Est de la RDC: maître à Goma, le M23 ouvre un nouveau front

Le M23 a ouvert mercredi un nouveau front dans l’est de la RDC après avoir pris le contrôle de Goma, grande ville de plus d’un million d’habitants, à l’issue d’une offensive éclair de quelques semaines au côté de troupes rwandaises. L’avancée fulgurante du groupe armé antigouvernemental et des forces rwandaise a provoqué de nombreux appels de la communauté internationale à cessez les combats. L’ONU, les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne et l’Angola ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes. Le Pape a dit prier “pour le rétablissement de la paix et de la sécurité”. Dans le centre de Goma, coincée entre le lac Kivu et la frontière du Rwanda, le calme est toutefois revenu mercredi. Calfeutrés chez eux après des jours de combats, les habitants ont commencé à sortir. Le M23 et les Rwandais étaient entrés dans la ville dimanche soir. “Aujourd’hui, on n’a pas peur. Le problème, c’est le manque d’eau, d’internet et de courant”, dit Jean de Dieu, un habitant joint par l’AFP au téléphone. “Il y a la faim à Goma. Il faut aller puiser l’eau au lac et nous sommes sans médicaments”, renchérit Kahindo Sifa. Les bombardements ont endommagé les infrastructures de la ville qui compte des centaines de milliers de déplacés entassés dans des camps.Alors que la pression internationale s’accroît, le M23 a fait une nouvelle incursion dans la province du Sud-Kivu, voisine de celle du Nord-Kivu dont Goma est la capitale, en s’emparant mercredi des localités de Kiniezire et Mukwidja, selon des sources locales. “Il n’y a pas eu de combats”, assure un représentant de la société civile sous couvert d’anonymat. Plusieurs habitants des deux villages, joints par téléphone, ont confirmé la prise de ces localités.Selon Vincent Karega, ambassadeur itinérant du Rwanda pour la région des Grands lacs, interrogé mercredi par l’AFP, le M23 “va continuer” d’avancer dans l’est de la RDC, voire au-delà, et pourrait même aller prendre le pouvoir à Kinshasa.Avec cette nouvelle avancée, que ni l’armée congolaise, ni le gouvernement de Kinshasa n’ont confirmée, la capitale provinciale de Bukavu et l’aérodrome de Kavumu pourraient se retrouver menacés. – Corps gisants -Muré dans le silence depuis le début de l’offensive sur Goma, M. Tshisekedi doit s’adresser mercredi à la nation, selon la télévision nationale. A 20H30 GMT, il n’avait toujours pas pris la parole. Son gouvernement a dénoncé une “déclaration de guerre du Rwanda” et assuré vouloir “éviter le carnage”. Mais une nouvelle tentative diplomatique a échoué mercredi lorsque Félix Tshisekedi a refusé de participer à une réunion, convoquée par le Kenya, avec son homologue rwandais Paul Kagame.Mi-décembre, une rencontre Tshisekedi-Kagame dans le cadre d’une médiation angolaise avait été annulée en dernière minute. M. Tshisekedi était venu mais pas M. Kagame. Le M23, qui contrôlait déjà de larges pans du Nord-Kivu, a ensuite continué d’avancer vers Goma.Les derniers affrontements ont aussi aggravé la crise humanitaire dans la région, secouée depuis trois décennies par les violences de groupes armés en partie soutenus par des pays voisins.Selon l’ONU, plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées depuis début janvier par les combats. Les affrontements à Goma ont également fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés ces trois derniers jours, selon les hôpitaux. Dans les rues, beaucoup de corps gisent encore au sol, ont constaté des journalistes de l’AFP et des habitants. Des cartouches restent sur la chaussée. Une jeep des forces congolaises (FARDC) est abandonnée sur un trottoir près de ce qui était leur QG régional. Dans la matinée, une longue colonne de plusieurs centaines de soldats congolais et miliciens pro-Kinshasa, désarmés et bandeau blanc sur la tête, a été conduite vers le centre-ville, encadrée par des troupes du M23.