Ligue des Champions: les Lyonnaises imposent leurs griffes à Arsenal

Les Lyonnaises ont ramené mardi un succès étriqué mais précieux de Londres contre Arsenal (2-1), championnes d’Europe en titre, pour lancer idéalement leur campagne en Ligue des champions, le trophée qu’elles souhaitent ardemment récupérer après trois ans de malheurs.L’OL Lyonnes ne pouvait pas rêver d’un meilleur départ, contre celles qui ont brisé leur rêve continental la saison dernière en demi-finales, avant de soulever la coupe à la surprise générale contre le grand Barça.”On avait à coeur de bien commencer la compétition, de nous améliorer, c’est ce qu’on a fait ce soir et de manière collective”, a commenté Melchie Dumornay, autrice d’un doublé en première période. Mais “la saison va être longue, on le sait”.Si la finale espérée fin mai à Oslo paraît en effet un horizon lointain, tout faux-départ aurait pu jeter un froid dans cette Ligue des champions nouvelle formule, où seules les quatre premières équipes de la phase de ligue accèdent directement aux quarts de finale.Ramener trois points de Meadow Park, petit stade de 3.000 places plein à craquer de la banlieue nord de Londres, est donc un butin précieux pour l’OL, octuple lauréat sacré en 2022 pour la dernière fois, et pour le nouvel entraîneur Jonatan Giraldez.Ses joueuses ont d’entrée oscillé entre indiscipline (Katoto avertie à la 5e) et maladresse défensive, notamment la capitaine Wendie Renard, et les Gunners se sont engouffrées dans la brèche.La combattive Beth Mead a déjoué le pressing de trois adversaires et glissé le ballon à Alessia Russo, buteuse facile devant Christiane Endler (7e).- “On a confiance” -Le stade s’est égayé de chants, rappelant le score (“1-0 to the Arsenal”) et le nouveau statut des Anglaises, “Champions of Europe”. Mais l’OL n’a pas paniqué, au contraire.Dans ces cas-là, “on doit rester calme, on sait qu’on a le potentiel pour revenir. C’est juste un but (à remonter), pas la finale de la Coupe du monde”, a souri la gardienne Christiane Endler. “On a confiance en notre équipe et on sait qu’on va se créer des occasions”.De fait, la puissante de frappe offensive de l’OL est impressionnante et Arsenal l’a pris de plein fouet, sa défense a vacillé et sa gardienne a craqué deux fois en l’espace de cinq minutes.Daphne van Domselaar a d’abord manqué une passe simple que Dumornay a interceptée avant d’ajuster la Néerlandaise, en deux temps (18e). Puis la portière a raté une relance, à la main, l’OL a pressé fort et Dumornay a eu son doublé, d’un joli tir du gauche (23e).Les Lyonnaises ont eu d’autres occasions de but dans cette rencontre à haute intensité, mais elles n’ont rien converti et Arsenal aurait pu égaliser sur une frappe de Mariona que Endler a déviée (54e).La mauvaise nouvelle, pour les Françaises, est venue de la sortie de la jeune attaquante Liana Joseph, en grande détresse après s’être blessée à la jambe gauche (65e) peu après son entrée.

Deux morts et deux disparus après l’effondrement d’un immeuble en travaux à Madrid

