RDC: à Goma, les déplacés commencent à rentrer chez eux

La forêt de bâches blanches a laissé place à un désert. L’immense camp de déplacés de Kanyaruchinya, situé en périphérie de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est presque entièrement vidé après la prise de la ville par le M23 et l’armée rwandaise.Auparavant, une centaine de milliers de déplacés s’y entassaient dans des conditions d’hygiène et de sécurité effroyables, comme dans toute la périphérie de Goma.Cette ville d’un million d’habitants, capitale de la province du Nord-Kivu, a vu sa population quasi doubler au gré des vagues de violences endeuillant l’est de la RDC depuis plus de trente ans.Mais dimanche, il ne reste rien ou presque de la ville de plastique qui s’étendait là depuis des années, au pied du volcan Nyiragongo, jouxtant la frontière rwandaise.A perte de vue, s’étendent désormais des petits carrés de caillasse noire délimitant des habitations disparues, jonchés de détritus laissés par les anciens occupants.Au bord de la route, un convoi de camions bondés embarque les retardataires. “J’étais une déplacée qui était venue sans rien. Et aujourd’hui je rentre telle que je suis venue”, déplore Denise Zaninga, assise à l’arrière de la benne.Sa destination est encore incertaine: “Je pars, mais ne sais pas où je vais habiter”, confie-t-elle.La ligne de front toute proche, qui séparait les positions de l’armée congolaise et celles du groupe armé antigouvernemental M23 et des troupes rwandaises, a disparu depuis que ces derniers ont conquis la ville, au prix de combats meurtriers.Les territoires voisins sont désormais accessibles par la route qui file vers le nord à travers la plaine, jalonnée de postes militaires abandonnés par leurs occupants et de blindés transformés en tas de rouille carbonisés.”La vie du camp est une vie de souffrance, une vie de faim”, raconte Christine Bwiza, une autre déplacée.Mais pas de scène de liesse pour ces déplacés enfin autorisés à rentrer chez eux. “Là où nous allons, nos maisons sont détruites, nos enfants sont perdus à cause de la guerre, et nous rentrons avec la faim au ventre”, s’inquiète-t-elle.A ses côtés, Aline Irafasha se dit “heureuse de partir” malgré un avenir incertain. “La faim va nous tuer là où nous allons, mais il vaut mieux souffrir chez nous à la maison”. Ces déplacées disent avoir vendu leurs bâches pour quelques centaines de francs congolais (moins d’un dollar). Le trajet en camion coûte 10.000 francs congolais (environ 3 dollars), selon elles. Mais le chauffeur, lui, affirme que le M23 a loué le véhicule et payé le transport. “J’aurais bien voulu rester ici car je recevais quelques nourritures à manger”, assure Denise Zaninga.- pressions -Or, l’arrivée du M23 n’a pas laissé le choix aux habitants du camp de Kanyaruchinya. Le groupe armé a fait du retour des déplacés l’un de ses mantras.Certains habitants du camp disent avoir subi des pressions pour partir. Mais la plupart assurent qu’ils ont préféré rentrer d’eux-mêmes, avant d’être forcés à le faire.Un camion s’ébranle vers une destination inconnue, ses passagers bringuebalant à l’arrière.Cet exode satisfait des habitants originels des lieux. Leurs maisons de planches se dressent désormais seules au milieu des gravats. Au pied de l’une d’entre elles, Elizabeth Base Sembimbi découpe des pommes de terre d’un air blasé.”Ici nous avions des champs”, dit-elle d’une voix morose, en montrant le champ de ruines face à elles, “mais nous avons dû arrêter de récolter à cause des vols”.Elle se dit prête à reprendre les travaux champêtres. Quant aux espaces laissés libres, sa famille espère y rebâtir des maisons en dur, après quatre années d’occupation de sa parcelle par les tentes. Au bord de la route, des hommes en armes, visiblement des soldats rwandais, patrouillent à pied et inspectent les échoppes. Leur présence inquiète. Un habitant raconte qu’à la nuit tombée, les nouveaux maîtres des lieux forcent les portes des maisons pour y chercher des armes et obligent des jeunes des environs à porter de l’eau et de la nourriture sur de grandes distances, sans les rémunérer.”Les gens commencent à avoir peur. Nous ne pouvons rien dire, nous nous taisons, et nous observons”, dit-il.

