Mobilisation massive en Allemagne contre l’extrême droite
“Nous sommes le pare-feu” : des dizaines de milliers de manifestants ont appelé dimanche, dans le centre de Berlin, à résister au rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite allemandes, à trois semaines d’élections législatives.Contre ce “pacte avec le diable”, la mobilisation au pied du Bundestag, le Parlement allemand, a été massive : 160.000 personnes selon la police, 250.000 selon les organisateurs.Le but : “faire le plus de bruit possible pour appeler les partis se disant +démocratiques+ à protéger cette démocratie”, a expliqué à l’AFP Anna Schwarz, une manifestante.La jeune femme de 34 ans, qui dit participer pour la première fois à une manifestation politique, assure qu'”on ne peut plus détourner le regard, c’est trop grave”.La mobilisation est clairement dirigée contre le candidat conservateur (CDU) à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, qui a opéré un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.Jusqu’ici les partis traditionnels refusaient toute coopération au niveau national avec l’extrême droite, au nom du “cordon sanitaire” ou “pare-feu” dressé contre la formation nationaliste et hostile aux migrants.Mais cette semaine, Friedrich Merz s’est d’abord appuyé sur l’Afd pour faire adopter mercredi au Bundestag une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.Vendredi, il a tenté de faire approuver de la même façon une proposition de loi visant à restreindre l’immigration, échouant cette fois à réunir la majorité nécessaire.  – “Plus nombreux qu’eux” -“Vendredi, j’étais très nerveuse, j’ai passé la journée avec des amis à regarder les débats au Bundestag. De voir en direct la CDU parler puis l’AfD applaudir et vice versa, c’est effrayant”, confie Öz, “militante queer” de 33 ans.”Aujourd’hui, il faut montrer que nous sommes plus nombreux qu’eux à défendre la démocratie”, ajoute la jeune femme.”Le pare-feu, c’est nous !”, ont scandé les manifestants dont les pancartes affichaient “Shame on you CDU” (Honte à toi CDU), “Merz sans coeur” ou “pas de Merz en février”, référence aux législatives du 23 février.Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a salué, sur X, le message envoyé par “des centaines de milliers de citoyennes et citoyens dans tout le pays” : “Jamais avec l’extrême droite”. La manifestation s’est achevée devant le siège du parti conservateur.Rare membre de la CDU à s’être rebellé contre l’esquisse de rapprochement avec l’AfD, au point de quitter le parti, Michel Friedman a pris la parole devant la foule pour rappeler “la promesse” inscrite dans la Loi fondamentale allemande : “la dignité de l’être humain est inviolable”.”Le parti de la haine (AfD, ndlr) est un problème fondamental de ce pays”, a lancé cet essayiste, figure de la communauté juive allemande.Samedi déjà , plus de 220.000 personnes avaient manifesté dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon des chiffres collectés par la chaîne de télévision publique ARD. – “Erreur” -L’ancienne chancelière, Angela Merkel, du même parti que Friedrich Merz, est sortie de sa réserve habituelle jeudi, qualifiant sa stratégie d'”erreur”.Même si le chef de la CDU rejette toute idée de coalition gouvernementale avec l’AfD, “il a déjà trahi sa parole la semaine dernière, comment lui faire confiance ?”, dit à l’AFP Matina Beibel, manifestante à Berlin.Sur sa pancarte, elle a remplacé le “D” du parti CDU, par le mot “Décrédibilisé”.Il n’y aura dans le camp conservateur “aucune forme de collaboration avec l’AfD” et “cela vaudra aussi après le scrutin”, a répété dimanche soir sur la chaîne ARD le chef des parlementaires CDU Thorsten Frei.L’offensive sur l’immigration fait suite à une récente agression mortelle au couteau à Aschaffenbourg (ouest) par un Afghan, dernier d’une série d’actes de violences impliquant des étrangers, qui ont suscité une grande émotion dans le pays.Friedrich Merz, dont le parti est crédité de 30% d’intentions de vote, espère que son durcissement convaincra les électeurs tentés par le vote AfD de soutenir les conservateurs. Ses adversaires prédisent que cela aboutira à renforcer encore les extrêmes. L’AfD est créditée de 20 à 22% des suffrages dans les sondages, en deuxième position.
