A Jabalia et Khan Younès, le spectacle des libérations d’otages israéliens

Les premiers en vert, à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. Les seconds en noir, à Khan Younès, dans le sud. Hamas et Jihad islamique ont mis en scène jeudi la libération de trois otages israéliens dans deux cérémonies distinctes.Les deux mouvements palestiniens alliés, en guerre contre Israël depuis le 7 octobre 2023, ont organisé la troisième série de libérations d’otages, dans le cadre de l’accord de trêve dans la bande de Gaza, rivalisant de symboles dans un saisissant parallèle.Dans le camp de réfugiés de Jabalia, les combattants portent le bandeau vert du Hamas et de sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam. Le paysage est totalement dévasté.Autour du podium, ce n’est que sable et débris. On peine à trouver des murs encore debout. A Khan Younès, les hommes armés et cagoulés sont vêtus de noir de la tête au pied: des combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique. Entre les bâtiments éventrés ont été tendus des ribambelles de drapeaux palestiniens. Atmosphère de fête sur un champs de ruines. Sur les deux sites, les SUV du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargés de transférer les otages de leurs ravisseurs à l’arme israélienne, sont garés les uns à côté des autres. – Le salut forcé –   La première libération se passe au nord. Un podium a été installé par le Hamas, comme samedi dernier. Les délégués du CICR signent un formulaire de libération puis la soldate israélienne Agam Berger, en tenue kaki, émerge des décombres, escortée de combattants du mouvement islamiste.La chorégraphie se veut preuve de triomphe. N’en déplaise au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le Hamas n’est pas mort. Visage fermé, la jeune femme de 20 ans semble concentrée, comme si tout pouvait encore capoter à la dernière minute. Une esquisse de sourire pointe, contenu. Elle porte le désormais traditionnel sac en papier, cadeau “souvenir” des ravisseurs, aperçu à chaque libération d’otages.Sur le podium, elle est filmée en gros plan par un combattant du Hamas, caméra de professionnel à l’épaule. Il lui intime l’ordre de saluer la foule avec la main, elle s’exécute sans enthousiasme. Puis elle monte enfin dans un des quatre SUV de la Croix-Rouge, alors que des hommes se précipitent pour immortaliser l’instant sur leur téléphone. En direct, à Tel-Aviv, la foule hurle de joie. A peine vingt minutes après, l’armée envoie un communiqué annonçant qu’elle l’a prise en charge.  “Dieu merci, c’est un accord honorable et je regrette que Sinouar ne soit pas là pour voir cette joie”, dit à l’AFP Umm Muhammad Ahmad, du camp de Jabalia, en référence à Yahia Sinouar, ex-chef du Hamas à Gaza.- Les dunes de la guerre -L’attention part vers le sud, devant ce qui reste de la maison où a grandi Yahia Sinouar. Considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre 2023, il a été tué par des soldats israéliens un an plus tard.Une file de voitures blanches fend très lentement une foule compacte, rassemblée dans un paysage désolé de monticules de sable, retournés il y a peu par des bulldozers de l’armée israélienne. Des dunes épaisses, nées de la guerre. Des badauds se sont hissés sur des murs branlants pour mieux voir la scène. Une vingtaine d’entre eux se sont amassés sur ce qui était peut être un étage jadis, mais qui désormais penche dangereusement.En début de matinée, le mouvement a diffusé une vidéo de Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans, et Arbel Yehud, Israélienne de 29 ans se prenant dans les bras. Cette fois, les sourires sont sincères. Les yeux pétillent. Le vieux monsieur serre encore dans ses bras celle qui a l’âge de ses petits enfants, puis s’assoit.A Khan Younès, le convoi s’est arrêté. Commence une attente interminable. Une heure trente plus tard, le vieil homme et la jeune femme ne sont toujours pas libres.Autour des voitures, le chaos l’emporte, le scénario semble ne pas se dérouler comme prévu. Arbel Yehud fini par apparaître, en larmes, escortée par ses ravisseurs au milieu d’une foule compacte. Son premier contact avec le monde extérieur depuis octobre 2023. Son visage est tendu, angoissé. L’octogénaire, lui, est invisible.Enfin! Peu avant 13h30 locales (11h30 GMT), le soulagement vient d’un communiqué des autorités israéliennes.”Selon les informations communiquées par la Croix-Rouge, sept otages incluant deux Israéliens et cinq ressortissants étrangers leur ont été transférés et sont en route vers les forces de (l’armée) et du Shin Bet (Sécurité intérieure) dans la bande de Gaza”.Benjamin Netanyahu dénonce des “scènes choquantes”. 

