Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou

Près de 200 personnes, dont le Premier ministre François Bayrou, la journaliste Anne Sinclair ou l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, ont rendu mercredi un dernier hommage à Mussy-sur-Seine (Aube) au fondateur de l’Événement du Jeudi et de Marianne Jean-François Kahn, décédé le 22 janvier à 86 ans.Sa famille, dont son épouse Rachel Kahn, et ses proches ont ensuite accompagné le cercueil jusqu’au cimetière de cette commune où il avait des attaches familiales.Le Premier ministre a salué un ami proche politiquement, rappelant qu’il était l'”inventeur de ce concept qui a fait beaucoup sourire à l’époque, sauf nous (…) de centrisme révolutionnaire”.Jean-Francois Kahn, a-t-il ajouté, a “manifesté cette vertu de fidélité contre vents et contre marées, spécialement pour nous, dans cette famille politique improbable que nous construisions”.Jean-François Kahn, qui s’était présenté aux élections européennes de 2009 sur une liste MoDem, avait apporté son soutien à la candidature de M. Bayrou à la présidentielle en 2007 puis 2012.Au cours de la cérémonie, qui a duré plus d’une heure dans une salle communale décorée de fleurs blanches, souvenirs joyeux et larmes se sont entremêlés. Première à prendre la parole, Anne Sinclair a estimé que Jean-François Kahn était “un journaliste comme il n’en existe plus, un intellectuel avant tout, un amoureux du doute contre les certitudes totalitaires”.L’ancien directeur de Libération Laurent Joffrin, le co-fondateur de Marianne Maurice Szafran, ou l’ex-dirigeante du magazine et éditorialiste Natacha Polony étaient également présents. Dans la salle étaient affichées des photos de Jean-François Kahn lisant une édition des Nouvelles Littéraires, revue qu’il avait également dirigée, ou encore au cours d’un discours électoral, le poing levé.Des chansons de Barbara, “Que Marianne était jolie” de Michel Delpech et “les Moulins de mon cÅ“ur” de Michel Legrand avec lequel il était ami, ont été interprétées pendant la cérémonie.

Justice Department drops documents case against Trump co-defendants

The Justice Department ended its prosecution on Wednesday of two former co-defendants of President Donald Trump who were accused of mishandling classified documents.Special Counsel Jack Smith dropped the case against Trump after he won November’s election but charges were still  pending against Walt Nauta, Trump’s valet, and Carlos De Oliveira, a property manager at the president’s Mar-a-Lago estate in Florida.Judge Aileen Cannon, a Trump appointee, threw out the case in July but Smith had appealed the dismissal of the charges against Nauta and De Oliveira to the 11th US Circuit Court of Appeals in Atlanta.The Justice Department, which is now led by Trump appointees, said in a filing with the 11th Circuit Court that it was abandoning its appeal.No reason was given for the move, which the appeals court is likely to accept, bringing the case to an end.Nauta, Trump’s long-time valet, and De Oliveira had pleaded not guilty to charges of making false statements and obstructing justice.Trump was accused by the special counsel of conspiring to overturn the results of the 2020 election he lost to Democrat Joe Biden and stashing classified documents at his Mar-a-Lago home after leaving the White House at the end of his first term.Trump allegedly kept the top secret documents — which included records from the Pentagon and CIA — unsecured at Mar-a-Lago and thwarted efforts to retrieve them.Smith dropped both cases against Trump after the election citing a Justice Department policy of not indicting or prosecuting a sitting president.

Romanian security contractors surrender amid DR Congo fightingWed, 29 Jan 2025 17:44:29 GMT

Dozens of Romanian security contractors in the eastern DR Congo crossed the border into neighbouring Rwanda on Wednesday to surrender to authorities following days of deadly fighting, according to Kigali.Rwanda-backed fighters controlled almost all of the DR Congo city of Goma, a key mineral trading hub, Wednesday after a lightening offensive.A long line of men, many …

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Données personnelles: la justice de l’UE demande une surveillance accrue des pratiques de Meta