Mobilisation massive en Allemagne contre l’extrême droite
“Nous sommes le pare-feu” : des dizaines de milliers de manifestants ont appelé dimanche, dans le centre de Berlin, à résister au rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite allemandes, à trois semaines d’élections législatives.Contre ce “pacte avec le diable”, la mobilisation au pied du Bundestag, le Parlement allemand, a été massive : 160.000 personnes selon la police, 250.000 selon les organisateurs.Le but : “faire le plus de bruit possible pour appeler les partis se disant +démocratiques+ à protéger cette démocratie”, a expliqué à l’AFP Anna Schwarz, une manifestante.La jeune femme de 34 ans, qui dit participer pour la première fois à une manifestation politique, assure qu'”on ne peut plus détourner le regard, c’est trop grave”.La mobilisation est clairement dirigée contre le candidat conservateur (CDU) à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, qui a opéré un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.Jusqu’ici les partis traditionnels refusaient toute coopération au niveau national avec l’extrême droite, au nom du “cordon sanitaire” ou “pare-feu” dressé contre la formation nationaliste et hostile aux migrants.Mais cette semaine, Friedrich Merz s’est d’abord appuyé sur l’Afd pour faire adopter mercredi au Bundestag une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.Vendredi, il a tenté de faire approuver de la même façon une proposition de loi visant à restreindre l’immigration, échouant cette fois à réunir la majorité nécessaire.  – “Plus nombreux qu’eux” -“Vendredi, j’étais très nerveuse, j’ai passé la journée avec des amis à regarder les débats au Bundestag. De voir en direct la CDU parler puis l’AfD applaudir et vice versa, c’est effrayant”, confie Öz, “militante queer” de 33 ans.”Aujourd’hui, il faut montrer que nous sommes plus nombreux qu’eux à défendre la démocratie”, ajoute la jeune femme.”Le pare-feu, c’est nous !”, ont scandé les manifestants dont les pancartes affichaient “Shame on you CDU” (Honte à toi CDU), “Merz sans coeur” ou “pas de Merz en février”, référence aux législatives du 23 février.Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a salué, sur X, le message envoyé par “des centaines de milliers de citoyennes et citoyens dans tout le pays” : “Jamais avec l’extrême droite”. La manifestation s’est achevée devant le siège du parti conservateur.Rare membre de la CDU à s’être rebellé contre l’esquisse de rapprochement avec l’AfD, au point de quitter le parti, Michel Friedman a pris la parole devant la foule pour rappeler “la promesse” inscrite dans la Loi fondamentale allemande : “la dignité de l’être humain est inviolable”.”Le parti de la haine (AfD, ndlr) est un problème fondamental de ce pays”, a lancé cet essayiste, figure de la communauté juive allemande.Samedi déjà , plus de 220.000 personnes avaient manifesté dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon des chiffres collectés par la chaîne de télévision publique ARD. – “Erreur” -L’ancienne chancelière, Angela Merkel, du même parti que Friedrich Merz, est sortie de sa réserve habituelle jeudi, qualifiant sa stratégie d'”erreur”.Même si le chef de la CDU rejette toute idée de coalition gouvernementale avec l’AfD, “il a déjà trahi sa parole la semaine dernière, comment lui faire confiance ?”, dit à l’AFP Matina Beibel, manifestante à Berlin.Sur sa pancarte, elle a remplacé le “D” du parti CDU, par le mot “Décrédibilisé”.Il n’y aura dans le camp conservateur “aucune forme de collaboration avec l’AfD” et “cela vaudra aussi après le scrutin”, a répété dimanche soir sur la chaîne ARD le chef des parlementaires CDU Thorsten Frei.L’offensive sur l’immigration fait suite à une récente agression mortelle au couteau à Aschaffenbourg (ouest) par un Afghan, dernier d’une série d’actes de violences impliquant des étrangers, qui ont suscité une grande émotion dans le pays.Friedrich Merz, dont le parti est crédité de 30% d’intentions de vote, espère que son durcissement convaincra les électeurs tentés par le vote AfD de soutenir les conservateurs. Ses adversaires prédisent que cela aboutira à renforcer encore les extrêmes. L’AfD est créditée de 20 à 22% des suffrages dans les sondages, en deuxième position.
