Mondial U20: Gilberto Mora, nouveau “joyau” du football mexicain

Le Mexicain Gilberto Mora, 16 ans, brille au Mondial des moins de 20 ans au Chili, et pourrait réaliser l’exploit de participer à trois Coupes du monde en moins de neuf mois, en enchainant avec celui des U17 en novembre au Qatar puis avec la sélection A au Mondial nord-américain en 2026. En l’absence de l’Espagnol Lamine Yamal (18 ans) et de l’Argentin Franco Mastantuono (18 ans), le frêle milieu offensif attire tous les regards. Petit gabarit (1,68 m pour 62 kg), le joueur de Tijuana compense par son habileté à la conduite de balle, à dribbler et à ouvrir le jeu.”Je ne sais pas si je suis la plus grande star, et ça ne m’intéresse pas vraiment. Je pense qu’on peut toujours donner plus”, a réagi Mora auprès l’AFP avant la qualification en quart de finale du Mexique mercredi (victoire 4-1 contre le Chili) où il a de nouveau été décisif.Bien qu’étant l’un des plus jeunes joueurs, Mora est bien parti pour remporter le Soulier d’Or (meilleur buteur) et le Ballon d’Or (meilleur joueur) de la compétition.Il suivrait ainsi les traces de l’Argentin Lionel Messi, qui avait remporté les deux prix lors de l’édition 2005.Ce n’est pas la première fois que Mora s’inscrit dans les pas des grands noms du football. Appelé sous le maillot de la sélection mexicaine à 16 ans et 257 jours pour la Gold cup de la Concacaf 2025 – certes privée de ses joueurs vedette engagés sur le Mondial des clubs – il était devenu le plus jeune joueur à remporter un tournoi international avec une sélection A, effaçant des tablettes le Brésilien Pelé (17 ans et 249 jours lors de la Coupe du monde 1958 en Suède) et Lamine Yamal (17 ans et 1 jour à l’Euro 2024).- Rejoindre l’Europe -“Je suis très heureux de ce que j’ai accompli, mais je ne me concentre pas beaucoup sur les records”, a nuancé Mora, qui rêve de “gagner une Coupe du monde” et de “remporter la Ligue des champions”.Né le 14 octobre 2008 à Tuxtla Gutiérrez (sud), Mora est le fils de Gilberto Mora Olayo, ancien footballeur du championnat mexicain à la carrière modeste.Battant des records de précocité, il est notamment le plus jeune joueur à avoir évolué à Tijuana (à 15 ans, 10 mois et 5 jours en août 2024) et le plus jeune buteur de première division mexicaine.Mora se verrait bien emprunter le même chemin que Mastantuono, et rejoindre l’Europe – un continent qui n’a pas toujours été favorable aux joueurs mexicains – avec l’ambition “d’y réussir, pas seulement d’y arriver”.Ses qualités ont déjà attiré l’attention du Real Madrid, d’Arsenal ou du Bayern Munich, et ont permis à Mora d’intégrer l’écurie de talents de la super-agente brésilienne Rafaela Pimenta. “On parle de lui un peu partout”, a souligné Rafaela Pimenta, qui accompagne des vedettes telles que le Norvégien Erling Haaland, à la chaîne espagnole La Sexta en août.  Si tout se déroule comme prévu, Mora pourrait donc réaliser un remarquable triplé de participations à la Coupe du monde et devenir, dans moins d’un an, l’un des visages du Mondial-2026.

Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte

Des émissaires américains ont rejoint mercredi en Egypte les négociations indirectes entre le Hamas et Israël visant à mettre fin à la guerre à Gaza, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi faisant état d’indices “très encourageants”. Signe des fortes pressions pour aboutir à un accord, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani ainsi que le chef des services de renseignement turc Ibrahim Kalin ont été aussi dépêchés dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où se tiennent les discussions.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le président américain Donald Trump avait “expressément demandé” à Ankara de convaincre le Hamas de conclure.Basées sur le plan Trump, les discussions lancées lundi se tiennent deux ans après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Entretemps, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements meurtriers à travers le territoire palestinien, affamé assiégé et dévasté, selon la Défense civile locale.  Alors que Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” de parvenir à un accord, son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner sont arrivés à Charm el-Cheikh, pour participer aux négociations, selon des images diffusées par des médias égyptiens.Un proche conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Ron Dermer, y est aussi présent, d’après Al-Qahera News.- “Mandat solide” -Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre contre des prisonniers palestiniens retenus par Israël, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza ainsi que le désarmement du Hamas et l’exil de ses combattants.Le Hamas et M. Netanyahu ont dit soutenir le plan mais plusieurs points restent en suspens.”Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi les participants”, a déclaré à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du Hamas participant aux discussions.Il a ajouté que son mouvement avait échangé avec Israël “des listes de prisonniers (palestiniens) à libérer”.Selon une source proche du Hamas, “de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes”.Mais la veille, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”, disant “ne pas faire confiance” à Israël. Les émissaires américains sont venus “avec une forte volonté (…) et un mandat solide du président Trump pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Sissi, ajoutant avoir reçu de Charm el-Cheikh des messages “très encourageants”.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.- “Détruire le Hamas” -Dans ce contexte d’expectative et d’incertitude, le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, s’est rendu mercredi sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, provoquant l’ire du Hamas et de plusieurs pays arabes.”Je prie seulement pour que notre Premier ministre permette une victoire totale à Gaza, afin de détruire le Hamas, avec l’aide de Dieu, et ramener les otages”, a dit M. Ben Gvir, qui est hostile à tout accord avec le mouvement palestinien.Des mois d’efforts des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis- ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte

Des émissaires américains ont rejoint mercredi en Egypte les négociations indirectes entre le Hamas et Israël visant à mettre fin à la guerre à Gaza, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi faisant état d’indices “très encourageants”. Signe des fortes pressions pour aboutir à un accord, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani ainsi que le chef des services de renseignement turc Ibrahim Kalin ont été aussi dépêchés dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où se tiennent les discussions.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le président américain Donald Trump avait “expressément demandé” à Ankara de convaincre le Hamas de conclure.Basées sur le plan Trump, les discussions lancées lundi se tiennent deux ans après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Entretemps, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements meurtriers à travers le territoire palestinien, affamé assiégé et dévasté, selon la Défense civile locale.  Alors que Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” de parvenir à un accord, son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner sont arrivés à Charm el-Cheikh, pour participer aux négociations, selon des images diffusées par des médias égyptiens.Un proche conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Ron Dermer, y est aussi présent, d’après Al-Qahera News.- “Mandat solide” -Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre contre des prisonniers palestiniens retenus par Israël, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza ainsi que le désarmement du Hamas et l’exil de ses combattants.Le Hamas et M. Netanyahu ont dit soutenir le plan mais plusieurs points restent en suspens.”Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi les participants”, a déclaré à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du Hamas participant aux discussions.Il a ajouté que son mouvement avait échangé avec Israël “des listes de prisonniers (palestiniens) à libérer”.Selon une source proche du Hamas, “de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes”.Mais la veille, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”, disant “ne pas faire confiance” à Israël. Les émissaires américains sont venus “avec une forte volonté (…) et un mandat solide du président Trump pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Sissi, ajoutant avoir reçu de Charm el-Cheikh des messages “très encourageants”.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.- “Détruire le Hamas” -Dans ce contexte d’expectative et d’incertitude, le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, s’est rendu mercredi sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, provoquant l’ire du Hamas et de plusieurs pays arabes.”Je prie seulement pour que notre Premier ministre permette une victoire totale à Gaza, afin de détruire le Hamas, avec l’aide de Dieu, et ramener les otages”, a dit M. Ben Gvir, qui est hostile à tout accord avec le mouvement palestinien.Des mois d’efforts des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis- ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

