George Simion, celui qui se rêve en président MAGA de la Roumanie

Il place la Roumanie d’abord, crie à la “fraude” électorale et se vante d’une ligne directe avec Washington: le candidat à la présidence George Simion joue à fond la carte Trump pour récupérer l’élection selon lui “volée”.Pour le chef du parti nationaliste AUR, devenu le favori du nouveau scrutin organisé dimanche après l’exclusion de son allié Calin Georgescu, vainqueur du premier tour le 24 novembre, l’appui de Washington à son camp est pain bénit. “C’est un signal fort qui donne aux électeurs confiance pour suivre la route conservatrice”, dit-il à l’AFP, refusant l’étiquette d’extrême droite. Le vice-président JD Vance, très critique envers l’annulation du vote de l’automne sur fond de soupçons d’ingérence russe, a encore appelé cette semaine à respecter la voix des Roumains, l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest dénonçant “la censure des opposants”. A l’unisson, George Simion estime que, même s’il y a des attaques hybrides, “cela ne veut pas dire que nous sommes faibles au point de devoir annuler les élections”. Redoute-t-il un autre rebondissement dans le feuilleton politique qui agite la Roumanie depuis plusieurs mois?Il n’imagine “pas une nouvelle annulation”. “Car nous avons le soutien des Etats-Unis”, souligne avec conviction l’élu de 38 ans, jonglant entre coups de fil et interviews, quand il ne voyage pas à l’étranger pour conquérir les suffrages de la diaspora. “Mais on peut s’attendre à tout, y compris à des fraudes électorales massives”, poursuit-il, reprenant une rhétorique non étayée chère à Donald Trump.- “Ouvrir des portes” -Après la décision de la Cour constitutionnelle, George Simion s’était insurgé contre un “coup d’Etat”, une démocratie piétinée. Sa première mesure à la tête de l’Etat serait d’ailleurs de “déclassifier” les discussions confidentielles ayant mené à un tel dénouement, rarissime dans l’UE.Candidat malheureux en novembre, il a refusé de participer aux débats télévisés cette semaine “par respect du peuple”, rappelant que M. Georgescu aurait dû normalement occuper sa place autour de la table.S’il est élu, il pourrait le nommer Premier ministre. “C’est une des options. Il doit prendre les rênes du pays”, avance-t-il, tout en disant ne pas avoir de plan précis alors que l’extrême droite ne dispose pas d’une majorité suffisante au Parlement.”Plus modéré” que son ancien rival, il est en revanche tout aussi souverainiste et a plaidé par le passé pour que des territoires de Moldavie et d’Ukraine reviennent dans le giron de la Roumanie. Il est interdit d’entrée dans ces deux pays.George Simion, sans pencher vers la Russie qu’il dit abhorrer, une différence de taille avec M. Georgescu, ne manque pas non plus une occasion de critiquer Bruxelles, comme son voisin Viktor Orban, préférant regarder de l’autre côté de l’océan.”Nous sommes les seuls à avoir des relations avec le Département d’Etat” et les autres ministères américains, assure-t-il, contrairement aux dirigeants roumains actuels “incapables d’ouvrir des portes”.Son ambition: bâtir au sein de l’UE une alliance de pays MAGA, du nom du slogan trumpien “Make America Great Again”, qu’il affiche parfois sur ses casquettes. Comme l’équipe Doge, chargée de traquer la fraude et les dépenses inutiles dans le budget des Etats-Unis, George Simion veut sabrer des postes “pour investir dans la défense” et quasiment doubler sur les cinq prochaines années le budget militaire de cet Etat membre de l’Otan voisin de l’Ukraine, à 4% du produit intérieur brut (PIB).De quoi satisfaire Donald Trump, qui ne cesse de faire pression sur les membres de l’alliance atlantique pour qu’ils accentuent leurs efforts.