Angleterre: Manchester City giflé par Arsenal
Manchester City a ajouté une humiliation à sa très pénible saison, dimanche sur la pelouse d’Arsenal (5-1), où l’équipe de Pep Guardiola a complètement coulé défensivement.Le rêve de titre s’est envolé depuis bien longtemps pour les “Citizens”, mais c’est désormais leur capacité à accrocher le Top-4 qualificatif pour la prochaine Ligue des champions qui apparaît en doute.Tout semble aller de travers pour les quadruples champions d’Angleterre en titre et le pire, c’est qu’ils pourraient bientôt descendre encore plus bas.La défense mancunienne, si poreuse à Londres, va en effet prochainement se frotter au Real Madrid de Kylian Mbappé et Vinicius dans un barrage aller-retour décisif pour son avenir en Ligue des champions.En Premier League, sa quatrième place (41 pts) est sous la menace de Chelsea (6e, 40 pts), qui reçoit West Ham lundi. Et la calendrier n’incite pas à l’optimisme avec, dans les quatre prochains matches, des duels contre Newcastle, Liverpool, Tottenham et Nottingham Forest.- Haaland chambré -Arsenal a puni les errements défensifs de City après 103 secondes par Martin Odegaard (2e, 1-0), Erling Haaland a égalisé (55e, 1-1), avant que son équipe n’encaisse quatre nouveaux buts.L’attaquant norvégien avait intimé à l’entraîneur d’Arsenal, Mikel Arteta, de “rester humble” après le match aller (2-2).Le latéral Myles Lewis-Skelly (18 ans) s’en est souvenu et a chambré le N.9 en imitant sa célébration, assis à terre en méditation, après avoir lui-même marqué (62e, 3-1). Idem pour le DJ du stade qui, au coup de sifflet final, a passé le titre “Humble” du rappeur Kendrick Lamar.”Je n’aime pas cela, je suis un peu triste, mais regardons devant”, a réagi Guardiola. “Dans les vingt dernières minutes, nous nous sommes effondrés. Il faut réfléchir à cela, parler avec les joueurs et j’espère que cela ne se reproduira pas”, a-t-il ajouté.La démonstration offensive des “Gunners” (2es, 50 pts) leur permet de suivre le rythme imprimé par leader Liverpool (56 pts), lequel conserve toutefois un match en retard à disputer.Plus tôt dimanche, Manchester United a rechuté en Premier League, battu 2-0 à Old Trafford par Crystal Palace et son double buteur Jean-Philippe Mateta.L’équipe de Ruben Amorim, treizième (29 pts), n’a plus que deux points d’avance sur Tottenham (14e, 27 pts), son prochain adversaire en championnat, qui s’est refait une santé dimanche à Brentford (2-0).Et puisque un malheur n’arrive jamais seul, l’entraîneur portugais a perdu le défenseur argentin Lisandro Martinez, visiblement gravement blessé au genou gauche et sorti en larmes, sur civière.”Nous verrons dans les prochains jours mais je pense que c’est sérieux. Ce n’est pas seulement un grand joueur mais un fort caractère dans le vestiaire”, a-t-il commenté à l’antenne de Sky Sports.- Mateta en forme olympique -La saison en enfer continue donc pour les “Red Devils”, inoffensifs en attaque, et toujours bien trop tendres en défense.Dean Henderson, le gardien de Palace, a fait les arrêts qu’il fallait sur le premier tir cadré mancunien, signé Bruno Fernandes (51e), et sur une reprise de Manuel Ugarte (54e). Et Jean-Philippe Mateta s’est occupé du reste.Le vice-champion olympique français a exploité une tête de Maxence Lacroix repoussée par la barre transversale (64e) et doublé la mise au bout d’une contre-attaque (89e) pour porter son total personnel à six buts lors des cinq dernières journées de championnat.De son côté, Tottenham a mis derrière lui une série de quatre défaites en championnat, et offert un peu d’air à Ange Postecoglou, son entraîneur sous pression.Le premier but a mêlé du talent (corner de Heung-Min Son parfaitement tiré), du vice (le gardien adverse empêché d’intervenir) et de la chance (Vitaly Janelt a marqué contre son camp).Pape Matar Sarr a mis les siens à l’abri en fin de match (87e, 0-2).