“Je censure tout”, “la plaisanterie a assez duré”, juge Marine Le Pen

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déclaré mercredi qu’elle “censurerait” le gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.”Je suis heureuse de cette suspension (de la réforme des retraites) si elle intervient”, a-t-elle déclaré à la presse, en marge d’une visite au sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pour autant, “je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré”, a ajouté Mme Le Pen. “On fait courir les Français derrière des ba-balles, tout ça pour gagner du temps. C’est inadmissible”.”Je censurerai tous les gouvernements, jusqu’à obtenir la dissolution”, a-t-elle précisé plus tard lors d’une conférence de presse, assurant qu'”aucun” scénario ne la ferait changer d’avis.Au sujet de la réforme des retraites, “elle sera suspendue, le problème ne se pose plus”, a-t-elle affirmé.”Je suis un peu étonnée de la manière dont cette suspension est annoncée” par l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a-t-elle souligné peu avant dans les allées du sommet, y voyant le signe que “la fébrilité semble avoir saisi l’intégralité des membres de ce gouvernement.”Quant au Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, il est “bien optimiste” quand il prédit que la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale s’éloigne, a-t-elle encore estimé, jugeant un retour aux urnes “tout à fait inévitable”.”J’attends une dissolution (de l’Assemblée nationale). Ou une démission (du président), ça m’irait bien aussi. Je ne suis pas trop exigeante, mais c’est ou l’un ou l’autre au choix du président” Emmanuel Macron, a poursuivi la présidente des députés RN. “Maintenant, on siffle la fin de la récréation. Et le début de la campagne.””Je pense que nous pourrons faire, s’il y a des élections, un excellent résultat”, a-t-elle assuré lors de la conférence de presse.Si le RN n’a pas de majorité absolue, “à ce moment-là, eh bien, on constituera cette majorité. Il peut y avoir des chances pour qu’il y ait un certain nombre de ces élus qui viennent de LR”, a déclaré Mme Le Pen, écartant les “LR macronisés”, dont Bruno Retailleau.”Il y a incontestablement des LR qui sont totalement macronisés, qui sont prêts à tout pour pouvoir rester au gouvernement pour ne rien y faire, d’ailleurs”, a-t-elle estimé.Pour elle, “il y a ceux qui disent: +Jamais d’accord avec le RN+. Et puis, il y a ceux qui disent: +Ecoutez, à un moment donné, on est dans une situation où, honnêtement, on se sent plus près du RN que du PS ou de Macron+”.

“Je censure tout”, “la plaisanterie a assez duré”, juge Marine Le Pen

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déclaré mercredi qu’elle “censurerait” le gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.”Je suis heureuse de cette suspension (de la réforme des retraites) si elle intervient”, a-t-elle déclaré à la presse, en marge d’une visite au sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pour autant, “je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré”, a ajouté Mme Le Pen. “On fait courir les Français derrière des ba-balles, tout ça pour gagner du temps. C’est inadmissible”.”Je censurerai tous les gouvernements, jusqu’à obtenir la dissolution”, a-t-elle précisé plus tard lors d’une conférence de presse, assurant qu'”aucun” scénario ne la ferait changer d’avis.Au sujet de la réforme des retraites, “elle sera suspendue, le problème ne se pose plus”, a-t-elle affirmé.”Je suis un peu étonnée de la manière dont cette suspension est annoncée” par l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a-t-elle souligné peu avant dans les allées du sommet, y voyant le signe que “la fébrilité semble avoir saisi l’intégralité des membres de ce gouvernement.”Quant au Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, il est “bien optimiste” quand il prédit que la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale s’éloigne, a-t-elle encore estimé, jugeant un retour aux urnes “tout à fait inévitable”.”J’attends une dissolution (de l’Assemblée nationale). Ou une démission (du président), ça m’irait bien aussi. Je ne suis pas trop exigeante, mais c’est ou l’un ou l’autre au choix du président” Emmanuel Macron, a poursuivi la présidente des députés RN. “Maintenant, on siffle la fin de la récréation. Et le début de la campagne.””Je pense que nous pourrons faire, s’il y a des élections, un excellent résultat”, a-t-elle assuré lors de la conférence de presse.Si le RN n’a pas de majorité absolue, “à ce moment-là, eh bien, on constituera cette majorité. Il peut y avoir des chances pour qu’il y ait un certain nombre de ces élus qui viennent de LR”, a déclaré Mme Le Pen, écartant les “LR macronisés”, dont Bruno Retailleau.”Il y a incontestablement des LR qui sont totalement macronisés, qui sont prêts à tout pour pouvoir rester au gouvernement pour ne rien y faire, d’ailleurs”, a-t-elle estimé.Pour elle, “il y a ceux qui disent: +Jamais d’accord avec le RN+. Et puis, il y a ceux qui disent: +Ecoutez, à un moment donné, on est dans une situation où, honnêtement, on se sent plus près du RN que du PS ou de Macron+”.