RDC: à Goma, les déplacés commencent à rentrer chez eux

La forêt de bâches blanches a laissé place à un désert. L’immense camp de déplacés de Kanyaruchinya, situé en périphérie de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est presque entièrement vidé après la prise de la ville par le M23 et l’armée rwandaise.Auparavant, une centaine de milliers de déplacés s’y entassaient dans des conditions d’hygiène et de sécurité effroyables, comme dans toute la périphérie de Goma.Cette ville d’un million d’habitants, capitale de la province du Nord-Kivu, a vu sa population quasi doubler au gré des vagues de violences endeuillant l’est de la RDC depuis plus de trente ans.Mais dimanche, il ne reste rien ou presque de la ville de plastique qui s’étendait là depuis des années, au pied du volcan Nyiragongo, jouxtant la frontière rwandaise.A perte de vue, s’étendent désormais des petits carrés de caillasse noire délimitant des habitations disparues, jonchés de détritus laissés par les anciens occupants.Au bord de la route, un convoi de camions bondés embarque les retardataires. “J’étais une déplacée qui était venue sans rien. Et aujourd’hui je rentre telle que je suis venue”, déplore Denise Zaninga, assise à l’arrière de la benne.Sa destination est encore incertaine: “Je pars, mais ne sais pas où je vais habiter”, confie-t-elle.La ligne de front toute proche, qui séparait les positions de l’armée congolaise et celles du groupe armé antigouvernemental M23 et des troupes rwandaises, a disparu depuis que ces derniers ont conquis la ville, au prix de combats meurtriers.Les territoires voisins sont désormais accessibles par la route qui file vers le nord à travers la plaine, jalonnée de postes militaires abandonnés par leurs occupants et de blindés transformés en tas de rouille carbonisés.”La vie du camp est une vie de souffrance, une vie de faim”, raconte Christine Bwiza, une autre déplacée.Mais pas de scène de liesse pour ces déplacés enfin autorisés à rentrer chez eux. “Là où nous allons, nos maisons sont détruites, nos enfants sont perdus à cause de la guerre, et nous rentrons avec la faim au ventre”, s’inquiète-t-elle.A ses côtés, Aline Irafasha se dit “heureuse de partir” malgré un avenir incertain. “La faim va nous tuer là où nous allons, mais il vaut mieux souffrir chez nous à la maison”. Ces déplacées disent avoir vendu leurs bâches pour quelques centaines de francs congolais (moins d’un dollar). Le trajet en camion coûte 10.000 francs congolais (environ 3 dollars), selon elles. Mais le chauffeur, lui, affirme que le M23 a loué le véhicule et payé le transport. “J’aurais bien voulu rester ici car je recevais quelques nourritures à manger”, assure Denise Zaninga.- pressions -Or, l’arrivée du M23 n’a pas laissé le choix aux habitants du camp de Kanyaruchinya. Le groupe armé a fait du retour des déplacés l’un de ses mantras.Certains habitants du camp disent avoir subi des pressions pour partir. Mais la plupart assurent qu’ils ont préféré rentrer d’eux-mêmes, avant d’être forcés à le faire.Un camion s’ébranle vers une destination inconnue, ses passagers bringuebalant à l’arrière.Cet exode satisfait des habitants originels des lieux. Leurs maisons de planches se dressent désormais seules au milieu des gravats. Au pied de l’une d’entre elles, Elizabeth Base Sembimbi découpe des pommes de terre d’un air blasé.”Ici nous avions des champs”, dit-elle d’une voix morose, en montrant le champ de ruines face à elles, “mais nous avons dû arrêter de récolter à cause des vols”.Elle se dit prête à reprendre les travaux champêtres. Quant aux espaces laissés libres, sa famille espère y rebâtir des maisons en dur, après quatre années d’occupation de sa parcelle par les tentes. Au bord de la route, des hommes en armes, visiblement des soldats rwandais, patrouillent à pied et inspectent les échoppes. Leur présence inquiète. Un habitant raconte qu’à la nuit tombée, les nouveaux maîtres des lieux forcent les portes des maisons pour y chercher des armes et obligent des jeunes des environs à porter de l’eau et de la nourriture sur de grandes distances, sans les rémunérer.”Les gens commencent à avoir peur. Nous ne pouvons rien dire, nous nous taisons, et nous observons”, dit-il.