Inoxtag: six personnes en garde à vue pour tentative d’enlèvement

Six personnes, soupçonnées d’avoir projeté d’enlever le youtubeur Inoxtag ou un de ses proches pour obtenir une rançon, ont été placées en garde à vue mardi, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier et auprès du parquet de Versailles.Les six personnes ont été placées en garde à vue pour tentative de vol en bande organisée avec arme, tentative d’arrestation, d’enlèvement et de séquestration arbitraire en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs et violence avec usage ou menace d’une arme et enfin recel de vol en bande organisée, a indiqué le parquet, confirmant une information de RTL.Ces personnes sont soupçonnées de s’en être pris le 18 novembre 2024 à un couple résidant dans un pavillon d’Orgeval (Yvelines) qui avait appartenu à Inoxtag, selon une source proche du dossier.Les premiers éléments de l’enquête font apparaître, selon la source proche du dossier, que les malfaiteurs ne savaient pas que la maison avait changé de propriétaire et qu’ils comptaient enlever le youtubeur ou un des proches pour ensuite réclamer une rançon.De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag compte 8,7 millions d’abonnés sur YouTube, 6,3 millions sur TikTok et près de six millions sur Instagram.Un documentaire relatant son ascension de l’Everest a été vu 37 millions de fois sur YouTube depuis sa mise en ligne, le 14 septembre.Début novembre, Inoxtag avait été victime du cambriolage de son domicile à Poissy (Yvelines). Le youtubeur n’habitait plus cette maison qu’il louait à un tiers.

Violences racistes contre Michel Zecler: un procès requis devant la cour criminelle pour trois policiers

Le parquet de Paris a demandé la tenue d’un procès potentiellement exceptionnel devant la cour criminelle pour trois policiers, en demandant que soient retenus le caractère raciste de leurs violences fin 2020 contre le producteur de musique noir Michel Zecler ainsi que leurs mensonges sur procès-verbal pour les dissimuler.Dans ce dossier qui avait ému jusqu’au chef de l’Etat, le parquet de Paris a indiqué jeudi à l’AFP avoir requis mardi ce procès pour trois policiers, un brigadier et deux gardiens de la paix, Aurélien L., 27 ans, Philippe T., 48 ans, et Pierre P., 36 ans, pour faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique, une infraction criminelle.Le ministère public demande que les deux premiers soient jugés pour un autre crime, celui de violences aggravées par plusieurs circonstances, et notamment: par personne dépositaire de l’autorité publique, ayant entraîné plus de huit jours d’incapacité totale de travail, et accompagnées ou suivies de propos à caractère raciste. Depuis le début, en effet, Michel Zecler affirme qu’Aurélien L. lui a lancé “sale nègre” et que Philippe T. a tenu des propos racistes à son encontre.Pour Pierre P., qui n’avait pas été visé en la matière par le producteur, le caractère raciste des violences n’est pas retenu par le parquet.Le parquet demande en outre un procès distinct, devant le tribunal correctionnel, pour un quatrième policier, soupçonné d’avoir commis des violences avec une grenade lacrymogène contre Michel Zecler et une dizaine de jeunes hommes depuis l’extérieur du studio de musique où le producteur a été agressé.La décision finale sur un procès appartient au juge d’instruction.S’il suit le parquet, cette audience pourrait revêtir un caractère exceptionnel, car il est rare que des policiers comparaissent devant une juridiction criminelle pour faux en écriture publique ou pour des violences à caractère raciste.”Mon client, qui se bat depuis le 21 novembre 2020 pour que justice soit rendue, voit dans la position du parquet une étape essentielle vers la reconnaissance de la vérité. Nous espérons que cette procédure permettra d’établir avec clarté les responsabilités, à la hauteur de la gravité des faits qu’il a subis”, s’est félicitée Me Caroline Toby, avocate de M. Zecler.Les avocats des policiers n’ont pas répondu dans l’immédiat à l’AFP.- “Totalement disproportionné” -Le 21 novembre 2020, en début de soirée, Michel Zecler est passé à tabac dans son studio de musique parisien après un contrôle déclenché notamment à cause d’une supposée “forte odeur de cannabis”.L’enquête pour les “violences” et la “rébellion” dont les policiers l’accusent est rapidement classée et Loopsider révèle cinq jours plus tard les images de vidéosurveillance contredisant la version policière initiale, déclenchant l’indignation jusqu’au sommet de l’Etat.Placés en garde à vue, les policiers reconnaissent des coups injustifiés. 45 jours d’incapacité totale de travail sont reconnus à Michel Zecler, dont le tendon du biceps gauche a été rompu. A l’issue de leur mise en examen, deux des policiers ont été placés en détention provisoire, une décision rarissime pour des fonctionnaires de police. Ils avaient été relâchés sous contrôle judiciaire au bout d’un mois.Selon des éléments des réquisitions dont l’AFP a eu connaissance jeudi, le parquet met en cause la “persistance” des policiers “à vouloir poursuivre ce contrôle”, ce qui “va faire dégénérer leur intervention”.Pour le ministère public, “la résistance passive dont a fait preuve Michel Zecler au moment des faits ne saurait légitimer les coups”, “nullement nécessaires et totalement disproportionnés”.Sur le faux en écriture publique, le parquet retient 11 passages considérés comme faux dans le PV litigieux, soit “une présentation volontairement erronée des faits” par les policiers “afin de tenter de légitimer leur intervention”.Le fait qu’ils soient policiers “présuppose leur connaissance de l’infraction”, souligne le ministère public.S’il note enfin les “dénégations” d’Aurélien L. et Philippe T. quant aux propos racistes, objets d’une confrontation avec Michel Zecler en février 2024, le parquet souligne s’agissant du premier qu’il  “n’a pas hésité à déformer la réalité des faits” dans le PV d’interpellation, l’estimant donc capable de mentir, et rappelle qu’il a été retrouvé dans son téléphone “des publications dont certaines comportaient des propos racistes”.