Equateur : le président indemne après une attaque visant son cortège

Le président de l’Equateur, Daniel Noboa, est sorti indemne d’une attaque contre son véhicule dans le sud du pays, où se déroulent des manifestations indigènes sous tension, une “tentative d’assassinat”, a estimé mercredi un ministre. “Le niveau d’agressivité avec lequel le cortège a été attaqué montre qu’il s’agit clairement d’une tentative d’assassinat et d’un acte de terrorisme contre le président”, a déclaré le ministre de la Défense, Gian Carlo Loffredo à Teleamazonas.Mardi, dans une ville andine du sud de l’Equateur, quelque 500 personnes ont jeté des pierres et des bâtons sur le cortège de Daniel Noboa qui en est sorti indemne. “Il y a des traces de balle dans la voiture du président”, a assuré mardi la ministre de l’Environnement et de l’Energie, Inés Manzano, même si l’information n’a pas encore été confirmée par les enquêteurs.Sur le réseau social X, la présidence a évoqué une “attaque” et diffusé des vidéos filmées de l’intérieur de l’un des véhicules du cortège présidentiel, au moment où plusieurs projectiles heurtent ses vitres et qu’un passager crie: “baissez la tête!”. Sur d’autres images tournées à l’extérieur, apparaît un groupe de manifestants, certains en tenues traditionnelles, lançant des pierres et des bâtons contre le cortège.- “Poignée de vandales” -Les autorités enquêtent pour déterminer si les impacts visibles sur le SUV blindé qui transportait le dirigeant proviennent de tirs par balles.Le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA) Albert Ramdin a “fermement condamné l’attaque” mercredi sur le réseau social X.”Ces actes de violence constituent une atteinte à la démocratie”, a ajouté M. Ramdin.Il a appelé les Equatoriens à “maintenir un esprit de dialogue pacifique”.Le cortège a été pris pour cible alors qu’il se dirigeait vers la localité andine de Cañar (sud). Le président conservateur a ensuite participé à un événement public dans la ville de Cuenca. “Nous ne permettrons pas qu’une poignée de vandales nous empêchent de travailler pour vous”, a-t-il déclaré à l’assistance. Mme Manzano a indiqué que le gouvernement avait déposé plainte pour “tentative de meurtre” et que cinq personnes avaient été arrêtées. Elles feront l’objet d’une enquête pour le délit de terrorisme, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.- Manifestations tendues -L’avocat et leader autochtone Yaku Pérez a déclaré aux journalistes que les personnes arrêtées, dont un homme et une femme de 60 ans, lui avaient affirmé qu'”aucune d’entre elles n’étaient à la manifestation”. Il a évoqué une méprise au milieu de l’agitation, au cours de laquelle les forces de sécurité ont, selon lui, fait usage de gaz lacrymogènes.Depuis le 22 septembre, le gouvernement Noboa fait face à des manifestations accompagnées de blocages de routes dans plusieurs provinces, à l’appel de la plus grande organisation des peuples autochtones du pays (Conaie), en réaction à la suppression de la subvention au diesel dont le prix est passé de 1,80 à 2,80 dollars le gallon (3,8 litres). Depuis le début de cette mobilisation qui se prolonge, un manifestant autochtone a été tué par balles, 16 soldats ont été pris en otage puis libérés, quelque 150 personnes ont été blessés parmi les civils, militaires et policiers. Une centaine d’arrestations ont eu lieu.La hausse des prix des carburants avait déjà provoqué une forte mobilisation en 2019 et en 2022 sous de précédents gouvernements qui avaient dû y renoncer.Les peuples autochtones représentent près de 8% des 17 millions d’habitants de l’Equateur, selon le dernier recensement. Les dirigeants autochtones affirment que, d’après des études indépendantes, ils représentent 25% de la population.Le président Noboa, 37 ans, réélu en 2025, tente de réduire les subventions au diesel pour économiser environ 1 milliard de dollars de dépenses publiques et financer sa lutte contre le crime organisé.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Bretagne: une association alerte sur la pollution des plages en hiver