Nouvelle journée au ralenti sur la route des stations de la Tarentaise, les travaux commencent

La circulation est toujours difficile dimanche vers les stations de la Tarentaise, au lendemain d’un éboulement qui va nécessiter des travaux de sécurisation, à une semaine des premiers départs en vacances.Le bouchon s’étend encore sur une dizaine de kilomètres sur la RN90 dans l’après-midi, avant d’arriver au tunnel où a été mise en place une déviation, normalement réservée à la descente et temporairement aménagée à double sens. En conséquence, les ralentissements concernent aussi, dans une moindre mesure, ceux qui descendent de la montagne.Il faut deux bonnes heures pour parcourir la distance, comme l’a constaté l’AFP. Quelque 15.000 véhicules étaient attendus sur le trajet dimanche, contre 32.000 samedi, selon les estimations de la préfecture.La veille, les files de voitures se sont étirées sur une trentaine de kilomètres au plus fort des perturbations, d’Albertville à Moûtiers, alors que les automobilistes tentaient de rejoindre les stations des 3 Vallées, Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière. Un périple de plusieurs heures pour les automobilistes.Vers 10H30 samedi, trois blocs s’étaient décrochés de la falaise, à hauteur d’Aigueblanche, pour atterrir sur la RN90. Ces blocs ont franchi les mécanismes de protection, qui ont “retenu les gros rochers, mais pas tous”, a expliqué le préfet de Savoie François Ravier lors d’un point presse dimanche devant la falaise à Moûtiers. Les filets de protection installés ont été en partie arrachés dans l’éboulement. Une automobiliste a été légèrement blessée.”C’est un événement exceptionnel compte tenu de la taille, du volume et du poids de ces rochers”, a souligné le préfet.La falaise fait l’objet d’un “suivi régulier depuis déjà de nombreuses années”, a-t-il précisé.”L’accès aux stations sera toujours possible, est toujours possible, pour la semaine prochaine et les semaines à venir”, a souligné François Ravier.Les deux prochains jours seront consacrés à une expertise. Le rapport des géologues est attendu en milieu de semaine.Dès dimanche, les équipes techniques ont réalisé “une première purge pour nettoyer” la falaise.”La semaine va aussi être consacrée à trouver les moyens de mieux fluidifier” la circulation, a-t-il ajouté.- ‘8 km en 5 heures’ -Face à l’afflux, les autorités ont activé samedi un plan d’hébergement d’urgence. Il n’est pas prévu de le réactiver dimanche soir. “La circulation est ralentie, mais tout s’écoule”, a constaté le préfet. Ce plan avait permis d’accueillir 1.500 personnes dans la nuit de samedi à dimanche dans plusieurs villes de Savoie, dont beaucoup d’étrangers. Comme Robert, un touriste polonais originaire de Cracovie, rencontré par l’AFP au lever du jour à la halle olympique d’Albertville.”On a fait 8 kilomètres en presque 5 heures. C’était tellement épuisant”, raconte-t-il. Dimanche, il a trouvé un taxi pour amener son groupe jusqu’à la station des Ménuires.”C’est mieux que dehors, mais que dire de plus ?”, répond-il en riant quand on lui demande comment s’est passé sa nuit.Au même moment, de nombreux naufragés dorment encore, emmitouflés sous une couverture. D’autres sont assis, comme un peu perdus, les yeux rougis de fatigue après une courte nuit. Certains ont même dormi sur les sièges de la tribune, faute de lits. Des boissons chaudes et un peu de nourriture ont été mis à leur disposition.Rupi Singh, un touriste de 33 ans qui a pris l’avion de Londres à Genève, a appris à l’atterrissage qu’il n’y aurait pas de transport de nuit à cause de l’éboulement.”Nous avons donc essayé d’organiser un endroit où nous pourrions rester, et nous avons pris des taxis qui étaient très chers”, a-t-il témoigné à l’AFP. “Nous sommes donc arrivés tard, vers minuit et demi, alors que notre avion avait atterri assez tôt”Samedi soir, le député Vincent Rolland comme le président du département Hervé Gaymard ont rappelé leur position en faveur d’un deuxième tunnel, à la descente.De son côté, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et ancien maire de Moûtiers Fabrice Pannekoucke appelait également à travailler sur l’idée de “protéger les deux voies montantes” à l’image de ce qui est fait sur la partie descendante.