Israel deploys army to control fire near Jerusalem

Israeli Defence Minister Israel Katz ordered troops to deploy on Wednesday to support firefighters battling rapidly spreading wildfires near Jerusalem, calling the situation a “national emergency”.The country’s Magen David Adom rescue agency reported hundreds of civilians were currently at risk from the fires.Sixteen people were being treated for minor injuries from smoke inhalation, the MDA said, adding the alert level had been raised to the highest level.Police closed the main Jerusalem-Tel Aviv highway and evacuated residents along the route as brushfires broke out again in an area ravaged by blazes a week ago.”We are facing a national emergency, and all available forces must be mobilised to save lives and bring the fires under control,” Katz said in a statement from his ministry.An AFP journalist at the scene said the fire was raging in wooded areas near the main road between Latrun and Beit Shemesh and that helicopters were working to extinguish the flames.Many drivers abandoned their vehicles in the middle of the road and fled as huge clouds of smoke billowed from the fire and the injured were evacuated.Communities located about 30 kilometres (19 miles) west of Jerusalem were evacuated, Israeli media reported, airing images of firefighting teams battling fierce flames.MDA emergency services said ambulance teams had been positioned near communities close to the fires and were ready to provide medical treatment and assist residents.A motorcycle unit was ready to offer medical assistance to citizens stuck in heavy traffic, the agency added.High temperatures and strong winds have allowed the fires in wooded areas to spread quickly, prompting evacuations from at least five communities, the police said in a statement.National Security Minister Itamar Ben Gvir, who oversees Israel’s fire department, visited the affected area, which is prone to wildfires at this time of year.In a video statement, he said work was being done to bring more assistance to the affected areas and evacuate stranded civilians.Israeli media reported that Israel had requested help from Bulgaria, Cyprus, Greece and Italy in fighting the fires.Due to the weather conditions, the Israeli minister responsible for arranging national ceremonies, Miri Regev, said the main Independence Day event planned for Wednesday evening in Jerusalem was cancelled.

L’archevêque de Rabat ne veut pas d’un pape “imitateur de François”

Le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, confie être “curieux” et “inquiet” à l’approche de son premier conclave, mais plaide pour que le prochain pape ne soit pas un “imitateur de François”.Né en Andalousie, Mgr Lopez, bientôt 73 ans, a également obtenu la nationalité paraguayenne. Depuis 2017, il est archevêque de la capitale marocaine, où il assure avoir vécu “une conversion” dans la façon d’assumer son ministère.”Je confesse à peine une personne tous les six mois”, dans un pays où l’islam est la religion majoritaire, explique-t-il en souriant à l’AFP, en marge des réunions préparatoires du conclave à Rome. “Cela m’a aidé à découvrir que je n’étais pas là pour servir l’Eglise, mais qu’en étant l’Eglise, je devais me mettre au service du monde, dans ce cas du monde musulman”, observe-t-il.Il est l’un des 133 cardinaux électeurs qui participeront, à partir du 7 mai, au conclave qui élira le successeur de François. C’est d’ailleurs le jésuite argentin qui l’avait créé cardinal, en 2019.Il n’a pas encore décidé pour qui il allait voter. Mais le prochain pape “ne doit pas nécessairement être un François bis, un imitateur de François”, assure ce fin connaisseur du Vatican et des cardinaux.Il doit être “un bon imitateur du Christ, un bon chrétien, une bonne personne et attentif à ce qui se passe dans le monde”, assure le cardinal, qui figure lui-même sur certaines listes de “papabili” (favoris) dressées par la presse.- “Joie et curiosité” -Ces derniers jours, il participe avec les autres cardinaux aux congrégations générales (réunions préparatoires) à huis clos pour échanger sur le profil du futur pape et sur les défis auxquels l’Eglise est confrontée.Mardi, une vingtaine d’entre eux ont pris la parole. “Nous écoutons des personnes que nous n’avions peut-être jamais entendu parler auparavant (…) et cela nous oriente”, explique Mgr Lopez.”Quand une personne parle, elle se dévoile; disons qu’elle se montre, elle ne peut pas dissimuler”, estime le cardinal, qui a obtenu la nationalité paraguayenne après avoir vécu près de 20 ans dans ce pays.A l’approche du conclave, il affirme ne pas être nerveux mais “curieux”.”Un peu inquiet parce que je connais la responsabilité que cela implique, mais serein parce que je crois à l’Esprit Saint”, reconnaît-il. “Je l’aborde avec une certaine joie et une certaine curiosité de voir comment les choses vont se passer.”Comme d’autres cardinaux, il estime que le conclave “pourrait durer deux ou trois jours”, mais “pas plus”. “Cela fait déjà plusieurs jours que je suis loin du Maroc, et j’ai envie et besoin de rentrer”, confesse-t-il.Les deux derniers conclaves, qui avaient élu Benoît XVI en 2005 et François en 2013, avaient duré deux jours.  – “Tout est possible” -Le cardinal, qui a également oeuvré en Bolivie, soutient la vision d’une Eglise missionnaire, une ligne promue par François pendant ses 12 ans de pontificat, au cours duquel il a aussi créé des cardinaux dans des régions historiquement marginalisées par l’Église catholique.”Grâce au pape François, il est devenu beaucoup plus clair que l’Église est universelle, catholique, qu’il n’y a pas de frontières géographiques qui nous limitent”, souligne-t-il.”Après 50 ans d’un pape polonais, d’un pape allemand et d’un pape argentin, pourquoi ne pas envisager un pape venant de Birmanie, du Timor ou d’Australie, ou d’Amérique du Nord, ou d’Afrique. Tout est possible”, indique-t-il. Lui-même pourrait être élu, même s’il ne le souhaite pas : “C’est comme si on me disait que Messi allait prendre sa retraite et que je suis son remplaçant”.

