Burkina junta rallies supporters after claimed coup ‘plot’Wed, 30 Apr 2025 13:03:11 GMT

Several thousand people rallied in support of Burkina Faso’s ruling junta Wednesday, days after the military authorities said they had uncovered a “plot” to overthrow the government.Demonstrators carried giant posters of junta leader Captain Ibrahim Traore and Burkinabe and Russian flags.With placards bearing slogans such as: “Down with imperialism and its local lackeys” and “Full …

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À Paris, les trésors de bronze du Cambodge se dévoilent

Au-delà des temples en pierre, l’art khmer regorge de trésors de bronze auxquels le musée Guimet, à Paris, consacre une exposition, avec en point d’orgue la version restaurée d’une monumentale statue de Vishnu, surnommée “la Joconde du Cambodge”.Intitulée “Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin”, l’exposition qui s’ouvre mercredi “va transformer complètement la vision qu’on a de cette cité mythique”, a assuré à la presse Yannick Lintz, présidente du musée national des arts asiatiques – Guimet.Angkor, capitale du royaume khmer pendant plus de six siècles (du IXe au XIV-XVe), inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, est en effet surtout connue pour l’architecture de ses temples, notamment Angkor Vat, et ses statues en pierre.C’est oublier que ces monuments abritaient toute une population de divinités et d’objets de culte fondus en métal précieux, dont le bronze.Mêlant histoire de l’art, technique et religieuse, l’exposition dresse “un panorama complet de l’art du bronze depuis le premier millénaire avant notre ère jusqu’à aujourd’hui”, indique à l’AFP Pierre Baptiste, directeur des collections et de la conservation au musée Guimet.À travers un parcours au sein des sites majeurs du patrimoine khmer, le visiteur découvre ainsi les premières mines de cuivre du Cambodge, les débuts de la métallurgie, les premiers bronzes bouddhiques et hindous au VIIe siècle jusqu’à leur apogée lors de la période angkorienne et, enfin, les réalisations les plus contemporaines. Le tout avec pour fil conducteur la relation entre les souverains commanditaires et les artisans spécialisés, qui démontre que le pouvoir et l’art sont étroitement associés. – “Joconde du Cambodge” – Le clou de cette exposition est, sans aucun doute, le “Vishnu du Mébon occidental”, une sculpture monumentale surnommée par certains “la Joconde du Cambodge”, en référence à l’importance qu’elle revêt pour son pays.Datée du XIe siècle, la sculpture, qui mesurait à l’origine plus de cinq mètres de long, compte parmi les rares représentations de ce dieu de l’hindouisme sous sa forme couchée.Habituellement conservée au musée national du Cambodge, qui a exceptionnellement prêté 126 pièces sur les quelque 210 exposées, cette statue découverte en 1936 sur le site d’Angkor y est montrée de manière jamais vue auparavant. Jusqu’à présent, seulement une partie de l’oeuvre était exposée, à savoir le buste de la statue, la tête, les épaules et les deux bras qui restent. Après un passage l’an dernier au centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), à Paris, pour une série d’analyses, et au laboratoire Arc’Antique, à Nantes, pour une restauration, elle a retrouvé une partie de ses jambes et de son buste grâce à des fragments collectés au fil des années sur son site d’origine mais jusque-là restés en réserve.Rien à voir, cependant, avec la version d’origine qui représentait Vishnu allongé sur un immense serpent, avec la tête du reptile se dressant au-dessus de sa tête et à ses pieds peut-être son épouse Lakshmi, la déesse hindoue de la fortune et la beauté, qui lui massait les jambes, explique Pierre Baptiste.”Et de son nombril, peut-être, sortait une fleur de lotus dirigée vers le ciel sur laquelle était assis le dieu Brahma, le Créateur dans l’hindouisme, qui, doté de quatre visages, crée le nouveau monde”, poursuit le spécialiste.”Parce que c’est ça qu’est cette statue en fait, c’est le symbole de la création du monde”, conclut-il.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Incendies dévastateurs dans la région de Jérusalem, l’armée mobilisée

