Budget: les socialistes écartent la censure, Bayrou dégaine ses premiers 49.3

Conforté par la décision du PS de ne pas chercher à faire tomber son gouvernement sur les questions budgétaires, François Bayrou a dégainé lundi les premiers 49.3 de son mandat, sans grands risques pour sa survie politique malgré les motions de censure déposées par LFI.”Aucun pays ne peut vivre sans budget et la France moins que tout autre”, a argué le Premier ministre dans l’hémicycle, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de budget 2025.Le gouvernement espère ramener par ce texte le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, notamment avec de nouvelles recettes, temporaires, sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coups de rabot sur les dépenses de plusieurs ministères.Un budget bâti sur des hypothèses “un peu optimistes” de croissance, avec “peu de marges de sécurité”, a estimé le Haut conseil des finances publiques.Les Insoumis ont répondu comme attendu à l’usage de l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote. Ils ont déposé dans la foulée une motion de censure, qui n’aura toutefois aucune chance d’aboutir sans les voix socialistes.Celle-ci devrait être débattue et soumise au vote mercredi. Son rejet entraînerait l’adoption du budget 2025 à l’Assemblée nationale, avant une adoption définitive sans suspense jeudi au Sénat.Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble ainsi assuré de rester pour le moment à Matignon, même si le RN décidait de censurer. “J’ai donné à Jordan Bardella et Marine Le Pen (…) mon avis, je leur ai dit que ce budget mériterait la censure”, a déclaré lundi soir sur LCI le député et porte-parole RN Jean-Philippe Tanguy. “Mais il y a d’autres considérations.”Le groupe doit trancher mercredi.- “Intérêt général” -Le PS a fait savoir qu’à l’issue de la procédure budgétaire, il déposerait une motion de censure spontanée (article 49.2) en réaction aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire. Même si plusieurs participants au bureau national jugent qu’elle n’a “aucune chance” de recueillir les voix du RN et de faire tomber le gouvernement.”Ce que nous disons, c’est +oui+ à un budget pour les Français, mais +non+ à ce gouvernement”, a expliqué dans une interview à Libération le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en défendant une décision guidée par “l’intérêt général”.”Nous sommes fidèles” au Nouveau Front populaire “en demeurant dans une opposition franche”, a-t-il assuré. La décision de non-censure du PS sur le budget acte encore un peu plus de sa rupture avec LFI et accentue les doutes sur l’avenir de l’alliance de gauche.”Le Nouveau Front populaire est réduit d’un parti”, a réagi le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.Le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel a, de son côté, fustigé un budget “encore plus austéritaire” que celui de Michel Barnier, lançant un appel au PS: “Si le RN vote la motion de censure”, il suffit que “20-25” socialistes la soutiennent.Mais, selon le groupe PS, l’ensemble de ses députés suivront la décision du bureau national pour le budget de l’Etat et celui de la Sécurité sociale. Une décision importante puisque François Bayrou a rapidement dégainé un deuxième 49.3 lundi, sur une partie de ce second texte, qui avait causé la chute de Michel Barnier en décembre.Une situation rarissime: le dernier Premier ministre ayant invoqué plusieurs fois le 49.3 le même jour était Michel Rocard, il y a près de 35 ans, selon le site de l’Assemblée.- D’autres 49.3 attendus -“C’est une obligation pour nous d’avoir un texte qui permette aux acteurs d’avoir une feuille de route claire”, a justifié le Premier ministre en engageant à nouveau la responsabilité du gouvernement. LFI répondant par une deuxième motion de censure.La ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin a elle défendu “une première étape” dans le rétablissement des comptes, estimant que le déficit de la Sécu sera “supérieur à 22 milliards d’euros” en 2025.”Le texte que nous allons adopter ne règle aucun des problèmes structurels de nos comptes publics et de nos comptes sociaux”, a alerté le rapporteur général Thibault Bazin, élu du parti Les Républicains (LR).François Bayrou pourrait encore recourir deux fois cette semaine au 49.3 sur d’autres pans de ce projet de budget de la Sécurité sociale, en espérant par la suite une adoption conforme au Sénat autour des 17-18 février.parl-pol/sde/gvy