Deux corps ont été retrouvés et deux personnes sont toujours portées disparues après l’effondrement d’un immeuble en travaux du centre de Madrid mardi en milieu de journée dans un quartier touristique de la capitale espagnole.+ Combien y a -t-il de victimes ?”Le corps de l’un des quatre disparus a été localisé et retiré du bâtiment, une autre personne disparue a également été localisée (sans vie) à l’intérieur du bâtiment et on travaille actuellement à parvenir jusqu’au corps (…) il y a encore deux personnes qui n’ont pas pu être localisées “, a expliqué à la presse le maire de Madrid José Luis Martínez-Almeida peu avant 22H30, soit près de dix heures après l’effondrement de l’immeuble.Le maire a indiqué que le premier corps dégagé des ruines de l’immeuble était celui d’un homme, disant ne pas savoir “avec certitude” si le deuxième corps était celui d’un homme ou d’une femme. Les quatre disparus sont trois hommes et une femme, avait indiqué un peu plus tôt sa première adjointe, Inmaculada Sanz. Selon les médias espagnols, la femme était l’architecte du projet de travaux, et les trois hommes des ouvriers du bâtiment.Il y a en outre plusieurs blessés, dont un a été emmené à l’hôpital. + Que s’est-il passé ?”La dalle d’un bâtiment s’est effondrée, ce qui a entraîné l’affaissement des différents étages jusqu’au sous-sol du bâtiment. Par conséquent, les dégâts y sont très sévères et on analyse également l’impact possible sur les bâtiments adjacents”, a déclaré à la presse le préfet de la région de Madrid, Francisco Martín Aguirre.”La police judiciaire en charge de l’enquête doit comprendre exactement quelles sont les causes de cet écroulement”, a expliqué dans la soirée le maire, indiquant que l’écroulement de la dalle du sixième étage avait été jusqu’au rez-de-chaussée, “où se trouvait l’une des personnes disparues qui n’a pas encore été localisée”.”Il y a eu un énorme bruit, des vitres ont volé en éclats, il y avait beaucoup de poussière blanche, on ne voyait plus rien”, a raconté à l’AFP Milagros Garcia Benito, une employée d’un salon de coiffure situé en face de l’immeuble affecté, dont la façade ne s’est pas effondrée.L’accident a eu lieu dans une rue du centre de Madrid, près de la très touristique Plaza Mayor, peu avant 13H30.”On ne savait absolument pas ce qu’il se passait, on a entendu beaucoup de sirènes arrivant de tous les côtés, on a d’abord pensé qu’il pouvait s’agir d’une attaque terroriste”, a confié à l’AFP Adam Trott, 33 ans, un touriste originaire de Boston aux Etats-Unis.Selon Inmaculada Sanz, il faudra “probablement plusieurs jours” pour déblayer “la quantité très importante de débris”.+ Comment les secours travaillent-ils ?La zone a été bouclée très tôt, comme l’ont constaté les journalistes de l’AFP.Les pompiers doivent dégager “à la main” les décombres, a détaille le maire, même s’ils ont pu compter aussi sur la grue qui était déjà utilisée sur place à l’origine pour les travaux effectués dans ce bâtiment destiné à devenir un hôtel.Les secours ont également reçu le renfort de chiens “spécialisés” et de drones pour les aider à localiser les disparus.Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances de l’accident.Les bâtiments adjacents à l’immeuble touché ont été évacués, ont indiqué les secours+ Quels travaux étaient menés dans l’édifice ?Le bâtiment était en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel 4 étoiles.Selon des informations disponibles sur un site internet de la mairie de Madrid, une autorisation avait été accordée en février en vue de l’implantation d’une activité d’hébergement dans ce bâtiment, qui auparavant abritait des bureaux.En juin, une déclaration avait aussi été déposée pour l’installation d’une grue destinée au chantier à l’intérieur du bâtiment. Selon les informations disponibles au cadastre, l’immeuble compte six étages pour un total de 6.745 mètres carrés.