Les services de secours israéliens étaient en état d’alerte maximale mercredi après le départ de plusieurs incendies dévastateurs, notamment à l’ouest de Jérusalem, les plus importants depuis des années, qui ont fait plusieurs blessés légers et conduit à l’évacuation de plusieurs localités.Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l’armée de se déployer pour maîtriser ces incendies qui se propagent rapidement en raison des vents violents et des températures élevées, qualifiant la situation d'”urgence nationale”.Les services d’urgence du Magen David Adom (MDA) ont déclaré avoir pris en charge au moins 16 personnes légèrement blessées, ajoutant que le seuil d’alerte a été relevé à son niveau maximal.La police israélienne a fermé mercredi l’autoroute entre Jérusalem et Tel Aviv et évacué des communes le long de cet axe routier, dans une zone déjà ravagée par le feu il y a une semaine.”Nous sommes en situation d’urgence nationale et toutes les forces disponibles doivent être mobilisées pour sauver des vies et maîtriser les incendies”, a déclaré Israël Katz dans un communiqué.Au moins cinq localités ont été évacuées, a indiqué la police. Ces localités se situent à environ 30 kilomètres à l’ouest de Jérusalem.Les flammes dévorent des zones boisées près de la route ralliant Latrun à Bet Shemesh et plusieurs hélicoptères s’efforcent de les éteindre, selon un journaliste de l’AFP présent sur place.De nombreux conducteurs ont abandonné leur véhicule au milieu de la route et ont pris la fuite au milieu d’énormes nuages de fumée.- Secours à moto -Des équipes d’ambulances ont été positionnées près des communes proches des incendies et sont prêtes à intervenir, a expliqué un secouriste du MDA, Saar Shai.M. Shai a ajouté qu’une unité de motards avait été envoyée pour venir en aide aux personnes bloquées dans les embouteillages.”Des équipes d’ambulanciers, unités de soins intensifs et véhicules d’intervention immédiate apportent un soutien médical aux opérations de lutte contre les incendies près de Neve Shalom et d’Eshtaol”, des secteurs forestiers à l’ouest de Jérusalem, avait déclaré plus tôt le MDA dans un communiqué.Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui supervise le service de lutte contre les incendies, a annoncé s’être rendu sur les lieux.Dans une vidéo, il a affirmé que des efforts supplémentaires étaient fournis pour venir en aide aux habitants piégés.En raison des conditions météorologiques, la ministre chargée de l’organisation des cérémonies nationales, Miri Regev, a annoncé l’annulation de la principale manifestation du Jour de l’Indépendance prévue mercredi soir à Jérusalem.La semaine dernière, lorsque des incendies dans la même zone s’approchaient de Jérusalem, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit envisager de demander des renforts internationaux, avant que les feux ne soient finalement maîtrisés. Les incendies sont fréquents en Israël au printemps et en été en raison des températures élevées.