- Quitter la RDC -Le M23 avait affirmé dès dimanche avoir pris Goma, mais des combats se sont poursuivis jusqu’à mardi. Les cadres du M23 (“Mouvement du 23 mars”), qui devaient s’exprimer devant la presse dans la journée ont annoncé qu’ils repoussaient cette écheance.La crise est allée toucher mardi la capitale, Kinshasa, à l’autre bout de l’immense pays d’Afrique centrale.Des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades, dont celle du Rwanda, mais aussi de la France, de la Belgique et des Etats-Unis, pays critiqués pour leur inaction dans cette crise.Les Etats-Unis ont ordonné le départ des “employés non essentiels” du gouvernement américain. La Belgique a déconseillé de se rendre en RDC et la compagnie aérienne Brussels Airlines a suspendu sa desserte de Kinshasa. Les autorités locales ont suspendu les manifestations après de nouveaux appels à descendre dans la rue. Kinshasa accuse Kigali de vouloir mettre la main sur les nombreuses richesses naturelles de l’est de la RDC. Le Rwanda dément et dénonce la présence en RDC de groupes armés hostiles. La résurgence du M23 en 2021 a également été en partie nourrie par une autre rivalité stratégique, entre le Rwanda et l’Ouganda.burx-cld/emd/sba/

Israël annonce la libération cette semaine de 11 otages retenus à Gaza

Israël a annoncé mercredi que 11 otages retenus dans la bande de Gaza seraient libérés cette semaine, dont huit jeudi et trois samedi, à la faveur du fragile cessez-le-feu devant mettre fin à 15 mois de guerre avec le Hamas. Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué avoir reçu du mouvement islamiste palestinien la liste des huit otages, trois Israéliens et cinq Thaïlandais, dont la libération est attendue jeudi, et de trois hommes, tous vivants, qui retrouveront la liberté samedi.Peu avant, des responsables du Hamas avaient accusé Israël de retarder l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, avertissant que cela pourrait compromettre les libérations d’otages. Israël a démenti.L’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Sept Israéliennes ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que le premier groupe comprenait huit otages morts.Les trois Israéliens devant être libérés jeudi en échange de 110 détenus palestiniens sont deux femmes, la soldate Agam Berger, âgée de 20 ans, et la civile Arbel Yehud, 29 ans, ainsi qu’un agriculteur germano-israélien de 80 ans, Gadi Moses.Cinq Thaïlandais seront en outre libérés hors du cadre de l’accord.Le Jihad islamique, allié du Hamas, avait diffusé lundi soir une vidéo d’Arbel Yehud.Sur ces images, la jeune femme apparaissait manifestement très éprouvée, vêtue d’un sweat-shirt à capuche bleu marine. Elle déclinait son identité, la date du samedi 25 janvier et demandait au chef du gouvernement et au président américain Donald Trump de tout faire pour libérer les otages.- “3.000 camions” -Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire assiégé par Israël, où les besoins sont immenses.Mais mercredi, un responsable du Hamas a affirmé à l’AFP qu’Israël tardait à fournir des autorisations pour l’entrée de l’aide, notamment “de carburant, de tentes, de caravanes, de machinerie lourde”, et prévenu que de tels retards pourraient “affecter le déroulement normal de l’application de l’accord, y compris concernant les échanges des prisonniers”.Contacté par l’AFP, le Cogat, l’organe du ministère de la Défense israélien chargé des affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés, a dénoncé une “fake news”.Selon le Cogat, “3.000 camions sont entrés à Gaza” entre le 26 janvier et ce mercredi à la mi-journée.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d’entre eux ont commencé depuis lundi à rentrer dans le nord, parcourant à pied des kilomètres au milieu des ruines.- “Pas de ciment, pas de tôles” -Mohammed Al-Faleh, un déplacé de 33 ans, raconte qu’il a retrouvé sa maison détruite. Pour abriter sa famille, il a construit à la hâte deux murs avec des débris. “Il n’y a pas de ciment, alors j’ai utilisé de la boue. Il n’y a pas de tôles, alors nous allons faire un toit en nylon”, a-t-il raconté.”L’aide arrive à Gaza. Mais il n’y a pas d’eau pour boire ou faire la vaisselle. Il n’y a pas de tentes ni de caravanes”, a confié un père de famille de 40 ans, Zaher Al-Khour.L’aide humanitaire qui entre par voie terrestre à Gaza a transité mercredi pour la première fois depuis le début de la trêve par le port égyptien d’al-Arich, où est arrivé un navire turc chargé de 871 tonnes d’aide, avec notamment 300 générateurs, 20 cabines sanitaires mobiles, 10.460 tentes et 14.350 couvertures, selon un responsable turc. Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.Si le calendrier se déroule comme prévu, la dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.Donald Trump a soulevé ces derniers jours une volée de critiques après avoir proposé un plan destiné à “faire le ménage” à Gaza en expulsant ses habitants vers la Jordanie et l’Egypte.Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a catégoriquement rejeté mercredi cette idée, comme le roi Abdallah II de Jordanie pour qui “les Palestiniens doivent rester sur leur terre”.Benjamin Netanyahu, qui sera reçu à la Maison Blanche le 4 février, a reçu mercredi l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient Steve Witkoff, alors que Washington multiplie les signes de soutien à son allié.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours retenues en otages, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Israël annonce la libération cette semaine de 11 otages retenus à Gaza

Israël a annoncé mercredi que 11 otages retenus dans la bande de Gaza seraient libérés cette semaine, dont huit jeudi et trois samedi, à la faveur du fragile cessez-le-feu devant mettre fin à 15 mois de guerre avec le Hamas. Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué avoir reçu du mouvement islamiste palestinien la liste des huit otages, trois Israéliens et cinq Thaïlandais, dont la libération est attendue jeudi, et de trois hommes, tous vivants, qui retrouveront la liberté samedi.Peu avant, des responsables du Hamas avaient accusé Israël de retarder l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, avertissant que cela pourrait compromettre les libérations d’otages. Israël a démenti.L’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Sept Israéliennes ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que le premier groupe comprenait huit otages morts.Les trois Israéliens devant être libérés jeudi en échange de 110 détenus palestiniens sont deux femmes, la soldate Agam Berger, âgée de 20 ans, et la civile Arbel Yehud, 29 ans, ainsi qu’un agriculteur germano-israélien de 80 ans, Gadi Moses.Cinq Thaïlandais seront en outre libérés hors du cadre de l’accord.Le Jihad islamique, allié du Hamas, avait diffusé lundi soir une vidéo d’Arbel Yehud.Sur ces images, la jeune femme apparaissait manifestement très éprouvée, vêtue d’un sweat-shirt à capuche bleu marine. Elle déclinait son identité, la date du samedi 25 janvier et demandait au chef du gouvernement et au président américain Donald Trump de tout faire pour libérer les otages.- “3.000 camions” -Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire assiégé par Israël, où les besoins sont immenses.Mais mercredi, un responsable du Hamas a affirmé à l’AFP qu’Israël tardait à fournir des autorisations pour l’entrée de l’aide, notamment “de carburant, de tentes, de caravanes, de machinerie lourde”, et prévenu que de tels retards pourraient “affecter le déroulement normal de l’application de l’accord, y compris concernant les échanges des prisonniers”.Contacté par l’AFP, le Cogat, l’organe du ministère de la Défense israélien chargé des affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés, a dénoncé une “fake news”.Selon le Cogat, “3.000 camions sont entrés à Gaza” entre le 26 janvier et ce mercredi à la mi-journée.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d’entre eux ont commencé depuis lundi à rentrer dans le nord, parcourant à pied des kilomètres au milieu des ruines.- “Pas de ciment, pas de tôles” -Mohammed Al-Faleh, un déplacé de 33 ans, raconte qu’il a retrouvé sa maison détruite. Pour abriter sa famille, il a construit à la hâte deux murs avec des débris. “Il n’y a pas de ciment, alors j’ai utilisé de la boue. Il n’y a pas de tôles, alors nous allons faire un toit en nylon”, a-t-il raconté.”L’aide arrive à Gaza. Mais il n’y a pas d’eau pour boire ou faire la vaisselle. Il n’y a pas de tentes ni de caravanes”, a confié un père de famille de 40 ans, Zaher Al-Khour.L’aide humanitaire qui entre par voie terrestre à Gaza a transité mercredi pour la première fois depuis le début de la trêve par le port égyptien d’al-Arich, où est arrivé un navire turc chargé de 871 tonnes d’aide, avec notamment 300 générateurs, 20 cabines sanitaires mobiles, 10.460 tentes et 14.350 couvertures, selon un responsable turc. Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.Si le calendrier se déroule comme prévu, la dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.Donald Trump a soulevé ces derniers jours une volée de critiques après avoir proposé un plan destiné à “faire le ménage” à Gaza en expulsant ses habitants vers la Jordanie et l’Egypte.Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a catégoriquement rejeté mercredi cette idée, comme le roi Abdallah II de Jordanie pour qui “les Palestiniens doivent rester sur leur terre”.Benjamin Netanyahu, qui sera reçu à la Maison Blanche le 4 février, a reçu mercredi l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient Steve Witkoff, alors que Washington multiplie les signes de soutien à son allié.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours retenues en otages, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Crues: 3 départements toujours en rouge, Redon attend le pic

La vigilance rouge pour crues sera maintenue jeudi dans le Morbihan, la Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine où la dépression Ivo a aggravé mercredi les inondations causées par les tempêtes Eowyn et Herminia, comme à Redon où des habitations sont “encerclées” par les cours d’eau qui ont quitté leur lit.Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est toutefois à déplorer et, depuis dimanche, 1.106 personnes ont été évacuées (établissements sanitaires et médico-sociaux compris), a indiqué mercredi soir la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, est particulièrement vulnérable et, mercredi, 25 sinistrés ont été pris en charge dans un centre d’hébergement d‘urgence, qui compte 50 lits, selon la mairie.  D’autres, comme Wilfried Lucas, 52 ans, voient leur domicile “encerclé” par les eaux “mais ce n’est pas la panique”, déclare-t-il à l’AFP.Partout dans la ville, des parpaings et sacs de sable ont été disposés devant les portes d’immeubles et de commerces. La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville, effaçant les limites entre le fleuve et ses rives, où s’activent des pompiers, l’eau jusqu’aux mollets.Le niveau de la Vilaine “est prévu à 5,42 m jeudi à 17H00. La prévision basse est à 5,21 m et haute à 5,62 m. La crue record de 1936 était à 5,46 m”, rappelle la mairie.Selon la maire-adjointe Géraldine Denigot, gilet rouge siglé Redon, “quelques personnes restent à leur domicile, ils habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, confie-t-elle. Mille mètres de barrages anti-crues ont été installés sur les quais, selon la préfecture. Le tribunal de proximité de la ville a également été fermé, a annoncé le parquet de Rennes.Plusieurs embarcations de CRS “sont déployés à Redon et à Guipry-Messac pour des missions de sécurité générale, d’assistance aux sinistrés et de secours à personne”, selon la préfecture.- Crues historiques ? -“Tandis que sur la plupart des bassins la tendance était à la décrue, la propagation des crues formées est toujours en cours à la confluence entre Oust et vilaine, dans le pays de Redon”, selon le dernier bulletin Vigicrues vers 16H00. “Les pluies déjà observées et prévues en soirée ce mercredi sur l’ensemble du bassin versant de la Vilaine vont maintenir des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, estime Vigicrues.Le pic de la crue est lui encore incertain.”Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17H00″ jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.D’après la préfecture, la dépression IVO “générera encore des pluies modérées ou des averses jusqu’à jeudi matin sur les régions du nord-ouest, avec la poursuite des crues et inondations”. Dans le département, “elle apportera des précipitations moindres, de l’ordre de 10 millimètres”.En Ille-et-Vilaine plus de 100 routes ont été coupées ou déviées tandis que 38 villes ont activé leurs Plans communaux de sauvegarde (PCS), selon la préfecture. Le trafic ferroviaire était lui toujours perturbé, avec “la circulation des trains interrompue entre Nantes et Rennes (…) La reprise des circulations est estimée au samedi 1er février à 06H00 et dépendra des conditions météorologiques”, indique TER Pays de la Loire sur X.A Rennes, “les précipitations de ce mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, a indiqué la mairie. Les parcs, les jardins et les cimetières restent toujours fermés sur l’ensemble de la capitale bretonne.La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine restent en alerte rouge. La Somme a rejoint le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe et l’Orne, placés en vigilance orange crues. all-bur-mas-laf/gvy

Crues: 3 départements toujours en rouge, Redon attend le pic

La vigilance rouge pour crues sera maintenue jeudi dans le Morbihan, la Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine où la dépression Ivo a aggravé mercredi les inondations causées par les tempêtes Eowyn et Herminia, comme à Redon où des habitations sont “encerclées” par les cours d’eau qui ont quitté leur lit.Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est toutefois à déplorer et, depuis dimanche, 1.106 personnes ont été évacuées (établissements sanitaires et médico-sociaux compris), a indiqué mercredi soir la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, est particulièrement vulnérable et, mercredi, 25 sinistrés ont été pris en charge dans un centre d’hébergement d‘urgence, qui compte 50 lits, selon la mairie.  D’autres, comme Wilfried Lucas, 52 ans, voient leur domicile “encerclé” par les eaux “mais ce n’est pas la panique”, déclare-t-il à l’AFP.Partout dans la ville, des parpaings et sacs de sable ont été disposés devant les portes d’immeubles et de commerces. La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville, effaçant les limites entre le fleuve et ses rives, où s’activent des pompiers, l’eau jusqu’aux mollets.Le niveau de la Vilaine “est prévu à 5,42 m jeudi à 17H00. La prévision basse est à 5,21 m et haute à 5,62 m. La crue record de 1936 était à 5,46 m”, rappelle la mairie.Selon la maire-adjointe Géraldine Denigot, gilet rouge siglé Redon, “quelques personnes restent à leur domicile, ils habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, confie-t-elle. Mille mètres de barrages anti-crues ont été installés sur les quais, selon la préfecture. Le tribunal de proximité de la ville a également été fermé, a annoncé le parquet de Rennes.Plusieurs embarcations de CRS “sont déployés à Redon et à Guipry-Messac pour des missions de sécurité générale, d’assistance aux sinistrés et de secours à personne”, selon la préfecture.- Crues historiques ? -“Tandis que sur la plupart des bassins la tendance était à la décrue, la propagation des crues formées est toujours en cours à la confluence entre Oust et vilaine, dans le pays de Redon”, selon le dernier bulletin Vigicrues vers 16H00. “Les pluies déjà observées et prévues en soirée ce mercredi sur l’ensemble du bassin versant de la Vilaine vont maintenir des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, estime Vigicrues.Le pic de la crue est lui encore incertain.”Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17H00″ jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.D’après la préfecture, la dépression IVO “générera encore des pluies modérées ou des averses jusqu’à jeudi matin sur les régions du nord-ouest, avec la poursuite des crues et inondations”. Dans le département, “elle apportera des précipitations moindres, de l’ordre de 10 millimètres”.En Ille-et-Vilaine plus de 100 routes ont été coupées ou déviées tandis que 38 villes ont activé leurs Plans communaux de sauvegarde (PCS), selon la préfecture. Le trafic ferroviaire était lui toujours perturbé, avec “la circulation des trains interrompue entre Nantes et Rennes (…) La reprise des circulations est estimée au samedi 1er février à 06H00 et dépendra des conditions météorologiques”, indique TER Pays de la Loire sur X.A Rennes, “les précipitations de ce mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, a indiqué la mairie. Les parcs, les jardins et les cimetières restent toujours fermés sur l’ensemble de la capitale bretonne.La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine restent en alerte rouge. La Somme a rejoint le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe et l’Orne, placés en vigilance orange crues. all-bur-mas-laf/gvy