“Clair Obscur”, le coup de fouet français qui réveille l’industrie du jeu vidéo

Plus d’un million de ventes en trois jours et des critiques dithyrambiques: le succès mondial du jeu vidéo français “Clair Obscur: Expedition 33″, première production d’une petite équipe de Montpellier (Sud), a pris par surprise ses créateurs et bouscule les certitudes du secteur.”Le jeu a explosé bien au-delà de nos prévisions”, confie Guillaume Broche, directeur créatif et cofondateur du studio Sandfall Interactive, à l’AFP mardi. Ce jeu de rôle au tour par tour, dans un univers post-apocalyptique mâtiné d’un esprit “Belle Epoque” très français, a suscité une rare unanimité depuis sa sortie jeudi.Avec un score de 92 sur 100 selon l’agrégateur d’avis Metacritic, “Clair Obscur: Expedition 33″ est le jeu le mieux noté de l’année par les critiques, saluant notamment son histoire et ses graphismes. Sur ce même site, il s’offrait aussi mardi la note record de 9,7 sur 10 selon les joueurs. Et bénéficie d’un bouche à oreille très positif sur les réseaux sociaux, où se multiplient les références et des photos de déguisements (cosplay) des personnages.”C’est un chef-d’oeuvre”, écrit ainsi un utilisateur de la plateforme de jeux en ligne Steam, tandis qu’un autre se dit “totalement époustouflé” par le jeu, dont une adaptation au cinéma est prévue.”On est un peu dépassé mais c’est vraiment fabuleux”, souffle Guillaume Broche, alors que le jeu, édité par le londonien Kepler Interactive, est en rupture de stock dans plusieurs grandes enseignes françaises.- “Choix radicaux” -Pour le spécialiste Benoit Reinier, connu sous le pseudonyme Ex Serv sur internet et qui a oeuvré comme consultant pour le jeu, ce succès s’explique par les “choix radicaux” pris par le studio, comme une direction artistique très marquée et une difficulté relevée.Sa proposition originale lui a permis de se faire rapidement remarquer au milieu d’un marché “bouché” par de très nombreuses sorties, affirme M. Reinier, face à des géants de l’industrie régulièrement critiqués pour leur tendance à enchaîner les suites et les remakes.Chose rare, plusieurs studios concurrents comme l’américain Bethesda (Elder Scrolls, Fallout) ou le japonais Square Enix (Final Fantasy) ont également salué le lancement du titre.”C’est un succès incroyable” sur lequel “tous les investisseurs vont se pencher”, prédit Marc Richter, analyste jeux vidéo au cabinet britannique d’Ipsos.Face au modèle des triple-A, ces blockbusters aux coûts de développement qui se chiffrent en centaines de millions d’euros, la trentaine de développeurs de Sandfall a prouvé, selon M. Richter, que “petites équipes passionnées, dotées d’une technologie de pointe, peuvent réaliser des choses incroyables”.- “Nouveau départ” -En utilisant les capacités de l’Unreal Engine 5, moteur graphique très performant pour créer des jeux vidéo, et en limitant la taille et la durée de leur création, “ils ont réussi à donner le change et à venir concurrencer les gros jeux”, affirme Benoit Reinier. Pour Marc Richter, “Clair Obscur” a également bénéficié de son prix attractif, autour d’une cinquantaine d’euros alors que les mastodontes du secteur se vendent en moyenne 20 à 30 euros de plus, et de sa disponibilité dès sa sortie sur le service d’abonnement Game Pass de Microsoft.Surtout, les développeurs ont joué à fond la carte de la “French Touch”, affublant leurs héros de bérets et de baguettes et faisant jurer en français son casting de doublage qui réunit entre autres les acteurs britanniques Andy Serkis et Charlie Cox.Selon M. Richter, certains éditeurs seront sans doute tentés de “répliquer” le succès de “Clair Obscur”, en portant des projets plus petits et plus originaux.”Il faut espérer que ce nouveau départ, cette nouvelle direction, donne un coup de fouet” à une industrie en difficulté depuis deux ans, marquée par des vagues de licenciements et des fermetures de studio, a-t-il ajouté.De son côté, Guillaume Broche souhaite que les récents succès “dans des genres un peu niches”, auxquels vient s’ajouter “Clair Obscur”, contribueront à “un changement de mentalité” d’une partie de l’industrie.”Si ça arrive et que ça trace la voie pour ceux qui viendront après, c’est merveilleux”, conclut-il, faisant sienne la devise des héros de son jeu.