Une semaine avant le conclave, le suspense reste entier

Quel nom pour le prochain pape? Une semaine avant le début du conclave, les discussions à huis clos s’intensifient au Vatican entre les cardinaux qui laissent filtrer peu d’indices sur leur choix mais évoquent un dénouement rapide.”L’atmosphère est très paisible, c’est un moment de dialogue”, a affirmé le cardinal colombien Jorge Enrique Jimenez Carvajal mercredi matin aux nombreux journalistes qui l’attendaient devant la salle Paul VI au Vatican.C’est là, derrière les grilles du plus petit Etat du monde que se tenait la septième “congrégation générale”, réunion à huis clos où plus de 180 “princes de l’Eglise” dont 124 électeurs ont débattu des priorités pour l’avenir de l’institution deux fois millénaire.Ils ont parlé de la situation économique et financière du Saint-Siège, a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.Puis 14 interventions se sont succédé jusqu’à 12H30, notamment sur la polarisation de l’Eglise, les vocations et l’évangélisation, a ajouté M. Bruni, en précisant que la prochaine congrégation générale aurait lieu vendredi à 09H00.Ces réunions permettent aussi de tracer le portrait robot du successeur du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans après 12 ans de pontificat.Parmi eux, un nombre record de 133 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – entreront le 7 mai dans la Chapelle Sixtine, deux cardinaux ayant annoncé leur absence pour raisons de santé.Dans les réunions préparatoires, certains cardinaux venus de très loin doivent déjà se familiariser avec les rouages de l’institution vaticane et apprendre à se connaître entre eux, dans un collège à la diversité inédite.Dans un conclave “on ne parle pas de pression, de polarisation, ni de manipulations”, a assuré Mgr Carvajal. Loin donc de l’image du film américano-britannique “Conclave” qui a suscité un engouement inédit pour l’élection du pape dans le grand public.- “Diversité” -Le successeur s’inscrira-t-il dans la continuité du pape François, défenseur des périphéries, et qui n’a pas hésité à bousculer l’Eglise avec sa parole tranchée et ses réformes? Dans ce collège d’électeurs, quelque 80% des cardinaux ont été désignés par le pape argentin.Toutefois le prochain pape “ne doit pas nécessairement être un François bis, un imitateur de François”, a nuancé dans un entretien à l’AFP le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat.”Je ne suis pas nerveux, mais je suis curieux”, a-t-il ajouté en confiant être “un peu inquiet” devant la responsabilité de la tâche.Interrogé sur la probabilité d’une continuité avec Jorge Bergoglio, le prélat salvadorien Gregorio Rosa Chavez a assuré mercredi: “C’est ce que je ressens, c’est ce que je perçois dans l’atmosphère”.Le poids croissant des évêques africains et asiatiques pourrait aussi peser dans cette élection.”Ce qui me frappe le plus, c’est la diversité: quand les Africains ou les Sud-Américains parlent, ce sont des mondes différents. Pas opposés mais nous, nous avons un regard très euro-centré (…) On voit que nous n’avons pas les mêmes priorités”, a confié mardi un cardinal électeur européen.Pour lui, les réunions sont “une phase d’analyse” où “on écoute, on essaye de comprendre”. Puis “le conclave sera une synthèse avec une personne”.Au conclave, qui sera présidé par le cardinal italien Pietro Parolin, les deux tiers des voix seront nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera ensuite annoncé “urbi et orbi”, autrement dit à la ville de Rome et au monde.Quant à la durée probable du processus, les rares cardinaux acceptant de répondre aux questions pressantes des médias semblaient tabler sur une décision rapide. “Au maximum trois jours”, a prédit le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chavez.En attendant le début du conclave, les préparatifs se poursuivent pour aménager la chapelle Sixtine, fermée depuis lundi au public.