Syria leader says Saudis want to help rebuild war-torn country

Syria’s interim president Ahmed al-Sharaa said Saudi Arabia had a “genuine desire” to support his war-torn country, after meeting on Sunday with the oil-rich Gulf state’s crown prince.Accompanied by his foreign minister, Asaad al-Shaibani, Sharaa was greeted by Saudi officials on arrival in Riyadh, images from state television outlet Al-Ekhbariya showed.Sharaa was later received by Crown Prince Mohammed bin Salman, the official Saudi news agency reported.”We held a long meeting during which we felt and heard a genuine desire to support Syria in building its future,” Sharaa was quoted as saying in a statement on Telegram.The official Saudi Press Agency, meanwhile, said that Prince Mohammed and Sharaa discussed “ways to support the security and stability of sisterly Syria”, as well as “ways to strengthen bilateral relations”.Sharaa, whose Islamist group led the overthrow of Bashar al-Assad in December, was named Syria’s interim president on Wednesday.A Syrian diplomat did not respond to AFP when asked how long Sharaa’s visit would last.Saudi King Salman and his son Prince Mohammed were among the first to congratulate him on his official appointment.The Syrian authorities are counting on wealthy Gulf countries to finance the reconstruction of their war-ravaged nation and revive its economy.In late December, Sharaa said in an interview with the Saudi channel Al-Arabiya that the kingdom would “certainly play an important role” in Syria’s future, highlighting a “great opportunity for investment”.He told the channel he was born in Saudi Arabia, where his father worked, and that he had spent the first seven years of his life in the oil-rich Gulf state.- ‘Strategic service’ -Rabha Seif Allam, a regional expert at the Al-Ahram Center for Political and Strategic Studies in Cairo, said Riyadh was “playing a key role in reintegrating the new Syria into the Arab world and onto the international stage”.She said that Saudi Arabia, the Arab world’s largest economy, would “directly benefit” from the stabilisation of Syria.”Iran is now excluded from the Syrian landscape, weakening its regional influence, and drug trafficking from Syria to the Gulf countries, which had been a destabilising factor, is now a thing of the past.”Distancing Damascus from Tehran was a “strategic service” to Riyadh, she added.Though Saudi Arabia and Iran ended a seven-year diplomatic freeze in 2023, the regional heavyweights remain at odds over multiple geopolitical issues, including the civil war in Syria, where they backed opposing sides.Syria is also pressing for the lifting of international sanctions that have dragged down its economy.The sanctions date back to 1979, when the United States labelled Syria a “state sponsor of terrorism”, but they were ramped up significantly by Washington and other Western powers when Assad cracked down on anti-government protests in 2011 and sparked the civil war.Saudi Arabia’s foreign minister visited Damascus last month and promised to help secure an end to the restrictions.Prince Faisal bin Farhan said during his visit that Riyadh was engaged in “active dialogue with all relevant countries, whether the United States or the European Union, and we are hearing positive messages”.The new Syrian authorities have received a steady stream of diplomatic visitors since Assad was toppled.On Thursday in Damascus, Qatar’s Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani “stressed the urgent need to form a government representing all spectrums” of Syrian society in order “to consolidate stability and move forward with reconstruction, development and prosperity projects”.

Bombe artisanale dans le Morbihan: un suspect mis en examen pour tentative d’assassinat

