L’étendue de la dette de la France début 2025 dévoilée jeudi

L’Insee dira jeudi si la dette colossale de la France, qui dépasse 3.300 milliards d’euros, a encore gonflé au premier trimestre, en pleines turbulences politiques pour le pays qui s’escrime à résorber son lourd déficit public.Le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit le même jour un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter des finances publiques. Dans ce domaine, la deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est aussi l’un des cancres. Sa dette, qui atteignait 3.305,3 milliards d’euros ou 113% du produit intérieur brut (PIB) fin 2024, est la troisième par ordre d’importance après la Grèce et l’Italie. Une somme énorme alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.Le déficit public (5,8% du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement entend le ramener sous le plafond européen de 3% du PIB à l’horizon 2029, après des objectifs de 5,4% en 2025 et 4,6% en 2026.  – “Année blanche” -Pour y parvenir, il a prévu un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros cette année, qu’il compte poursuivre à hauteur de 40 milliards en 2026 dans un contexte contraint par la volonté de la France de se réarmer et la hausse du coût de la dette, en voie de devenir le premier poste de dépense.  Une feuille de route a été promise par le Premier ministre François Bayrou à la mi-juillet, avant la présentation du projet de budget dont l’examen parlementaire à l’automne s’annonce périlleux pour la survie du gouvernement. “Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025”, commente Bruno Cavalier, chef économiste d’Oddo BHF, dans une note. Le gouvernement souhaite en priorité maîtriser les dépenses publiques, en évitant une augmentation d’impôts, en répartissant l’effort entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé sa porte-parole Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — un gel des dépenses qui seraient reconduites sans tenir compte de l’inflation. Comme ils l’avaient fait en début d’année pour permettre l’adoption du budget 2025, les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, recevront tous les groupes politiques à Bercy avant le 11 juillet. – “Exercice de communication” -Mais bâtir un compromis s’annonce ardu tant l’instabilité politique continue de secouer la France plus d’un an après la dissolution de l’Assemblée nationale. “Ce qui aujourd’hui est en train d’être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible”, a affirmé dimanche Mme de Montchalin au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6.Elle a reconnu toutefois des discussions “difficiles” avec les ministères, priés de présenter des économies lors de consultations qui s’achèvent cette semaine, avant l’arbitrage de Matignon.   “Tous les partis politiques sont occupés des prochaines élections, municipales en 2026 et présidentielle en 2027. N’importe quel prétexte peut donc servir à satisfaire leur clientèle électorale”, estime Bruno Cavalier.  A cette situation française difficile s’ajoute la forte incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient, qui pèse sur la croissance. L’Insee et la Banque de France l’attendent à 0,6% en 2025, et le gouvernement à 0,7%, un fort ralentissement par rapport à 2024 (1,1%). Amélie de Montchalin a promis mercredi de communiquer “en toute transparence” sur la situation des finances publiques lors du “comité d’alerte” réunissant pour la deuxième fois depuis avril parlementaires, élus locaux et partenaires sociaux. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas de “plongeon” des recettes comme celui qui avait contribué à creuser le déficit en 2023 et 2024. Mais l’Association des maires de France (AMF) y voit “un nouvel exercice de communication” plutôt qu’une “véritable réunion de travail”. 