Une semaine avant le conclave, le suspense reste entier

Quel nom pour le prochain pape? Une semaine avant le début du conclave, les discussions à huis clos s’intensifient au Vatican entre les cardinaux qui laissent filtrer peu d’indices sur leur choix mais évoquent un dénouement rapide.”L’atmosphère est très paisible, c’est un moment de dialogue”, a affirmé le cardinal colombien Jorge Enrique Jimenez Carvajal mercredi matin aux nombreux journalistes qui l’attendaient devant la salle Paul VI au Vatican.C’est là, derrière les grilles du plus petit Etat du monde que se tenait la septième “congrégation générale”, réunion à huis clos où plus de 180 “princes de l’Eglise” dont 124 électeurs ont débattu des priorités pour l’avenir de l’institution deux fois millénaire.Ils ont parlé de la situation économique et financière du Saint-Siège, a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.Puis 14 interventions se sont succédé jusqu’à 12H30, notamment sur la polarisation de l’Eglise, les vocations et l’évangélisation, a ajouté M. Bruni, en précisant que la prochaine congrégation générale aurait lieu vendredi à 09H00.Ces réunions permettent aussi de tracer le portrait robot du successeur du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans après 12 ans de pontificat.Parmi eux, un nombre record de 133 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – entreront le 7 mai dans la Chapelle Sixtine, deux cardinaux ayant annoncé leur absence pour raisons de santé.Dans les réunions préparatoires, certains cardinaux venus de très loin doivent déjà se familiariser avec les rouages de l’institution vaticane et apprendre à se connaître entre eux, dans un collège à la diversité inédite.Dans un conclave “on ne parle pas de pression, de polarisation, ni de manipulations”, a assuré Mgr Carvajal. Loin donc de l’image du film américano-britannique “Conclave” qui a suscité un engouement inédit pour l’élection du pape dans le grand public.- “Diversité” -Le successeur s’inscrira-t-il dans la continuité du pape François, défenseur des périphéries, et qui n’a pas hésité à bousculer l’Eglise avec sa parole tranchée et ses réformes? Dans ce collège d’électeurs, quelque 80% des cardinaux ont été désignés par le pape argentin.Toutefois le prochain pape “ne doit pas nécessairement être un François bis, un imitateur de François”, a nuancé dans un entretien à l’AFP le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat.”Je ne suis pas nerveux, mais je suis curieux”, a-t-il ajouté en confiant être “un peu inquiet” devant la responsabilité de la tâche.Interrogé sur la probabilité d’une continuité avec Jorge Bergoglio, le prélat salvadorien Gregorio Rosa Chavez a assuré mercredi: “C’est ce que je ressens, c’est ce que je perçois dans l’atmosphère”.Le poids croissant des évêques africains et asiatiques pourrait aussi peser dans cette élection.”Ce qui me frappe le plus, c’est la diversité: quand les Africains ou les Sud-Américains parlent, ce sont des mondes différents. Pas opposés mais nous, nous avons un regard très euro-centré (…) On voit que nous n’avons pas les mêmes priorités”, a confié mardi un cardinal électeur européen.Pour lui, les réunions sont “une phase d’analyse” où “on écoute, on essaye de comprendre”. Puis “le conclave sera une synthèse avec une personne”.Au conclave, qui sera présidé par le cardinal italien Pietro Parolin, les deux tiers des voix seront nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera ensuite annoncé “urbi et orbi”, autrement dit à la ville de Rome et au monde.Quant à la durée probable du processus, les rares cardinaux acceptant de répondre aux questions pressantes des médias semblaient tabler sur une décision rapide. “Au maximum trois jours”, a prédit le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chavez.En attendant le début du conclave, les préparatifs se poursuivent pour aménager la chapelle Sixtine, fermée depuis lundi au public.

