Gaza: scènes de liesse autour de prisonniers palestiniens libérés

Plusieurs bus et véhicules sont arrivés samedi après-midi à Khan Younès au milieu d’une foule en liesse venue accueillir 150 prisonniers palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hamas.Devant l’hôpital européen de cette ville du sud de la bande de Gazan largement détruite par la guerre, plus d’une centaine de personnes, des hommes pour la plupart, dont certains portent des armes, crient de joie alors que les bus progressent lentement au milieu de l’effervescence ambiante.Dans les étroites impostes coulissantes des bus, des hommes portant le pull en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se bousculent pour tenter de passer la tête au dehors.Parfois trois paires de bras ont réussi à se glisser dans l’embrasure et saluent la foule frénétiquement.Emu, un homme se saisit d’un micro tendu par la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera pour dire sa joie d’être sorti de prison et le temps qu’il doit tenter de rattraper malgré les morts de la guerre de plus de quinze mois.Un autre tend les bras pour attraper un petit enfant qu’on lui tend.Un autre encore, les yeux humides, embrasse la paume de sa main avant de la poser sur celle, de l’autre côté de la vitre du bus, d’une personne venue l’accueillir.Quand finalement les prisonniers sortent du bus, la foule les acclame à nouveau, leur tape dans la main à mesure qu’ils avancent au milieu de la cohue afin de se rendre à l’hôpital pour des tests médicaux réalisés par la Croix-Rouge.Un prisonnier plus jeune que les autres semble ébloui par le grand soleil et cligne des yeux. D’autres semblent gênés par l’agitation, mais la plupart crient de joie en se prenant la tête entre les mains.En face, le public est nerveux. Des regards cherchent fébrilement à reconnaître un proche attendu parfois depuis des années. 

En Chine, un village touristique met en scène la nostalgie paysanne

Un paysan guide un buffle dans la brume, suivi d’une femme en chapeau de paille… devant 50 smartphones: en Chine, des villageois simulent un quotidien rural révolu, pour attirer touristes avides de souvenirs et d’ambiance photogénique.Cette représentation d’une vie campagnarde idéalisée, où animaux et paysans jouent des rôles soigneusement orchestrés, est ponctuée par le vrombissement des drones et les exclamations des visiteurs.Grâce aux photos et vidéos virales publiées sur les réseaux sociaux, le canton de Xiapu, région aux allures de carte postale située dans la province côtière du Fujian (est), a acquis une notoriété nationale.Au point d’attirer de nombreux touristes, prêts à dépenser jusqu’à 300 yuans (40 euros) pour se faire photographier avec les habitants dans ce décor de Chine rurale fantasmée, depuis longtemps remplacée par l’urbanisation et le développement industriel.Venue en vacances depuis la région du Guangxi (sud-ouest), Liang Liuling, 72 ans, se remémore, face à ce paysage, sa jeunesse. Comme des millions de jeunes gens de sa génération, elle a été contrainte de travailler durement dans des régions rurales reculées durant la Révolution culturelle, lancée en 1966 par le dirigeant de l’époque, Mao Tsé-toung. “Quand on nous a envoyé à la campagne, on utilisait des buffles pour labourer”, raconte-t-elle. “Maintenant, ce sont devenus en quelque sorte des accessoires de théâtre pour nous, les vieux”, sourit Mme Liang. “Les voir ici, c’est tout simplement merveilleux.”- Fausse brume -En 1980, seulement 20% de la population chinoise vivait en ville. Aujourd’hui, c’est environ deux-tiers, conséquence du développement rapide du pays.Ce changement soudain des modes de vie alimente une tendance à la nostalgie pour des temps qui étaient économiquement plus difficiles, mais aussi perçus comme plus simples.Une recherche sur Xiapu, qui compte 480.000 habitants, génère des centaines de milliers de publications sur Douyin, la version chinoise de TikTok, ou encore sur le réseau social Xiaohongshu – connu sous le nom de RedNote à l’international.De nombreux utilisateurs y publient des photographies travaillées et proposent leur conseils pour réussir les meilleures prises de vue.Pour parfaire l’ambiance, des villageois brûlent même des végétaux afin de produire une fausse brume qui magnifie l’ambiance des photos.Mais toute cette mise en scène ne semble pas tarir l’enthousiasme des centaines de visiteurs quotidiens qui arrivent en autocar.”On a vu cet endroit pittoresque sur internet et on a changé notre programme à la dernière minute pour venir”, déclare Huang Jumei, une guide touristique, à la tête d’un groupe de seniors qui “aurait bien eu envie de rester davantage”.”Cela ravive des souvenirs d’enfance pour beaucoup d’entre nous qui venons de familles paysannes”, explique-t-elle à l’AFP.- “Plus relax” -Les visiteurs doivent négocier un prix avec le propriétaire des buffles, Chen Weizuo, avant qu’il ne les autorise à prendre des photos de lui et de ses animaux.L’homme de 62 ans propose également des costumes traditionnels à la location.Ancien agriculteur, il a emprunté il y a environ 10 ans le buffle d’un villageois et commencé à faire payer des touristes, d’abord uniquement des locaux, pour des photos.Des groupes plus nombreux ont ensuite commencé à arriver, puis il a importé son propre bovin du Vietnam, car “personne en Chine ne vend plus de buffles”.Il dit être heureux de ne plus devoir travailler dans les champs. “Maintenant, je passe mes journées sous les arbres. L’été, il fait frais, et quand les clients viennent, je discute et je plaisante avec eux”, explique-t-il. “C’est beaucoup plus relax.”