Budget: les socialistes écartent la censure, Bayrou dégaine ses premiers 49.3

Conforté par la décision du PS de ne pas chercher à faire tomber son gouvernement sur les questions budgétaires, François Bayrou a dégainé lundi les premiers 49.3 de son mandat, sans grands risques pour sa survie politique malgré les motions de censure déposées par LFI.”Aucun pays ne peut vivre sans budget et la France moins que tout autre”, a argué le Premier ministre dans l’hémicycle, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de budget 2025.Le gouvernement espère ramener par ce texte le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, notamment avec de nouvelles recettes, temporaires, sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coups de rabot sur les dépenses de plusieurs ministères.Un budget bâti sur des hypothèses “un peu optimistes” de croissance, avec “peu de marges de sécurité”, a estimé le Haut conseil des finances publiques.Les Insoumis ont répondu comme attendu à l’usage de l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote. Ils ont déposé dans la foulée une motion de censure, qui n’aura toutefois aucune chance d’aboutir sans les voix socialistes.Celle-ci devrait être débattue et soumise au vote mercredi. Son rejet entraînerait l’adoption du budget 2025 à l’Assemblée nationale, avant une adoption définitive sans suspense jeudi au Sénat.Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble ainsi assuré de rester pour le moment à Matignon, même si le RN décidait de censurer. “J’ai donné à Jordan Bardella et Marine Le Pen (…) mon avis, je leur ai dit que ce budget mériterait la censure”, a déclaré lundi soir sur LCI le député et porte-parole RN Jean-Philippe Tanguy. “Mais il y a d’autres considérations.”Le groupe doit trancher mercredi.- “Intérêt général” -Le PS a fait savoir qu’à l’issue de la procédure budgétaire, il déposerait une motion de censure spontanée (article 49.2) en réaction aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire. Même si plusieurs participants au bureau national jugent qu’elle n’a “aucune chance” de recueillir les voix du RN et de faire tomber le gouvernement.”Ce que nous disons, c’est +oui+ à un budget pour les Français, mais +non+ à ce gouvernement”, a expliqué dans une interview à Libération le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en défendant une décision guidée par “l’intérêt général”.”Nous sommes fidèles” au Nouveau Front populaire “en demeurant dans une opposition franche”, a-t-il assuré. La décision de non-censure du PS sur le budget acte encore un peu plus de sa rupture avec LFI et accentue les doutes sur l’avenir de l’alliance de gauche.”Le Nouveau Front populaire est réduit d’un parti”, a réagi le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.Le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel a, de son côté, fustigé un budget “encore plus austéritaire” que celui de Michel Barnier, lançant un appel au PS: “Si le RN vote la motion de censure”, il suffit que “20-25” socialistes la soutiennent.Mais, selon le groupe PS, l’ensemble de ses députés suivront la décision du bureau national pour le budget de l’Etat et celui de la Sécurité sociale. Une décision importante puisque François Bayrou a rapidement dégainé un deuxième 49.3 lundi, sur une partie de ce second texte, qui avait causé la chute de Michel Barnier en décembre.Une situation rarissime: le dernier Premier ministre ayant invoqué plusieurs fois le 49.3 le même jour était Michel Rocard, il y a près de 35 ans, selon le site de l’Assemblée.- D’autres 49.3 attendus -“C’est une obligation pour nous d’avoir un texte qui permette aux acteurs d’avoir une feuille de route claire”, a justifié le Premier ministre en engageant à nouveau la responsabilité du gouvernement. LFI répondant par une deuxième motion de censure.La ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin a elle défendu “une première étape” dans le rétablissement des comptes, estimant que le déficit de la Sécu sera “supérieur à 22 milliards d’euros” en 2025.”Le texte que nous allons adopter ne règle aucun des problèmes structurels de nos comptes publics et de nos comptes sociaux”, a alerté le rapporteur général Thibault Bazin, élu du parti Les Républicains (LR).François Bayrou pourrait encore recourir deux fois cette semaine au 49.3 sur d’autres pans de ce projet de budget de la Sécurité sociale, en espérant par la suite une adoption conforme au Sénat autour des 17-18 février.parl-pol/sde/gvy

