A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Un 1er-Mai syndical qui se veut “festif et combatif”, mais sans unité large

Pour les salaires, pour l’abrogation de la réforme des retraites, ou encore “contre la trumpisation du monde” : les organisations syndicales appellent à battre le pavé jeudi pour le 1er-Mai, mais la mobilisation se tient sans unité large.”Depuis trois mois, on entend en boucle la question de la guerre, la question de la dette, la question de l’insécurité, la question de l’immigration mais plus jamais les questions sociales”, a regretté jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, sur France Info.Pour la journée internationale des travailleurs, la CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fage, USL) à défiler “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”. Au total, plus de 260 rassemblements sont prévus en France. Première à célébrer le 1er-Mai, Nouméa, où le défilé a été interdit cette année, une centaine de militants et sympathisants du syndicat USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et exploités, indépendantiste) se sont rassemblés sur une plage. Parmi eux, Paulette Hmuzo, 78 ans, ancienne agente d’entretien et militante juge “la situation difficile aujourd’hui : beaucoup de gens ont perdu leur emploi” à la suite des émeutes de mai 2024, poursuit-elle.Mélanie Atapo, la présidente de l’USTKE, se dit pour sa part “préoccupée (…) face à la détresse sociale et économique de nos populations salariés”.En métropole, les cortèges s’élanceront dans la matinée, comme à Marseille, Lille, Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Boris Vallaud (PS) sont attendus pour protester contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d’environ 600 postes.A Paris, la manifestation doit partir à 14H00 de la place d’Italie vers la place de la Nation.Cent jours après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la CGT, la FSU et Solidaires veulent aussi faire de cette journée un temps fort “contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout”, selon Thomas Vacheron, cadre de la CGT. Ces organisations ont ainsi convié des syndicalistes internationaux (américain, belge, argentin, notamment), dont Esther Lynch, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, à se joindre au défilé parisien. – “Le sang et les larmes” -Ce rendez-vous traditionnel se tient au moment où le gouvernement apporte son soutien à une proposition de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er-Mai – seul jour férié et chômé en France -, une journée acquise “dans le sang et dans les larmes des ouvriers”, rappelait cette semaine Sophie Binet.”Il y a des gens qui ont envie de travailler dans le pays et quand ils sont sur une base volontaire, avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire”, a jugé jeudi matin la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet sur RTL.Il faut qu'”on laisse (la loi) telle qu’elle est, et surtout que les politiques aient le réflexe de ne pas uniquement aller voir les employeurs et qu’ils s’intéressent un petit peu aux conditions de travail. Cela leur ferait du bien”, a jugé la leader de la CFDT, Marylise Léon, sur TF1/LCI, avant de participer à une table ronde sur le travail avec son homologue de l’Unsa Laurent Escure dans le centre de Paris. Après une très forte affluence en 2023 pour le défilé du 1er-Mai (entre 800.000, selon les autorités et 2,3 millions, selon la CGT), marquée par une unité syndicale en pleine opposition à la réforme des retraites, la mobilisation devrait attirer cette année 100.000 à 150.000 personnes dans toute la France, selon une source policière.Cette année encore, de source policière, la présence de militants de l’ultra-gauche est jugée très probable à Nantes, Lyon ou Paris. Dans la capitale, “le cortège se déroulera normalement et dans le calme, mais il faut éviter d’aller au contact des éléments radicaux, surtout s’ils commettent des exactions puisque nous interviendrons avec beaucoup de fermeté”, a prévenu jeudi matin le préfet de Paris, Laurent Nunez, interrogé sur BFMTV.chl-sm-bat-tbm-sc/grd/spi