En Chine, un village touristique met en scène la nostalgie paysanne

Un paysan guide un buffle dans la brume, suivi d’une femme en chapeau de paille… devant 50 smartphones: en Chine, des villageois simulent un quotidien rural révolu, pour attirer touristes avides de souvenirs et d’ambiance photogénique.Cette représentation d’une vie campagnarde idéalisée, où animaux et paysans jouent des rôles soigneusement orchestrés, est ponctuée par le vrombissement des drones et les exclamations des visiteurs.Grâce aux photos et vidéos virales publiées sur les réseaux sociaux, le canton de Xiapu, région aux allures de carte postale située dans la province côtière du Fujian (est), a acquis une notoriété nationale.Au point d’attirer de nombreux touristes, prêts à dépenser jusqu’à 300 yuans (40 euros) pour se faire photographier avec les habitants dans ce décor de Chine rurale fantasmée, depuis longtemps remplacée par l’urbanisation et le développement industriel.Venue en vacances depuis la région du Guangxi (sud-ouest), Liang Liuling, 72 ans, se remémore, face à ce paysage, sa jeunesse. Comme des millions de jeunes gens de sa génération, elle a été contrainte de travailler durement dans des régions rurales reculées durant la Révolution culturelle, lancée en 1966 par le dirigeant de l’époque, Mao Tsé-toung. “Quand on nous a envoyé à la campagne, on utilisait des buffles pour labourer”, raconte-t-elle. “Maintenant, ce sont devenus en quelque sorte des accessoires de théâtre pour nous, les vieux”, sourit Mme Liang. “Les voir ici, c’est tout simplement merveilleux.”- Fausse brume -En 1980, seulement 20% de la population chinoise vivait en ville. Aujourd’hui, c’est environ deux-tiers, conséquence du développement rapide du pays.Ce changement soudain des modes de vie alimente une tendance à la nostalgie pour des temps qui étaient économiquement plus difficiles, mais aussi perçus comme plus simples.Une recherche sur Xiapu, qui compte 480.000 habitants, génère des centaines de milliers de publications sur Douyin, la version chinoise de TikTok, ou encore sur le réseau social Xiaohongshu – connu sous le nom de RedNote à l’international.De nombreux utilisateurs y publient des photographies travaillées et proposent leur conseils pour réussir les meilleures prises de vue.Pour parfaire l’ambiance, des villageois brûlent même des végétaux afin de produire une fausse brume qui magnifie l’ambiance des photos.Mais toute cette mise en scène ne semble pas tarir l’enthousiasme des centaines de visiteurs quotidiens qui arrivent en autocar.”On a vu cet endroit pittoresque sur internet et on a changé notre programme à la dernière minute pour venir”, déclare Huang Jumei, une guide touristique, à la tête d’un groupe de seniors qui “aurait bien eu envie de rester davantage”.”Cela ravive des souvenirs d’enfance pour beaucoup d’entre nous qui venons de familles paysannes”, explique-t-elle à l’AFP.- “Plus relax” -Les visiteurs doivent négocier un prix avec le propriétaire des buffles, Chen Weizuo, avant qu’il ne les autorise à prendre des photos de lui et de ses animaux.L’homme de 62 ans propose également des costumes traditionnels à la location.Ancien agriculteur, il a emprunté il y a environ 10 ans le buffle d’un villageois et commencé à faire payer des touristes, d’abord uniquement des locaux, pour des photos.Des groupes plus nombreux ont ensuite commencé à arriver, puis il a importé son propre bovin du Vietnam, car “personne en Chine ne vend plus de buffles”.Il dit être heureux de ne plus devoir travailler dans les champs. “Maintenant, je passe mes journées sous les arbres. L’été, il fait frais, et quand les clients viennent, je discute et je plaisante avec eux”, explique-t-il. “C’est beaucoup plus relax.”