Unfazed devotees shrug off stampede at India mega-festival

Throngs of devotees at the world’s biggest religious gathering bathed in Indian rivers on Thursday, undeterred by a stampede a day earlier that killed at least 30 people.The Kumbh Mela attracts tens of millions of Hindu faithful every 12 years to the northern city of Prayagraj, but has a record of deadly crowd incidents. Wednesday’s pre-dawn disaster, which saw a surging crowd spill out of a police cordon and trample bystanders, prompted some spooked pilgrims to leave the festival. But many more were still arriving in the stampede’s aftermath to participate in what they said was a matter of religious obligation.”We’ve obviously heard about the stampede,” said 21-year-old Naveen Pradhan, who arrived at the festival with his family hours after the disaster. “But this is a holy thing, a religious thing, something we should do as Hindus, and my family wouldn’t have missed this no matter what,” he told AFP.The six-week Kumbh Mela is the single biggest milestone on the Hindu religious calendar, and Wednesday marked one of the holiest days of the festival, coinciding with an alignment of the Solar System’s planets. Despite the early morning disaster, saffron-clad holy men continued with the day’s rituals, leading millions into a sin-cleansing dip by the confluence of the Ganges and Yamuna rivers.More than 10 million others immersed themselves in the waters between midnight and midday on Thursday, according to organisers.”The journey was challenging — the trains were packed, the train stations were packed,” pharmacist Padmabati Dam told AFP.”We were tired after such a long journey but as soon as we took a dip in the river we just felt so fresh and happy. It was as if all that inconvenience was really worth it.” – ‘Wanted to underplay it’ -The Kumbh Mela is rooted in a mythological Hindu battle between deities and demons for control of a pitcher containing the nectar of immortality. Organisers have likened the scale of this year’s festival to a temporary country, forecasting up to 400 million pilgrims would visit before the final day on February 26. Authorities have been criticised for repeatedly downplaying the stampede over the course of the day before finally issuing a statement praising their response to the accident. Police waited nearly 18 hours after Wednesday’s stampede to give an official death toll, an apparent effort to minimise disruption to the events. “Information is the first thing that must flow in such a circumstance, but that is exactly what did not happen,” New Delhi-based writer and analyst Nilanjan Mukhopadhyay told AFP.”They wanted to underplay it,” he added. “It was basically them saying too bad it happened, but it wasn’t their fault.”- ‘Probe the situation’ -Even before the tragedy, attendees were fuming over what they said was poor crowd management.Reserved pathways and cordoned-off areas for eminent attendees have been a source of vehement complaints.Those grievances were picked up by Indian opposition leader Rahul Gandhi, who blamed the disaster on poor crowd control that had prioritised the comfort of distinguished visitors.The Uttar Pradesh state government, responsible for overseeing the festival, ordered an overhaul of crowd management on Thursday, including a ban on VIP passes and vehicle traffic, local media reported.”We will probe the situation,” retired judge Harsh Kumar, appointed to head a government investigation into the stampede, told reporters. “We will review in a way that this is not repeated.”Police this year installed hundreds of cameras at the festival site and on roads leading to the sprawling encampment, mounted on poles and a fleet of overhead drones. The surveillance network feeds into an artificial intelligence system at a command and control centre meant to alert staff if sections of the crowd get so concentrated that they pose a safety threat. Previous Kumbh Mela festivals have also seen deadly crowd incidents.More than 400 people died after they were trampled or drowned on a single day of the festival in 1954, one of the largest tolls in a crowd-related disaster globally.Another 36 people were crushed to death in 2013, the last time the festival was staged in Prayagraj.