Family mourn ponyman hero who died fighting Kashmir attacker

Slain Kashmiri Muslim horseman Syed Adil Shah’s grieving family say they are proud of his “sacrifice” after he wrestled with a gunman as he tried to save tourists in last week’s attack.Shah, 30, had taken visitors on his pony up to the meadows near Pahalgam, a lush green field nestled beneath snow-capped Himalayan peaks on April 22 when gunmen emerged from the treelines.Holidaymakers were enjoying the tranquil meadows when at least three gunmen, still at large despite a massive manhunt, raked the crowds with automatic gunfire, killing 26 men including Shah.”He showed his humanity and that allows us to live on,” his inconsolable father Syed Haidar Shah said from their modest home nestled on wooded slopes.”He sacrificed his own life while trying to save innocent visitors.”Shah was the only Kashmiri killed in the attack. All of the dead were Indians, except for one tourist from neighbouring Nepal, and most were Hindus.It was the worst attack on civilians for a quarter of a century in Muslim-majority Kashmir, for decades a touchstone for conflict between nuclear-armed neighbours India and Pakistan who both claim the region.Survivors said the gunmen separated the men, asked several about their religion, and shot them at close range.They also reported that the gunmen ordered some of the men to recite the Muslim declaration of faith.Those who could not were shot.”He left home that morning after three days of rain to take tourists around on his pony as usual,” Syed Haidar Shah said. “Who knew that this was the last time?”- ‘I am proud of my son’ -Indian police say the gunmen are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba (LeT), designated a terrorist organisation by the United Nations, and two are Pakistani citizens.Pakistan has denied any role in the Pahalgam attack and responded to India’s punitive diplomatic sanctions — including withdrawing visas and closing the main border — with tit-for-tat restrictions.Bellicose statements have prompted worries of a spiral into military action, with calls from several nations for restraint.Indians from Kashmir have reported harassment and intimidation in the wake of the attack.However, commentators such as Shashi Tharoor, writing in the Indian Express, pointed to the “heroism” of Kashmiris such as Shah — and others who helped in the aftermath — and said their courage should be an opportunity to build “national unity”, not division.Shah’s brother, Naushad Hussain, described his horror at hearing reports of the shooting. He set off for the nearest hospital fearing the worst after Shah did not answer his telephone.”Many injured and dead people were being brought to Pahalgam hospital, but I was not allowed to go in to look for my brother,” Hussain said, speaking in their home village of Hapatnar.”One Indian tourist, a woman outside the hospital, told me she was saved by a local ponyman when her husband was killed,” Hussain said.”She said the local man was shot while trying to hold the attacker back.”It was only hours later, after following ambulances carrying the dead to the main city of Srinagar, that he discovered that the dead ponyman was his brother Shah.”There, I saw my brother’s body lying on a stretcher with his shirt torn,” Hussain said.He said he could see “three bullet wounds on his body, one across his neck and two on his upper chest.”Hussain said he also saw marks on his brother’s body.”I could see bruises on his left arm and wrists, which to me clearly indicated he had fought with the attacker,” he said.His father said his son had a very “sharp sense of right and wrong”.”We are not alone in our grief,” Shah senior said. “There are 25 other families, but I am proud of what my son did”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Elevage: en Tasmanie, les saumons morts s’invitent sur les plages, et dans la campagne électorale