Horst Koehler, German ex-president and IMF chief, dead at 81Sat, 01 Feb 2025 14:34:07 GMT

Germany’s former president Horst Koehler, who also once headed the International Monetary Fund and was a strong backer of Africa, died Saturday aged 81 after a brief illness.Koehler, head of state from 2004 to 2010, passed away in Berlin in the early hours, surrounded by his family, the Germany presidency announced.President Frank-Walter Steinmeier led tributes …

Horst Koehler, German ex-president and IMF chief, dead at 81Sat, 01 Feb 2025 14:34:07 GMT Read More »

Trois otages israéliens libérés contre plus de 180 détenus palestiniens

Des combattants cagoulés et armés du Hamas ont libéré samedi trois otages israéliens après 484 jours de captivité à Gaza, contre plus de 180 prisonniers palestiniens, le quatrième échange depuis le début de la trêve dans le territoire palestinien.L’Israélien Yarden Bibas, père des deux derniers enfants captifs dans la bande de Gaza, le Franco-Israélien Ofer Kalderon et l’Israélo-Américain Keith Siegel sont retournés en Israël après avoir été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).En contrepartie, Israël a relâché 182 détenus palestiniens et un autre égyptien, selon le Club des prisonniers palestiniens: 150 ont été transférés à bord de bus dans la bande de Gaza, 25 en Cisjordanie occupée et huit dont l’Egyptien ont été expulsés en Egypte.Déployés en nombre, des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas ont organisé dans la bande de Gaza les cérémonies de libération rapidement, sans encombre et en l’absence de foules de Palestiniens.Jeudi, la libération d’une jeune femme otage a viré au chaos à Khan Younès, lorsque les combattants qui l’accompagnaient et la protégeaient ont dû se frayer un passage au coeur d’une foule exaltée.- Mise en scène -L’échange de samedi est le quatrième depuis le début de la trêve le 19 janvier entre Israël et le Hamas, après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.A Khan Younès, Ofer Kalderon, 54 ans, a été libéré avant Yarden Bibas, 35 ans. Encadrés de combattants en armes et cagoulés, ils sont montés successivement sur une estrade installée au milieu des ruines.Même mise en scène à Gaza-ville (nord), où Keith Siegel, casquette sur la tête et démarche mal assurée, a été libéré.Comme à chaque opération, le Hamas leur a remis des “certificats” de libération et leur a demandé de saluer les caméras, avant de les remettre au CICR.Les ex-otages ont été ensuite remis à l’armée israélienne puis transportés par hélicoptère dans des hôpitaux en Israël.- “Dans la peur” -Le cas de la famille Bibas angoisse particulièrement Israël. Yarden Bibas avait été enlevé à son domicile du kibboutz Nir Oz lors de l’attaque du 7-Octobre lancée à partir de la bande de Gaza voisine.Le même jour, sa femme Shiri et leurs deux enfants Kfir et Ariel ont été aussi kidnappés. En 2023, le Hamas a annoncé leur mort dans un raid israélien à Gaza mais Israël n’a jamais confirmé leur décès.”Yarden est rentré, mais pas sa femme Shiri ni ses enfants Ariel et Kfir”, âgés de 8 mois et demi et 4 ans lors du rapt, a dit le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch. La famille Bibas “vit dans la peur (…). Nous continuons d’exiger des médiateurs des informations sur leur état de santé”.Une vidéo diffusée par l’armée israélienne a plus tard montré Yarden Bibas éclatant en sanglots en retrouvant sa soeur et son père.- Prochain échange le 8 février? -A son arrivée à l’hôpital Sheba de Tel-Aviv, M. Kalderon a été accueilli avec les larmes et les rires par ses quatre enfants. Il avait été enlevé avec son fils Erez, 12 ans, et sa fille Sahar, 16 ans, libérés lors d’une première trêve en 2023.”On a attendu ce moment pendant très longtemps (…)”, a déclaré Shemi Kalderon, oncle d’Ofer Kalderon.Le prochain échange d’otages et de prisonniers doit avoir lieu samedi 8 février selon des sources du Hamas.- “Meilleur sentiment” -Dans une atmosphère lourde d’émotion, des centaines de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv, pour suivre sur un écran géant les libérations. Certaines pleurent, d’autres rient.”Les voir en vie est le meilleur sentiment qui soit, même si nous restons inquiets”, a déclaré Eve Anne, une habitante de Tel-Aviv. Quinze otages – dix Israéliens et cinq Thaïlandais – et 400 prisonniers palestiniens avaient déjà retrouvé la liberté depuis le 19 janvier.Durant les six semaines de la première phase de l’accord de trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël contre environ 1.900 prisonniers palestiniens.- Evacuation de malades -Après l’échange, 50 malades ont été évacués en Egypte via le passage de Rafah (sud de Gaza), ouvert pour la première fois depuis qu’Israël en a pris le contrôle en mai 2024, selon le ministère de la Santé du Hamas.Selon les termes de l’accord de trêve, les négociations doivent reprendre lundi pour discuter des modalités de la deuxième phase qui vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.Cette reprise, si elle a lieu, coïncidera avec une rencontre le mardi 4 février du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec le président Donald Trump à la Maison Blanche.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 76 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes selon l’armée.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.487 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs/tp/vl

