Ligue des champions: pour le PSG, encore un petit effort

Sur la lancée de son succès majuscule face à Manchester City (4-2), le Paris SG doit tenir son rang mercredi (21h00) à Stuttgart, contre qui un match nul suffit pour se qualifier en barrages de la Ligue des champions.Avec un groupe quasiment au complet  – Nuno Mendes est suspendu et Khvicha Kvaratskhelia non-qualifié pour la compétition à ce stade -, le PSG pourra compter sur ses hommes forts qui ont permis la semaine dernière de renverser les “Citizens”.Et en premier lieu le milieu Joao Neves, Ousmane Dembélé – encore buteur samedi en L1 lors du nul (1-1) contre Reims – et Bradley Barcola, enfin décisifs sur la scène européenne.Jusque-là uniquement forts en Ligue 1, les deux attaquants français ont haussé leur niveau en Ligue des champions.Désormais à la 22e place, les Parisiens ont fait un grand pas vers les barrages tout en conjurant le sort de leur inefficacité offensive, qui pénalisait le club de la capitale depuis le début de la saison en C1.Après avoir inscrit trois buts à Salzbourg (3-0), ils en ont marqué quatre mercredi dernier au Parc des princes, dont trois par trois attaquants différents (Barcola, Dembélé, Ramos).”Cela rajoute un peu de justice dans cette C1, on aurait dû avoir cinq points de plus”, avait lancé Luis Enrique, soulagé après avoir été frustré lors du nul contre le PSV Eindhoven (1-1) et la défaite contre l’Atletico Madrid (2-1 à la dernière seconde).- “Nous n’avons encore rien fait” -Avant cette huitième et dernière journée, avec 10 points, Paris a donc son destin en main et doit assurer au minimum un match nul pour terminer dans les 24 premiers et valider son ticket pour les barrages, qui se joueront sur une double confrontation aller-retour.”Au PSG, il y a la pression tous les jours, à chaque match. Nous sommes tous conscients que nous n’avons encore rien fait, jusque-là : il suffit de regarder le classement”, a déclaré mardi Luis Enrique en conférence de presse, tout en disant “tranquille” comme “pour chaque match de Ligue des champions”. La victoire face à City “était un match important, mais on sait qu’on n’a rien fait, on s’est pas qualifié. C’était un petit exploit la semaine dernière, mais si on perd demain et qu’on est éliminé, on ne retiendra pas la victoire contre City”, a poursuivi Lucas Hernandez, soulignant que ce match est “vital” et qu’il “ne faut pas passer à côté”.Avec ce ticket validé, les Parisiens échapperaient alors à une élimination au premier tour, jamais vue sous pavillon qatari.Pour cela, ils devront resserrer les rangs derrière car les Parisiens continuent d’avoir des errances défensives qui leur compliquent la vie: ils n’ont obtenu qu’un seul “clean sheet” sur leurs neuf derniers matches.Avec l’absence de Nuno Mendes, un doute subsiste sur la ligne défensive probablement composée d’Achraf Hakimi à droite et de la charnière Marquinhos-Pacho: Luis Enrique devra choisir entre Lucas Beraldo, Lucas Hernandez, de retour depuis quelques semaines après une grave blessure à un genou, voire le milieu Joao Neves, qui serait repositionné au poste de latéral gauche.”Il y a beaucoup d’options”, a répondu brièvement le coach, sans rien détailler.Frustrant et trop docile en début de saison contre des adversaires à sa portée, Paris doit enfin tenir son rang car une élimination est encore possible à Stuttgart (24e, 10 pts), qui reste sur une défaite samedi en Bundesliga (4e) et qui devrait faire sans le gardien allemand Alexander Nübel, incertain.Environ 3.000 supporters parisiens sont attendus à Stuttgart, où un important dispositif policier a été mis en place dès mardi. A la gare, une centaine de policiers ont contrôlé des supporters à la sortie du train en provenance de Paris, a constaté une journaliste de l’AFP.”Pour des raisons de sécurité, nous vous invitons à ne pas porter de signe distinctif PSG apparent en centre ville et aux abords du stade”, a prévenu le club sur X, même si la rencontre n’a pas été classée à haut risque par les autorités allemandes.