Deux morts et deux disparus après l’effondrement d’un immeuble en travaux à Madrid

Deux corps ont été retrouvés et deux personnes sont toujours portées disparues après l’effondrement d’un immeuble en travaux du centre de Madrid mardi en milieu de journée dans un quartier touristique de la capitale espagnole.+ Combien y a -t-il de victimes ?”Le corps de l’un des quatre disparus a été localisé et retiré du bâtiment, une autre personne disparue a également été localisée (sans vie) à l’intérieur du bâtiment et on travaille actuellement à parvenir jusqu’au corps (…) il y a encore deux personnes qui n’ont pas pu être localisées “, a expliqué à la presse le maire de Madrid José Luis Martínez-Almeida peu avant 22H30, soit près de dix heures après l’effondrement de l’immeuble.Le maire a indiqué que le premier corps dégagé des ruines de l’immeuble était celui d’un homme, disant ne pas savoir “avec certitude” si le deuxième corps était celui d’un homme ou d’une femme. Les quatre disparus sont trois hommes et une femme, avait indiqué un peu plus tôt sa première adjointe, Inmaculada Sanz. Selon les médias espagnols, la femme était l’architecte du projet de travaux, et les trois hommes des ouvriers du bâtiment.Il y a en outre plusieurs blessés, dont un a été emmené à l’hôpital. + Que s’est-il passé ?”La dalle d’un bâtiment s’est effondrée, ce qui a entraîné l’affaissement des différents étages jusqu’au sous-sol du bâtiment. Par conséquent, les dégâts y sont très sévères et on analyse également l’impact possible sur les bâtiments adjacents”, a déclaré à la presse le préfet de la région de Madrid, Francisco Martín Aguirre.”La police judiciaire en charge de l’enquête doit comprendre exactement quelles sont les causes de cet écroulement”, a expliqué dans la soirée le maire, indiquant que l’écroulement de la dalle du sixième étage avait été jusqu’au rez-de-chaussée, “où se trouvait l’une des personnes disparues qui n’a pas encore été localisée”.”Il y a eu un énorme bruit, des vitres ont volé en éclats, il y avait beaucoup de poussière blanche, on ne voyait plus rien”, a raconté à l’AFP Milagros Garcia Benito, une employée d’un salon de coiffure situé en face de l’immeuble affecté, dont la façade ne s’est pas effondrée.L’accident a eu lieu dans une rue du centre de Madrid, près de la très touristique Plaza Mayor, peu avant 13H30.”On ne savait absolument pas ce qu’il se passait, on a entendu beaucoup de sirènes arrivant de tous les côtés, on a d’abord pensé qu’il pouvait s’agir d’une attaque terroriste”, a confié à l’AFP Adam Trott, 33 ans, un touriste originaire de Boston aux Etats-Unis.Selon Inmaculada Sanz, il faudra “probablement plusieurs jours” pour déblayer “la quantité très importante de débris”.+ Comment les secours travaillent-ils ?La zone a été bouclée très tôt, comme l’ont constaté les journalistes de l’AFP.Les pompiers doivent dégager “à la main” les décombres, a détaille le maire, même s’ils ont pu compter aussi sur la grue qui était déjà utilisée sur place à l’origine pour les travaux effectués dans ce bâtiment destiné à devenir un hôtel.Les secours ont également reçu le renfort de chiens “spécialisés” et de drones pour les aider à localiser les disparus.Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances de l’accident.Les bâtiments adjacents à l’immeuble touché ont été évacués, ont indiqué les secours+ Quels travaux étaient menés dans l’édifice ?Le bâtiment était en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel 4 étoiles.Selon des informations disponibles sur un site internet de la mairie de Madrid, une autorisation avait été accordée en février en vue de l’implantation d’une activité d’hébergement dans ce bâtiment, qui auparavant abritait des bureaux.En juin, une déclaration avait aussi été déposée pour l’installation d’une grue destinée au chantier à l’intérieur du bâtiment. Selon les informations disponibles au cadastre, l’immeuble compte six étages pour un total de 6.745 mètres carrés.