La justice européenne a intimé mercredi à l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) d’être plus vigilante sur la collecte de données personnelles en Europe par le géant Meta, maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram.Le régulateur irlandais supervise pour le compte de l’UE le groupe Meta (anciennement Facebook) puisque ce dernier a son siège régional en Irlande.Mais le Comité européen de la protection des données (EDPB) peut exiger de rester l’autorité supérieure compétente dans certains cas.Les deux parties étaient en conflit ces dernières années sur l’appréciation du respect par Meta du fameux “RGPD”, le règlement général de protection des données qui encadre depuis 2018 le traitement de données sur tout le territoire de l’UE. Mercredi le Tribunal de l’UE, établi à Luxembourg, a apporté son soutien au régulateur européen, en déboutant la DPC qui contestait trois décisions de ce dernier.”L’EDPB peut donner des instructions contraignantes à l’autorité de contrôle principale (la DPC, NDLR) pour qu’elle mène des enquêtes plus approfondies et adopte de nouvelles décisions s’il y a des lacunes ou une analyse insuffisante dans la décision initiale”, a écrit le tribunal dans un communiqué.A l’origine du dossier, trois citoyens de Belgique, Allemagne et Autriche, soutenus par l’association Noyb (“None of your business”) du juriste autrichien Max Schrems, s’étaient plaints des pratiques de Facebook, Instagram et WhatsApp sur la collecte de données des usagers de ces plateformes.Les plaignants les jugeaient contraires au RGPD, notamment concernant les publicités ciblées et l’absence de consentement.La DPC avait rendu son avis initial, soumis ensuite à d’autres autorités de régulation dans l’UE. L’absence de consensus avait conduit à l’intervention de l’EDPB, dont certaines décisions rendues en 2022 avaient ensuite été contestées par l’autorité irlandaise.”Nous sommes heureux de la décision du tribunal de rejeter les demandes de la DPC, mais cela signifie aussi que l’affaire revient de la case départ”, a réagi Max Schrems, figure de la lutte pour la protection des données personnelles.Il a souligné que le dossier allait revenir devant les juges irlandais et que “la décision finale prendra des années”.”Nous prenons acte de la décision et sommes en train de l’examiner”, a simplement indiqué de son côté l’autorité irlandaise.

Données personnelles: la justice de l’UE demande une surveillance accrue des pratiques de Meta

La justice européenne a intimé mercredi à l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) d’être plus vigilante sur la collecte de données personnelles en Europe par le géant Meta, maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram.Le régulateur irlandais supervise pour le compte de l’UE le groupe Meta (anciennement Facebook) puisque ce dernier a son siège régional en Irlande.Mais le Comité européen de la protection des données (EDPB) peut exiger de rester l’autorité supérieure compétente dans certains cas.Les deux parties étaient en conflit ces dernières années sur l’appréciation du respect par Meta du fameux “RGPD”, le règlement général de protection des données qui encadre depuis 2018 le traitement de données sur tout le territoire de l’UE. Mercredi le Tribunal de l’UE, établi à Luxembourg, a apporté son soutien au régulateur européen, en déboutant la DPC qui contestait trois décisions de ce dernier.”L’EDPB peut donner des instructions contraignantes à l’autorité de contrôle principale (la DPC, NDLR) pour qu’elle mène des enquêtes plus approfondies et adopte de nouvelles décisions s’il y a des lacunes ou une analyse insuffisante dans la décision initiale”, a écrit le tribunal dans un communiqué.A l’origine du dossier, trois citoyens de Belgique, Allemagne et Autriche, soutenus par l’association Noyb (“None of your business”) du juriste autrichien Max Schrems, s’étaient plaints des pratiques de Facebook, Instagram et WhatsApp sur la collecte de données des usagers de ces plateformes.Les plaignants les jugeaient contraires au RGPD, notamment concernant les publicités ciblées et l’absence de consentement.La DPC avait rendu son avis initial, soumis ensuite à d’autres autorités de régulation dans l’UE. L’absence de consensus avait conduit à l’intervention de l’EDPB, dont certaines décisions rendues en 2022 avaient ensuite été contestées par l’autorité irlandaise.”Nous sommes heureux de la décision du tribunal de rejeter les demandes de la DPC, mais cela signifie aussi que l’affaire revient de la case départ”, a réagi Max Schrems, figure de la lutte pour la protection des données personnelles.Il a souligné que le dossier allait revenir devant les juges irlandais et que “la décision finale prendra des années”.”Nous prenons acte de la décision et sommes en train de l’examiner”, a simplement indiqué de son côté l’autorité irlandaise.