Loi narcotrafic: pour “changer de paradigme”, le Sénat approuve la création d’un parquet spécialisé

Un parquet national anticriminalité organisée pour “changer de paradigme” et “réarmer” la France face au narcotrafic: le Sénat a adopté mardi la mesure-phare d’une proposition de loi transpartisane vivement soutenue par le gouvernement, en quête d’un “sursaut national” face aux trafiquants de drogue.Érigé comme “priorité absolue” du gouvernement par Gérald Darmanin, et comme “menace existentielle” par Bruno Retailleau, le trafic de drogue est au cÅ“ur des discussions de la chambre haute jusqu’à mercredi, avec l’examen du texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste).Dans un climat consensuel rarissime sur les sujets régaliens au Parlement, les sénateurs ont approuvé très largement une refonte de l’architecture judiciaire et policière de la lutte contre la criminalité organisée, actant la création d’un parquet national anticriminalité organisée, dénommé Pnaco.”Un pas historique et décisif dans la lutte contre le narcotrafic a été accompli”, a réagi sur X le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui espère voir le Pnaco opérationnel en janvier 2026.Il a affirmé que ce futur parquet serait mis en place “par défaut à Paris”, mais qu’il “pourrait être ailleurs”, évoquant notamment Marseille, ville particulièrement ciblée par le trafic de stupéfiants. – “Boîte à outils” -Ce parquet spécialisé, similaire aux parquets financier (PNF) ou antiterroriste (Pnat), serait chargé des crimes les plus graves et constituerait une véritable “incarnation” de la lutte contre le narcotrafic, avec un rôle de coordination des parquets. Il s’appuierait sur des services d’enquête renforcés: un “état-major criminalité organisée” (EMCO) défendu par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Institué par voie réglementaire, cette structure aurait pour ambition de constituer le “bras armé” de la lutte contre la criminalité organisée.”Devant la submersion (du narcotrafic), un changement de paradigme complet est possible”, a plaidé Gérald Darmanin. À ses côtés, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a appelé à un “sursaut national” dans un “combat vital”, saluant également la “volonté transversale” perceptible au Parlement sur ce dossier.La proposition de loi du Sénat, au titre évocateur – “sortir la France du piège du narcotrafic” – aborde par ailleurs la question de l’immunité des repentis, la procédure pénale ou encore la lutte contre le blanchiment d’argent. Une “boîte à outils” pour policiers, magistrats, gendarmes et autres douaniers.Un vote solennel est prévu mardi 4 février au Palais du Luxembourg, puis l’Assemblée nationale s’en saisira, potentiellement durant la semaine du 17 mars.- Prévention en question -Le texte propose également la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie, ou encore d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”. Autre idée: un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants, pour les “frapper au portefeuille”.Avec une ambition: “Trouver des solutions pour que nos institutions reprennent l’ascendant face aux trafiquants”, a martelé Jérôme Durain.Certaines mesures sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles ; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal.Certains élus, comme plusieurs associations, ont soulevé leurs craintes face à “une atteinte aux libertés individuelles et au droit de la défense”, quand d’autres ont regretté que le texte laisse de côté le volet de la prévention et de la santé publique… Un choix assumé par les auteurs et le gouvernement, pour qui l’urgence est d’abord “répressive”.Les débats ont néanmoins brièvement dérivé sur l’épineuse question de la dépénalisation de l’usage de drogues, mais également sur l’absence de financement nécessaire à la restructuration de l’arsenal répressif prônée par ce texte.”Ce texte contient des mesures attendues, des avancées certaines. Mais seules et sans moyens, elles ne permettront pas de déjouer le piège du narcotrafic”, a regretté l’écologiste Guy Benarroche.