Trump optimiste pour un accord sur Gaza, Israël commémore le 7-Octobre

Le président américain Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” pour parvenir à un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, le jour où Israël a marqué le deuxième anniversaire de l’attaque la plus meurtrière de son histoire menée par le Hamas.Dans un communiqué, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à savoir la libération de “tous les otages” mais aussi “la destruction du pouvoir du Hamas”.M. Trump, qui fait pression pour parvenir à un accord, a indiqué qu’une “équipe” américaine était impliquée dans les pourparlers indirects en cours, à Charm el-Cheikh en Egypte, entre négociateurs israéliens et du Hamas.Ces discussions sont basées sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain, qui prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre en échange de prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.”Il y a une réelle chance que nous puissions faire quelque chose” au sujet d’un accord sur Gaza, a déclaré Donald Trump. “Nous voulons que les otages soient libérés immédiatement.”Selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty, Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, doit arriver mercredi en Egypte. Signe des efforts intenses pour aboutir à des résultats, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani et le chef des services de renseignement turcs Ibrahim Kalin vont eux aussi rejoindre mercredi les pourparlers.Présent en Egypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”. “Nous ne faisons pas confiance” à Israël, a-t-il dit. – “Espoir” -Dans sa réponse au plan Trump, le mouvement islamiste palestinien a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et affirmé que le Hamas devrait être désarmé.A Réïm, sur le site du festival de musique Nova dans le sud d’Israël, où plus de 370 personnes ont été tuées par des commandos du Hamas, des proches des victimes ont observé une minute de silence à 06h29 (03h29 GMT), heure précise du début de l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.”Je suis ici pour être avec elle, car c’est la dernière fois qu’elle était en vie, ici avec son fiancé, Moshé”, tué lui aussi ce jour-là, a déclaré à l’AFP Orit Baron, 57 ans, mère de Yuval Baron, une des victimes de la tuerie.Non loin, dans la bande de Gaza voisine, le bruit des tirs d’artillerie et d’explosions se fait entendre, l’armée israélienne y poursuivant son offensive dévsatatrice lancée il y a deux ans en riposte à l’attaque du 7-Octobre.A Tel-Aviv, une foule d’Israéliens s’est rassemblée sur l’emblématique “place des Otages”, épicentre de la mobilisation pour la libération des captifs.”C’est important de venir ici. Aujourd’hui, je peux ressentir l’espoir d’un vrai changement”, dit Ana Komha, 47 ans.La journée de commémorations s’est achevée au parc Hayarkon de Tel-Aviv par un rassemblement de plusieurs milliers de personnes, auquel aucun responsable politique n’avait été invité. Anciens otages, proches de victimes et d’otages, se sont succédé sur scène entre plusieurs chansons dans une ambiance recueillie et chargée d’émotion.- “Ils mentent tous” -Le 7 octobre 2023, couverts par un déluge de roquettes tirées de la bande de Gaza, des milliers de combattants du Hamas percent la barrière de sécurité réputée infranchissable érigée par Israël le long du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.Ils attaquent des bases militaires et tuent à l’aveugle sur les routes, et jusque dans les maisons des kibboutz les plus proches.Côté israélien, l’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.160 morts, en majorité des civils.Un cadre du Hamas, Fawzi Barhoum, a qualifié mardi l’attaque du 7-Octobre de “réponse historique à l’occupation” israélienne.Dans la bande de Gaza assiégée, des centaines de milliers de déplacés s’entassent dans des camps de toiles surpeuplés, manquant de tout au milieu des ruines.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.”Mon rêve est que cette guerre cesse dès maintenant”, dit à Gaza Abir Abou Saïd. “Je ne fais plus confiance à personne. Les négociateurs israéliens comme le Hamas, ils mentent tous alors que nous mourons à chaque instant.”