“La pollution continue l’hiver”: l’association Eau et Rivières de Bretagne (ERB) a alerté mercredi sur la pollution aux bactéries des plages bretonnes, au-delà de la saison estivale, estimant qu’il s’agissait d’un “enjeu de santé publique”.De novembre 2024 à juin 2025, l’association a mené un “programme de sciences participatives”, baptisé Qualiplage, qui a suivi neuf plages à travers quatre départements bretons.Les prélèvements ont été réalisés par des bénévoles selon un protocole identique à celui des autorités sanitaires, afin de vérifier si la pollution aux bactéries indicatrices d’une pollution fécale (Escherichia coli, entérocoques intestinaux) perdurait au-delà de la période surveillée par l’Agence régionale de santé (ARS) qui mène des prélèvements entre fin mai et septembre. “Des plages ont montré toute l’année des niveaux de pollution importants”, a souligné Maëlle Turriès, chargée de mission mer et littoral de l’association, lors d’une conférence de presse sur la plage de Lerret à Kerlouan (côte nord du Finistère), où la baignade est interdite depuis dix ans.Certaines plages sont même plus polluées l’hiver que pendant la saison estivale, selon l’association, qui souligne “une corrélation” avec la pluviométrie.Cette corrélation pointe “très probablement vers une pollution d’origine agricole”, explique Christophe Le Visage, vice-président d’ERB, alors que la Bretagne concentre 6,5 millions de porcs et plus de 80 millions de volailles sur ses terres.”Si la pollution venait des stations d’épuration, elle serait continue”, estime M. Le Visage, qui fait l’hypothèse d’un lessivage des terres agricoles sur lesquelles sont épandues lisier et fumier.Les bénévoles ont d’ailleurs mené des prélèvements dans les cours d’eau, en amont des stations d’épuration, où ils ont trouvé des niveaux de pollutions importants.”En termes de bactéries, un cochon c’est l’équivalent de trente humains”, rappelle M. Le Visage.  Sur les plages les plus fréquentées l’hiver par les adeptes de sports nautiques (surf, longe-côte, paddle, etc.), ERB plaide pour que les collectivités locales prolongent la surveillance de la qualité de l’eau de baignade, au-delà de l’été.”Il y une préoccupation de santé publique”, souligne Mme Turriès.ERB diffuse depuis l’an dernier son propre classement des plages françaises sur le site www.labelleplage.fr. Ce classement “n’est pas représentatif de la qualité des eaux de baignade” et “ne doit en aucun cas être considéré comme un classement valide et officiel”, avait critiqué l’ARS Bretagne en avril 2025.