La Bourse de Paris freinée par LVMH

La Bourse de Paris a terminé en repli de 0,32% mercredi, freinée par le numéro un de la cote parisienne et du secteur du luxe, LVMH, dont les résultats ont été jugés décevants.L’indice vedette CAC 40 a cédé 24,89 points et s’est établi à 7.872,48 points à la clôture. Mardi, il avait légèrement reculé de 0,12%.Les résultats meilleurs qu’attendu des groupes britannique Burberry et du suisse Richemont, récemment publiés, avaient suscité l’espoir d’une reprise pour le luxe et avait amené le marché “à revoir à la hausse les anticipations” sur les résultats du leader du secteur, le français LVMH, a expliqué Lionel Melka, gérant de Swann Capital.Mais le chiffre d’affaires du groupe de Bernard Arnault s’est replié de 2% en 2024, tombant à 84,7 milliards d’euros, et son bénéfice net a plongé de 17%, à 12,55 milliards d’euros. La rentabilité a aussi baissé, la marge opérationnelle courante descendant à 23% – un niveau qui reste élevé -, contre 26,5% en 2023.”On a eu trois ans d’euphorie en 2021, 2022 et 2023, on a une année de consolidation en 2024, il faut prendre cette année pour ce qu’elle est”, a commenté le directeur financier de LVMH, Jean-Jacques Guiony.L’action du géant du luxe a déraillé de 4,98% mercredi, finissant à 713,20 euros.Christian Dior (LVMH) a aussi été lâché. Son titre a fondu de 5,28%, à 184,00 euros, après que plusieurs analystes ont pointé des fragilités.Toujours dans le secteur du luxe, Kering a chuté de 5,40%, à 246,25 euros, et L’Oréal a nettement reculé de 3,06%, à 356,35 euros.Hermès est en revanche resté au-dessus de la mêlée, avançant de 0,71% à 2.681,00 euros. Le groupe “n’est pas sur le même segment que LVMH, il est sur l’ultra luxe et est assez peu dépendant de la conjoncture, bénéficiant d’un effet rareté et désirabilité du produit”, a souligné M. Melka.Au-delà des résultats de LVMH, la séance a été “attentiste” à Paris, a décrit le gérant.Les regards sont tournés vers la banque centrale américaine (Fed), qui achève sa réunion de politique monétaire mercredi soir. Elle devrait laisser ses taux inchangés pour sa première décision depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Schneider Electric reprend de la hauteurLe géant des équipements électriques Schneider Electric, dont le titre a lourdement chuté lundi et mardi en raison d’interrogations sur l’évolution du secteur de l’intelligence artificielle (IA), a repris de la hauteur mercredi.Il a gagné 4,74%, à 237,45 euros. Sur la semaine, il reste en fort recul de 12,27%.

With China’s DeepSeek, US tech fears red threat

The emergence of the DeepSeek chatbot has sent Silicon Valley into a frenzy, with calls to go faster on advancing artificial intelligence and beat communist-led China before it is too late. California tech investors have usually kept their involvement in politics low key, generally supporting centrist politicians who don’t get in the way of their innovations and business plans.But the AI revolution, and the potential ability of China to pose a direct threat to US dominance, has unnerved tech investors, who are now calling on the Donald Trump-led US government to help them take the battle to their Chinese rivals.”It’s a huge geopolitical competition, and China’s running at it super hard,” warned Facebook titan Mark Zuckerberg on the Joe Rogan podcast. He noted that DeepSeek is “a very advanced model” and that it censors historical events like Tiananmen Square, arguing that “we should want the American model to win.”Google, though not specifically mentioning DeepSeek, on Wednesday said the United States must take urgent action to maintain its narrow lead in artificial intelligence technology or risk losing its strategic advantage.”America holds the lead in the AI race — but our advantage may not last,” it warned, calling for government help in AI chip production, streamlining regulations and beefing up cybersecurity against national adversaries.The emergence of DeepSeek’s lower cost breakthrough particularly threatens US-based AI leaders like OpenAI and Anthropic, which have invested billions in developing leading AI models.OpenAI raised alarms Tuesday about Chinese companies attempting to copy their advanced AI models through distillation techniques, announcing plans to deepen collaboration with US authorities.OpenAI investor Josh Kushner criticized so-called “pro-America technologists” who praise what he claims is Chinese AI built with misappropriated US technology. Palmer Luckey, a Trump-supporting tech entrepreneur, suggested DeepSeek’s success was being amplified to undermine Trump’s policies.- ‘Fall behind’ -Despite US government efforts to maintain AI supremacy through export controls on advanced chips, DeepSeek has found ways to achieve comparable results using authorized, less sophisticated Nvidia semiconductors.The app’s popularity has soared, topping Apple’s download charts, with US companies already incorporating its programming interface into their services. Perplexity, an AI-assisted search engine startup, has begun using the technology while claiming that it keeps user data within the US.The tech community can count on Washington, where concern about China has achieved rare bipartisan consensus.Last year, Republicans and Democrats passed a law ordering the divestment of TikTok, a subsidiary of the Chinese group ByteDance.”If America falls behind China on AI, we will fall behind everywhere: economically, militarily, scientifically, educationally, everywhere,” the US Senate’s top Democrat Chuck Schumer said Tuesday.”China’s innovation with DeepSeek is jarring, but it’s nothing compared to what will happen if China beats the US on the ultimate goal of AGI, artificial general intelligence. We cannot, we must not allow that to happen.”Representative Mark Green, a senior Republican said “let’s set the record straight — DeepSeek R1 is another digital arm of the Chinese Communist Party.”However, some argue this aggressive approach may backfire, given Silicon Valley’s reliance on Chinese talent. Nvidia researcher Zhiding Yu highlighted this concern on X, noting how a Chinese intern from his team joined DeepSeek in 2023.”If we keep cooking up geo-political agendas and creating hostile opinions to Chinese researchers, we will shoot ourselves in the foot and lose even more competitiveness.”