Crues: 3 départements toujours en rouge, Redon attend le pic

La vigilance rouge pour crues sera maintenue jeudi dans le Morbihan, la Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine où la dépression Ivo a aggravé mercredi les inondations causées par les tempêtes Eowyn et Herminia, comme à Redon où des habitations sont “encerclées” par les cours d’eau qui ont quitté leur lit.Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est toutefois à déplorer et, depuis dimanche, 1.106 personnes ont été évacuées (établissements sanitaires et médico-sociaux compris), a indiqué mercredi soir la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, est particulièrement vulnérable et, mercredi, 25 sinistrés ont été pris en charge dans un centre d’hébergement d‘urgence, qui compte 50 lits, selon la mairie.  D’autres, comme Wilfried Lucas, 52 ans, voient leur domicile “encerclé” par les eaux “mais ce n’est pas la panique”, déclare-t-il à l’AFP.Partout dans la ville, des parpaings et sacs de sable ont été disposés devant les portes d’immeubles et de commerces. La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville, effaçant les limites entre le fleuve et ses rives, où s’activent des pompiers, l’eau jusqu’aux mollets.Le niveau de la Vilaine “est prévu à 5,42 m jeudi à 17H00. La prévision basse est à 5,21 m et haute à 5,62 m. La crue record de 1936 était à 5,46 m”, rappelle la mairie.Selon la maire-adjointe Géraldine Denigot, gilet rouge siglé Redon, “quelques personnes restent à leur domicile, ils habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, confie-t-elle. Mille mètres de barrages anti-crues ont été installés sur les quais, selon la préfecture. Le tribunal de proximité de la ville a également été fermé, a annoncé le parquet de Rennes.Plusieurs embarcations de CRS “sont déployés à Redon et à Guipry-Messac pour des missions de sécurité générale, d’assistance aux sinistrés et de secours à personne”, selon la préfecture.- Crues historiques ? -“Tandis que sur la plupart des bassins la tendance était à la décrue, la propagation des crues formées est toujours en cours à la confluence entre Oust et vilaine, dans le pays de Redon”, selon le dernier bulletin Vigicrues vers 16H00. “Les pluies déjà observées et prévues en soirée ce mercredi sur l’ensemble du bassin versant de la Vilaine vont maintenir des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, estime Vigicrues.Le pic de la crue est lui encore incertain.”Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17H00″ jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.D’après la préfecture, la dépression IVO “générera encore des pluies modérées ou des averses jusqu’à jeudi matin sur les régions du nord-ouest, avec la poursuite des crues et inondations”. Dans le département, “elle apportera des précipitations moindres, de l’ordre de 10 millimètres”.En Ille-et-Vilaine plus de 100 routes ont été coupées ou déviées tandis que 38 villes ont activé leurs Plans communaux de sauvegarde (PCS), selon la préfecture. Le trafic ferroviaire était lui toujours perturbé, avec “la circulation des trains interrompue entre Nantes et Rennes (…) La reprise des circulations est estimée au samedi 1er février à 06H00 et dépendra des conditions météorologiques”, indique TER Pays de la Loire sur X.A Rennes, “les précipitations de ce mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, a indiqué la mairie. Les parcs, les jardins et les cimetières restent toujours fermés sur l’ensemble de la capitale bretonne.La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine restent en alerte rouge. La Somme a rejoint le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe et l’Orne, placés en vigilance orange crues. all-bur-mas-laf/gvy