Fin février, les habitants de Verona Sands, sur l’île australienne de Tasmanie, ont vu s’échouer sur leur plage des centaines de morceaux de saumon mort, de quoi gonfler la contestation contre la salmoniculture en pleine campagne pour les élections législatives.Au large de la ville située au sud de Hobart, les enclos d’élevage sont nombreux, flottant dans les eaux de Tasmanie, région qui produit 75.000 tonnes par an de saumon (90% de la production australienne).Mais en ce jour de fin février, ce sont des centaines de morceaux de poisson pourri qui ont déferlé sur la plage, révélant une surmortalité dans les élevages.”Nous avons été alertés par des riverains”, raconte Jess Coughlin, de l’association Neighbours of Fish Farming (NOFF).”Dans le métier, ils appellent cela du +pop-corn+: quand les poissons meurent, ils coulent et quand ils se décomposent, des morceaux de chair et de graisse remontent à la surface sous forme de boules”, explique-t-elle. Le phénomène est “si fréquent que les ouvriers ont un terme pour le désigner”.”Ces +boules+ restent normalement piégées dans les enclos, mais là, on les a retrouvées sur nos plages”, poursuit-elle. De quoi créer l’émoi.”C’est extrêmement perturbant de se dire que cela fait partie du processus normal de notre production alimentaire, que régulièrement on laisse des poissons morts pourrir dans les enclos où on élève des animaux destinés à la consommation humaine”, poursuit Mme Coughlin. Derrière cette vague de poissons pourris, “les températures élevées de l’eau et une bactérie appelée +piscirickettsia salmonis+ ont provoqué une mortalité sans précédent” dans les enclos du canal d’Entrecasteaux, au sud-est de la Tasmanie, a expliqué l’Autorité environnementale de Tasmanie, reprenant les déclarations de Salmon Tasmania, représentant de la filière.”Le saumon et nos élevages ne sont pas à l’abri des aléas de l’ environnement naturel”, a souligné cette fédération professionnelle, assurant que ses membres faisaient “tout leur possible pour élever des poissons sains”.- Au nom de l’emploi -Au moins deux millions de poissons sont morts en l’espace de deux semaines, estime de son côté la fondation Bob Brown, dont les militants ont publié des vidéos de centaines de poissons morts pompés dans des enclos situés plus au nord, sur la base d’échanges confidentiels avec des employés de la filière.Au-delà de cet incident révélateur, la filière est accusée de ravager l’environnement marin.”Dans le passé, il y avait beaucoup plus de poissons et d’oiseaux migrateurs, on pouvait aussi régulièrement observer des baleines remonter dans nos fleuves. Ce n’est plus le cas” depuis l’essor de cette industrie dans les années 1990, décrit Jess Coughlin, racontant aussi les débris plastiques issus des fermes et le recours massif aux antibiotiques.Le principal point de friction se concentre sur la côte ouest de la Tasmanie, dans la baie de Macquarie, où se concentre 10% de l’activité salmonicole de l’île.L’endroit accueille le seul habitat sur la planète de la raie maugéenne (diputurus maugeanus), espèce menacée d’extinction selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont il ne resterait que 40 à 120 spécimens adultes, pour une population totale estimée à 4.100 spécimens, selon l’Australian Marine conservation Society.Fin 2023, un avis scientifique au gouvernement, rendu public en vertu de la loi sur la liberté de l’information, relevait que les élevages de saumon “ont un impact significatif sur les raies maugéennes, accroissent le risque de leur extinction” et appelait, a minima, à réexaminer les autorisations d’exploitation accordées aux opérateurs dans cette région.Mais le 24 mars, le gouvernement travailliste a au contraire adopté une loi excluant la salmoniculture du contrôle du ministère de l’Environnement, au nom de la défense de l’emploi.Bob Brown, ancien député et pionnier du mouvement écologiste en Australie, ne décolère pas. Il estime qu’il aurait été possible de cesser cette activité dans la baie au vu de sa production limitée, d’autant que selon lui, dans la zone naturelle de Tasmanie, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, “le tourisme crée bien plus d’emplois que les fermes de saumon”.”Il y a un vent de colère et de détresse que je n’avais pas vu depuis des décennies et qui s’intensifie”, assure-t-il à l’AFP alors qu’approchent les élections fédérales en Australie, prévues le 3 mai.Dans les quatre circonscriptions de Tasmanie, des candidats indépendants et des Verts font campagne face aux grands partis, sur la promesse notamment de mettre un terme à la salmoniculture en pleine mer.”Beaucoup de jeunes s’engagent, c’est très encourageant”, poursuit Bob Brown. “Je crois que le vote contre les travaillistes et les conservateurs va battre des records”.