L’étendue de la dette de la France début 2025 dévoilée jeudi

L’Insee dira jeudi si la dette colossale de la France, qui dépasse 3.300 milliards d’euros, a encore gonflé au premier trimestre, en pleines turbulences politiques pour le pays qui s’escrime à résorber son lourd déficit public.Le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit le même jour un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter des finances publiques. Dans ce domaine, la deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est aussi l’un des cancres. Sa dette, qui atteignait 3.305,3 milliards d’euros ou 113% du produit intérieur brut (PIB) fin 2024, est la troisième par ordre d’importance après la Grèce et l’Italie. Une somme énorme alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.Le déficit public (5,8% du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement entend le ramener sous le plafond européen de 3% du PIB à l’horizon 2029, après des objectifs de 5,4% en 2025 et 4,6% en 2026.  – “Année blanche” -Pour y parvenir, il a prévu un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros cette année, qu’il compte poursuivre à hauteur de 40 milliards en 2026 dans un contexte contraint par la volonté de la France de se réarmer et la hausse du coût de la dette, en voie de devenir le premier poste de dépense.  Une feuille de route a été promise par le Premier ministre François Bayrou à la mi-juillet, avant la présentation du projet de budget dont l’examen parlementaire à l’automne s’annonce périlleux pour la survie du gouvernement. “Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025”, commente Bruno Cavalier, chef économiste d’Oddo BHF, dans une note. Le gouvernement souhaite en priorité maîtriser les dépenses publiques, en évitant une augmentation d’impôts, en répartissant l’effort entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé sa porte-parole Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — un gel des dépenses qui seraient reconduites sans tenir compte de l’inflation. Comme ils l’avaient fait en début d’année pour permettre l’adoption du budget 2025, les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, recevront tous les groupes politiques à Bercy avant le 11 juillet. – “Exercice de communication” -Mais bâtir un compromis s’annonce ardu tant l’instabilité politique continue de secouer la France plus d’un an après la dissolution de l’Assemblée nationale. “Ce qui aujourd’hui est en train d’être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible”, a affirmé dimanche Mme de Montchalin au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6.Elle a reconnu toutefois des discussions “difficiles” avec les ministères, priés de présenter des économies lors de consultations qui s’achèvent cette semaine, avant l’arbitrage de Matignon.   “Tous les partis politiques sont occupés des prochaines élections, municipales en 2026 et présidentielle en 2027. N’importe quel prétexte peut donc servir à satisfaire leur clientèle électorale”, estime Bruno Cavalier.  A cette situation française difficile s’ajoute la forte incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient, qui pèse sur la croissance. L’Insee et la Banque de France l’attendent à 0,6% en 2025, et le gouvernement à 0,7%, un fort ralentissement par rapport à 2024 (1,1%). Amélie de Montchalin a promis mercredi de communiquer “en toute transparence” sur la situation des finances publiques lors du “comité d’alerte” réunissant pour la deuxième fois depuis avril parlementaires, élus locaux et partenaires sociaux. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas de “plongeon” des recettes comme celui qui avait contribué à creuser le déficit en 2023 et 2024. Mais l’Association des maires de France (AMF) y voit “un nouvel exercice de communication” plutôt qu’une “véritable réunion de travail”. 

L’étendue de la dette de la France début 2025 dévoilée jeudi

L’Insee dira jeudi si la dette colossale de la France, qui dépasse 3.300 milliards d’euros, a encore gonflé au premier trimestre, en pleines turbulences politiques pour le pays qui s’escrime à résorber son lourd déficit public.Le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit le même jour un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter des finances publiques. Dans ce domaine, la deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est aussi l’un des cancres. Sa dette, qui atteignait 3.305,3 milliards d’euros ou 113% du produit intérieur brut (PIB) fin 2024, est la troisième par ordre d’importance après la Grèce et l’Italie. Une somme énorme alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.Le déficit public (5,8% du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement entend le ramener sous le plafond européen de 3% du PIB à l’horizon 2029, après des objectifs de 5,4% en 2025 et 4,6% en 2026.  – “Année blanche” -Pour y parvenir, il a prévu un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros cette année, qu’il compte poursuivre à hauteur de 40 milliards en 2026 dans un contexte contraint par la volonté de la France de se réarmer et la hausse du coût de la dette, en voie de devenir le premier poste de dépense.  Une feuille de route a été promise par le Premier ministre François Bayrou à la mi-juillet, avant la présentation du projet de budget dont l’examen parlementaire à l’automne s’annonce périlleux pour la survie du gouvernement. “Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025”, commente Bruno Cavalier, chef économiste d’Oddo BHF, dans une note. Le gouvernement souhaite en priorité maîtriser les dépenses publiques, en évitant une augmentation d’impôts, en répartissant l’effort entre Etat, Sécurité sociale et collectivités locales. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé sa porte-parole Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — un gel des dépenses qui seraient reconduites sans tenir compte de l’inflation. Comme ils l’avaient fait en début d’année pour permettre l’adoption du budget 2025, les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, recevront tous les groupes politiques à Bercy avant le 11 juillet. – “Exercice de communication” -Mais bâtir un compromis s’annonce ardu tant l’instabilité politique continue de secouer la France plus d’un an après la dissolution de l’Assemblée nationale. “Ce qui aujourd’hui est en train d’être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible”, a affirmé dimanche Mme de Montchalin au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6.Elle a reconnu toutefois des discussions “difficiles” avec les ministères, priés de présenter des économies lors de consultations qui s’achèvent cette semaine, avant l’arbitrage de Matignon.   “Tous les partis politiques sont occupés des prochaines élections, municipales en 2026 et présidentielle en 2027. N’importe quel prétexte peut donc servir à satisfaire leur clientèle électorale”, estime Bruno Cavalier.  A cette situation française difficile s’ajoute la forte incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient, qui pèse sur la croissance. L’Insee et la Banque de France l’attendent à 0,6% en 2025, et le gouvernement à 0,7%, un fort ralentissement par rapport à 2024 (1,1%). Amélie de Montchalin a promis mercredi de communiquer “en toute transparence” sur la situation des finances publiques lors du “comité d’alerte” réunissant pour la deuxième fois depuis avril parlementaires, élus locaux et partenaires sociaux. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas de “plongeon” des recettes comme celui qui avait contribué à creuser le déficit en 2023 et 2024. Mais l’Association des maires de France (AMF) y voit “un nouvel exercice de communication” plutôt qu’une “véritable réunion de travail”. 