Médias: le patron d’Ebra démissionne après des “likes” de publications d’extrême droite

Le président du groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra), Philippe Carli, mis en cause pour avoir “aimé” sur le réseau social LinkedIn des publications de personnalités d’extrême droite, a démissionné mardi.”Dans l’intérêt du groupe Ebra, j’ai décidé de quitter mes fonctions de président”, a annoncé dans un communiqué Philippe Carli.Cet homme d’affaires de 64 ans dirigeait depuis 2017 le groupe, propriété du Crédit mutuel, qui regroupe neuf quotidiens régionaux où travaillent plus de 1.400 journalistes.Il avait été épinglé la semaine dernière par Mediapart pour avoir “aimé” des messages émanant de personnalités d’extrême droite comme la députée européenne (Reconquête!) Sarah Knafo.Sans revenir sur l’émoi provoqué par ces révélations au sein même des rédactions du groupe Ebra, Philippe Carli déclare que “le groupe a aujourd’hui besoin d’une nouvelle impulsion pour accompagner les évolutions à venir et répondre aux mutations du secteur”.Il affirme avoir “exercé (son) métier avec passion et dévouement pour animer, développer et promouvoir ce groupe de presse indépendant et respecté”, et s’être “personnellement engagé pour défendre les conditions de son indépendance et de sa ligne éditoriale”.- “Décision responsable” -Prenant acte de cette démission, le Crédit mutuel, unique actionnaire du groupe, a salué une “décision responsable qui doit permettre aux rédactions du groupe Ebra de retrouver leur sérénité dans un contexte économique qui reste difficile pour le secteur”.La banque a, par ailleurs, réaffirmé “son attachement aux principes éditoriaux formulés par les rédactions et la direction du groupe Ebra autour de la défense de la vérité des faits, de l’indépendance et du refus de toute pression éditoriale, ainsi que son choix d’assurer le pluralisme des opinions et des points de vue, et enfin le refus de toutes formes de discrimination”.La CGT avait réclamé lundi le départ de M. Carli, en raison de sa “proximité affichée avec des figures d’extrême droite”. “Ce n’était pas possible pour nous de travailler dans des rédactions dont l’indépendance et les valeurs pouvaient être entachées par les prises de position du président du groupe Ebra”, a déclaré à l’AFP Delphine Banas, déléguée SNJ-CGT au Républicain lorrain. “Nous trouvons que son mea culpa n’était pas à la hauteur du préjudice”, a réagi de son côté la CGT pour les titres L’Est Républicain, Vosges Matin et pour la régie publicitaire Ebra Medias Lorraine-Franche-Comté.M. Carli a “porté atteinte à l’image, à la réputation et à la crédibilité de nos titres, de nos rédactions et de nos salariés” et “a aussi écorné l’image du Crédit Mutuel, banque mutualiste, dont les valeurs sont la liberté, la solidarité, la démocratie et l’indépendance”, selon le syndicat.”L’urgence après cette regrettable parenthèse est la réaffirmation des valeurs historiques du groupe”, a estimé la CFDT, annonçant qu’elle “restera vigilante sur le respect” de “la défense de la vérité des faits”, du “pluralisme des opinions” et du “refus de toutes formes de discrimination”.- Ancien DG d’Amaury -Tout en saluant le départ de Philippe Carli, le Crédit mutuel a souligné son “engagement sans faille pour profondément transformer et assurer la pérennité des neuf titres du groupe, confrontés à une crise sans précédent (crise démocratique, digital first, explosion des coûts du papier et de l’énergie, tension sur le portage, inflation, pression des gratuits, etc.)”.Ebra édite Le Dauphiné libéré, Le Bien public, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Progrès, L’Est républicain, Le Républicain lorrain, Vosges Matin, L’Alsace et Les Dernières nouvelles d’Alsace, des titres qui couvrent au total 23 départements dans l’est de la France.Depuis la prise de fonction de Philippe Carli en 2017, Ebra a mutualisé les moyens de ses différents quotidiens régionaux et réduit le nombre de ses imprimeries, réalisant des dizaines de millions d’euros d’économies mais provoquant plusieurs mouvements de grève dans les rédactions du groupe, dénonçant une détérioration des conditions de travail.Avant de rejoindre le groupe Ebra, M. Carli avait été directeur général du groupe Amaury de 2010 à 2015.A ce titre, il avait piloté un plan d’économies et mené à bien la cession du quotidien Le Parisien/Aujourd’hui au groupe LVMH, qui a permis à Amaury de se recentrer dans l’univers du sport, à travers ses deux branches: l’information (L’Equipe) et l’organisation d’événements (ASO).Ingénieur de formation, M. Carli a connu une première carrière dans l’industrie et a notamment occupé le poste de PDG de Siemens France.