Tests de soumission chimique: l’ordre des pharmaciens émet des “réserves”

L’ordre national des pharmaciens a émis mercredi “des réserves” au sujet des kits de détection de substances chimiques dans les boissons, vendus dans certaines officines, et a appelé les pharmaciens “à la vigilance”.”Ce qui interroge quand même, c’est que ces tests n’ont, à ma connaissance, pas de marquage CE”, gage du respect des exigences réglementaires pour que ce produit puisse être commercialisé en Europe, a indiqué Carine Wolf-Thal, la présidente du conseil national de l’ordre des pharmaciens.Généralement proposés dans les milieux de la nuit et les festivals, ces tests – la détection se fait grâce à un petit bâtonnet que l’on trempe dans la boisson – sont parfois vendus dans “certaines officines” mais n’ont pas “fait leurs preuves de sécurité et de fiabilité” à ce stade, a-t-elle ajouté à l’occasion d’un point presse.”Le risque c’est que ce soit faussement rassurant”, même si “on ne peut pas complètement balayer d’un revers de main l’idée de tester une boisson”, selon elle.En outre, ce genre de tests, fabriqués aux Etats-Unis et au Royaume-Uni notamment, ne figurent pas non plus pour l’heure dans la liste des marchandises autorisées qu’un pharmacien peut vendre en officine.”La question, c’est +est-ce que cela doit entrer dans la liste ou pas?+”, interroge Mme Wolf-Thal. En attendant, “attention au choix de référencement de ce test”, a-t-elle dit.La soumission chimique consiste en l’administration de substances psychoactives à un individu, souvent une femme, à son insu, à des fins notamment d’agression et de viol.L’ordre des pharmaciens rappelle que pendant la crise sanitaire liée au Covid, les pharmacies ont servi “de refuge, de lieu d’alerte” aux victimes de violences sexuelles et sexistes.Le gouvernement avait relancé en octobre une mission sur le sujet de la soumission chimique confiée à la sénatrice RDSE Véronique Guillotin et à la députée MoDem Sandrine Josso.Celle-ci avait notamment recommandé que les pharmacies puissent délivrer, sur prescription médicale, aux femmes qui pensent avoir été droguées, un “kit de détection” ou “kit du lendemain” avec des “flacons pour recueillir l’urine”, les adresses utiles et “toute la marche à suivre” pour accéder à la preuve.”Rien n’a été encore décidé” sur l’analyse de substances chimiques à partir d’un prélèvement sanguin ou urinaire, a indiqué Mme Wolf-Thal, mais cela va “faire partie d’un très prochain rendez-vous”.La Défenseure des droits, saisie d’un cas particulier en décembre, préconise de son côté de sensibiliser les services de police dans le cadre de leur formation et de faciliter “l’accès à des kits de détection dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie et les unités médico-judiciaires”.Elle recommande aussi que la délivrance d’un kit “soit systématiquement accompagnée d’une proposition à pouvoir s’isoler dans des toilettes afin qu’il puisse être utilisé dignement et proprement”.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.