Un 1er-Mai syndical qui se veut “festif et combatif”, mais sans unité large

Pour les salaires, pour l’abrogation de la réforme des retraites, ou encore “contre la trumpisation du monde” : les organisations syndicales appellent à battre le pavé jeudi pour le 1er-Mai, mais la mobilisation se tient sans unité large.”Depuis trois mois, on entend en boucle la question de la guerre, la question de la dette, la question de l’insécurité, la question de l’immigration mais plus jamais les questions sociales”, a regretté jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, sur France Info.Pour la journée internationale des travailleurs, la CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fage, USL) à défiler “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”. Au total, plus de 260 rassemblements sont prévus en France. Première à célébrer le 1er-Mai, Nouméa, où le défilé a été interdit cette année, une centaine de militants et sympathisants du syndicat USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et exploités, indépendantiste) se sont rassemblés sur une plage. Parmi eux, Paulette Hmuzo, 78 ans, ancienne agente d’entretien et militante juge “la situation difficile aujourd’hui : beaucoup de gens ont perdu leur emploi” à la suite des émeutes de mai 2024, poursuit-elle.Mélanie Atapo, la présidente de l’USTKE, se dit pour sa part “préoccupée (…) face à la détresse sociale et économique de nos populations salariés”.En métropole, les cortèges s’élanceront dans la matinée, comme à Marseille, Lille, Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Boris Vallaud (PS) sont attendus pour protester contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d’environ 600 postes.A Paris, la manifestation doit partir à 14H00 de la place d’Italie vers la place de la Nation.Cent jours après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la CGT, la FSU et Solidaires veulent aussi faire de cette journée un temps fort “contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout”, selon Thomas Vacheron, cadre de la CGT. Ces organisations ont ainsi convié des syndicalistes internationaux (américain, belge, argentin, notamment), dont Esther Lynch, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, à se joindre au défilé parisien. – “Le sang et les larmes” -Ce rendez-vous traditionnel se tient au moment où le gouvernement apporte son soutien à une proposition de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er-Mai – seul jour férié et chômé en France -, une journée acquise “dans le sang et dans les larmes des ouvriers”, rappelait cette semaine Sophie Binet.”Il y a des gens qui ont envie de travailler dans le pays et quand ils sont sur une base volontaire, avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire”, a jugé jeudi matin la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet sur RTL.Il faut qu'”on laisse (la loi) telle qu’elle est, et surtout que les politiques aient le réflexe de ne pas uniquement aller voir les employeurs et qu’ils s’intéressent un petit peu aux conditions de travail. Cela leur ferait du bien”, a jugé la leader de la CFDT, Marylise Léon, sur TF1/LCI, avant de participer à une table ronde sur le travail avec son homologue de l’Unsa Laurent Escure dans le centre de Paris. Après une très forte affluence en 2023 pour le défilé du 1er-Mai (entre 800.000, selon les autorités et 2,3 millions, selon la CGT), marquée par une unité syndicale en pleine opposition à la réforme des retraites, la mobilisation devrait attirer cette année 100.000 à 150.000 personnes dans toute la France, selon une source policière.Cette année encore, de source policière, la présence de militants de l’ultra-gauche est jugée très probable à Nantes, Lyon ou Paris. Dans la capitale, “le cortège se déroulera normalement et dans le calme, mais il faut éviter d’aller au contact des éléments radicaux, surtout s’ils commettent des exactions puisque nous interviendrons avec beaucoup de fermeté”, a prévenu jeudi matin le préfet de Paris, Laurent Nunez, interrogé sur BFMTV.chl-sm-bat-tbm-sc/grd/spi

Syria’s Druze take up arms to defend their town against Islamists

Syrian estate agent Fahd Haidar shuttered his business and got out his rifle to defend his hometown of Jaramana when it came under attack this week by Islamists loyal to the new government.Seven Druze fighters were among the 17 people killed in the Damascus suburb as clashes raged from Monday into Tuesday, the Syrian Observatory for Human Rights said.On Wednesday, the sectarian violence spread to the nearby town of Sahnaya, where 22 combatants were killed, the Britain-based war monitor said.Fourteen years after former ruler Bashar al-Assad’s bloody suppression of pro-democracy protests triggered a devastating civil war, Haidar said he feared a return to “chaos”, a slide into a “quagmire of grievances that will affect every Syrian”.He appealed to the new authorities, who took over after Assad’s ouster in December, to step back from the brink and find “radical solutions” to rein in “uncontrolled gangs” like those who attacked his mainly Druze and Christian hometown this week.In Jaramana, Druze leaders reached a deal with government representatives on Tuesday evening to put a halt to the fighting.On Wednesday morning, an AFP correspondent saw hundreds of armed Druze, some of them just boys, deployed across the town.- ‘War footing’ -Behind mounds of earth piled up as improvised defences, Druze fighters handed out weapons and ammunition. “For the past two days, the people of Jaramana have been on a war footing,” said local activist Rabii Mondher.”Everybody is scared — of war… of coming under siege, of a new assault and new martyrs.”Like many residents in the confessionally mixed town, Mondher said he hoped “peace will be restored… because we have no choice but to live together”.Mounir Baaker lost his nephew Riadh in this week’s clashes. “We don’t take an eye for an eye,” he said tearfully, as he received the condolences of friends and neighbours.”Jaramana is not used to this,” he went on, holding up a photograph of his slain nephew, who was among a number of young Druze men from the town who signed up to join the new security forces after Assad’s ouster.”We’re brought up to be tolerant, not to strike back and not to attack anyone, whoever they are,” he said. “But we defend ourselves if we are attacked.”

