget adopté par l’Assemblée

François Bayrou a engrangé mercredi un premier succès, avec le vote par l’Assemblée du budget de l’Etat, grâce à la neutralité des socialistes qui ont décidé de ne pas voter une motion de censure contre son gouvernement.Seuls 128 députés, dont six socialistes, ont approuvé la motion de censure déposée par des élus LFI, communistes et écologistes, alors qu’il aurait fallu 289 voix pour faire tomber le gouvernement.Ce vote permet l’approbation par l’Assemblée nationale du budget de l’Etat pour 2025. Le Sénat se prononcera dès jeudi, et ce vote très vraisemblablement favorable actera l’adoption du texte par le Parlement.”Ce budget est une étape d’urgence”, a soutenu devant les députés le Premier ministre, qui se projette déjà pour l’après, en promettant une réforme de l’Etat et des mesures d'”ordre et d’autorité”.Les groupes PS et du Rassemblement national avaient annoncé qu’ils ne censureraient pas, au nom de la stabilité du pays. M. Bayrou devait affronter dans la soirée une deuxième motion de censure, consécutive au 49.3 engagé sur la première partie du budget de la Sécurité sociale. Celle-ci n’a pas plus de chance que la première d’être votée.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec le budget 2025, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses.Les écologistes et les communistes avaient opté pour la censure, comme les Insoumis. Le PS a choisi, de son côté, de négocier pendant des semaines avec le gouvernement pour arracher des concessions sur les retraites, les remboursements médicaux ou l’Education.Après le vote, La France insoumise a dénoncé dans un communiqué “l’interruption par le Parti socialiste du Nouveau Front populaire” et proposé une “réunion” aux autres partis de gauche ayant votée la motion de censure afin de “poursuivre (cette alliance, ndlr) sur la base d’un rassemblement loyal et clairement dans l’opposition au macronisme”.- Saint-Just -En présentant la motion, la présidente LFI de la commission des Affaires économiques Aurélie Trouvé a fustigé le “budget le plus austéritaire du XXIe siècle”, avec “la plus forte baisse de dépenses que la France ait jamais connue depuis 25 ans”.Dénonçant un “naufrage de la démocratie”, elle a invité les oppositions à voter la censure, “seule façon” d’exprimer leur rejet du gouvernement. Prenant la parole à sa suite, le député PS Emmanuel Grégoire a dû affronter les huées des bancs Insoumis. “J’entends une petite voix sur ma gauche qui me rappelle aux puretés de la vertu, comme disait Saint-Just. Je veux leur dire très amicalement que ce n’est ni dans l’outrance des mots, du verbe et des actes que se forge le chemin de la crédibilité et de la conviction”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter: “Le bruit et la fureur fragilisent les combats”. Soulignant que le vote des socialistes “ne vaut nullement adhésion” à la politique de M. Bayrou, il a réaffirmé que ces derniers déposeraient à l’issue du débat budgétaire une motion de censure portant “sur l’ensemble de (sa) politique et en particulier sur les graves entorses au pacte républicain qu’elle incarne”.Les socialistes ont annoncé le dépôt de cette motion contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire.- Dissolution -Au nom du RN, qui a aussi écarté un vote de la censure, le député Yoann Gillet s’est montré très critique vis-à-vis d’un budget qui prévoit “d’augmenter la pression fiscale” et jugé que le “salut” ne viendrait pas “d’une censure proposée par des imposteurs” mais d’une “prochaine dissolution”.La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis de suivre rigoureusement “l’exécution budgétaire” en 2025 pour “tenir cette cible de 5,4%” et tirer “les leçons de ce qui s’est passé l’année dernière” lorsque l’exécutif avait laissé déraper le déficit.A la fin de cette journée chargée, François Bayrou devrait engager une nouvelle fois la responsabilité de son gouvernement par un autre 49.3 –avant un autre en fin de semaine ou début de semaine prochaine–, toujours sur le budget de la Sécurité sociale. Avec donc au total, quatre motions de censure à esquiver sur le budget.sac-parl-far-brk-fff-are-sl/hr/swi

Grand retour de la consigne en verre en France: Citeo espère faire décoller le réemploi