Contrôles d’identité “au faciès”: la CEDH rend sa décision

La France va-t-elle être condamnée pour des contrôles d’identité discriminatoires ? La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) rend sa décision jeudi, épilogue d’un long combat judiciaire pour six hommes.Ces six Français, d’origine africaine ou nord-africaine et résidant à Roubaix, Marseille, Vaulx-en-Velin, Saint-Ouen et Besançon, dénoncent des “contrôles au faciès”, subis en 2011 et 2012.Après avoir perdu devant la justice française, ils ont saisi en 2017 la CEDH, qui veille au respect de la Convention européenne des droits de l’homme dans les 46 Etats qui l’ont ratifiée.Ils demandent à la cour de condamner la France pour discrimination, violation de leur vie privée et de leur liberté de circulation.Ils souhaitent aussi contraindre les autorités françaises à mettre en place des mesures pour empêcher les contrôles discriminatoires et garantir une traçabilité de ces contrôles, avec la remise d’un récépissé lors de chaque contrôle d’identité, par exemple.Ces six requérants font partie d’un groupe de 13 hommes qui s’étaient lancés dans un combat judiciaire, dénonçant des contrôles injustifiés, parfois associés à des palpations, des insultes ou du tutoiement.Après avoir perdu en première instance en octobre 2013, les plaignants avaient fait appel et en juin 2015, la cour d’appel de Paris avait donné raison à cinq d’entre eux, condamnant l’Etat à verser 1.500 euros de dommages et intérêts à chacun.En novembre 2016, la Cour de cassation avait définitivement condamné l’Etat dans trois dossiers, une première historique.Six hommes qui n’avaient pas obtenu gain de cause avaient décidé de porter l’affaire devant la CEDH.- “Briser l’inertie” -“Dans un contexte politique où les autorités ne prennent pas de mesures contre ce problème généralisé, la décision de la Cour européenne des droits de l’homme est particulièrement importante”, estime Lanna Hollo, juriste et cofondatrice de l’association de lutte contre les discriminations (RE)Claim.”Une décision forte pourrait enfin briser le déni et l’inertie des autorités françaises et les obliger à prendre des mesures concrètes et efficaces”, souligne-t-elle. La proportion de personnes ayant fait l’objet d’un contrôle d’identité a fortement augmenté entre 2016 et 2024, selon une enquête du Défenseur des droits (DDD) dévoilée mardi, pour laquelle 5.030 personnes ont été interrogées.En 2024, 26% des personnes interrogées ont déclaré avoir été contrôlées par la police ou la gendarmerie au moins une fois au cours des cinq dernières années, contre 16% en 2016.Les hommes jeunes et perçus comme arabes, noirs ou maghrébins ont quatre fois plus de risques de faire l’objet d’au moins un contrôle d’identité que le reste de la population et 12 fois plus de risques d’avoir un contrôle poussé (fouille, palpation, ordre de partir, etc.), révèle cette enquête.Plus d’une personne sur deux (52%) déclare ne pas avoir reçu de justification du contrôle et 19% des personnes contrôlées évoquent des comportements inappropriés de la part des forces de l’ordre lors du contrôle (tutoiements, insultes, provocations, brutalité).Au regard de ces résultats, la Défenseure des droits Claire Hédon a émis plusieurs recommandations, dont la traçabilité des contrôles d’identité afin de garantir aux personnes contrôlées la possibilité d’exercer un recours, notamment en cas d’allégation de discrimination.Elle suggère aussi de modifier le cadre légal des contrôles d’identité en précisant à l’article 78-2 du Code de procédure pénale que les contrôles d’identité ne doivent pas être fondés sur les critères de discrimination prévus par la loi, et que le motif du choix de la personne contrôlée doit être objectivé et énoncé à la personne contrôlée, dans la mesure du possible.