Rubio warns Panama of consequences over canal
US Secretary of State Marco Rubio on Sunday threatened action against Panama without immediate changes to reduce Chinese influence on the canal, but the country’s leader insisted he was not afraid of a US invasion and offered talks.Rubio, paying his first visit overseas as the top US diplomat, told Panama that President Donald Trump had determined that the country had violated terms of the treaty that handed back the crucial waterway in 1999.He pointed to the “influence and control” of China over the canal, the vital link between the Atlantic and Pacific oceans through which some 40 percent of US container traffic passes.Meeting President Jose Raul Mulino, Rubio “made clear that this status quo is unacceptable and that absent immediate changes, it would require the United States to take measures necessary to protect its rights under the treaty,” State Department spokeswoman Tammy Bruce said.Mulino painted a less dire portrait of the meeting. He welcomed Rubio at his official residence in the tropical capital’s old quarter, with an honor guard outside the whitewashed walls.”I don’t feel that there is any real threat at this time against the treaty, its validity, or much less of the use of military force to seize the canal,” Mulino told reporters afterward, referring to the treaty that handed over the canal at the end of 1999.”Sovereignty over the canal is not in question,” Mulino said.He proposed technical-level talks with the United States to clear up concerns.Rubio did not spell out what measures the United States may take. Trump in recent days has imposed hefty tariffs on the three biggest trading partners of the United States — Canada, China and Mexico.Rubio and Trump say that China has gained so much power around surrounding infrastructure that it could shut it down in a potential conflict, with catastrophic consequences for the United States.- Protests against Rubio -Small but intense protests broke out in Panama ahead of Rubio’s visit, with police firing tear gas.Protesters burned an effigy of Rubio wearing a red, white and blue suit and held up pictures of him and Trump before a Nazi flag.”Rubio, get out of Panama!” around 200 demonstrators chanted as the former senator met Mulino. Police prevented the crowd from approaching the Old City.”To the imperial messenger,” union leader Saul Mendez said of Rubio, “we reiterate that there is absolutely nothing here for Trump. Panama is a free and sovereign nation.”Mulino, in response to pressure, ordered an audit of a Hong Kong-based company that controls ports on both sides of the canal.But speaking to reporters on Friday, Trump said that concession was not enough on the canal and that “it’s appropriate that we take it back.”The Panama Canal — which Trump has dubbed as a modern “wonder of the world” — was built by the United States at the cost of thousands of lives of laborers, mostly people of African descent from Barbados, Jamaica and elsewhere in the Caribbean.The United States maintained control of the canal when it opened in 1914 but began to negotiate following deadly riots in 1964 by Panamanians angered over foreign control.Jimmy Carter sealed the agreement that gave the canal to Panama at the end of 1999, with the late president seeing a moral imperative for the United States to respect a smaller but still sovereign country.Trump takes a vastly different view and has returned to the “big stick” approach of the early 20th century, in which the United States threatened force to have its way, especially in Latin America.In his first week in office, Trump prepared massive tariffs on Colombia to force the US ally to take back deported citizens on military planes, after the country’s leftist president complained that they were not being treated in a dignified way.Rubio, the first Hispanic secretary of state and a devout Catholic, started his Sunday in Panama City attending Mass at a church built four centuries ago in the Old City.He will travel to four more Latin American countries — El Salvador, Costa Rica, Guatemala and the Dominican Republic — where he is expected to press for cooperation on Trump’s key priority of deporting migrants from the United States.