Inculpé sous la pression de Trump, l’ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable

L’ancien directeur du FBI James Comey, l’une des bêtes noires de Donald Trump, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal fédéral dans une affaire emblématique de la campagne judiciaire de plus en plus agressive menée par le président américain contre ses adversaires politiques.Inculpé en septembre pour entrave à une commission d’enquête parlementaire et fausses déclarations au Congrès, il s’est présenté vers 10H00 (14H00 GMT) devant un tribunal fédéral à Alexandria, dans la banlieue de Washington.En son nom, son avocat, Patrick Fitzgerald, a plaidé non coupable des charges qui pèsent contre lui. Un procès a été fixé au 5 janvier.Quelques manifestants se tenaient devant le tribunal, brandissant des pancartes où l’on pouvait lire “répression de l’opposition”, “accusations fabriquées” ou encore “procès spectacle”.L’ancien chef de la police fédérale avait été brutalement limogé par Donald Trump en 2017, lors du premier mandat du républicain, alors que le FBI enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Il est depuis l’une des cibles de la vindicte du président.En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur sa ministre de la Justice, Pam Bondi, s’étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey n’ait toujours pas été inculpé.Il avait ensuite poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, lui reprochant implicitement son manque de zèle sur ce dossier, et l’avait rapidement remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.Cette dernière a engagé les poursuites qui ont conduit à l’inculpation le 25 septembre de James Comey, 64 ans, en relation avec son témoignage oral au Sénat en septembre 2020.Il lui est spécifiquement reproché d’avoir nié, en réponse à une question d’un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d’anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.- “Je suis innocent” -“JUSTICE EN AMERIQUE!”, s’était félicité sur Truth Social Donald Trump après l’annonce de l’inculpation de James Comey, décrit comme “l’un des pires êtres humains que ce pays ait connus”.Le milliardaire républicain n’avait pas caché pendant la dernière campagne présidentielle ses envies de vengeance contre ses adversaires. Depuis son retour au pouvoir en janvier, les autorités américaines ont ouvert plusieurs enquêtes contre des personnalités considérées comme hostiles.Au lendemain de l’inculpation de James Comey, le président avait lancé un nouvel appel du pied au ministère de la Justice pour qu’il poursuive ceux qu’il perçoit comme ses ennemis, estimant qu’il “y en aurait d’autres”.Dans son viseur figurent notamment l’ancien directeur de la CIA John Brennan, qui avait notamment dénoncé une “collusion” entre l’entourage du président et la Russie, ou la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, qui l’avait fait condamner à une amende de près d’un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche dans une affaire de fraude.”Je n’ai pas peur”, avait réagi James Comey après son inculpation.”Ma famille et moi savons depuis des années ce qu’il en coûte de s’opposer à Donald Trump”, avait-il assuré, appelant à ne pas vivre “à genoux” face au président.”J’ai confiance dans la justice fédérale et je suis innocent”, avait-il conclu.Après l’éviction de James Comey, l’enquête sur les ingérences russes avait été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI.Dans son rapport en 2019, M. Mueller avait conclu à l’insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.

Inculpé sous la pression de Trump, l’ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable

L’ancien directeur du FBI James Comey, l’une des bêtes noires de Donald Trump, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal fédéral dans une affaire emblématique de la campagne judiciaire de plus en plus agressive menée par le président américain contre ses adversaires politiques.Inculpé en septembre pour entrave à une commission d’enquête parlementaire et fausses déclarations au Congrès, il s’est présenté vers 10H00 (14H00 GMT) devant un tribunal fédéral à Alexandria, dans la banlieue de Washington.En son nom, son avocat, Patrick Fitzgerald, a plaidé non coupable des charges qui pèsent contre lui. Un procès a été fixé au 5 janvier.Quelques manifestants se tenaient devant le tribunal, brandissant des pancartes où l’on pouvait lire “répression de l’opposition”, “accusations fabriquées” ou encore “procès spectacle”.L’ancien chef de la police fédérale avait été brutalement limogé par Donald Trump en 2017, lors du premier mandat du républicain, alors que le FBI enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Il est depuis l’une des cibles de la vindicte du président.En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur sa ministre de la Justice, Pam Bondi, s’étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey n’ait toujours pas été inculpé.Il avait ensuite poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, lui reprochant implicitement son manque de zèle sur ce dossier, et l’avait rapidement remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.Cette dernière a engagé les poursuites qui ont conduit à l’inculpation le 25 septembre de James Comey, 64 ans, en relation avec son témoignage oral au Sénat en septembre 2020.Il lui est spécifiquement reproché d’avoir nié, en réponse à une question d’un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d’anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.- “Je suis innocent” -“JUSTICE EN AMERIQUE!”, s’était félicité sur Truth Social Donald Trump après l’annonce de l’inculpation de James Comey, décrit comme “l’un des pires êtres humains que ce pays ait connus”.Le milliardaire républicain n’avait pas caché pendant la dernière campagne présidentielle ses envies de vengeance contre ses adversaires. Depuis son retour au pouvoir en janvier, les autorités américaines ont ouvert plusieurs enquêtes contre des personnalités considérées comme hostiles.Au lendemain de l’inculpation de James Comey, le président avait lancé un nouvel appel du pied au ministère de la Justice pour qu’il poursuive ceux qu’il perçoit comme ses ennemis, estimant qu’il “y en aurait d’autres”.Dans son viseur figurent notamment l’ancien directeur de la CIA John Brennan, qui avait notamment dénoncé une “collusion” entre l’entourage du président et la Russie, ou la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, qui l’avait fait condamner à une amende de près d’un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche dans une affaire de fraude.”Je n’ai pas peur”, avait réagi James Comey après son inculpation.”Ma famille et moi savons depuis des années ce qu’il en coûte de s’opposer à Donald Trump”, avait-il assuré, appelant à ne pas vivre “à genoux” face au président.”J’ai confiance dans la justice fédérale et je suis innocent”, avait-il conclu.Après l’éviction de James Comey, l’enquête sur les ingérences russes avait été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI.Dans son rapport en 2019, M. Mueller avait conclu à l’insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.

Palestinian journalists mark two years of Gaza war at march for slain reporters

Palestinian journalists and local officials rallied against Israeli attacks on Gaza media workers Wednesday in the occupied West Bank city of Ramallah, AFP journalists reported.Dozens of journalists and Palestinian officials marched towards the city’s UN headquarters carrying coffins bearing the names and photos of journalists killed in the Gaza Strip since the war started on October 7, 2023.”All of them, every single one of them has his own story,” said Nasser Abu Baker, head of the Palestinian Journalists Syndicate, which organised the event.Among the names was Anas Al-Sharif, a prominent correspondent for Qatari news channel Al Jazeera in the Gaza Strip, who was killed in August in an Israeli air strike outside Al-Shifa hospital in Gaza City.The UN and media rights groups have strongly condemned Sharif’s killing, while Israel has accused him of having “posed as a journalist”, maintaining he in fact was “the head of a terrorist cell”.After the speeches, Abu Baker said he would hand over a letter to the UN representative in Ramallah asking for the Secretary General Antonio Guterres to take measures “to protect our journalists in Gaza because they are daily under the fire, under the bombing strike, in a very dangerous situation”.Abu Baker said that his syndicate had reported the killing of 252 Palestinian journalists in Gaza since October 7, 2023.Other journalists have gone missing during the ongoing war, and Israel prevents foreign journalists from entering Gaza except during brief excursions accompanying its forces.Islam Abu Ara, director of digital media for the Palestinian Authority-affiliated newspaper Al-Hayat Al-Jadida, said that the situation had also deteriorated for journalists in the West Bank, which Israel has occupied since 1967.”There are also restrictions on journalists in the West Bank — assaults by settlers and pressure from the Israeli army,” Abu Ara told AFP.He said that he personally faced restrictions, particularly when moving between cities.”When (soldiers at checkpoints) find out I’m a journalist, they search my car much more thoroughly than they do for ordinary people,” he said, noting his phone was also checked.Between 2024 and 2025, Israel fell 11 places on Reporters Without Borders’ (RSF) World Press Freedom Index, from 101 to 112.RSF also says the Palestinian territories have become the most dangerous place in the world for journalists since the start of the war.This includes the West Bank, “where journalists were already the victims of abuses by both the Palestinian Authority and the Israeli occupying forces”, it said.