“Fito”, le criminel le plus recherché d’Equateur

Adolfo Macias, alias “Fito”, arrêté mercredi en Equateur, était le criminel le plus recherché du pays après son évasion de la prison d’où il commandait l’un des principaux gangs criminels du pays, les Choneros.Son nom avait été associé à l’assassinat en août 2023 de l’un des principaux candidats à l’élection présidentielle en Equateur, Fernando Villavicencio, qui avait fait état de menaces de mort de sa part.Il fait également l’objet d’une demande d’extradition du bureau du procureur de New York qui l’accuse de trafic d’armes et de cocaïne.Né en septembre 1979 à Manta sur la côte atlantique, là même où il a été arrêté mercredi par les forces spéciales, “Fito” avait pris la tête en 2020 du cartel de Choneros opérant tant dans le trafic de drogue que dans l’assassinat et l’extorsion après la mort violente de son mentor, Jorge Luis Zambrano.Ancien chauffeur de taxi, “Fito” était devenu l’ennemi public numéro un en Equateur, les autorités le désignant comme un “criminel aux caractéristiques extrêmement dangereuses”.Son évasion du pénitencier de Guayaquil (sud-ouest) en janvier 2024 avait donné le signal d’une vague de violences sans précédent dans le pays, des dizaines de morts à la clé.Photographié avec de longs cheveux hirsutes et une barbe proéminente lors d’un transfèrement de prison, il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de privation de liberté pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.Dans le quartier du centre pénitentiaire de Guayaquil, aux peintures murales à sa gloire et dessins d’armes, de dollars et de lions, c’était lui le chef, comme en ont témoigné des vidéos qui l’avaient montré en train de faire la fête à l’intérieur de la prison avec des musiciens et des engins pyrotechniques.- Diplôme d’avocat -Derrière les hauts murs où l’administration pénitentiaire ne fait pas toujours la loi, il avait même enregistré un clip vidéo sur un “narcorroccido” (chanson populaire en l’honneur des narcotrafiquants) à sa gloire: “El corrido del Leon”.Il y apparaissait avec un large chapeau sur la tête, saluant et riant avec quatre détenus dans la cour de la prison, caressant un coq de combat, sur un air chanté notamment par sa fille, connue sous le nom de Queen Michelle.”Fito” exerçait “un contrôle interne important sur la prison” et y bénéficiait d’un “traitement différencié et préférentiel de la part des autorités”, avait souligné la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) dans un rapport en 2022.Ventripotent et réputé très charismatique, “Fito” a suivi derrière les barreaux des études de droit jusqu’à obtenir son diplôme d’avocat. Son gang, qui compte jusqu’à 8.000 membres selon les experts, a établi des liens avec les puissantes organisations criminelles colombienne (Clan del Golfo) et mexicaine (Cartel de Sinaloa) et des réseaux des Balkans, selon l’Observatoire équatorien du crime organisé.Mais sur les réseaux sociaux, Los Choneros se présentent comme des bienfaiteurs, des sortes de Robin des Bois, avec des clips vidéo vantant le trafic de drogue.En ligne, ils menacent les journalistes et, sur des rythmes de musique urbaine, lancent des avertissements aux autres gangs rivaux.”Choneros, nous sommes des lions. Avec l’oncle Fito contrôlant le quartier, nous sommes les patrons”, dit l’une des nombreuses chansons sur leur chaîne YouTube JF Music Entertainment.