Un habitant de Gourin (Morbihan) a été mis en examen et placé en détention provisoire pour avoir piégé avec une bombe artisanale la boîte aux lettres d’un voisin, très grièvement blessé dans l’explosion, a annoncé dimanche le parquet de Lorient.Le soir du 29 janvier, la victime avait ouvert sa boîte aux lettres pour relever son courrier et une puissante détonation avait retenti. Alertés par le bruit, des riverains avaient retrouvé l’homme allongé au sol, “dans un piteux état” selon une voisine interrogée par l’AFP le lendemain des faits.L’engin explosif contenait des clous et des vis qui ont été projetées alentour.La victime, un homme de 47 ans qui a subi un arrêt cardio-respiratoire selon la presse locale, avait été hospitalisée en urgence à Brest avec un pronostic vital engagé.Ses jours n’étaient plus en danger dimanche mais elle présente “des blessures extrêmement graves” qui entraîneront “des mutilations permanentes”, indique dans un communiqué Eric Pouder, vice-procureur du tribunal de Lorient.Selon le maire de Gourin, la victime vivait “dans la commune depuis quelques années” et ne faisait pas parler d’elle.Le mode opératoire avait conduit le parquet de Lorient à ouvrir une enquête criminelle pour des faits de tentative d’assassinat et fabrication non autorisée d’un engin explosif, confiée à la brigade de recherches de Pontivy (Morbihan) avec l’appui de la section de recherches de Rennes.”Les premiers actes d’enquête conduisaient à suspecter un individu de la commune de Gourin, proche voisin de la victime”, qui a été placé en garde à vue vendredi en fin d’après-midi.Le suspect a été présenté dimanche à un juge d’instruction. Il a été mis en examen puis placé en détention provisoire, indique le parquet.Aucune précision n’a été donnée sur les motivations du suspect mais des riverains ont évoqué la possibilité d’un règlement de comptes personnel.Une inscription sur la façade de la maison occupée par la victime était ainsi recouverte de peinture blanche mais on distinguait le début de la phrase: “Tu me doit (sic) 40000”.Une voisine avait également constaté récemment une inscription sur une voiture.L’enquête se poursuit sous la direction du juge d’instruction, précise le parquet de Lorient.

Angleterre: Manchester United rechute, Tottenham rebondit

Manchester United a rechuté dimanche en Premier League, battu 2-0 à Old Trafford par Crystal Palace et son double buteur Jean-Philippe Mateta, tandis que Tottenham a renoué avec la victoire à Brentford (2-0), une équipe habituellement redoutable à domicile.Battu chez lui, Manchester United (13e, 29 pts) n’a plus que deux points d’avance sur Tottenham (14e, 27 pts), son prochain adversaire en championnat, dans deux semaines.Et puisque un malheur n’arrive jamais seul, l’entraîneur Ruben Amorim a perdu le défenseur argentin Lisandro Martinez, visiblement gravement blessé au genou gauche et sorti en larmes, sur civière.”Nous verrons dans les prochains jours mais je pense que c’est sérieux. Ce n’est pas seulement un grand joueur mais un fort caractère dans le vestiaire”, a commenté le Portugais à l’antenne de Sky Sports.La saison en enfer continue donc pour les “Red Devils”, inoffensifs en attaque, et toujours bien trop tendres en défense.Au coup d’envoi, Amorim a surpris en plaçant le milieu Kobbie Mainoo à la pointe de l’attaque, autant un coup tactique qu’un apparent déclassement pour les deux avant-centres, Joshua Zirkzee et Rasmus Hojlund.Sa vivacité a pu inquiéter la défense adverse, et il aurait pu ouvrir le score tôt sur un tir dévié puis repoussé par un poteau. Mais il a franchement manqué de présence et de taille dans la surface pour faire mal aux “Eagles”.- Mateta en forme olympique -Les pensionnaires d’Old Trafford ont démarré plus fort la seconde période, poussant le gardien Dean Henderson à deux interventions: sur le premier tir cadré mancunien, signé Bruno Fernandes (51e), et sur une reprise de Manuel Ugarte (54e).Mais United s’est fait punir dix minutes après. L’entrant Eberechi Eze a tiré un coup franc lointain vers la tête de Maxence Lacroix, le ballon a été repoussé par la barre transversale et Mateta a suivi (64e, 0-1).Le vice-champion olympique français a doublé la mise au bout d’une contre-attaque pour porter son total personnel à six buts lors des cinq dernières journées de championnat.De son côté, Tottenham a réalisé une bonne opération à Brentford, dont la machine à buts tourne d’habitude à plein régime à domicile.Les “Spurs” mettent derrière eux une série de quatre défaites en championnat, et offrent un peu d’air à leur entraîneur sous pression.”C’est un endroit difficile pour jouer et pour gagner” au regard de la manière dont Brentford “attaque”, a souligné Ange Postecoglou. “Les gars ont été superbes, on a senti que nous avions la qualité pour leur faire mal de notre côté”.Le nouveau club de Kevin Danso, dont le transfert a été annoncé dimanche, enregistre seulement sa deuxième victoire en douze matches de championnat, mais l’urgence consistait à stopper l’hémorragie.Le premier but de Tottenham a mêlé du talent (corner de Heung-Min Son parfaitement tiré), du vice (le gardien adverse empêché d’intervenir) et de la chance (Vitaly Janelt a marqué contre son camp).Pape Matar Sarr a mis les siens à l’abri en fin de match (87e, 0-2).