Budget: les socialistes écartent la censure, Bayrou dégaine ses premiers 49.3

Conforté par la décision du PS de ne pas chercher à faire tomber son gouvernement sur les questions budgétaires, François Bayrou a dégainé lundi les premiers 49.3 de son mandat, sans grands risques pour sa survie politique malgré les motions de censure déposées par LFI.”Aucun pays ne peut vivre sans budget et la France moins que tout autre”, a argué le Premier ministre dans l’hémicycle, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de budget 2025.Le gouvernement espère ramener par ce texte le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, notamment avec de nouvelles recettes, temporaires, sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coups de rabot sur les dépenses de plusieurs ministères.Un budget bâti sur des hypothèses “un peu optimistes” de croissance, avec “peu de marges de sécurité”, a estimé le Haut conseil des finances publiques.Les Insoumis ont répondu comme attendu à l’usage de l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote. Ils ont déposé dans la foulée une motion de censure, qui n’aura toutefois aucune chance d’aboutir sans les voix socialistes.Celle-ci devrait être débattue et soumise au vote mercredi. Son rejet entraînerait l’adoption du budget 2025 à l’Assemblée nationale, avant une adoption définitive sans suspense jeudi au Sénat.Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble ainsi assuré de rester pour le moment à Matignon, même si le RN décidait de censurer. “J’ai donné à Jordan Bardella et Marine Le Pen (…) mon avis, je leur ai dit que ce budget mériterait la censure”, a déclaré lundi soir sur LCI le député et porte-parole RN Jean-Philippe Tanguy. “Mais il y a d’autres considérations.”Le groupe doit trancher mercredi.- “Intérêt général” -Le PS a fait savoir qu’à l’issue de la procédure budgétaire, il déposerait une motion de censure spontanée (article 49.2) en réaction aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire. Même si plusieurs participants au bureau national jugent qu’elle n’a “aucune chance” de recueillir les voix du RN et de faire tomber le gouvernement.”Ce que nous disons, c’est +oui+ à un budget pour les Français, mais +non+ à ce gouvernement”, a expliqué dans une interview à Libération le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en défendant une décision guidée par “l’intérêt général”.”Nous sommes fidèles” au Nouveau Front populaire “en demeurant dans une opposition franche”, a-t-il assuré. La décision de non-censure du PS sur le budget acte encore un peu plus de sa rupture avec LFI et accentue les doutes sur l’avenir de l’alliance de gauche.”Le Nouveau Front populaire est réduit d’un parti”, a réagi le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.Le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel a, de son côté, fustigé un budget “encore plus austéritaire” que celui de Michel Barnier, lançant un appel au PS: “Si le RN vote la motion de censure”, il suffit que “20-25” socialistes la soutiennent.Mais, selon le groupe PS, l’ensemble de ses députés suivront la décision du bureau national pour le budget de l’Etat et celui de la Sécurité sociale. Une décision importante puisque François Bayrou a rapidement dégainé un deuxième 49.3 lundi, sur une partie de ce second texte, qui avait causé la chute de Michel Barnier en décembre.Une situation rarissime: le dernier Premier ministre ayant invoqué plusieurs fois le 49.3 le même jour était Michel Rocard, il y a près de 35 ans, selon le site de l’Assemblée.- D’autres 49.3 attendus -“C’est une obligation pour nous d’avoir un texte qui permette aux acteurs d’avoir une feuille de route claire”, a justifié le Premier ministre en engageant à nouveau la responsabilité du gouvernement. LFI répondant par une deuxième motion de censure.La ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin a elle défendu “une première étape” dans le rétablissement des comptes, estimant que le déficit de la Sécu sera “supérieur à 22 milliards d’euros” en 2025.”Le texte que nous allons adopter ne règle aucun des problèmes structurels de nos comptes publics et de nos comptes sociaux”, a alerté le rapporteur général Thibault Bazin, élu du parti Les Républicains (LR).François Bayrou pourrait encore recourir deux fois cette semaine au 49.3 sur d’autres pans de ce projet de budget de la Sécurité sociale, en espérant par la suite une adoption conforme au Sénat autour des 17-18 février.parl-pol/sde/gvy

Hundreds of US government sites go offline

Hundreds of US government websites were offline on Monday, an AFP review showed, including that of the humanitarian agency USAID which President Donald Trump’s administration is shutting down.From a list of nearly 1,400 federal sites provided by the Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), more than 350 were unavailable on Monday afternoon.These included sites linked to the departments of defense, commerce, energy, transportation, labor as well the Central Intelligence Agency and the Supreme Court, the review showed.The exact time when the sites became unavailable was not clear. Nor was it known whether the sites were temporarily offline or taken down at the instruction of Trump’s administration.But the development comes amid the administration’s controversial drive to radically shrink the US government.Elon Musk, the Tesla and SpaceX chief executive and the world’s richest person, is leading Trump’s federal cost-cutting efforts under the so-called Department of Government Efficiency (DOGE).On Monday, Musk said USAID will be shuttered, calling the agency which runs relief programs in about 120 countries a “criminal organization.”USAID’s website was offline as employees were instructed by email not to go to their offices on Monday.A slew of US government websites, including top public health agencies, have also scrubbed references to LGBTQ after a Trump directive last week instructing them to terminate all programs funded by taxpayers that promote “gender ideology,” US media reported.Trump has already issued executive orders banning diversity, equity and inclusion in the government.Key information and datasets related to HIV and LGBTQ youth have also disappeared from the website of the US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), alarming health experts.On Monday, the CDC’s landing pages for both topics said: “The page you’re looking for was not found.””The removal of HIV- and LGBTQ-related resources from the websites of the Centers for Disease Control and Prevention and other health agencies is deeply concerning and creates a dangerous gap in scientific information and data to monitor and respond to disease outbreaks,” the Infectious Diseases Society of America said in a statement.Public access to this information was “especially important as diseases such as HIV, mpox, sexually transmitted infections and other illnesses threaten public health and impact the entire population,” it added.

Malgré la crise, le logement n’est plus une priorité du gouvernement, accuse un rapport