Trois otages israéliens libérés contre plus de 180 détenus palestiniens

Des combattants cagoulés et armés du Hamas ont libéré samedi trois otages israéliens après 484 jours de captivité à Gaza, contre plus de 180 prisonniers palestiniens, le quatrième échange depuis le début de la trêve dans le territoire palestinien.L’Israélien Yarden Bibas, père des deux derniers enfants captifs dans la bande de Gaza, le Franco-Israélien Ofer Kalderon et l’Israélo-Américain Keith Siegel sont retournés en Israël après avoir été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).En contrepartie, Israël a relâché 182 détenus palestiniens et un autre égyptien, selon le Club des prisonniers palestiniens: 150 ont été transférés à bord de bus dans la bande de Gaza, 25 en Cisjordanie occupée et huit dont l’Egyptien ont été expulsés en Egypte.Déployés en nombre, des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas ont organisé dans la bande de Gaza les cérémonies de libération rapidement, sans encombre et en l’absence de foules de Palestiniens.Jeudi, la libération d’une jeune femme otage a viré au chaos à Khan Younès, lorsque les combattants qui l’accompagnaient et la protégeaient ont dû se frayer un passage au coeur d’une foule exaltée.- Mise en scène -L’échange de samedi est le quatrième depuis le début de la trêve le 19 janvier entre Israël et le Hamas, après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.A Khan Younès, Ofer Kalderon, 54 ans, a été libéré avant Yarden Bibas, 35 ans. Encadrés de combattants en armes et cagoulés, ils sont montés successivement sur une estrade installée au milieu des ruines.Même mise en scène à Gaza-ville (nord), où Keith Siegel, casquette sur la tête et démarche mal assurée, a été libéré.Comme à chaque opération, le Hamas leur a remis des “certificats” de libération et leur a demandé de saluer les caméras, avant de les remettre au CICR.Les ex-otages ont été ensuite remis à l’armée israélienne puis transportés par hélicoptère dans des hôpitaux en Israël.- “Dans la peur” -Le cas de la famille Bibas angoisse particulièrement Israël. Yarden Bibas avait été enlevé à son domicile du kibboutz Nir Oz lors de l’attaque du 7-Octobre lancée à partir de la bande de Gaza voisine.Le même jour, sa femme Shiri et leurs deux enfants Kfir et Ariel ont été aussi kidnappés. En 2023, le Hamas a annoncé leur mort dans un raid israélien à Gaza mais Israël n’a jamais confirmé leur décès.”Yarden est rentré, mais pas sa femme Shiri ni ses enfants Ariel et Kfir”, âgés de 8 mois et demi et 4 ans lors du rapt, a dit le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch. La famille Bibas “vit dans la peur (…). Nous continuons d’exiger des médiateurs des informations sur leur état de santé”.Une vidéo diffusée par l’armée israélienne a plus tard montré Yarden Bibas éclatant en sanglots en retrouvant sa soeur et son père.- Prochain échange le 8 février? -A son arrivée à l’hôpital Sheba de Tel-Aviv, M. Kalderon a été accueilli avec les larmes et les rires par ses quatre enfants. Il avait été enlevé avec son fils Erez, 12 ans, et sa fille Sahar, 16 ans, libérés lors d’une première trêve en 2023.”On a attendu ce moment pendant très longtemps (…)”, a déclaré Shemi Kalderon, oncle d’Ofer Kalderon.Le prochain échange d’otages et de prisonniers doit avoir lieu samedi 8 février selon des sources du Hamas.- “Meilleur sentiment” -Dans une atmosphère lourde d’émotion, des centaines de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv, pour suivre sur un écran géant les libérations. Certaines pleurent, d’autres rient.”Les voir en vie est le meilleur sentiment qui soit, même si nous restons inquiets”, a déclaré Eve Anne, une habitante de Tel-Aviv. Quinze otages – dix Israéliens et cinq Thaïlandais – et 400 prisonniers palestiniens avaient déjà retrouvé la liberté depuis le 19 janvier.Durant les six semaines de la première phase de l’accord de trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël contre environ 1.900 prisonniers palestiniens.- Evacuation de malades -Après l’échange, 50 malades ont été évacués en Egypte via le passage de Rafah (sud de Gaza), ouvert pour la première fois depuis qu’Israël en a pris le contrôle en mai 2024, selon le ministère de la Santé du Hamas.Selon les termes de l’accord de trêve, les négociations doivent reprendre lundi pour discuter des modalités de la deuxième phase qui vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.Cette reprise, si elle a lieu, coïncidera avec une rencontre le mardi 4 février du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec le président Donald Trump à la Maison Blanche.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 76 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes selon l’armée.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.487 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs/tp/vl