La consigne en verre à grande échelle va faire son grand retour en France au mois de mai, a confirmé mercredi lors d’un point presse l’organisme Citeo qui espère combler le retard en matière de réemploi des emballages.Cinq ans après la loi Agec sur l’économie circulaire, le bilan reste en effet “mitigé”, a souligné Valentin Fournel, directeur écoconception et réemploi pour Citeo, organisme coordonnant la collecte et le tri des déchets d’emballages ménagers.Que ce soit pour le recyclage, la réduction des emballages ou leur réemploi, la France traîne.L’objectif était de 10% d’emballages réemployés d’ici à 2027, avec un objectif intermédiaire de 5% pour 2023 mais “on n’y est pas encore”, selon M. Fournel citant le dernier chiffre de l’observatoire du réemploi, qui plafonne à 1,5% en France.Il a néanmoins salué l’obligation fixée par la loi, pour les éco-organismes, de consacrer 5% des contributions qu’ils reçoivent au développement du réemploi.En vue du mois de mai, quatre grandes régions du nord-ouest de la France sont lancées dans des projets pour faciliter le réemploi de millions d’emballages en verre : Bretagne, Pays-de-la-Loire, Normandie et Hauts-de-France, couvrant un bassin de 16 millions d’habitants.”L’objectif, c’est bien d’être prêt pour mai et d’avoir des premiers magasins qui peuvent avoir une offre de produits en emballage réemployables, avec des équipements de récupération” et “d’avoir cette première boucle qui tourne”, a indiqué M. Fournel.A ce stade, huit enseignes de grande distribution sont impliquées dans ce projet “ReUse” de Citeo, ainsi qu’une cinquantaine d’industriels de l’alimentaire et des boissons, avec ou sans alcool. Des travaux sont également en cours avec des acteurs de la livraison à domicile, a-t-il précisé.Pour cette première phase, étalée sur 18 mois, Citeo table sur 30 millions d’emballages réemployables mis en marché, avec un taux de réemploi “d’au moins 50%”.Un objectif “à la fois ambitieux et pas ambitieux”, selon M. Fournel, qui assure qu’aucun dispositif existant actuellement en France n'”arrive à ces taux là”. Il espère, néanmoins, lorsque le réemploi arrivera à maturité, avoir des taux de réemploi encore plus importants, “autour des 80, 85%, voire au-delà”.

Grand retour de la consigne en verre en France: Citeo espère faire décoller le réemploi

La consigne en verre à grande échelle va faire son grand retour en France au mois de mai, a confirmé mercredi lors d’un point presse l’organisme Citeo qui espère combler le retard en matière de réemploi des emballages.Cinq ans après la loi Agec sur l’économie circulaire, le bilan reste en effet “mitigé”, a souligné Valentin Fournel, directeur écoconception et réemploi pour Citeo, organisme coordonnant la collecte et le tri des déchets d’emballages ménagers.Que ce soit pour le recyclage, la réduction des emballages ou leur réemploi, la France traîne.L’objectif était de 10% d’emballages réemployés d’ici à 2027, avec un objectif intermédiaire de 5% pour 2023 mais “on n’y est pas encore”, selon M. Fournel citant le dernier chiffre de l’observatoire du réemploi, qui plafonne à 1,5% en France.Il a néanmoins salué l’obligation fixée par la loi, pour les éco-organismes, de consacrer 5% des contributions qu’ils reçoivent au développement du réemploi.En vue du mois de mai, quatre grandes régions du nord-ouest de la France sont lancées dans des projets pour faciliter le réemploi de millions d’emballages en verre : Bretagne, Pays-de-la-Loire, Normandie et Hauts-de-France, couvrant un bassin de 16 millions d’habitants.”L’objectif, c’est bien d’être prêt pour mai et d’avoir des premiers magasins qui peuvent avoir une offre de produits en emballage réemployables, avec des équipements de récupération” et “d’avoir cette première boucle qui tourne”, a indiqué M. Fournel.A ce stade, huit enseignes de grande distribution sont impliquées dans ce projet “ReUse” de Citeo, ainsi qu’une cinquantaine d’industriels de l’alimentaire et des boissons, avec ou sans alcool. Des travaux sont également en cours avec des acteurs de la livraison à domicile, a-t-il précisé.Pour cette première phase, étalée sur 18 mois, Citeo table sur 30 millions d’emballages réemployables mis en marché, avec un taux de réemploi “d’au moins 50%”.Un objectif “à la fois ambitieux et pas ambitieux”, selon M. Fournel, qui assure qu’aucun dispositif existant actuellement en France n'”arrive à ces taux là”. Il espère, néanmoins, lorsque le réemploi arrivera à maturité, avoir des taux de réemploi encore plus importants, “autour des 80, 85%, voire au-delà”.