Tensions commerciales: le Moyen-Orient n’est pas à l’abri, prévient le FMI

L’activité économique devrait s’accélérer cette année au Moyen-orient et en Afrique du Nord, mais la région n’est pas à l’abri du climat d’incertitude qui pèse sur l’économie mondial, a affirmé jeudi le Fonds monétaire internationale (FMI).”La croissance devrait toujours s’accélérer en 2025 et 2026, mais à un rythme nettement plus lent que prévu en octobre dernier”, a affirmé l’institution dans son rapport régional publié jeudi. Le FMI prévoit désormais que l’économie de la zone MENA progresse de 2,6% en 2025 et 3,4% en 2026, contre 1,8% en 2024.    Les droits de douanes décidées par le président américain Donald Trump n’auront pas un impact direct sur la zone MENA car “l’intégration économique entre les pays de la région et les États-Unis est limitée”, et le secteur de l’énergie a été épargné, a expliqué à l’AFP le directeur du Fond pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, Jihad Azour. Mais le climat d’incertitude au niveau mondial pèse sur les perspectives d’investissement, sur les marchés financiers, et sur les cours du pétrole, amplifiant leur tendance baissière, a-t-il ajouté.  Les prévisions de croissance en 2025 des pays exportateurs de brut de la région ont ainsi été revu à la baisse de 1,7 point de pourcentage par rapport à la précédente estimation. Ces chiffres cachent toutefois des disparités importantes entre les différents pays pétroliers, notamment entre ceux du Golfe, où la croissance est prévue à 3% cette année, et l’Iran ou encore l’Irak qui devrait connaître une récession de 1,5% en 2025.  Dans les pays touchés par les conflits, comme le Soudan, le Yémen, et les territoires palestiniens, les perspectives restent sombres, d’autant que les aides internationales se font plus rares.  “L’aide internationale a baissé d’environ 25% depuis 2021”, et la tendance devrait s’accélérer, menaçant les pays les plus fragiles, selon M. Azour. Le FMI n’a pas publié de projections pour le Liban, qui a connu une guerre entre Israël et le Hezbollah et une récession de 7,5% en 2024, ni pour la Syrie, qui sort de plus de 13 ans de guerre civiles. Ces pays pourraient connaître une reprise liée à la reconstruction, mais les besoins de financement sont très importants, a souligné M. Azour.  Selon lui, “il y a un intérêt de la part des pays du Golfe pour aider les pays en conflit à se reconstruire”. “Mais il important que ces pays mettent en place les réformes nécessaires pour rétablir un équilibre économique et social, et retrouver la confiance”, a-t-il ajouté. 