Trump assume le possible contre-coup pour l’Amérique de sa guerre commerciale
Donald Trump assume: ses concitoyens risquent de “souffrir” par ricochet des lourds droits de douane qu’il a actés la veille, mais c’est selon lui le prix à payer pour un “nouvel âge d’or” aux Etats-Unis.Dans des messages furieux sur son réseau Truth Social, le président américain a dimanche reconnu, pour la première fois aussi clairement, que les consommateurs et les entreprises américaines pourraient être les victimes collatérales des taxes sur les produits importés depuis le Canada, le Mexique et la Chine.”Ce sera le nouvel âge d’or pour les Etats-Unis! Est-ce que cela va faire souffrir? Oui, peut-être. Et peut-être pas. Mais nous allons rendre sa grandeur à l’Amérique et cela vaudra le prix qu’il faudra payer”, a-t-il écrit en lettres capitales.Le républicain a aussi répété que le Canada serait mieux loti s’il devenait le “51e Etat” américain, cela après que le pays voisin, comme le Mexique et la Chine, a promis de riposter.Dimanche matin, le milliardaire de 78 ans, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, s’est rendu pour la deuxième journée consécutive dans son golf de Floride.- Golf -Il n’a pas encore pris la parole publiquement sur cette décision, l’une des plus fortes d’un début de second mandat déjà fracassant.Fervent partisan des droits de douane, M. Trump avait toujours affirmé que leur impact serait supporté par les exportateurs étrangers, sans être répercuté sur les consommateurs américains, contredisant l’avis de la quasi totalité des experts.Il a imposé samedi 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique, ainsi que du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter sur ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Les mesures doivent entrer en vigueur à compter de mardi. Elles pourraient, selon les économistes, entraîner des hausses de prix et freiner l’activité de tous les pays concernés en perturbant les chaînes de production.Les trois pays sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain affirme que le but est de forcer les trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl, un puissant opioïde, et les arrivées de migrants illégaux en ce qui concerne ses deux voisins. Mais la Maison Blanche n’a pas fait de demandes réellement précises aux trois pays visés.Donald Trump a de nouveau ciblé le Canada dans ses messages, estimant que les Etats-Unis “subventionnaient” leur voisin du nord, du fait du déficit commercial existant entre les deux pays.Le déficit commercial des Etats-Unis vis-à -vis du Canada, s’élève, uniquement pour les biens, à près de 55 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2024, selon le département américain du Commerce.Mais le gouvernement canadien souligne qu’en y intégrant les services, largement excédentaires pour les Etats-Unis, la balance commerciale se rééquilibrait quasiment.- Représailles -Le ministre mexicain de l’Economie, Marcelo Ebrard, a dénoncé dimanche “l’offense faite” au Canada après les commentaires de la Maison Blanche accusant le gouvernement mexicain d'”alliance” avec les narcotrafiquants.Il s’agit, a-t-il estimé, d’un “prétexte pour détourner l’opinion publique de l’énorme erreur que représente l’imposition de droits de douane punitifs sur le Mexique”, qui a annoncé prendre des représailles, sans donner de détail.Le Canada a fait de même: son gouvernement va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d’euros), a annoncé le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.Le gouvernement a également annoncé sa volonté de contester les nouveaux droits de douane devant l’Organisation mondiale du commerce, rejoignant la Chine en la matière, qui avait annoncé dès hier son intention de porter de dossier devant l’OMC, en plus de mesures “correspondantes pour protéger résolument” les “droits et intérêts” chinois.Ottawa va aussi déposer un recours dans le cadre de l’accord de libre-échange ACEUM, signé durant le premier mandat de Donald Trump entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.Vendredi, Donald Trump a répété que l’Union européenne serait bientôt concernée. Les Européens ont déjà promis de “riposter avec vigueur”.