Feu vert du Parlement à l’arrivée de Bernard Fontana à la tête d’EDF

Le Parlement a approuvé mercredi la nomination de Bernard Fontana à la tête d’EDF, ont annoncé les deux chambres, ouvrant la voie à la prise de fonction de l’actuel directeur général de Framatome, désigné par l’Élysée pour succéder à Luc Rémont. Les commissions des Affaires économiques du Sénat et de l’Assemblée nationale ont donné leur feu vert à cette nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre. M. Fontana avait été auditionné successivement par ces deux commissions dans la matinée. Les députés du groupe de La France insoumise se sont prononcés contre, les socialistes pour selon une source au sein du groupe et le Rassemblement national pour également, selon un cadre du parti d’extrême droite.C’est au Sénat que sa candidature a suscité le plus d’hésitations: les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, se sont majoritairement opposés à cette nomination, avec 14 voix pour et 28 contre.Seul un vote négatif d’au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés par les parlementaires de ces deux commissions aurait pu barrer la route du dirigeant, dont la nomination sera définitivement validée par un décret présidentiel, après une assemblée générale d’EDF prévue le 5 mai.Bernard Fontana, 64 ans, dirige depuis septembre 2015 le français Framatome, filiale d’EDF et l’un de ses principaux fournisseurs en équipements, services et combustible pour l’industrie nucléaire.Il succèdera à Luc Rémont, évincé après un peu plus de deux années en poste, avec l’objectif d’accélérer le chantier industriel pharaonique de la relance du nucléaire français. Il prendra les rênes d’EDF alors que de nombreux différends se sont accumulés ces dernières années entre l’entreprise publique et son état actionnaire: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l’État dans le financement de ce nouveau nucléaire, bras de fer sur le prix de l’électricité pour les industriels énergivores…Durant son grand oral parlementaire mercredi, Bernard Fontana a voulu se montrer à l’écoute des problématiques de compétitivité de ces derniers: “J’aime l’industrie”, “je les connais bien”, a-t-il notamment lancé, promettant d’être “attentif à identifier rapidement les marges de manœuvre possibles pour conclure des contrats avec eux”.