La Bourse de Paris conclut une séance de digestion de résultats d’entreprise

La Bourse de Paris a terminé en léger repli de 0,19% mercredi à l’issue d’une séance marquée de nombreuses publications d’entreprises, avec en toile de fonds la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 14,72 points et s’est établit à 7.891,68 points à la clôture. Mardi, il avait gagné 0,66%.”La saison des résultats bat son plein et rythme les séances de manière générale”, commente Bertrand Lamielle, directeur général de Portzamparc Gestion, qui appartient à BNP Paribas.Parmi les résultats marquant de la séance, ceux du groupe pétrolier TotalEnergies, qui ont permis au titre de s’octroyer une hausse de 1,74% à 58,01 euro. Le groupe a vu fondre son bénéfice net en 2024 après deux années hors norme de super-profits et va réduire en 2025 ses investissements en faveur de la réduction des émissions de carbone. Toutefois, le groupe a aussi annoncé maintenir sa politique de gratification des actionnaires, avec le versement d’un dividende trimestriel en hausse de 7,6%. Ailleurs à la cote, le Crédit Agricole a gagné 0,82% à 14,68 euros après avoir annoncé un bilan positif en 2024, grâce à un très bon quatrième trimestre qui a compensé les deux précédents, plus faibles.Le groupe bancaire a publié un bénéfice net en hausse de 4,6% en 2024, à 8,6 milliards d’euros, et un produit net bancaire de 38,1 milliards d’euros (+4,3%).Parallèlement, les investisseurs évoluent dans un environnement macroéconomique marqué par un “manque de visibilité”, a-t-il ajouté.Aux États-Unis, si “le programme de Trump est connu, la question est de savoir s’il va l’appliquer, quand et dans quel ordre”, résume Bertrand Lamielle.Surtout, l’escalade des tensions entre Washington et Pékin continue d’être surveillée comme le lait sur le feu par les marchés après que Trump a décidé d’imposer 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les États-Unis.Le groupe de spiritueux Pernod Ricard a nettement décroché, de 3,63% à 102,30 euros et Rémy Cointreau a cédé 1,83% à 50,90 euros, en raison des craintes de la mise en place de barrières douanières aux États-Unis.Renault a abandonné 2,59% à 47,77 euros après la publication d’informations de presse sur l’abandon du projet de fusion entre Nissan et son concurrent nippon, plus robuste, Honda.

Venezuela: au moins 5 Américains détenus selon l’ONG Foro Penal

Au moins 5 Américains sont détenus au Venezuela, a annoncé mercredi l’ONG Foro Penal, spécialiste des prisons, alors que l’émissaire spécial de Donald Trump a récemment évoqué “au moins 6″ Américains détenus dans une interview après son retour de Caracas avec six autres de ses compatriotes libérés.”5 Février. Bilan de prisonniers politiques américains au Venezuela. 7 actuellement emprisonnés, 6 libérés”, a indiqué dans un communiqué l’ONG Foro Penal, qui inclut dans les 7, deux résidents permanents aux Etats-Unis (“lawful permanent residents”).L’ONG donne les noms complets des six libérés et des sept autres détenus. En tout, elle recense 54 étrangers détenus dont une franco-américaine, 11 Espagnols et 9 Italiens.Dans une interview après son retour de Caracas, Richard Grenell, l’émissaire spécial de Donald Trump, a raconté sa mission du 31 janvier au Megyn Kelly Show. Il évoque tout d’abord 12 Américains, comptabilisant sans doute ceux avec lesquels il est rentré aux Etats-Unis: “Il y a 12 Américains, au moins, nous en avons peut-être trouvé deux autres pendant que nous étions là-bas, qui sont des otages. Ils sont détenus sur la base de chefs d’accusation très peu convaincants.”Mais quelques instants plus tard, il dit: “Il y en a au moins six. Nous pensons en avoir trouvé deux autres parce que nous avons interrogé” les détenus libérés.M. Grenell raconte aussi une anecdote: “Il est déchirant de penser que deux individus auraient pu être libérés, mais qu’ils ont pensé qu’il s’agissait d’un simulacre de plus de la part du gouvernement vénézuélien, et qu’ils ont donc refusé de jouer le jeu (se raser et se changer), ne sachant pas, ne réalisant pas que c’était pour de vrai”. L’émissaire américain assure que ces deux personnes ont été remplacées par deux autres prisonniers: “Nous n’avons appris que plus tard que le gouvernement vénézuélien a trouvé deux autres Américains pour les remplacer”.M. Grenell a souligné que l’administration américaine “travaille” à clarifier le nombre d’Américains détenus et a promis “de revenir” les chercher au Venezuela. Émissaire spécial de Donald Trump, Richard Grenell était chargé d’exiger que Caracas accepte le retour “inconditionnel” des Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis et d’obtenir la libération des “otages” américains détenus au Venezuela.Caracas a accepté le retour des Vénézuéliens et notamment des membres des gangs, alors que l’envoyé spécial est reparti avec six Américains détenus au Venezuela.Le président Nicolas Maduro a appelé à un “nouveau départ” des relations entre Caracas et Washington après cette entrevue exceptionnelle.Malgré cette rencontre, Washington, comme une grande partie de la communauté internationale, ne reconnaît pas la victoire de M. Maduro à la présidentielle de juillet.Â