Trump assume le possible contre-coup pour l’Amérique de sa guerre commerciale
Donald Trump assume: ses concitoyens risquent de “souffrir” par ricochet des lourds droits de douane qu’il a actés la veille, mais c’est selon lui le prix à payer pour un “nouvel âge d’or” aux Etats-Unis.Dans des messages furieux sur son réseau Truth Social, le président américain a dimanche reconnu, pour la première fois aussi clairement, que les consommateurs et les entreprises américaines pourraient être les victimes collatérales des taxes sur les produits importés depuis le Canada, le Mexique et la Chine.”Ce sera le nouvel âge d’or pour les Etats-Unis! Est-ce que cela va faire souffrir? Oui, peut-être. Et peut-être pas. Mais nous allons rendre sa grandeur à l’Amérique et cela vaudra le prix qu’il faudra payer”, a-t-il écrit en lettres capitales.Le républicain a aussi répété que le Canada serait mieux loti s’il devenait le “51e Etat” américain, cela après que le pays voisin, comme le Mexique et la Chine, a promis de riposter.Dimanche matin, le milliardaire de 78 ans, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, s’est rendu pour la deuxième journée consécutive dans son golf de Floride.- Golf -Il n’a pas encore pris la parole publiquement sur cette décision, l’une des plus fortes d’un début de second mandat déjà fracassant.Fervent partisan des droits de douane, M. Trump avait toujours affirmé que leur impact serait supporté par les exportateurs étrangers, sans être répercuté sur les consommateurs américains, contredisant l’avis de la quasi totalité des experts.Il a imposé samedi 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique, ainsi que du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter sur ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Les mesures doivent entrer en vigueur à compter de mardi. Elles pourraient, selon les économistes, entraîner des hausses de prix et freiner l’activité de tous les pays concernés en perturbant les chaînes de production.Les trois pays sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain affirme que le but est de forcer les trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl, un puissant opioïde, et les arrivées de migrants illégaux en ce qui concerne ses deux voisins. Mais la Maison Blanche n’a pas fait de demandes réellement précises aux trois pays visés.Donald Trump a de nouveau ciblé le Canada dans ses messages, estimant que les Etats-Unis “subventionnaient” leur voisin du nord, du fait du déficit commercial existant entre les deux pays.Le déficit commercial des Etats-Unis vis-à -vis du Canada, s’élève, uniquement pour les biens, à près de 55 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2024, selon le département américain du Commerce.Mais le gouvernement canadien souligne qu’en y intégrant les services, largement excédentaires pour les Etats-Unis, la balance commerciale se rééquilibrait quasiment.- Représailles -Le ministre mexicain de l’Economie, Marcelo Ebrard, a dénoncé dimanche “l’offense faite” au Canada après les commentaires de la Maison Blanche accusant le gouvernement mexicain d'”alliance” avec les narcotrafiquants.Il s’agit, a-t-il estimé, d’un “prétexte pour détourner l’opinion publique de l’énorme erreur que représente l’imposition de droits de douane punitifs sur le Mexique”, qui a annoncé prendre des représailles, sans donner de détail.Le Canada a fait de même: son gouvernement va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d’euros), a annoncé le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.Le gouvernement a également annoncé sa volonté de contester les nouveaux droits de douane devant l’Organisation mondiale du commerce, rejoignant la Chine en la matière, qui avait annoncé dès hier son intention de porter de dossier devant l’OMC, en plus de mesures “correspondantes pour protéger résolument” les “droits et intérêts” chinois.Ottawa va aussi déposer un recours dans le cadre de l’accord de libre-échange ACEUM, signé durant le premier mandat de Donald Trump entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.Vendredi, Donald Trump a répété que l’Union européenne serait bientôt concernée. Les Européens ont déjà promis de “riposter avec vigueur”.