Décharges sauvages de déchets dans les Vosges: Nestlé Waters jugé en mai

La société Nestlé Waters, qui exploite plusieurs sources d’eau minérale dans les Vosges, sera jugée en mai devant le tribunal correctionnel de Nancy pour avoir “abandonné illégalement” des déchets et conservé des décharges sauvages, a-t-on appris jeudi auprès de l’association AC Anti-Corruption.Nestlé est poursuivi pour avoir “abandonné illégalement” entre 2021 et 2024 des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères” pour un volume total de 346.000 mètres cubes à Contrexeville (soit le volume de 92 piscines olympiques) et de 27.000 mètres cubes à Saint-Ouen-Lès-Parey (soit sept piscines olympiques), constituant à chaque fois “une décharge sauvage sans autorisation légale provoquant une dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Il est également reproché à l’entreprise d’avoir conservé des décharges à Contrexeville, They-sous-Monfort et Saint-Ouen-Lès-Parey (Vosges), d’un volume respectif de 250.000, 100.100 et 27.000 mètres cubes (soit un volume équivalent à 65, 25 et sept piscines olympiques).Le maintien de ces décharges “de plastiques, de verres et de déchets de démolition”, a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune par leur toxicité”.Enfin, à Crainvilliers (Vosges), il est reproché à Nestlé d’avoir abandonné illégalement des déchets et conservé une décharge d’un volume total de 600 mètres cubes de “carcasses de véhicules, encombrants, bouteilles en plastique, en verre, capsules en plastiques”.L’association AC Anti-Corruption avait porté plainte contre X auprès du pôle régional environnement du parquet de Nancy après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt du collectif We Report.”AC Anti-Corruption est très satisfaite que sa plainte au parquet ait abouti, cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, s’est réjoui auprès de l’AFP le président de l’association, Marcel Claude, saluant le travail des “nombreux journalistes” qui se sont penchés sur ces décharges.Le procès se tiendra du 26 au 28 mai au tribunal correctionnel de Nancy.Nestlé Waters fait par ailleurs l’objet de plaintes des associations Foodwatch et CVLC dans l’affaire des eaux en bouteille contaminées purifiées par des techniques interdites.