Feu vert du Parlement à l’arrivée de Bernard Fontana à la tête d’EDF

Le Parlement a approuvé mercredi la nomination de Bernard Fontana à la tête d’EDF, ont annoncé les deux chambres, ouvrant la voie à la prise de fonction de l’actuel directeur général de Framatome, désigné par l’Élysée pour succéder à Luc Rémont. Les commissions des Affaires économiques du Sénat et de l’Assemblée nationale ont donné leur feu vert à cette nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre. M. Fontana avait été auditionné successivement par ces deux commissions dans la matinée. Les députés du groupe de La France insoumise se sont prononcés contre, les socialistes pour selon une source au sein du groupe et le Rassemblement national pour également, selon un cadre du parti d’extrême droite.C’est au Sénat que sa candidature a suscité le plus d’hésitations: les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, se sont majoritairement opposés à cette nomination, avec 14 voix pour et 28 contre.Seul un vote négatif d’au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés par les parlementaires de ces deux commissions aurait pu barrer la route du dirigeant, dont la nomination sera définitivement validée par un décret présidentiel, après une assemblée générale d’EDF prévue le 5 mai.Bernard Fontana, 64 ans, dirige depuis septembre 2015 le français Framatome, filiale d’EDF et l’un de ses principaux fournisseurs en équipements, services et combustible pour l’industrie nucléaire.Il succèdera à Luc Rémont, évincé après un peu plus de deux années en poste, avec l’objectif d’accélérer le chantier industriel pharaonique de la relance du nucléaire français. Il prendra les rênes d’EDF alors que de nombreux différends se sont accumulés ces dernières années entre l’entreprise publique et son état actionnaire: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l’État dans le financement de ce nouveau nucléaire, bras de fer sur le prix de l’électricité pour les industriels énergivores…Durant son grand oral parlementaire mercredi, Bernard Fontana a voulu se montrer à l’écoute des problématiques de compétitivité de ces derniers: “J’aime l’industrie”, “je les connais bien”, a-t-il notamment lancé, promettant d’être “attentif à identifier rapidement les marges de manœuvre possibles pour conclure des contrats avec eux”.

Israël intervient dans les violences confessionnelles en Syrie

Israël est intervenu mercredi dans les violences confessionnelles qui ont fait une trentaine de morts en deux jours en Syrie, affirmant avoir mené une frappe “d’avertissement” pour enjoindre aux autorités de protéger la communauté druze.Ces violences ont réveillé le spectre des massacres qui ont fait plus de 1.700 morts, en grande majorité parmi la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste à présent au pouvoir.Les affrontements entre des groupes armés liés au pouvoir islamiste sunnite et des combattants druzes aux environs de Damas se sont étendus mercredi à la localité de Sahnaya, faisant 13 morts et illustrant les défis auxquels font face les nouvelles autorités dans ce pays en proie à l’instabilité.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz, ont annoncé conjointement que l’armée avait mené “une action d’avertissement” contre un “groupe extrémiste qui se préparait à attaquer la population druze de la ville de Sahnaya”. “Dans le même temps, un message ferme a été adressé au régime syrien: Israël attend de lui qu’il agisse pour protéger la communauté druze”, a ajouté le texte.Treize personnes ont été tuées à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de Damas, où des affrontements ont éclaté dans la nuit, au lendemain d’accrochages dans la localité à majorité druze de Jaramana qui ont fait 17 morts, selon les autorités et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).”Nous n’avons pas dormi de la nuit (…) les obus de mortier s’abattent sur nos maisons”, a déclaré à l’AFP au téléphone Samer Rafaa, un habitant de Sahnaya, où une partie de la population est druze.”Où sont les autorités? Nous les implorons d’assumer leur rôle (…) les gens meurent et nous avons des blessés”, a-t-il ajouté.Selon une source du ministère de la Santé citée par l’agence Sana, 11 personnes ont été tuées et d’autres blessées par les tirs de “groupes hors-la-loi qui ont pris pour cible les civils et les forces de sécurité dans la région de Sahnaya”.Il s’agit de cinq membres des forces de sécurité qui ont été visés par des francs-tireurs relevant de groupes armés et de six autres personnes qui se trouvaient dans une voiture prise pour cible par ces groupes, a précisé le directeur des relations publiques du ministère de l’Information, Ali al-Rifaï.Selon l’OSDH, deux combattants druzes ont en outre été tués à Sahnaya.- “Un corps sur la route” -“Les affrontements ont commencé à environ quatre kilomètres de la ville et se sont étendus à sa périphérie, et les bruits des explosions n’ont pas cessé depuis la nuit dernière”, a raconté à l’AFP Karam, un combattant druze de 27 ans qui n’a pas donné son nom de famille.”Il y a un corps sur la route juste devant moi et personne ne peut s’en approcher”, a ajouté le jeune homme joint par téléphone, alors que des tirs étaient clairement entendus.Mercredi, les obsèques de sept combattants druzes tués à Jaramana se sont déroulées dans cette ville, où des participants brandissaient le drapeau druze aux cinq couleurs, ont constaté des journalistes de l’AFP.Un accord avait été scellé mardi soir entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements.L’attaque contre cette banlieue avait été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet.L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message et les chefs spirituels de la minorité druze ont condamné toute atteinte au prophète.Les druzes, une minorité ésotérique issue de l’islam chiite, sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.Dès la chute d’Assad le 8 décembre, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a multiplié les gestes d’ouverture envers cette communauté.Début mars, à la suite d’escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d’une intervention militaire si les nouvelles autorités syriennes, qui se sont engagées à protéger les minorités, s’en prenaient aux druzes. Les dignitaires druzes avaient immédiatement rejeté ces propos, réaffirmant leur attachement à l’unité du pays multiconfessionnel. Leurs représentants négocient actuellement avec le pouvoir central à Damas un accord qui permettrait l’intégration de leurs groupes armés dans la future armée nationale.