Les signaux de la crise sont au rouge, mais l’année 2024 a presque été “une année blanche” en matière de politique du logement, regrette la Fondation pour le logement des défavorisés dans son rapport annuel, critiquant l'”attentisme” et le “renoncement” du gouvernement.Ce rapport sur l’état du mal-logement publié lundi, dont un chapitre est consacré au handicap, est le 30e de l’ex-Fondation Abbé Pierre, qui a changé de nom fin janvier après les multiples accusations de violences sexuelles visant son fondateur.Avec sept mois “sans ministre du Logement en état de prendre d’importantes décisions”, l’année aura été “presque blanche”, tacle le rapport. Les deux principales mesures prises par le gouvernement, à savoir l’extension du prêt à taux zéro et l’exonération exceptionnelle de droits de succession sur les donations en cas d’achat d’une résidence principale, sont qualifiées d'”assez contestables” car “inégalitaires et peu écologiques”.Le rapport de 342 pages enchaîne les chiffres alarmants, dont celui des 735 personnes mortes dans la rue et âgées en moyenne de 49 ans, un record en douze ans.En 2024, la Fondation évalue à 350.000 le nombre de personnes sans domicile, en hausse de 6% sur un an et de 145% depuis 2012, tandis qu’elle comptabilise 4,2 millions le nombre de personnes mal-logées, qu’elles soient privées de logement ou vivent dans des conditions difficiles.Conséquence directe, 5.000 à 8.000 personnes, dont 1.000 à 3.000 enfants, sont chaque soir refoulées par le 115 faute de place en hébergement d’urgence.Plus de 100.000 personnes vivant dans des lieux de vie informels (squats, bidonvilles) ont par ailleurs été expulsées en 2024, autre record, note la Fondation, qui critique une “posture répressive vouée à l’échec si elle ne s’attaque pas aux causes”.”On a vu en 2024 un durcissement de la crise de la construction, un grippage du marché immobilier, beaucoup d’alertes sur le front du mal-logement (…) et pourtant, du point de vue des politiques publiques, l’année a été marquée par l’attentisme et le renoncement”, a observé devant la presse Christophe Robert, délégué général de la Fondation.-“Assignation à résidence”-“On voit que les préoccupations économiques de relance de l’activité immobilière prennent le pas sur la dimension sociale de la politique du logement, alors qu’on a une crise du logement majeure et qu’il y a besoin de rééquilibrer l’ordre des priorités”, ajoute-t-il.Parallèlement, les demandes de logements sociaux n’ont pas cessé de grimper, avoisinant les 2,8 millions de ménages fin 2024, tandis que les logements sociaux disponibles suivent la pente inverse.Ce tableau noir s’inscrit dans un contexte de paupérisation croissante et de creusement des inégalités, rappellent les auteurs.Le cap du million d’interventions pour impayés a été franchi “pour la première fois” en 2023, presque “deux fois plus qu’en 2020”, avec à la clé des réductions de puissance ou des coupures d’électricité ou de gaz.Le rapport critique par ailleurs les multiples coups de rabot sur le budget de la rénovation, rappelant que la précarité énergétique concerne 12 millions de personnes et que 30% des ménages ont eu froid dans leur logement l’an dernier.Appelant à “changer de cap”, la Fondation pour le logement des défavorisés réitère son souhait de redonner des capacités d’action aux organismes HLM pour relancer la construction et “d’amplifier les mesures de régulation” en généralisant par exemple l’encadrement des loyers.Un chapitre dédié aux personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie dresse par ailleurs un constat “décevant”, vingt ans après la grande loi sur le handicap.Plus précaires que la moyenne, ces personnes sont confrontées à d’importantes difficultés d’accès au logement et sont davantage victimes de discriminations.”Dans le parc locatif privé, il y a des discriminations à tous les étages”, souligne Manuel Domergue, directeur des études, expliquant que beaucoup de propriétaires refusent des dossiers de location notamment par peur de devoir adapter leur logement au handicap.De même, les personnes en situation de handicap ont “14% de chances en moins d’accéder à un logement social”.”Il y a une forme d’assignation à résidence faute de réussir à trouver un logement adapté, ce qui renforce les difficultés à sortir des établissements de soin”, poursuit Manuel Domergue.

Malgré la crise, le logement n’est plus une priorité du gouvernement, accuse un rapport