Trump says ‘real chance’ to end Gaza war as Israel marks attacks anniversary

US President Donald Trump voiced optimism that there was a “real chance” to end the war in Gaza, as Israel remembered victims of the October 7 attacks two years ago on Tuesday.In his message marking the anniversary, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed to achieve all the goals of the war, including crushing the Palestinian militant group Hamas which waged the attacks.”We are in fateful, decisive days. We will continue to act to achieve all the war’s objectives: the return of all abductees, the elimination of Hamas’s rule, and ensuring that Gaza will never again pose a threat to Israel,” Netanyahu said in a statement.Indirect negotiations between Israeli and Hamas negotiators are being held in the Egyptian resort town of Sharm El-Sheikh, based on a 20-point plan proposed by Trump to end the war.”There’s a real chance that we could do something,” Trump told reporters in the Oval Office, adding that US negotiators were also involved in the talks.”I think there’s a possibility that we could have peace in the Middle East.” Trump said the United States would do “everything possible to make sure everyone adheres to the deal” if Hamas and Israel do agree on a ceasefire.Hamas’ top negotiator Khalil al-Hayya said that his group “wants guarantees from (US) President Trump and the sponsor countries that the war will end once and for all”.- Hamas says working for deal -Two years ago to the day, at the close of the Jewish festival of Sukkot, Hamas-led militants launched the deadliest attack on Israel in the country’s history, sparking a huge retaliatory offensive in Gaza.It resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Militants also took 251 people hostage into Gaza, of whom 47 remain captive, including 25 the Israeli military says are dead.Senior Hamas official Fawzi Barhoum called the October 7 attack a “historic response” to Israel’s bid to “eradicate the Palestinian cause”.He also said Hamas was working to “surmount all obstacles” to sealing a deal in Egypt.Global pressure to end the war has escalated, with much of Gaza flattened, a UN-declared famine unfolding and Israeli hostage families still longing for their loved ones’ return.A UN probe last month accused Israel of genocide in Gaza while rights groups have accused Hamas of committing war crimes and crimes against humanity during the October 7 attack. Each side rejects the allegations against it.- ‘Initial maps’ -Trump’s plan calls for a ceasefire, the release of all the hostages, Hamas’s disarmament and a gradual Israeli withdrawal from Gaza.The plan received positive responses from both Israel and Hamas and prompted the indirect talks that started in Egypt on Monday.According to a Palestinian source close to the Hamas negotiating team, Tuesday’s session saw Hamas discussing “the initial maps presented by the Israeli side regarding the withdrawal of troops as well as the mechanism and timetable for the hostage-prisoner exchange”.”Hamas insists on linking the timeline for the release of captives to the timeline of Israeli withdrawals”.On Wednesday, Trump’s special Middle East envoy Steve Witkoff will join the talks, according to Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty.”The primary guarantee of success at this stage is US President Trump himself… even if it comes to a point to require him imposing a vision,” he said.Qatar said its prime minister, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, would also join the talks, while Turkish state media reported the country’s intelligence chief Ibrahim Kalin would lead a delegation to Egypt.- Music festival killings remembered -In Israel, relatives and friends of those killed at the Nova music festival lit candles and held a minute’s silence at the site of the attack, where militants killed more than 370 people and seized dozens of hostages.Orit Baron, whose daughter Yuval was killed there with her fiance Moshe Shuva, told AFP that October 7 was a “black” day for her family.”Now it’s two years. And I’m here to be with her, because this is the last time that she was alive,” the 57-year-old mother said at the site of the attack, adding she felt “that right now she’s with me here”.Late on Tuesday, thousands of Israelis held a memorial in Tel Aviv, with all speakers focussing on the hostages still held in Gaza.- ‘Now, not tomorrow’ -Israel’s military campaign in Gaza has killed at least 67,160 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that over half of the dead are women and children.”My dream is for the war to end now, not tomorrow,” said Abeer Abu Said, a 21-year-old in Gaza who lost seven family members in the war.”I don’t trust anyone — from the Israeli negotiators or even Hamas — they all lie to us. Negotiations for the sake of negotiations, while we die every minute.”Egypt’s Abdelatty said that negotiations were aimed at implementing a “first phase” of the agreement, “to create conditions for the release of the hostages, the access for aid and the release of Palestinian prisoners”.”This, therefore, requires the redeployment of Israeli forces so that we can work to implement this phase,” he added.Israeli strikes continued on Tuesday, killing at least six people, according to Gaza’s civil defence agency — a rescue force operating under Hamas’s authority.burs-jd/dcp/rlp