Décharges sauvages de déchets dans les Vosges: Nestlé Waters jugé en mai

La société Nestlé Waters, qui exploite plusieurs sources d’eau minérale dans les Vosges, sera jugée en mai devant le tribunal correctionnel de Nancy pour avoir “abandonné illégalement” des déchets et conservé des décharges sauvages, a-t-on appris jeudi auprès de l’association AC Anti-Corruption.Nestlé est poursuivi pour avoir “abandonné illégalement” entre 2021 et 2024 des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères” pour un volume total de 346.000 mètres cubes à Contrexeville (soit le volume de 92 piscines olympiques) et de 27.000 mètres cubes à Saint-Ouen-Lès-Parey (soit sept piscines olympiques), constituant à chaque fois “une décharge sauvage sans autorisation légale provoquant une dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Il est également reproché à l’entreprise d’avoir conservé des décharges à Contrexeville, They-sous-Monfort et Saint-Ouen-Lès-Parey (Vosges), d’un volume respectif de 250.000, 100.100 et 27.000 mètres cubes (soit un volume équivalent à 65, 25 et sept piscines olympiques).Le maintien de ces décharges “de plastiques, de verres et de déchets de démolition”, a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune par leur toxicité”.Enfin, à Crainvilliers (Vosges), il est reproché à Nestlé d’avoir abandonné illégalement des déchets et conservé une décharge d’un volume total de 600 mètres cubes de “carcasses de véhicules, encombrants, bouteilles en plastique, en verre, capsules en plastiques”.L’association AC Anti-Corruption avait porté plainte contre X auprès du pôle régional environnement du parquet de Nancy après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt du collectif We Report.”AC Anti-Corruption est très satisfaite que sa plainte au parquet ait abouti, cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, s’est réjoui auprès de l’AFP le président de l’association, Marcel Claude, saluant le travail des “nombreux journalistes” qui se sont penchés sur ces décharges.Le procès se tiendra du 26 au 28 mai au tribunal correctionnel de Nancy.Nestlé Waters fait par ailleurs l’objet de plaintes des associations Foodwatch et CVLC dans l’affaire des eaux en bouteille contaminées purifiées par des techniques interdites.

Décharges sauvages de déchets dans les Vosges: Nestlé Waters jugé en mai

La société Nestlé Waters, qui exploite plusieurs sources d’eau minérale dans les Vosges, sera jugée en mai devant le tribunal correctionnel de Nancy pour avoir “abandonné illégalement” des déchets et conservé des décharges sauvages, a-t-on appris jeudi auprès de l’association AC Anti-Corruption.Nestlé est poursuivi pour avoir “abandonné illégalement” entre 2021 et 2024 des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères” pour un volume total de 346.000 mètres cubes à Contrexeville (soit le volume de 92 piscines olympiques) et de 27.000 mètres cubes à Saint-Ouen-Lès-Parey (soit sept piscines olympiques), constituant à chaque fois “une décharge sauvage sans autorisation légale provoquant une dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Il est également reproché à l’entreprise d’avoir conservé des décharges à Contrexeville, They-sous-Monfort et Saint-Ouen-Lès-Parey (Vosges), d’un volume respectif de 250.000, 100.100 et 27.000 mètres cubes (soit un volume équivalent à 65, 25 et sept piscines olympiques).Le maintien de ces décharges “de plastiques, de verres et de déchets de démolition”, a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune par leur toxicité”.Enfin, à Crainvilliers (Vosges), il est reproché à Nestlé d’avoir abandonné illégalement des déchets et conservé une décharge d’un volume total de 600 mètres cubes de “carcasses de véhicules, encombrants, bouteilles en plastique, en verre, capsules en plastiques”.L’association AC Anti-Corruption avait porté plainte contre X auprès du pôle régional environnement du parquet de Nancy après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt du collectif We Report.”AC Anti-Corruption est très satisfaite que sa plainte au parquet ait abouti, cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, s’est réjoui auprès de l’AFP le président de l’association, Marcel Claude, saluant le travail des “nombreux journalistes” qui se sont penchés sur ces décharges.Le procès se tiendra du 26 au 28 mai au tribunal correctionnel de Nancy.Nestlé Waters fait par ailleurs l’objet de plaintes des associations Foodwatch et CVLC dans l’affaire des eaux en bouteille contaminées purifiées par des techniques interdites.