Les signaux de la crise sont au rouge, mais l’année 2024 a presque été “une année blanche” en matière de politique du logement, regrette la Fondation pour le logement des défavorisés dans son rapport annuel, critiquant l'”attentisme” et le “renoncement” du gouvernement.Ce rapport sur l’état du mal-logement publié lundi, dont un chapitre est consacré au handicap, est le 30e de l’ex-Fondation Abbé Pierre, qui a changé de nom fin janvier après les multiples accusations de violences sexuelles visant son fondateur.Avec sept mois “sans ministre du Logement en état de prendre d’importantes décisions”, l’année aura été “presque blanche”, tacle le rapport. Les deux principales mesures prises par le gouvernement, à savoir l’extension du prêt à taux zéro et l’exonération exceptionnelle de droits de succession sur les donations en cas d’achat d’une résidence principale, sont qualifiées d'”assez contestables” car “inégalitaires et peu écologiques”.Le rapport de 342 pages enchaîne les chiffres alarmants, dont celui des 735 personnes mortes dans la rue et âgées en moyenne de 49 ans, un record en douze ans.En 2024, la Fondation évalue à 350.000 le nombre de personnes sans domicile, en hausse de 6% sur un an et de 145% depuis 2012, tandis qu’elle comptabilise 4,2 millions le nombre de personnes mal-logées, qu’elles soient privées de logement ou vivent dans des conditions difficiles.Conséquence directe, 5.000 à 8.000 personnes, dont 1.000 à 3.000 enfants, sont chaque soir refoulées par le 115 faute de place en hébergement d’urgence.Plus de 100.000 personnes vivant dans des lieux de vie informels (squats, bidonvilles) ont par ailleurs été expulsées en 2024, autre record, note la Fondation, qui critique une “posture répressive vouée à l’échec si elle ne s’attaque pas aux causes”.”On a vu en 2024 un durcissement de la crise de la construction, un grippage du marché immobilier, beaucoup d’alertes sur le front du mal-logement (…) et pourtant, du point de vue des politiques publiques, l’année a été marquée par l’attentisme et le renoncement”, a observé devant la presse Christophe Robert, délégué général de la Fondation.-“Assignation à résidence”-“On voit que les préoccupations économiques de relance de l’activité immobilière prennent le pas sur la dimension sociale de la politique du logement, alors qu’on a une crise du logement majeure et qu’il y a besoin de rééquilibrer l’ordre des priorités”, ajoute-t-il.Parallèlement, les demandes de logements sociaux n’ont pas cessé de grimper, avoisinant les 2,8 millions de ménages fin 2024, tandis que les logements sociaux disponibles suivent la pente inverse.Ce tableau noir s’inscrit dans un contexte de paupérisation croissante et de creusement des inégalités, rappellent les auteurs.Le cap du million d’interventions pour impayés a été franchi “pour la première fois” en 2023, presque “deux fois plus qu’en 2020”, avec à la clé des réductions de puissance ou des coupures d’électricité ou de gaz.Le rapport critique par ailleurs les multiples coups de rabot sur le budget de la rénovation, rappelant que la précarité énergétique concerne 12 millions de personnes et que 30% des ménages ont eu froid dans leur logement l’an dernier.Appelant à “changer de cap”, la Fondation pour le logement des défavorisés réitère son souhait de redonner des capacités d’action aux organismes HLM pour relancer la construction et “d’amplifier les mesures de régulation” en généralisant par exemple l’encadrement des loyers.Un chapitre dédié aux personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie dresse par ailleurs un constat “décevant”, vingt ans après la grande loi sur le handicap.Plus précaires que la moyenne, ces personnes sont confrontées à d’importantes difficultés d’accès au logement et sont davantage victimes de discriminations.”Dans le parc locatif privé, il y a des discriminations à tous les étages”, souligne Manuel Domergue, directeur des études, expliquant que beaucoup de propriétaires refusent des dossiers de location notamment par peur de devoir adapter leur logement au handicap.De même, les personnes en situation de handicap ont “14% de chances en moins d’accéder à un logement social”.”Il y a une forme d’assignation à résidence faute de réussir à trouver un logement adapté, ce qui renforce les difficultés à sortir des établissements de soin”, poursuit Manuel Domergue.