On Trump’s orders, 200 troops from Texas arrive in Illinois

Two hundred Texas National Guard troops have arrived in Illinois, a Pentagon official said Tuesday, ahead of a planned deployment in Chicago that is strongly opposed by local Democratic officials.US President Donald Trump has already sent troops onto the streets of Los Angeles and Washington, DC and has ordered them to Memphis as well as Chicago and Portland, threatening to invoke emergency powers to forward such efforts if the courts get in the way. Trump — who suggested last week that American cities be used as “training grounds” for US military forces — exaggerated the scale of unrest in Los Angeles and crime in Washington to justify those deployments, and a judge suggested he did the same when it comes to Portland.The troops from Texas were sent to Illinois as part of a mission to protect “federal functions, personnel, and property,” the Pentagon official said on condition of anonymity, adding that the Guardsmen have been mobilized for an initial period of 60 days.The troops were seen on Tuesday at a military facility in Elwood, southwest of Chicago.The planned deployment of these forces has infuriated Democratic Governor JB Pritzker, who said they “should stay the hell out of Illinois,” and that any deployment against his state government’s wishes would amount to an “invasion.”Trump over the weekend authorized the deployment of 700 National Guard troops to Chicago, sparking a lawsuit by Illinois state officials who accused him of using US troops “to punish his political enemies.”- ‘Untethered to the facts’ -“The American people, regardless of where they reside, should not live under the threat of occupation by the United States military, particularly not simply because their city or state leadership has fallen out of a president’s favor,” the Illinois Attorney General and counsel for Chicago said.But Judge April Perry, an appointee of Trump’s Democratic predecessor Joe Biden, declined to issue an immediate temporary restraining order, instead scheduling a full hearing for Thursday.Homeland Security Secretary Kristi Noem has defended the plan to send troops to Chicago, claiming that the third-largest US city is “a war zone.”Trump has similarly taken aim at Portland, which like Chicago has seen surges of federal agents as part of the president’s mass deportation drive, prompting protests outside immigration processing facilities. Trump asserted that it is “war-ravaged” and riddled with violent crime.But in a Saturday court order temporarily blocking the deployment of troops to Oregon, US District Judge Karin Immergut wrote that “the President’s determination was simply untethered to the facts.”Protests in Portland did not pose a “danger of rebellion” and “regular law enforcement forces” could handle such incidents, the judge wrote.Trump responded to that setback by openly mulling the use of the Insurrection Act — which allows the president to deploy the military within the United States to suppress rebellion — in order to send more troops into Democratic-led US cities.”We have an Insurrection Act for a reason,” Trump said, adding that he would use it if “people were being killed and courts were holding us up or governors or mayors were holding us up.”