Israël intervient dans les violences confessionnelles en Syrie

Israël est intervenu mercredi dans les violences confessionnelles qui ont fait une trentaine de morts en deux jours en Syrie, affirmant avoir mené une frappe “d’avertissement” pour enjoindre aux autorités de protéger la communauté druze.Ces violences ont réveillé le spectre des massacres qui ont fait plus de 1.700 morts, en grande majorité parmi la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste à présent au pouvoir.Les affrontements entre des groupes armés liés au pouvoir islamiste sunnite et des combattants druzes aux environs de Damas se sont étendus mercredi à la localité de Sahnaya, faisant 13 morts et illustrant les défis auxquels font face les nouvelles autorités dans ce pays en proie à l’instabilité.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz, ont annoncé conjointement que l’armée avait mené “une action d’avertissement” contre un “groupe extrémiste qui se préparait à attaquer la population druze de la ville de Sahnaya”. “Dans le même temps, un message ferme a été adressé au régime syrien: Israël attend de lui qu’il agisse pour protéger la communauté druze”, a ajouté le texte.Treize personnes ont été tuées à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de Damas, où des affrontements ont éclaté dans la nuit, au lendemain d’accrochages dans la localité à majorité druze de Jaramana qui ont fait 17 morts, selon les autorités et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).”Nous n’avons pas dormi de la nuit (…) les obus de mortier s’abattent sur nos maisons”, a déclaré à l’AFP au téléphone Samer Rafaa, un habitant de Sahnaya, où une partie de la population est druze.”Où sont les autorités? Nous les implorons d’assumer leur rôle (…) les gens meurent et nous avons des blessés”, a-t-il ajouté.Selon une source du ministère de la Santé citée par l’agence Sana, 11 personnes ont été tuées et d’autres blessées par les tirs de “groupes hors-la-loi qui ont pris pour cible les civils et les forces de sécurité dans la région de Sahnaya”.Il s’agit de cinq membres des forces de sécurité qui ont été visés par des francs-tireurs relevant de groupes armés et de six autres personnes qui se trouvaient dans une voiture prise pour cible par ces groupes, a précisé le directeur des relations publiques du ministère de l’Information, Ali al-Rifaï.Selon l’OSDH, deux combattants druzes ont en outre été tués à Sahnaya.- “Un corps sur la route” -“Les affrontements ont commencé à environ quatre kilomètres de la ville et se sont étendus à sa périphérie, et les bruits des explosions n’ont pas cessé depuis la nuit dernière”, a raconté à l’AFP Karam, un combattant druze de 27 ans qui n’a pas donné son nom de famille.”Il y a un corps sur la route juste devant moi et personne ne peut s’en approcher”, a ajouté le jeune homme joint par téléphone, alors que des tirs étaient clairement entendus.Mercredi, les obsèques de sept combattants druzes tués à Jaramana se sont déroulées dans cette ville, où des participants brandissaient le drapeau druze aux cinq couleurs, ont constaté des journalistes de l’AFP.Un accord avait été scellé mardi soir entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements.L’attaque contre cette banlieue avait été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet.L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message et les chefs spirituels de la minorité druze ont condamné toute atteinte au prophète.Les druzes, une minorité ésotérique issue de l’islam chiite, sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.Dès la chute d’Assad le 8 décembre, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a multiplié les gestes d’ouverture envers cette communauté.Début mars, à la suite d’escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d’une intervention militaire si les nouvelles autorités syriennes, qui se sont engagées à protéger les minorités, s’en prenaient aux druzes. Les dignitaires druzes avaient immédiatement rejeté ces propos, réaffirmant leur attachement à l’unité du pays multiconfessionnel. Leurs représentants négocient actuellement avec le pouvoir central à Damas un accord qui permettrait l’intégration de leurs groupes armés dans la future armée nationale.