Italie: Daniel Maldini change de catégorie en passant de Monza à l’Atalanta

L’Atalanta Bergame a recruté samedi l’international italien Daniel Maldini, fils de l’ancien capitaine emblématique de l’AC Milan Paolo Maldini, en provenance de Monza, lanterne rouge du Championnat d’Italie.”L’Atalanta est ravie d’annoncer l’acquisition à titre définitif de l’attaquant de 23 ans Daniel Maldini”, a annoncé dans un communiqué le club de Bergame.Selon le site spécialisé Transfermarkt, le montant du transfert s’élève à dix millions d’euros, dont la moitié revient à l’AC Milan, le club formateur de Maldini.L’attaquant, qui a fait ses débuts en équipe d’Italie en octobre 2024, avait été transféré l’été dernier pour cinq millions à Monza, club où il avait passé en prêt les six derniers mois de la saison 2023-24.Cette saison, il a inscrit trois buts en vingt matches de Serie A.Monza, qui appartient à la famille Berlusconi, ancien propriétaire de l’AC Milan, n’a gagné que deux matches depuis août et accuse déjà sept points de retard sur le premier non relégable.Maldini rejoint un club plus ambitieux et beaucoup mieux classé (3e à sept points du leader Naples), toujours en lice en Ligue des champions.Mais la “Dea” doit pallier l’absence d’un de ses principaux atouts offensifs, l’attaquant nigérian Ademola Lookman, indisponible pour trois semaines au moins en raison d’une blessure au genou droit.

Emotions run high in Tel Aviv’s ‘Hostages Square’