Lecornu prêt à bouger sur les retraites, Macron lâché par les siens

Nouveau rebondissement dans la crise politique: Sébastien Lecornu a “ouvert la porte” à une “suspension” de la réforme des retraites, au terme d’une première journée “d’ultimes négociations” demandées par un Emmanuel Macron lâché jusque dans son propre camp.Le “bougé” est de taille: “La suspension de la réforme des retraites, c’était impossible il y a quelques jours encore, aujourd’hui ça devient possible”, a déclaré Raphaël Glucksmann à sa sortie de Matignon en début de soirée.Dernier reçu par le Premier ministre démissionnaire, le leader social-démocrate du parti Place publique a toutefois dit ne pas savoir “si ce qu’on nous a proposé dans ce bureau est de nature à éviter la dissolution”.Mais le bloc central semble prêt au sacrifice. Pour preuve, celle qui a porté et fait adopter en 2023 cette réforme si décriée, Elisabeth Borne, a elle-même appelé à “ne pas (en) faire un totem”, dans une interview au Parisien.”Si c’est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d’une suspension” jusqu’à la prochaine élection présidentielle, ajoute la ministre démissionnaire de l’Education et ex-Première ministre.”On est prêts à temporiser”, a renchéri sur LCI sa collègue Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique), prenant le soin de souligner que “ce n’est pas un retour en arrière” et “qu’il ne s’agit pas d’abroger la réforme”, mais bien de montrer que “notre porte est ouverte et notre main est tendue”.- “Passer à la gauche” -Reste à voir qui la saisira. A commencer par les socialistes, attendus à leur tour mercredi à 10H00 par M. Lecornu. Mardi à chaud, au 20H de France 2, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a salué “un réveil positif” bien que “tardif” sur les retraites.Mais il a surtout revendiqué le poste de son hôte, considérant que “le temps est venu de passer à la gauche” après l’échec de “trois Premiers ministres de droite successifs”.Une demande partagée avec les Ecologistes de Marine Tondelier, qui “sen(t) que la gauche n’a jamais été aussi proche d’être nommée à Matignon”, où elle sera également reçue à 12H15.Pas sûr toutefois que l’idée plaise au président des Républicains Bruno Retailleau, qui a prévenu qu’il ne participerait “certainement pas” à un nouveau gouvernement “dirigé par un homme de gauche” ou “par un macroniste”, mais seulement à une équipe de “cohabitation” et à condition que LR “ne se dilue pas” dans le camp présidentiel.Sauf que M. Lecornu a fait passer le message au chef des députés de droite, Laurent Wauquiez: s’ils refusent une “entente” avec la macronie, alors les options se réduiront à un Premier ministre de gauche ou la dissolution.Sachant que la première hypothèse est déjà exclue par quelques macronistes tendance aile droite: “Je n’accepterai pas un gouvernement mené par Olivier Faure”, prévient ainsi la députée Maud Bregeon, ainsi que que son collègue Sylvain Maillard.- “La démission n’existe pas” -Pas de quoi arranger l’ambiance au sein du bloc central, où même les chefs de parti affichent leur défiance envers le président. Son ancien Premier ministre, candidat déclaré à la présidentielle, Édouard Philippe, l’a même exhorté à partir avant la fin de son mandat.Il lui a demandé d’organiser “une élection présidentielle anticipée” après l’adoption d’un budget pour 2026, évoquant un État qui n’est selon lui “pas tenu”.La veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis proche d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, avait sèchement pris ses distances avec le président dont il ne comprend “plus les décisions”. Mardi, le patron du parti présidentiel Renaissance a toutefois rejeté l’hypothèse d’un départ anticipé du président, arguant que “tout notre équilibre démocratique serait fragilisé”.De toute façon, “la question de la démission n’existe pas”, puisque Emmanuel Macron restera en place “jusqu’à la dernière minute de son mandat”, a affirmé la porte-parole démissionnaire du gouvernement, Aurore Bergé.A la tête d’un exécutif zombie depuis lundi matin, mais chargé par le chef de l’Etat de proposer d’ici mercredi soir une “plateforme d’action” pour la “stabilité du pays”, M. Lecornu a consulté au pas de charge les responsables de la droite et du centre (Renaissance, Horizons, MoDem, LR, Liot), ainsi que les présidents de l’Assemblée et du Sénat, Yäel Braun-Pivet et Gérard Larcher.En revanche, le RN a décliné l’invitation, réitérant sa demande de dissolution. Tout comme La France insoumise, focalisée sur la destitution de M. Macron.Quoiqu’il arrive, ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l’entourage du président.En cas d’échec, le président prendra ses “responsabilités” selon la même source, faisant planer la menace d’une nouvelle dissolution après celle de l’été 2024.pol-are-la-gbh/jmt/dsa