Netanyahu à Washington pour parler de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’entretient lundi à Washington avec l’allié américain de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza et doit être reçu mardi par Donald Trump.Deux responsables du Hamas ont déclaré de leur côté que le mouvement islamiste palestinien était “prêt à entamer les négociations pour la deuxième phase” du cessez-le-feu avec Israël.M. Netanyahu deviendra mardi le premier dirigeant étranger à être reçu par le président américain depuis son investiture, symbole de l’alliance indéfectible entre les deux pays.Sa visite coïncide avec la reprise cette semaine des négociations, par médiateurs interposés, entre Israël et le Hamas sur la deuxième phase du cessez-le-feu. Celle-ci est censée permettre la libération des derniers otages retenus dans la bande de Gaza et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Elle intervient aussi alors qu’Israël mène depuis le 21 janvier une vaste opération militaire dans le nord de la Cisjordanie occupée.Donald Trump a affirmé lundi n’avoir “aucune garantie” que le cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza se prolonge. Son émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui était présent à ses côtés, a ajouté: “Cela tient jusqu’ici et nous avons certainement l’espoir (…) de faire sortir les otages et de sauver des vies et d’arriver, nous l’espérons, à une résolution pacifique de tout cela”.M. Netanyahu rencontre lundi Steve Witkoff, qui enchaînera dans la semaine avec le Premier ministre du Qatar et de hauts responsables égyptiens, les autres médiateurs dans ce dossier. Le dirigeant israélien a indiqué qu’il évoquerait mardi avec son hôte “la victoire contre le Hamas, le retour de tous nos otages et la lutte contre l’axe iranien”.Au terme des libérations intervenues au cours de la première phase du cessez-le-feu, le Hamas détiendra encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.Cette première phase a aussi permis jusqu’à présent le retour dans le nord de la bande de Gaza de plus de 545.000 déplacés, selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).Les discussions à venir porteront notamment sur “la prévention d’un retour à la guerre, le retrait militaire” israélien de Gaza et “les critères” des échanges des derniers otages israéliens et des prisonniers palestiniens, a indiqué lundi à l’AFP un responsable du Hamas.”Nous attendons que les médiateurs lancent la deuxième phase”, a précisé le second.  – Autres priorités -Après M. Netanyahu, Donald Trump doit recevoir le roi Abdallah II de Jordanie le 11 février.Dès son retour à la Maison Blanche, le président américain avait proposé de faire “tout simplement le ménage” à Gaza et de transférer les Palestiniens dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie, suscitant une levée de boucliers sur la scène internationale.Il a débloqué la livraison à Israël de bombes de 2.000 livres (quelque 900 kilos), que son prédécesseur, Joe Biden, avait suspendue. Et annulé des sanctions financières contre des colons israéliens, accusés de violences contre des Palestiniens.”Pour Netanyahu, une relation privilégiée avec la Maison Blanche est un outil essentiel”, note Céline Touboul, codirectrice de la Fondation pour la coopération économique (ECF), à Tel-Aviv. M. Trump entend aussi faire tenir le cessez-le-feu dans le sud du Liban entre Israël et le Hezbollah. Ses conseillers “affirment que la reprise des combats au Moyen-Orient l’empêcherait de s’attaquer à (…) ses priorités les plus urgentes”, estime le Soufan Center, groupe de réflexion basé à New York. Notamment la lutte contre l’immigration illégale venue du Mexique et le règlement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.- Opérations meurtrières en Cisjordanie – Mais les tensions croissantes en Cisjordanie occupée, où l’armée israélienne mène des opérations meurtrières depuis plusieurs semaines, pourraient s’inviter dans les discussions. La présidence palestinienne a dénoncé le “nettoyage ethnique” commis selon elle par Israël, selon son porte-parole. Nabil Abou Roudeina a appelé Washington à “intervenir (…) avant qu’il ne soit trop tard”.L’armée israélienne a affirmé avoir tué plus de 50 “terroristes” dans le territoire depuis le 14 janvier. Le ministère de la Santé palestinien a compté 70 personnes tuées par Israël en Cisjordanie occupée depuis le 1er janvier.Les discussions devraient aussi porter sur les concessions que Benjamin Netanyahu devra accepter pour relancer la normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite, qui semblait en bonne voie jusqu’au 7 octobre 2023. Depuis, Ryad martèle qu’elle ne sera pas possible sans solution viable pour les Palestiniens.Mais une partie de la coalition gouvernementale israélienne veut reprendre les combats à Gaza dès la fin de la première phase du cessez-le-feu. A défaut, le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, menace de quitter le gouvernement, ce qui priverait M. Netanyahu de majorité.Le chef du gouvernement israélien pourrait devoir “choisir entre une relation privilégiée avec le président américain, ou le maintien de sa coalition”, résume Céline Touboul.