Orages: un adolescent tué par la chute d’un arbre, levée de la vigilance orange

Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi la France, où la vigilance orange a été levée dans tous les départements concernés.L’adolescent a été tué à Picquebos par un arbre emporté par une rafale de vent, a indiqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, Bénédicte Martineau, qui n’a pas fourni d’autres détails.Selon le dernier bulletin de Météo France, qui faisait auparavant état de 44 départements en vigilance orages, les “orages violents s’évacuent du Nord-Est du pays”, avec une “baisse notable des températures jeudi” et des fortes chaleurs qui “ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”.Météo France avait déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.- “Prudence” -L’organisme de prévisions anticipait de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.”J’appelle à la plus grande prudence dans les déplacements de chacun et remercie les forces de secours mobilisées sur le terrain en ce moment-même et dans les prochaines heures”, a indiqué sur X le Premier ministre François Bayrou.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors d’un orage, selon les pompiers.En région parisienne, des vents de 109 km/h ont été enregistrés “sur la station Le Bourget”, selon Météo France.A Paris et dans les Hautes-de-Seine principalement, les pompiers sont intervenus une quarantaine de fois pour dégager des arbres ou des branches tombées sur les routes, a déclaré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) à l’AFP, précisant que l’épisode n’a fait “ni victimes ni blessés pour l’instant”.Le trafic a aussi été perturbé sur les RER B et D et les accès à quelques stations de métro ont été fermés en raison d’inondations, selon la SNCF et la RATP.Le débat sur la guerre entre l’Iran et Israël qui se tenait mercredi soir à l’Assemblée a été brièvement suspendu juste après le discours d’ouverture de M. Bayrou, qui a noté “qu’il pleuvait” dans l’hémicycle. “On a eu une petite fuite là-haut”, a confirmé à la reprise quelques minutes plus tard le président de séance, Roland Lescure, alors que de violents orages touchaient Paris.Les orages ont un impact sur le réseau électrique et des pannes de courant peuvent avoir lieu “sporadiquement sur le territoire, dans le tracé de l’orage”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gestionnaire de réseaux électriques Enedis, qui attend toutefois que “la situation soit stabilisée” avant de donner plus de précisions.- “Très chaud” -Mercredi, la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avaient été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.Selon Météo France, “les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.”Toutefois, en journée de jeudi, une baisse très significative des maximales est attendue, avec un retour à des températures voisines des 30°C”, ajoute le service météorologique.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/dsa/liu/lpa/cyj