Trump assume le possible contre-coup pour l’Amérique de sa guerre commerciale
Donald Trump assume: ses concitoyens risquent de “souffrir” par ricochet des lourds droits de douane qu’il a actés la veille, mais c’est selon lui le prix à payer pour un “nouvel âge d’or” aux Etats-Unis.Dans des messages furieux sur son réseau Truth Social, le président américain a dimanche reconnu, pour la première fois aussi clairement, que les consommateurs et les entreprises américaines pourraient être les victimes collatérales des taxes sur les produits importés depuis le Canada, le Mexique et la Chine.”Ce sera le nouvel âge d’or pour les Etats-Unis! Est-ce que cela va faire souffrir? Oui, peut-être. Et peut-être pas. Mais nous allons rendre sa grandeur à l’Amérique et cela vaudra le prix qu’il faudra payer”, a-t-il écrit en lettres capitales.Le républicain a aussi répété que le Canada serait mieux loti s’il devenait le “51e Etat” américain, cela après que le pays voisin, comme le Mexique et la Chine, a promis de riposter.Dimanche matin, le milliardaire de 78 ans, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, s’est rendu pour la deuxième journée consécutive dans son golf de Floride.- Golf -Il n’a pas encore pris la parole publiquement sur cette décision, l’une des plus fortes d’un début de second mandat déjà fracassant.Fervent partisan des droits de douane, M. Trump avait toujours affirmé que leur impact serait supporté par les exportateurs étrangers, sans être répercuté sur les consommateurs américains, contredisant l’avis de la quasi totalité des experts.Il a imposé samedi 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique, ainsi que du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter sur ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Les mesures doivent entrer en vigueur à compter de mardi. Elles pourraient, selon les économistes, entraîner des hausses de prix et freiner l’activité de tous les pays concernés en perturbant les chaînes de production.Les trois pays sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain affirme que le but est de forcer les trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl, un puissant opioïde, et les arrivées de migrants illégaux en ce qui concerne ses deux voisins. Mais la Maison Blanche n’a pas fait de demandes réellement précises aux trois pays visés.Donald Trump a de nouveau ciblé le Canada dans ses messages, estimant que les Etats-Unis “subventionnaient” leur voisin du nord, du fait du déficit commercial existant entre les deux pays.Le déficit commercial des Etats-Unis vis-à -vis du Canada, s’élève, uniquement pour les biens, à près de 55 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2024, selon le département américain du Commerce.Mais le gouvernement canadien souligne qu’en y intégrant les services, largement excédentaires pour les Etats-Unis, la balance commerciale se rééquilibrait quasiment.- Représailles -Le ministre mexicain de l’Economie, Marcelo Ebrard, a dénoncé dimanche “l’offense faite” au Canada après les commentaires de la Maison Blanche accusant le gouvernement mexicain d'”alliance” avec les narcotrafiquants.Il s’agit, a-t-il estimé, d’un “prétexte pour détourner l’opinion publique de l’énorme erreur que représente l’imposition de droits de douane punitifs sur le Mexique”, qui a annoncé prendre des représailles, sans donner de détail.Le Canada a fait de même: son gouvernement va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d’euros), a annoncé le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.Le gouvernement a également annoncé sa volonté de contester les nouveaux droits de douane devant l’Organisation mondiale du commerce, rejoignant la Chine en la matière, qui avait annoncé dès hier son intention de porter de dossier devant l’OMC, en plus de mesures “correspondantes pour protéger résolument” les “droits et intérêts” chinois.Ottawa va aussi déposer un recours dans le cadre de l’accord de libre-échange ACEUM, signé durant le premier mandat de Donald Trump entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.Vendredi, Donald Trump a répété que l’Union européenne serait bientôt concernée. Les Européens ont déjà promis de “riposter avec vigueur”.