Netanyahu à Washington pour parler de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’entretient lundi à Washington avec l’allié américain de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza et doit être reçu mardi par Donald Trump.Deux responsables du Hamas ont déclaré de leur côté que le mouvement islamiste palestinien était “prêt à entamer les négociations pour la deuxième phase” du cessez-le-feu avec Israël.M. Netanyahu deviendra mardi le premier dirigeant étranger à être reçu par le président américain depuis son investiture, symbole de l’alliance indéfectible entre les deux pays.Sa visite coïncide avec la reprise cette semaine des négociations, par médiateurs interposés, entre Israël et le Hamas sur la deuxième phase du cessez-le-feu. Celle-ci est censée permettre la libération des derniers otages retenus dans la bande de Gaza et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Elle intervient aussi alors qu’Israël mène depuis le 21 janvier une vaste opération militaire dans le nord de la Cisjordanie occupée.Donald Trump a affirmé lundi n’avoir “aucune garantie” que le cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza se prolonge. Son émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui était présent à ses côtés, a ajouté: “Cela tient jusqu’ici et nous avons certainement l’espoir (…) de faire sortir les otages et de sauver des vies et d’arriver, nous l’espérons, à une résolution pacifique de tout cela”.M. Netanyahu rencontre lundi Steve Witkoff, qui enchaînera dans la semaine avec le Premier ministre du Qatar et de hauts responsables égyptiens, les autres médiateurs dans ce dossier. Le dirigeant israélien a indiqué qu’il évoquerait mardi avec son hôte “la victoire contre le Hamas, le retour de tous nos otages et la lutte contre l’axe iranien”.Au terme des libérations intervenues au cours de la première phase du cessez-le-feu, le Hamas détiendra encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.Cette première phase a aussi permis jusqu’à présent le retour dans le nord de la bande de Gaza de plus de 545.000 déplacés, selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).Les discussions à venir porteront notamment sur “la prévention d’un retour à la guerre, le retrait militaire” israélien de Gaza et “les critères” des échanges des derniers otages israéliens et des prisonniers palestiniens, a indiqué lundi à l’AFP un responsable du Hamas.”Nous attendons que les médiateurs lancent la deuxième phase”, a précisé le second.  – Autres priorités -Après M. Netanyahu, Donald Trump doit recevoir le roi Abdallah II de Jordanie le 11 février.Dès son retour à la Maison Blanche, le président américain avait proposé de faire “tout simplement le ménage” à Gaza et de transférer les Palestiniens dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie, suscitant une levée de boucliers sur la scène internationale.Il a débloqué la livraison à Israël de bombes de 2.000 livres (quelque 900 kilos), que son prédécesseur, Joe Biden, avait suspendue. Et annulé des sanctions financières contre des colons israéliens, accusés de violences contre des Palestiniens.”Pour Netanyahu, une relation privilégiée avec la Maison Blanche est un outil essentiel”, note Céline Touboul, codirectrice de la Fondation pour la coopération économique (ECF), à Tel-Aviv. M. Trump entend aussi faire tenir le cessez-le-feu dans le sud du Liban entre Israël et le Hezbollah. Ses conseillers “affirment que la reprise des combats au Moyen-Orient l’empêcherait de s’attaquer à (…) ses priorités les plus urgentes”, estime le Soufan Center, groupe de réflexion basé à New York. Notamment la lutte contre l’immigration illégale venue du Mexique et le règlement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.- Opérations meurtrières en Cisjordanie – Mais les tensions croissantes en Cisjordanie occupée, où l’armée israélienne mène des opérations meurtrières depuis plusieurs semaines, pourraient s’inviter dans les discussions. La présidence palestinienne a dénoncé le “nettoyage ethnique” commis selon elle par Israël, selon son porte-parole. Nabil Abou Roudeina a appelé Washington à “intervenir (…) avant qu’il ne soit trop tard”.L’armée israélienne a affirmé avoir tué plus de 50 “terroristes” dans le territoire depuis le 14 janvier. Le ministère de la Santé palestinien a compté 70 personnes tuées par Israël en Cisjordanie occupée depuis le 1er janvier.Les discussions devraient aussi porter sur les concessions que Benjamin Netanyahu devra accepter pour relancer la normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite, qui semblait en bonne voie jusqu’au 7 octobre 2023. Depuis, Ryad martèle qu’elle ne sera pas possible sans solution viable pour les Palestiniens.Mais une partie de la coalition gouvernementale israélienne veut reprendre les combats à Gaza dès la fin de la première phase du cessez-le-feu. A défaut, le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, menace de quitter le gouvernement, ce qui priverait M. Netanyahu de majorité.Le chef du gouvernement israélien pourrait devoir “choisir entre une relation privilégiée avec le président américain, ou le maintien de sa coalition”, résume Céline Touboul.

Budget: le PS ne votera pas la censure, il quitte l’alliance de gauche selon Mélenchon

Le Parti socialiste ne va pas voter la censure du gouvernement Bayrou sur le budget par “esprit de responsabilité”, une décision qui pousse Jean-Luc Mélenchon à décréter que le PS quitte le Nouveau Front populaire. Le bureau national du PS a décidé lundi à la quasi-unanimité de s’abstenir de voter la motion de censure, déposée par LFI en réaction aux 49.3 enclenchés par le Premier ministre sur les textes budgétaires. La décision a ensuite été validée unanimement par les députés socialistes, lors d’une réunion de groupe. Le PS a décidé de ne pas censurer “par seul esprit de responsabilité et dans l’intérêt du pays”, qui attend de disposer d’un budget, précise le parti dans un communiqué.Nous demeurons “dans une opposition franche au gouvernement”, a assuré le premier secrétaire Olivier Faure dans un entretien à Libération. “Ce que nous disons, c’est +oui+ à un budget pour les Français, mais +non+ à ce gouvernement.” Cette non-censure concerne à la fois le budget de l’Etat (PLF) et le budget de la Sécurité sociale (PLFSS), a précisé à l’AFP un membre du bureau national.Le PS a par ailleurs annoncé qu’il déposerait une autre motion de censure, spontanée celle-là (article 49.2), “qui sera examinée “après l’adoption du budget”.Il dénonce en effet un gouvernement qui “participe à la trumpisation du débat public”, notamment avec les propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire ou la diminution des crédits alloués à l’aide médicale d’État pour les étrangers en situation irrégulière. Mais, de l’aveu même du parti, cette motion, “symbolique et politique”, ne devrait avoir “aucune chance” de recueillir les voix du RN ou de LR, et donc d’être adoptée.  – “Balle à blanc” -Les autres membres du Nouveau Front populaire, La France insoumise, les Ecologistes et le PCF ont eux annoncé qu’ils voteraient la censure sur le budget.LFI a aussi crié à la trahison du PS.La non-censure du PS “consomme son ralliement au gouvernement Bayrou (…) Le NFP est réduit d’un parti”, a estimé son leader Jean-Luc Mélenchon dans une note de blog. Les socialistes “rompent tous les engagements pris devant les électeurs” du Nouveau Front populaire, a renchéri le président LFI de la commission des finances Eric Coquerel, invitant les députés PS à “ne pas respecter la consigne de leur parti”.Selon lui, “le 49.2 agité par le PS est une balle à blanc. Chacun sait qu’il ne sera pas voté par le RN”.”Le NFP n’appartient pas à Jean-Luc Mélenchon”, a rétorqué le secrétaire général du PS Pierre Jouvet à l’AFP, déplorant des déclarations qui “n’impressionnent plus personne et ne servent pas la gauche et les écologistes”. Il a assuré que son parti poursuivra “le chemin du rassemblement nécessaire pour créer l’alternance dans notre pays”.La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a, de son côté, regretté le choix des socialistes, soulignant qu'”une fois qu’un budget est voté, il sert de référentiel pour les fois d’après”. Mais “soit on a envie que le NFP meurt, et on répète que c’est la fin toute la journée, soit on décrète que c’est surmontable, et on le surmonte”, a-t-elle ajouté dans un tacle à LFI. 