Orages: un adolescent tué par la chute d’un arbre, levée de la vigilance orange

Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi la France, où la vigilance orange a été levée dans tous les départements concernés.L’adolescent a été tué à Picquebos par un arbre emporté par une rafale de vent, a indiqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, Bénédicte Martineau, qui n’a pas fourni d’autres détails.Selon le dernier bulletin de Météo France, qui faisait auparavant état de 44 départements en vigilance orages, les “orages violents s’évacuent du Nord-Est du pays”, avec une “baisse notable des températures jeudi” et des fortes chaleurs qui “ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”.Météo France avait déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.- “Prudence” -L’organisme de prévisions anticipait de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.”J’appelle à la plus grande prudence dans les déplacements de chacun et remercie les forces de secours mobilisées sur le terrain en ce moment-même et dans les prochaines heures”, a indiqué sur X le Premier ministre François Bayrou.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors d’un orage, selon les pompiers.En région parisienne, des vents de 109 km/h ont été enregistrés “sur la station Le Bourget”, selon Météo France.A Paris et dans les Hautes-de-Seine principalement, les pompiers sont intervenus une quarantaine de fois pour dégager des arbres ou des branches tombées sur les routes, a déclaré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) à l’AFP, précisant que l’épisode n’a fait “ni victimes ni blessés pour l’instant”.Le trafic a aussi été perturbé sur les RER B et D et les accès à quelques stations de métro ont été fermés en raison d’inondations, selon la SNCF et la RATP.Le débat sur la guerre entre l’Iran et Israël qui se tenait mercredi soir à l’Assemblée a été brièvement suspendu juste après le discours d’ouverture de M. Bayrou, qui a noté “qu’il pleuvait” dans l’hémicycle. “On a eu une petite fuite là-haut”, a confirmé à la reprise quelques minutes plus tard le président de séance, Roland Lescure, alors que de violents orages touchaient Paris.Les orages ont un impact sur le réseau électrique et des pannes de courant peuvent avoir lieu “sporadiquement sur le territoire, dans le tracé de l’orage”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gestionnaire de réseaux électriques Enedis, qui attend toutefois que “la situation soit stabilisée” avant de donner plus de précisions.- “Très chaud” -Mercredi, la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avaient été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.Selon Météo France, “les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.”Toutefois, en journée de jeudi, une baisse très significative des maximales est attendue, avec un retour à des températures voisines des 30°C”, ajoute le service météorologique.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/dsa/liu/lpa/cyj

Orages: un adolescent tué par la chute d’un arbre, levée de la vigilance orange

Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi la France, où la vigilance orange a été levée dans tous les départements concernés.L’adolescent a été tué à Picquebos par un arbre emporté par une rafale de vent, a indiqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, Bénédicte Martineau, qui n’a pas fourni d’autres détails.Selon le dernier bulletin de Météo France, qui faisait auparavant état de 44 départements en vigilance orages, les “orages violents s’évacuent du Nord-Est du pays”, avec une “baisse notable des températures jeudi” et des fortes chaleurs qui “ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”.Météo France avait déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.- “Prudence” -L’organisme de prévisions anticipait de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.”J’appelle à la plus grande prudence dans les déplacements de chacun et remercie les forces de secours mobilisées sur le terrain en ce moment-même et dans les prochaines heures”, a indiqué sur X le Premier ministre François Bayrou.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors d’un orage, selon les pompiers.En région parisienne, des vents de 109 km/h ont été enregistrés “sur la station Le Bourget”, selon Météo France.A Paris et dans les Hautes-de-Seine principalement, les pompiers sont intervenus une quarantaine de fois pour dégager des arbres ou des branches tombées sur les routes, a déclaré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) à l’AFP, précisant que l’épisode n’a fait “ni victimes ni blessés pour l’instant”.Le trafic a aussi été perturbé sur les RER B et D et les accès à quelques stations de métro ont été fermés en raison d’inondations, selon la SNCF et la RATP.Le débat sur la guerre entre l’Iran et Israël qui se tenait mercredi soir à l’Assemblée a été brièvement suspendu juste après le discours d’ouverture de M. Bayrou, qui a noté “qu’il pleuvait” dans l’hémicycle. “On a eu une petite fuite là-haut”, a confirmé à la reprise quelques minutes plus tard le président de séance, Roland Lescure, alors que de violents orages touchaient Paris.Les orages ont un impact sur le réseau électrique et des pannes de courant peuvent avoir lieu “sporadiquement sur le territoire, dans le tracé de l’orage”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gestionnaire de réseaux électriques Enedis, qui attend toutefois que “la situation soit stabilisée” avant de donner plus de précisions.- “Très chaud” -Mercredi, la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avaient été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.Selon Météo France, “les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.”Toutefois, en journée de jeudi, une baisse très significative des maximales est attendue, avec un retour à des températures voisines des 30°C”, ajoute le service météorologique.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/dsa/liu/lpa/cyj