George Simion, celui qui se rêve en président MAGA de la Roumanie

Il place la Roumanie d’abord, crie à la “fraude” électorale et se vante d’une ligne directe avec Washington: le candidat à la présidence George Simion joue à fond la carte Trump pour récupérer l’élection selon lui “volée”.Pour le chef du parti nationaliste AUR, devenu le favori du nouveau scrutin organisé dimanche après l’exclusion de son allié Calin Georgescu, vainqueur du premier tour le 24 novembre, l’appui de Washington à son camp est pain bénit. “C’est un signal fort qui donne aux électeurs confiance pour suivre la route conservatrice”, dit-il à l’AFP, refusant l’étiquette d’extrême droite. Le vice-président JD Vance, très critique envers l’annulation du vote de l’automne sur fond de soupçons d’ingérence russe, a encore appelé cette semaine à respecter la voix des Roumains, l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest dénonçant “la censure des opposants”. A l’unisson, George Simion estime que, même s’il y a des attaques hybrides, “cela ne veut pas dire que nous sommes faibles au point de devoir annuler les élections”. Redoute-t-il un autre rebondissement dans le feuilleton politique qui agite la Roumanie depuis plusieurs mois?Il n’imagine “pas une nouvelle annulation”. “Car nous avons le soutien des Etats-Unis”, souligne avec conviction l’élu de 38 ans, jonglant entre coups de fil et interviews, quand il ne voyage pas à l’étranger pour conquérir les suffrages de la diaspora. “Mais on peut s’attendre à tout, y compris à des fraudes électorales massives”, poursuit-il, reprenant une rhétorique non étayée chère à Donald Trump.- “Ouvrir des portes” -Après la décision de la Cour constitutionnelle, George Simion s’était insurgé contre un “coup d’Etat”, une démocratie piétinée. Sa première mesure à la tête de l’Etat serait d’ailleurs de “déclassifier” les discussions confidentielles ayant mené à un tel dénouement, rarissime dans l’UE.Candidat malheureux en novembre, il a refusé de participer aux débats télévisés cette semaine “par respect du peuple”, rappelant que M. Georgescu aurait dû normalement occuper sa place autour de la table.S’il est élu, il pourrait le nommer Premier ministre. “C’est une des options. Il doit prendre les rênes du pays”, avance-t-il, tout en disant ne pas avoir de plan précis alors que l’extrême droite ne dispose pas d’une majorité suffisante au Parlement.”Plus modéré” que son ancien rival, il est en revanche tout aussi souverainiste et a plaidé par le passé pour que des territoires de Moldavie et d’Ukraine reviennent dans le giron de la Roumanie. Il est interdit d’entrée dans ces deux pays.George Simion, sans pencher vers la Russie qu’il dit abhorrer, une différence de taille avec M. Georgescu, ne manque pas non plus une occasion de critiquer Bruxelles, comme son voisin Viktor Orban, préférant regarder de l’autre côté de l’océan.”Nous sommes les seuls à avoir des relations avec le Département d’Etat” et les autres ministères américains, assure-t-il, contrairement aux dirigeants roumains actuels “incapables d’ouvrir des portes”.Son ambition: bâtir au sein de l’UE une alliance de pays MAGA, du nom du slogan trumpien “Make America Great Again”, qu’il affiche parfois sur ses casquettes. Comme l’équipe Doge, chargée de traquer la fraude et les dépenses inutiles dans le budget des Etats-Unis, George Simion veut sabrer des postes “pour investir dans la défense” et quasiment doubler sur les cinq prochaines années le budget militaire de cet Etat membre de l’Otan voisin de l’Ukraine, à 4% du produit intérieur brut (PIB).De quoi satisfaire Donald Trump, qui ne cesse de faire pression sur les membres de l’alliance atlantique pour qu’ils accentuent leurs efforts.

Israel deploys army to control fire near Jerusalem

Israeli Defence Minister Israel Katz ordered troops to deploy on Wednesday to support firefighters battling rapidly spreading wildfires near Jerusalem, calling the situation a “national emergency”.The country’s Magen David Adom rescue agency reported hundreds of civilians were currently at risk from the fires.Sixteen people were being treated for minor injuries from smoke inhalation, the MDA said, adding the alert level had been raised to the highest level.Police closed the main Jerusalem-Tel Aviv highway and evacuated residents along the route as brushfires broke out again in an area ravaged by blazes a week ago.”We are facing a national emergency, and all available forces must be mobilised to save lives and bring the fires under control,” Katz said in a statement from his ministry.An AFP journalist at the scene said the fire was raging in wooded areas near the main road between Latrun and Beit Shemesh and that helicopters were working to extinguish the flames.Many drivers abandoned their vehicles in the middle of the road and fled as huge clouds of smoke billowed from the fire and the injured were evacuated.Communities located about 30 kilometres (19 miles) west of Jerusalem were evacuated, Israeli media reported, airing images of firefighting teams battling fierce flames.MDA emergency services said ambulance teams had been positioned near communities close to the fires and were ready to provide medical treatment and assist residents.A motorcycle unit was ready to offer medical assistance to citizens stuck in heavy traffic, the agency added.High temperatures and strong winds have allowed the fires in wooded areas to spread quickly, prompting evacuations from at least five communities, the police said in a statement.National Security Minister Itamar Ben Gvir, who oversees Israel’s fire department, visited the affected area, which is prone to wildfires at this time of year.In a video statement, he said work was being done to bring more assistance to the affected areas and evacuate stranded civilians.Israeli media reported that Israel had requested help from Bulgaria, Cyprus, Greece and Italy in fighting the fires.Due to the weather conditions, the Israeli minister responsible for arranging national ceremonies, Miri Regev, said the main Independence Day event planned for Wednesday evening in Jerusalem was cancelled.