More automakers drop earnings guidance over tariffs

Germany’s Mercedes-Benz and US-European group Stellantis, whose brands include Jeep, Peugeot and Fiat, joined other automakers Wednesday in suspending their annual financial guidance because of uncertainty over US tariffs.The announcements came even as US President Donald Trump moved Tuesday to soften the blow from the 25-percent tariffs that he imposed on car imports earlier this month.”Stellantis appreciates the tariff relief measures decided by President Trump,” its board chairman John Elkann said in a statement.”While we further assess the impact of the tariff policies on our North American operations, we look forward to our continued collaboration with the US administration to strengthen a competitive American auto industry and stimulate exports,” he added.Stellantis, a 14-brand behemoth that includes Ram trucks, Dodge, Maserati and Opel, reported a 14-percent drop in its first-quarter sales to 35.8 billion euros ($40.7 billion).Mercedes-Benz and Volkswagen, Europe’s biggest automakers, reported big drops in their net profits over the same January-March period — before the US tariffs kicked in.While Volkswagen maintained its financial outlook, Mercedes and Stellantis suspended theirs, a day after similar moves by US auto giant General Motors and Sweden’s Volvo Cars.Stellantis said it was “suspending its 2025 financial guidance… due to evolving tariff policies, as well as the difficulty predicting possible impacts on market volumes and the competitive landscape”.Mercedes cited “volatility with regard to tariff policies” that meant business development could not be reliably forecast.Mercedes’s net profit plunged almost 43 percent in the first three months of the year to 1.73 billion euros.Finance chief Harald Wilhelm said Mercedes was nevertheless in a strong position thanks to what he said was a strong position in profitable, top-end vehicles.”This, combined with a healthy balance sheet provides a solid foundation to navigate our company through a period of geopolitical uncertainties,” he said.- Aston Martin limits US exports -Before the tariffs, European automakers were already facing slowing sales of electric cars and stiff competition from local rivals in the key Chinese market.Volkswagen, a 10-brand group that includes Audi, Skoda and Porsche, said its net profit fell 40.6 percent to 2.19 billion euros.For the rest of the year, the carmaker said that it expected business “towards the lower end” of its guidance, citing challenges including increased competition, more stringent emissions regulations and trade tensions.Speaking on a call for analysts and investors, Volkswagen’s finance chief Arno Antlitz said it was “too early to say” if Volkswagen would step up manufacturing in the United States to circumvent any tariffs.Volkswagen expects a profit margin of 5.5 to 6.5 percent for the coming year, but its guidance does not take into account changeable American tariffs.”It’s highly difficult to give a projection for the full year,” Antlitz said.In Britain, luxury carmaker Aston Martin Lagonda announced that it was limiting shipments to the United States, but it maintained its annual guidance as it reported a 13-percent drop in first-quarter revenue.Besides a 25-percent tariff on finished imported cars, the industry has also been affected by Trump’s 25-percent tariff on steel and aluminium.Automakers are also set to face new tariffs on foreign auto parts expected to take effect on May 3.Trump’s new policy means that a company would not face both a 25-percent levy for an imported vehicle and 25-percent on steel or aluminium; the importer would pay the higher of the two levies, but not both, a US Commerce Department official said.The other change is that companies that import parts for vehicles assembled in the United States would be able to offset 3.75 percent of a vehicle’s list price in the first year and 2.5 percent in the second year.burs-lth/js