Pictures of Ofer Kalderon, Keith Siegel and Yarden Bibas were everywhere on Saturday at “Hostages Square” in Tel Aviv as the three Israeli captives were released by Gaza militants.Sighs of relief ran through onlookers gathered to watch a live transmission of the three being handed over to the Red Cross in the Palestinian territory before being brought home to Israel.”It’s a good feeling, it makes us stronger,” Miki Pnini, a 67-year-old Israeli from the outlying suburb of Pardesiya west of Tel Aviv, told AFP.Pnini noted with satisfaction that “Ofer is on his legs, we can’t believe it after all he went through”.Kalderon is a dual French-Israeli national, and Paris’s ambassador to Israel, Frederic Journes, allowed himself a smile on Saturday as Kalderon was freed.For months, pictures of Kalderon and another Franco-Israeli hostage have been on display outside the French embassy.Hundreds of people came to the square on Saturday for the fourth handover of hostages since the ceasefire in the Israel-Hamas war in the Gaza Strip took effect on January 19.Some onlookers bore Israeli flags and others sported the yellow ribbons now associated with the hostages.- ‘Very emotional’ -Among them, Veronica Zaragovia, a 42-year-old resident of Tel Aviv, clutched her Israeli flag as she fought back tears.”I just, you know, holding the Israeli flag and seeing that is very emotional. I just feel like it’s all coming out,” she said, a yellow ribbon necklace around her neck.”We were just all braced for the worst, and that they’re all coming out alive and, let’s say, like, with their limbs and relatively healthy is incredible.”Many in the crowd were sombre, with some crying and others giving furtive smiles as they watched a drawn but confident 65-year-old US-Israel hostage Keith Siegel being handed over by his Hamas captors.The ceremonies staged by Hamas and fellow Palestinian militant group Islamic Jihad for the hostage handovers have been widely criticised in Israel.Hamas has made them mount platforms draped with anti-Israel slogans and photos of slain militant leaders, instructing them to wave for the cameras and pose with gift bags from the Islamist movement.The mobile phone case of one woman near the television screens in the Tel Aviv square on Saturday made her feelings quite clear: “Keep calm and Fuck Hamas,” it read.”Seeing them alive is like the best feeling ever, but we are very worried,” said Eve Anne, a Tel Aviv resident who did not wish to disclose her surname.”We are kind of down and upset because of the deal that has been made, one of the worst deals that can be made,” she said, referring to the hundreds of Palestinian prisoners, including many serving life sentences, being freed in exchange for the Gaza hostages.- Bibas family -The level of excitement Saturday was not what it was for the first hostage releases last month.Early in the day, only around 30 people were in the square for the day’s first hostage handover — of Kalderon — which came at around 8:30 am local time.It was quickly followed by the release of Yarden Bibas, who turned 35 in captivity.He had been seized along with his wife Shiri and young sons Ariel and Kfir, the youngest hostage, who was just 18 months old when he was taken during Hamas’s October 7, 2023 attack on southern Israel.Many of those in Tel Aviv on Saturday carried pictures of Shiri Bibas and her boys, who by now are known to every Israeli.Two visibly emotional men and two women wore orange, the colour associated with the Bibas family.Yarden Bibas is now free, but his family’s fate is unknown. Hamas has said his wife and sons were killed in an Israeli air strike in November 2023, but Israel has not confirmed their deaths.One onlooker in the square wore the number “484”, referring to the number of days the hostages had spent in captivity.The voice of one Israeli journalist broke as she commentated on images of the hostages being reunited with their loved ones.Those assembled on the square were also overcome with emotion.

Foot: Marcus Rashford sur le point de rejoindre Aston Villa en prêt

L’attaquant de Manchester United Marcus Rashford est sur le point de rejoindre Aston Villa en prêt jusqu’à la fin de la saison, rapportent plusieurs médias britanniques.Son arrivée compenserait le départ de l’attaquant colombien Jhon Durán, qui a quitté Aston Villa pour l’Arabie saoudite cette semaine.Sky Sports indique que les discussions se sont accélérées entre Villa et United alors que le mercato d’hiver se termine lundi. Les négociations se concentrent sur la possibilité d’inclure une option d’achat à l’issue des six mois de prêt, ajoute le média sportif.Écarté du groupe depuis l’arrivée de Rúben Amorim, le joueur formé chez les ‘Red Devils’ a manqué les 12 derniers matches et a exprimé sa volonté de relever un “nouveau défi” loin d’Old Trafford.Alors que les rumeurs envoyaient l’attaquant anglais à l’AC Milan ou à Barcelone, c’est bien Aston Villa qui semble sur le point de s’offrir le joueur de 27 ans.L’arrivée du numéro 10 mancunien chez les “Villans” représenterait un atout supplémentaire pour l’équipe d’Unai Emery dans sa quête d’une place dans le top 4 de la Premier League et pour la suite de la Ligue des champions.