Le président syrien salue “une réelle volonté” de Ryad de soutenir son pays

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a salué dimanche la “réelle volonté” de Ryad de soutenir son pays, à l’occasion de sa visite en Arabie saoudite durant laquelle il a rencontré le prince héritier et dirigeant de facto du royaume.Il s’agit de la première visite à l’étranger du dirigeant syrien et ex-commandant rebelle depuis qu’il a pris le pouvoir à Damas après qu’une coalition de groupes armés islamistes sunnites ont renversé Bachar al-Assad le 8 décembre.Plus tôt dimanche, la télévision d’Etat saoudienne Al-Ekhbariya avait diffusé l’arrivée de M. Chareh et de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, accueillis à Ryad par des responsables saoudiens à leur descente d’avion.Selon l’agence officielle saoudienne SPA, M. Chareh a été reçu par le prince héritier Mohammed ben Salmane.La “longue réunion” a été l’occasion de constater la “réelle volonté” de Ryad de “soutenir la Syrie dans la construction de son avenir”, s’est réjouit le dirigeant syrien dans un communiqué publié par la présidence.”Nous avons discuté de vastes projets pour l’avenir, dans les domaines de l’énergie, la technologie, l’éducation et la santé, pour arriver ensemble à un véritable partenariat visant à préserver la paix et la stabilité dans toute la région, et améliorer la réalité économique du peuple syrien”, selon la même source.Le ministère saoudien des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué que les deux hommes avaient discuté des “moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays frères”.M. Chareh a été nommé mercredi président par intérim pour la période de transition en Syrie, lors d’une réunion à huis clos du “Commandement général des opérations militaires”.- Financer la reconstruction -Les autorités syriennes comptent sur les riches pays du Golfe pour financer la reconstruction et aider au redressement de l’économie en Syrie, asphyxiée par les sanctions internationales et ravagée par près de 14 années de guerre civile.Poids lourd du monde arabe, l’Arabie saoudite, monarchie sunnite, a félicité jeudi Ahmad al-Chareh pour sa nomination et lui a souhaité “succès et réussite”.Ahmad al-Chareh avait déclaré fin décembre à la chaîne saoudienne al-Arabiya que le royaume jouerait “certainement un rôle important” dans l’avenir de la Syrie, évoquant “une grande opportunité d’investissements”.Il avait révélé qu’il était né en Arabie saoudite, où travaillait son père et qu’il y avait passé les sept premières années de sa vie.Pour Rabha Seif Allam, du Centre d’études politiques et stratégiques d’al-Ahram au Caire, Ryad “joue un rôle clé dans la réintégration de la nouvelle Syrie au sein du monde arabe et sur la scène internationale”.La première économie du monde arabe, assure-t-elle, “tire un bénéfice direct de la stabilisation de la Syrie post-Assad”, expliquant que “l’Iran est désormais écarté du paysage syrien, affaiblissant son influence régionale et que le trafic de drogue en provenance de Syrie vers les Etats du Golfe, qui représentait un facteur de déstabilisation, appartient désormais au passé”.L’Iran était un des principaux soutiens de Bachar al-Assad.- “Service stratégique” -“En éloignant Téhéran de la Syrie”, M. Chareh “a rendu un service stratégique à l’Arabie saoudite”, conclut-elle.Si l’Arabie saoudite et l’Iran ont mis fin en 2023 à une brouille de sept ans, les deux puissances restent en désaccord sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment la guerre au Yémen, où l’Iran soutient les rebelles houthis tandis que l’Arabie saoudite dirige une coalition appuyant les forces gouvernementales.Les monarchies du Golfe accusent également Téhéran d’ingérence dans les affaires arabes.Jeudi, Damas avait reçu la visite de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a dit espérer un gouvernement “représentant toutes les composantes” de la société syrienne afin de “consolider la stabilité et avancer dans les projets de reconstruction et de développement”.Selon Damas, les deux pays ont également discuté d’un “cadre global pour l’engagement bilatéral en matière de reconstruction”. Depuis la chute de Bachar al-Assad, Damas a accueilli plusieurs délégations diplomatiques de haut rang, arabes et occidentales, venues rencontrer les nouvelles autorités syriennes.kam-tgg-sar-ht/anr