Trump says ‘no guarantees’ Gaza truce will hold ahead of Netanyahu visit

US President Donald Trump said on Monday there were “no guarantees” that a fragile ceasefire in Gaza will hold, as he prepares to discuss its future with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.Netanyahu was in Washington for talks with the new Trump administration on a second phase of the truce with Hamas, which has not yet been finalised.Just over two weeks after the ceasefire took hold, two Hamas officials said the group was ready to begin talks on the details of a second phase, which could help secure a lasting cessation of violence.Before leaving Israel, Netanyahu told reporters he would discuss “victory over Hamas”, countering Iran and freeing all hostages when he meets Trump on Tuesday.It will be Trump’s first meeting with a foreign leader since returning to the White House in January, a prioritisation Netanyahu said showed “the strength of the Israeli-American alliance”.With fragile ceasefires holding in both Gaza and Lebanon — where an Israeli campaign badly weakened Iran-backed Hezbollah — Israel has turned its focus to the occupied West Bank and an operation that it says is aimed at rooting out extremism that has killed dozens.Trump, who has claimed credit for sealing the ceasefire deal after 15 months of war, said Sunday negotiations with Israel and other countries in the Middle East were “progressing”.The president later told reporters that he has “no guarantees that the peace is going to hold”.Netanyahu’s office said he would begin discussions with Trump’s Middle East envoy Steve Witkoff on Monday over terms for the second phase of the Gaza truce.Witkoff said he was “certainly hopeful” that the truce will hold.The next stage is expected to cover the release of the remaining captives and could lead to a more permanent end to the war.One Hamas official, speaking to AFP on condition on anonymity because of the sensitivity of the talks, said the Palestinian group “has informed the mediators… that we are ready to start the negotiations for the second phase”.A second official said Hamas was “waiting for the mediators to initiate the next round”.The Washington discussions are also expected to cover normalisation efforts between Israel and Saudi Arabia, which Riyadh froze early in the Gaza war.- ‘Return to their land’ -Under the Gaza ceasefire’s first, 42-day phase, Hamas is to free 33 hostages in staggered releases in exchange for around 1,900 Palestinians held in Israeli jails.Four hostage-prisoner exchanges have already taken place, and the truce has led to a surge of food, fuel, medical and other aid into rubble-strewn Gaza.It has also allowed displaced Gazans to return to the territory’s north, which Israel had blocked before. According to UN humanitarian office OCHA, more than 545,000 people have reached the north since the truce began.During Hamas’s October 7, 2023 attack, militants took 251 hostages, 91 of whom remain in Gaza, including 34 the Israeli military has confirmed are dead.The attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory response has killed at least 47,498 people in Gaza, a majority civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry, figures which the UN considers reliable.While Trump’s predecessor Joe Biden sustained Washington’s military and diplomatic backing of Israel, he also criticised the mounting death toll and aid restrictions.Back in office, Trump moved quickly to lift sanctions on Israeli settlers accused of violence against Palestinians in the West Bank and reportedly approved a shipment of 2,000-pound bombs that the Biden administration had blocked.Trump has also repeatedly touted a plan to “clean out” Gaza, calling for Palestinians to move to neighbouring countries such as Egypt or Jordan.Qatar, which jointly mediated the ceasefire along with the United States and Egypt, underscored the importance of allowing Palestinians to “return to their homes and land”.Iran’s foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei, meanwhile, warned Monday that relocating Gazans “would be tantamount to ethnic cleansing”.- Jenin operation -In the West Bank — which is separated from the Gaza Strip by Israeli territory — Israel said it had killed at least 50 militants and detained more than 100 “wanted individuals” in an operation that began on January 21.Israel’s military says the offensive is aimed at rooting out Palestinian armed groups from the Jenin area, where militants have long operated.On Sunday, Palestinian official news agency WAFA said Israeli forces “simultaneously detonated about 20 buildings” in the Jenin refugee camp.On Monday, the Palestinian presidency denounced the operation in the territory, which Israel has occupied since 1967 and where violence has surged since the Gaza war began.In a statement, spokesman Nabil Abu Rudeineh said the Palestinian presidency “condemned the occupation authorities’ expansion of their comprehensive war on our Palestinian people in the West Bank to implement their plans aimed at displacing citizens and ethnic cleansing”.