Décharges sauvages de déchets dans les Vosges: Nestlé Waters jugé en mai

La société Nestlé Waters, qui exploite plusieurs sources d’eau minérale dans les Vosges, sera jugée en mai devant le tribunal correctionnel de Nancy pour avoir “abandonné illégalement” des déchets et conservé des décharges sauvages, a-t-on appris jeudi auprès de l’association AC Anti-Corruption.Nestlé est poursuivi pour avoir “abandonné illégalement” entre 2021 et 2024 des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères” pour un volume total de 346.000 mètres cubes à Contrexeville (soit le volume de 92 piscines olympiques) et de 27.000 mètres cubes à Saint-Ouen-Lès-Parey (soit sept piscines olympiques), constituant à chaque fois “une décharge sauvage sans autorisation légale provoquant une dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Il est également reproché à l’entreprise d’avoir conservé des décharges à Contrexeville, They-sous-Monfort et Saint-Ouen-Lès-Parey (Vosges), d’un volume respectif de 250.000, 100.100 et 27.000 mètres cubes (soit un volume équivalent à 65, 25 et sept piscines olympiques).Le maintien de ces décharges “de plastiques, de verres et de déchets de démolition”, a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune par leur toxicité”.Enfin, à Crainvilliers (Vosges), il est reproché à Nestlé d’avoir abandonné illégalement des déchets et conservé une décharge d’un volume total de 600 mètres cubes de “carcasses de véhicules, encombrants, bouteilles en plastique, en verre, capsules en plastiques”.L’association AC Anti-Corruption avait porté plainte contre X auprès du pôle régional environnement du parquet de Nancy après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt du collectif We Report.”AC Anti-Corruption est très satisfaite que sa plainte au parquet ait abouti, cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, s’est réjoui auprès de l’AFP le président de l’association, Marcel Claude, saluant le travail des “nombreux journalistes” qui se sont penchés sur ces décharges.Le procès se tiendra du 26 au 28 mai au tribunal correctionnel de Nancy.Nestlé Waters fait par ailleurs l’objet de plaintes des associations Foodwatch et CVLC dans l’affaire des eaux en bouteille contaminées purifiées par des techniques interdites.

Top Palestinian militant to be freed in Israel prisoner exchange

Zakaria Zubeidi, a former leader of a Palestinian militant group jailed for attacks that killed several Israelis, is to be released Thursday as part of the Gaza ceasefire deal between Israel and Hamas.Zubeidi, 49, is one of the most high-profile of 110 prisoners, including 30 minors, to be freed in exchange for three Israelis, the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said.Zubeidi rose to prominence during the Second Intifada, a Palestinian uprising in the early 2000s, becoming one of the best-known militant leaders in Jenin and its refugee camp in the occupied West Bank.It was during the uprising that Zubeidi’s mother was shot and killed when the Israeli army raided the camp.He is known by Israeli security services as the man behind several deadly, high-profile attacks against Israelis.- Long years of militancy -Zubeidi became active with Palestinian president Mahmud Abbas’ Fatah party after a stint in prison in 1989 at age 14. Re-arrested in 1990 for throwing stones and Molotov cocktails at Israeli forces, he rose through the ranks and eventually became leader for Fatah’s armed wing, the Al-Aqsa Martyrs’ Brigade, in Jenin.Released again in 1994 under the Oslo Accords, he joined the newly created Palestinian Authority’s security forces in the West Bank city of Jericho along with other former inmates.In 2001, Zubeidi was injured in an accidental explosion during a “military mission” that caused severe burns on his face and eyes still visible today.-‘The Black Rat’-Forced into hiding due to his continued militancy, Zubeidi remained a fugitive until 2007, when he agreed to hand over his weapons to the Palestinian Authority.The deal, which was extended to all fugitives who chose to comply, saw Zubeidi’s name removed from Israel’s list of wanted individuals.But in 2011, Israel revoked Zubeidi’s amnesty for undisclosed reasons. He was arrested in 2019 on suspicion of involvement in multiple shooting attacks near the Israeli settlement of Beit El, near Ramallah.The militant has claimed to have survived several assassination attempts by Israel which has reportedly nicknamed him “The Black Rat” for his ability to evade the targeting.Among Palestinians, Zubeidi is known as a power broker in Jenin, as well as one of the few inmates to have escaped Israel’s high-security Gilboa Prison in 2021.With five other prisoners, he escaped through a tunnel dug under the prison walls but was recaptured five days later.- Theatre -Zubeidi also became involved in theatre in Jenin, a densely populated refugee camp created in the early 1950s to host Palestinians who fled their homes at Israel’s creation.As a child, he joined activities in Arna’s House, a community space and theatre founded by Israeli activist Arna Mer-Khamis for the camp’s youth, located in the same building that his family lived.In a 2002 raid, the Israeli army destroyed the community playhouse, which was later rebuilt and renamed the Freedom Theatre.After the 2007 amnesty, Zubeidi returned to Jenin and was involved again with the camp’s theatre. In the same period he also became openly critical of the Palestinian Authority.During his years in jail, three of Zubeidi’s brothers, as well as his son Muhammad, were killed by the Israeli military.Sources close to Zubeidi said that his first plans upon release were to visit the grave of his son, whose funeral he missed while in jail.