Nouveaux échanges de tirs entre l’Inde et le Pakistan malgré l’appel américain

L’Inde et le Pakistan ont de nouveau échangé des tirs jeudi au Cachemire, territoire disputé sous tension depuis une attaque meurtrière, malgré un appel des Etats-Unis à la désescalade.New Delhi tient Islamabad responsable de cet attentat jamais revendiqué et qui a tué 26 civils le 22 avril. Si le Pakistan nie toute implication, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert à une “riposte” militaire, faisant craindre une escalade.Alors que le Pakistan dit anticiper une frappe indienne sous peu, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a appelé des dirigeants des deux puissances nucléaires qui se sont livrées plusieurs guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique.M. Rubio a “encouragé l’Inde à travailler avec le Pakistan pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud”, selon la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar a, lui, exigé que ceux qui ont “perpétré, soutenu et planifié” l’attaque de Pahalgam soient “traduits en justice”. La police indienne dit notamment rechercher deux Pakistanais parmi les assaillants.Islamabad, de son côté, affirme n’avoir aucun lien avec ces violences et se dit prêt à participer à une “enquête neutre”. M. Rubio a dit mercredi au Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif attendre des “autorités pakistanaises (qu’elles) coopérent à l’enquête sur cette attaque abominable”.Ce dernier a répondu en accusant l’Inde de “provocations” et de “chercher l’escalade”, selon son bureau.- Tensions croissantes -Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays ont commencé à échanger de brefs tirs nocturnes sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire.Pour la septième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance à certains endroits de cette ligne théoriquement de cessez-le-feu de 770 km de long, ont ouvert le feu, selon l’armée indienne.”Notre quotidien devient difficile, c’est de plus en plus dur d’acheter de la nourriture parce que les routes sont bloquées, et tous les commerces sont touchés”, dit à l’AFP Mohammed Chabbir, ouvrier à Muzaffarabad, la grande ville du Cachemire pakistanais.Islamabad a de son côté annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l’espace de 24 heures.Signe des tensions croissantes, l’Inde a annoncé mercredi soir fermer son espace aérien aux avions pakistanais, répondant à une décision similaire du Pakistan le 24 avril. Mardi pourtant, les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de “routine”, dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne. – “Rester unis” -Si ces tensions n’ont, à ce stade, fait ni victimes ni dégâts d’importance, le Pakistan dit disposer de “renseignements crédibles” sur une frappe indienne prochaine et promet “une riposte décisive”.”On a déjà vu leurs armes mais à chaque fois nous sommes restés unis et cela ne changera pas”, a assuré à l’AFP Hassan Haideri, un commerçant de Muzaffarabad.Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou Narendra Modi a donné la “liberté” à ses chefs d’état-major “de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”.Au Cachemire pakistanais, qui compte plus de 6.000 écoles, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours les formations aux premiers secours dans les écoles.”On a appris à aider les autres en cas d’urgence. Avec l’Inde qui nous menace, c’est possible qu’il y ait la guerre, donc il va falloir qu’on se soutienne tous”, explique à l’AFP Konain Bibi, une collégienne de 13 ans, casque de protection sur la tête et gilet fluorescent sur le dos, à Muzaffarabad.Iftikhar Ahmed Mir, lui, fait partie du million et demi d’habitants des villages proches de la LoC et dit vivre dans “la peur permanente”.”On a peur quand nos enfants sont sur la route de l’école parce que cette zone a déjà été visée par l’armée indienne par le passé”, rapporte ce commerçant de 44 ans à l’AFP.- Nombreuses arrestations -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard et Islamabad avait riposté. Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le rendre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine. Au Cachemire contrôlé par l’Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires — 2.000 personnes ont été interpellées — et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux Pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en novembre 2008.burx-zz/jma/sbh/pt

Nouveaux échanges de tirs entre l’Inde et le Pakistan malgré l’appel américain

L’Inde et le Pakistan ont de nouveau échangé des tirs jeudi au Cachemire, territoire disputé sous tension depuis une attaque meurtrière, malgré un appel des Etats-Unis à la désescalade.New Delhi tient Islamabad responsable de cet attentat jamais revendiqué et qui a tué 26 civils le 22 avril. Si le Pakistan nie toute implication, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert à une “riposte” militaire, faisant craindre une escalade.Alors que le Pakistan dit anticiper une frappe indienne sous peu, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a appelé des dirigeants des deux puissances nucléaires qui se sont livrées plusieurs guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique.M. Rubio a “encouragé l’Inde à travailler avec le Pakistan pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud”, selon la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar a, lui, exigé que ceux qui ont “perpétré, soutenu et planifié” l’attaque de Pahalgam soient “traduits en justice”. La police indienne dit notamment rechercher deux Pakistanais parmi les assaillants.Islamabad, de son côté, affirme n’avoir aucun lien avec ces violences et se dit prêt à participer à une “enquête neutre”. M. Rubio a dit mercredi au Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif attendre des “autorités pakistanaises (qu’elles) coopérent à l’enquête sur cette attaque abominable”.Ce dernier a répondu en accusant l’Inde de “provocations” et de “chercher l’escalade”, selon son bureau.- Tensions croissantes -Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays ont commencé à échanger de brefs tirs nocturnes sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire.Pour la septième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance à certains endroits de cette ligne théoriquement de cessez-le-feu de 770 km de long, ont ouvert le feu, selon l’armée indienne.”Notre quotidien devient difficile, c’est de plus en plus dur d’acheter de la nourriture parce que les routes sont bloquées, et tous les commerces sont touchés”, dit à l’AFP Mohammed Chabbir, ouvrier à Muzaffarabad, la grande ville du Cachemire pakistanais.Islamabad a de son côté annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l’espace de 24 heures.Signe des tensions croissantes, l’Inde a annoncé mercredi soir fermer son espace aérien aux avions pakistanais, répondant à une décision similaire du Pakistan le 24 avril. Mardi pourtant, les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de “routine”, dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne. – “Rester unis” -Si ces tensions n’ont, à ce stade, fait ni victimes ni dégâts d’importance, le Pakistan dit disposer de “renseignements crédibles” sur une frappe indienne prochaine et promet “une riposte décisive”.”On a déjà vu leurs armes mais à chaque fois nous sommes restés unis et cela ne changera pas”, a assuré à l’AFP Hassan Haideri, un commerçant de Muzaffarabad.Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou Narendra Modi a donné la “liberté” à ses chefs d’état-major “de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”.Au Cachemire pakistanais, qui compte plus de 6.000 écoles, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours les formations aux premiers secours dans les écoles.”On a appris à aider les autres en cas d’urgence. Avec l’Inde qui nous menace, c’est possible qu’il y ait la guerre, donc il va falloir qu’on se soutienne tous”, explique à l’AFP Konain Bibi, une collégienne de 13 ans, casque de protection sur la tête et gilet fluorescent sur le dos, à Muzaffarabad.Iftikhar Ahmed Mir, lui, fait partie du million et demi d’habitants des villages proches de la LoC et dit vivre dans “la peur permanente”.”On a peur quand nos enfants sont sur la route de l’école parce que cette zone a déjà été visée par l’armée indienne par le passé”, rapporte ce commerçant de 44 ans à l’AFP.- Nombreuses arrestations -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard et Islamabad avait riposté. Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le rendre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine. Au Cachemire contrôlé par l’Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires — 2.000 personnes ont été interpellées — et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux Pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en novembre 2008.burx-zz/jma/sbh/pt