Israel says strikes Syria to shield Druze as clashes spread

Israel struck Syria on Wednesday in what it called a “warning” against attacks on the Druze minority, in a military intervention that came as sectarian clashes spread near Damascus, killing 13 people.The sectarian violence, and Israel’s intervention, present huge challenges to the Islamist authorities who overthrew longtime ruler Bashar al-Assad in December, and follow massacres last month in Syria’s Alawite coastal heartland.Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel “carried out a warning action and struck the organisation of an extremist group preparing to attack the Druze population” in Sahnaya.Deadly sectarian clashes erupted overnight in Sahnaya, a town home to people from Syria’s Druze and Christian minorities southwest of the capital.Israel had previously warned Syria’s Islamist rulers against harming the Druze, who follow an offshoot of Islam and make up about three percent of Syria’s population.”A stern message was conveyed to the Syrian regime — Israel expects them to act to prevent harm to the Druze community,” said a statement from Netanyahu’s office.State news agency SANA, citing the health ministry, said 11 people were killed and an unspecified number wounded “after outlaw groups targeted civilians and security forces” in the Sahnaya area overnight.The Syrian Observatory for Human Rights monitor said two local fighters were killed in Sahnaya during “clashes between gunmen linked to the authorities and local Druze fighters”.The night before, 17 people including eight Druze fighters and nine gunmen linked to the authorities were killed in Jaramana, a mainly Druze and Christian suburb southeast of the capital, the Observatory said.Jaramana and Sahnaya are surrounded by Sunni-majority areas.The violence was sparked by the circulation of an audio recording attributed to a Druze citizen and deemed blasphemous.AFP was unable to confirm the recording’s authenticity.- ‘Iron fist’ -In Sahnaya, activist Samer Rafaa said that “we didn’t sleep… right now mortar shells are falling on our homes”.”The authorities are absent… we beg them to do their part,” Rafaa told AFP, adding that “people are dying.”The interior ministry said authorities would “strike with an iron first all those who seek to destabilise Syria’s security”, SANA reported.It said security forces launched an operation to arrest “outlaw gangs” in the area.Syria’s new Islamist authorities, who have roots in the Al-Qaeda jihadist network, have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country but must also contend with pressures from radical Islamists within their ranks.Israel, which sees Syria’s new forces as jihadists, has launched hundreds of strikes on military sites in Syria since Assad’s downfall and ground incursions to keep forces away from its border.It has also sent troops into the demilitarised buffer zone of the Israeli-annexed Syrian Golan Heights and voiced support for Syria’s Druze.The Druze are mainly divided between Lebanon, Israel and Syria.Key Syria backer Turkey has accused Israel of stirring up divisions and turning minorities against Damascus.Citing a security source, SANA said that “outlaw groups” in Sahnaya attacked a checkpoint overnight while other groups fired at vehicles elsewhere.The Observatory also said Druze gunmen targeted checkpoints, adding a curfew was imposed and local officials discussed ways to restore calm.- Jaramana clashes -Druze fighter Karam, declining to provide his full name due to the security situation, told AFP that clashes began outside Sahnaya “and spread to its outskirts”.”The sound of fighting has not stopped since last night,” said Karam, 27, as gunfire rang out in the background, adding that “there is a body on the road ahead of me… restoring calm will require great effort”.Information ministry official Ali al-Rifai told journalists the dead included five security personnel targeted by “sniper” fire.The six others, from the southern province of Daraa, were inside a vehicle that was targeted, Rifai added.Armed factions were dissolved and have been integrating into the defence ministry after Assad’s ouster.General Security, formerly the chief security agency in rebel-held northwest Syria, is now the most influential such body. In Jaramana, calm returned on as Syria’s government promised Druze leaders to try those responsible for the violence, which it blamed on “gunmen”.An AFP photographer said mourners raised Druze flags at the funeral Wednesday for seven fighters from Jaramana.Druze representatives have declared their loyalty to a united Syria amid Israeli warnings.Last month’s massacres on the coast, where the Observatory said security forces and allied groups killed more than 1,700 civilians, mostly Alawites, were the worst bloodshed since the December ouster of Assad, who is from the minority community.The government accused Assad loyalists of sparking the violence by attacking security forces, and has launched an inquiry.