Trial of Sean ‘Diddy’ Combs heads into closing arguments

After weeks of painstaking testimony in the high-profile trial of Sean “Diddy” Combs, legal teams will enter a pivotal moment of the proceedings Thursday as they deliver closing arguments.Both sides have said their climactic summations will last several hours each, as the fate of the once-powerful music mogul hangs in the balance.Prosecutors say Combs, 55, masterminded a decades-long pattern of wrongdoing that saw him and an inner circle of employees carry out crimes including forced labor, arson, bribery and witness tampering.The famed producer coerced two women — the singer Casandra Ventura and later a woman who testified under the pseudonym Jane — into years of drug-addled sex with paid escorts, prosecutors say.The most serious charge of racketeering — which includes the existence of a criminal enterprise that committed a pattern of offenses — could send Combs to prison for life. He also faces two charges of sex trafficking and two more for transportation for purposes of prostitution.But Combs denies it all: his lawyers have argued the artist’s relationships were consensual and have sought to convince jurors that many of the witnesses who testified were doing so for reasons including financial gain or jealousy.Along with alleged victims, government witnesses included former assistants and other employees, as well as escorts, friends and family of Ventura, and a hotel security guard who said he was bribed with $100,000 in a paper bag.Law enforcement officials and a forensic psychologist were also among the 34 individuals to take the stand.Combs opted against testifying on his own behalf, a common strategy of defense teams who are not required to prove innocence, only to cast doubt on government allegations of guilt.The government’s evidence included thousands of pages of phone and text records, and hours of testimony involved meticulous readings of some of the most explicit and wrenching exchanges.Many of those records appear to indicate distress on the part of the alleged victims. But a lot of the messages also show affection and desire — texts the defense underscored again and again.Jurors have seen video evidence of the sex parties prosecutors say were criminal, while the defense has exhibited exchanges they said imply consent.Also in evidence are reams of financial records — including CashApp payments to escorts — as well as flight and hotel records.- Deliberations up next -Since early May the proceedings have gripped the Manhattan federal courthouse where they’re taking place. And though electronics — that includes phones, laptops, and even AirPods — are barred from the building and must be left with security, dozens of influencers and content creators have buzzed around the courthouse’s exterior every day, delivering hot takes to eager social media fans.Combs is incarcerated and does not enter or exit the courthouse publicly. But some of the high-profile attendees and witnesses do, including members of the music mogul’s family and figures like Kid Cudi, the rapper who testified that Combs’s entourage torched his car.The marathon closing arguments are anticipated to wrap up on Friday.There is a slim chance jurors will go into deliberations that afternoon, but legal teams have indicated it’s more likely the panel of citizens will get the case on Monday.Then the world waits, as 12 New Yorkers consider the future of a man whose reputation as a dynamic starmaker is now in tatters.

Mississippi man who spent nearly 50 years on Death Row executed

A Mississippi man who had been on Death Row for nearly 50 years was executed by lethal injection on Wednesday, one of two executions in the United States this week.Richard Jordan, 79, was convicted in 1976 of the murder of Edwina Marter, the wife of a bank executive in the town of Gulfport.Jordan, a shipyard worker, kidnapped Marter from her home and demanded a $25,000 ransom.He was apprehended when he went to pick up the money.Jordan confessed to murdering Marter and led the authorities to her body, which had been hidden in a forest. She had been shot.Jordan was pronounced dead at 6:16 pm Central Time (2316 GMT) at the Mississippi State Penitentiary in Parchman, according to a statement issued by the Mississippi Department of Corrections.He was Mississippi’s longest-serving and oldest death row inmate at the time of his execution, the statement said.His execution came one day after that of Thomas Gudinas, 51, who was put to death by lethal injection in Florida on Tuesday.Gudinas was sentenced to death in 1995 for the murder of Michelle McGrath, who was last seen leaving a bar in the city of Orlando in the early hours.McGrath’s battered body was found the next day and Gudinas was arrested shortly afterwards.Florida has carried out more executions — seven — than any other US state so far this year.The execution in Mississippi was the first in the southern state since December 2022.There have been 25 executions in the United States this year: 20 by lethal injection, two by firing squad and three by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a face mask, causing the prisoner to suffocate.The use of nitrogen gas as an execution method has been denounced by United Nations experts as cruel and inhumane.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment, and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”