Ligue Europa/Demi-finales – Tottenham et Manchester pour sauver leur saison

Tottenham et Manchester United peuvent encore sauver une saison désastreuse en remportant la Ligue Europa et sont malgré leurs crises encore favoris des demi-finales, dont les matches allers se jouent jeudi (21h00).Les Londoniens reçoivent la grande surprise de la compétition, Bodoe Glimt, premier club norvégien à atteindre le dernier carré d’une compétition européenne, les Mancuniens se déplacent à Bilbao, où l’Athletic rêve de disputer la finale prévue dans sa cathédrale de San Mames, le 21 mai.Pour les Spurs, 16e de Premier League, comme pour Man Utd (14e), remporter la C3 est leur dernière chance de qualification pour la prochaine Ligue des champions, honneur offert au vainqueur du trophée.Tottenham a lâché prise en Championnat d’Angleterre, où il reste sur cinq défaites en six matches et n’a battu que le bon dernier Southampton, relégué de longue date.United ne va guère mieux, avec deux nuls et trois défaites en PL, mais a retrouvé son orgueil de grand d’Europe en marquant trois buts en sept minutes pour renverser Lyon en quarts de finale (5-4 a.p., 2-2 à l’aller).Mais les adversaires des institutions anglaises en péril rêvent aussi de finale.Ce serait historique pour les jaunes du cercle polaire, portés par le co-meilleur buteur de la compétition Kasper Hoegh (7 buts).Ce serait la troisième pour les Basques, à chaque fois battus jusqu’alors, par la Juventus Turin en 1977 (1-0/1-2) et par l’Atlético Madrid en 2012 (3-0), quand Marcelo Bielsa avait conduit Bilbao au bord d’un premier trophée européen.En Ligue Conférence aussi le favori est anglais: Chelsea tient même l’occasion de devenir le premier club à remporter les quatre coupes d’Europe, la C1, la défunte Coupe des coupes (C2), la C3 et la toute nouvelle C4, dont c’est la quatrième édition.Les Blues se déplacent à l’aller à Stockholm chez Djurgardens, pour la première fois dans le dernier carré d’une compétition comme Bodoe Glimt.Dans l’autre demi-finale, le Betis Séville, qui a vu son grand rival le Séville FC remporter sept Ligue Europa en moins de 20 ans, vise un tout premier trophée européen. Il reçoit la Fiorentina, qui retente sa chance après avoir perdu les deux précédentes finales de la C4.Programme:Ligue EuropaJeudi: (21h00) Tottenham (ENG) – Bodoe/Glimt (NOR)Athletic Bilbao (ESP) – Manchester United (ENG)Ligue ConférenceJeudi: (21h00) Betis Séville (ESP) – Fiorentina (ITA)Djurgårdens IF (SWE) – Chelsea (ENG)