Le président syrien salue “une réelle volonté” de Ryad de soutenir son pays

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a salué dimanche la “réelle volonté” de Ryad de soutenir son pays, à l’occasion de sa visite en Arabie saoudite durant laquelle il a rencontré le prince héritier et dirigeant de facto du royaume.Il s’agit de la première visite à l’étranger du dirigeant syrien et ex-commandant rebelle depuis qu’il a pris le pouvoir à Damas après qu’une coalition de groupes armés islamistes sunnites ont renversé Bachar al-Assad le 8 décembre.Plus tôt dimanche, la télévision d’Etat saoudienne Al-Ekhbariya avait diffusé l’arrivée de M. Chareh et de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, accueillis à Ryad par des responsables saoudiens à leur descente d’avion.Selon l’agence officielle saoudienne SPA, M. Chareh a été reçu par le prince héritier Mohammed ben Salmane.La “longue réunion” a été l’occasion de constater la “réelle volonté” de Ryad de “soutenir la Syrie dans la construction de son avenir”, s’est réjouit le dirigeant syrien dans un communiqué publié par la présidence.”Nous avons discuté de vastes projets pour l’avenir, dans les domaines de l’énergie, la technologie, l’éducation et la santé, pour arriver ensemble à un véritable partenariat visant à préserver la paix et la stabilité dans toute la région, et améliorer la réalité économique du peuple syrien”, selon la même source.Le ministère saoudien des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué que les deux hommes avaient discuté des “moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays frères”.M. Chareh a été nommé mercredi président par intérim pour la période de transition en Syrie, lors d’une réunion à huis clos du “Commandement général des opérations militaires”.- Financer la reconstruction -Les autorités syriennes comptent sur les riches pays du Golfe pour financer la reconstruction et aider au redressement de l’économie en Syrie, asphyxiée par les sanctions internationales et ravagée par près de 14 années de guerre civile.Poids lourd du monde arabe, l’Arabie saoudite, monarchie sunnite, a félicité jeudi Ahmad al-Chareh pour sa nomination et lui a souhaité “succès et réussite”.Ahmad al-Chareh avait déclaré fin décembre à la chaîne saoudienne al-Arabiya que le royaume jouerait “certainement un rôle important” dans l’avenir de la Syrie, évoquant “une grande opportunité d’investissements”.Il avait révélé qu’il était né en Arabie saoudite, où travaillait son père et qu’il y avait passé les sept premières années de sa vie.Pour Rabha Seif Allam, du Centre d’études politiques et stratégiques d’al-Ahram au Caire, Ryad “joue un rôle clé dans la réintégration de la nouvelle Syrie au sein du monde arabe et sur la scène internationale”.La première économie du monde arabe, assure-t-elle, “tire un bénéfice direct de la stabilisation de la Syrie post-Assad”, expliquant que “l’Iran est désormais écarté du paysage syrien, affaiblissant son influence régionale et que le trafic de drogue en provenance de Syrie vers les Etats du Golfe, qui représentait un facteur de déstabilisation, appartient désormais au passé”.L’Iran était un des principaux soutiens de Bachar al-Assad.- “Service stratégique” -“En éloignant Téhéran de la Syrie”, M. Chareh “a rendu un service stratégique à l’Arabie saoudite”, conclut-elle.Si l’Arabie saoudite et l’Iran ont mis fin en 2023 à une brouille de sept ans, les deux puissances restent en désaccord sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment la guerre au Yémen, où l’Iran soutient les rebelles houthis tandis que l’Arabie saoudite dirige une coalition appuyant les forces gouvernementales.Les monarchies du Golfe accusent également Téhéran d’ingérence dans les affaires arabes.Jeudi, Damas avait reçu la visite de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a dit espérer un gouvernement “représentant toutes les composantes” de la société syrienne afin de “consolider la stabilité et avancer dans les projets de reconstruction et de développement”.Selon Damas, les deux pays ont également discuté d’un “cadre global pour l’engagement bilatéral en matière de reconstruction”. Depuis la chute de Bachar al-Assad, Damas a accueilli plusieurs délégations diplomatiques de haut rang, arabes et occidentales, venues rencontrer les nouvelles autorités syriennes.kam-tgg-sar-ht/anr