De retour en Colombie, des migrants expulsés par les Etats-Unis évoquent le “cauchemar américain”

Deux avions militaires affrétés par le gouvernement colombien ont rapatrié mardi à Bogota environ 200 personnes expulsées par les Etats-Unis, dont plusieurs ont dénoncé des conditions de détention et d’expulsion dignes d’un “cauchemar américain”. Leur arrivée, annoncée par le président colombien Gustavo Petro, survient après de vives tensions diplomatiques le week-end dernier entre les deux pays, portant sur le transport de migrants expulsés par l’administration Trump.M. Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, avait refusé dimanche de permettre l’arrivée de vols militaires américains transportant des expulsés colombiens, inquiet pour la “dignité” des personnes à bord.Au Brésil voisin, le gouvernement Lula avait la veille dénoncé le “traitement dégradant” de 88 migrants brésiliens expulsés par les Etats-Unis, qui ont dit avoir voyagé “pieds et poings liés”.Les migrants arrivés mardi à Bogota “sont Colombiens, libres et dignes, dans leur pays qui les aime. Un migrant n’est pas un délinquant mais un être humain qui veut travailler, évoluer et vivre sa vie”, a affirmé mardi sur X Gustavo Petro.Parmi eux figuraient 21 enfants et deux femmes enceintes, a précisé le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo. Ces personnes ont été expulsées en raison de leur “situation migratoire irrégulière” et aucune d’elles n’est recherchée par la justice ni en Colombie ni aux Etats-Unis, a-t-il souligné.-“Délinquants de haut rang”-L’un des arrivants, Carlos Gomez, a décrit à la presse des conditions de détention difficiles. “Ce n’est pas le rêve américain mais le cauchemar américain”, a-t-il lancé depuis l’aéroport El Dorado de Bogota. Resté seulement une semaine aux Etats-Unis en compagnie de son fils de 17 ans, il décrit une nourriture “horrible”, “jetée au sol” et de longues journées d’enfermement dans des “cellules” où il ne pouvait distinguer la nuit du jour.Carlos et son fils étaient dans l’un des vols américains refoulés par Gustavo Petro, au départ de San Diego. “Nous étions menottés, nous étions serrés” et son fils pleurait en lui disant “papa, j’ai mal”, se souvient-il.A bord, “nous étions menottés et nous portions des chaînes à la taille, comme si nous étions (…) des délinquants de haut rang”, a également raconté à la presse Daniel, un migrant qui a versé plus de 5.000 dollars à des passeurs pour arriver sur le territoire américain.Dimanche soir, après des heures de tensions et l’annonce de sanctions douanières réciproques, “l’impasse” a été finalement surmontée selon Bogota et Washington a levé sa menace de droits de douane sur les biens colombiens.Des avions militaires, colombiens cette fois, ont décollé de Bogota lundi afin de rapatrier du Texas et de Californie les migrants que Washington souhaitait expulser. Le gouvernement colombien a annoncé mardi des fonds “pour soutenir la réintégration productive” des arrivants, sans préciser s’il y aura d’autres rotations aériennes vers les Etats-Unis.Donald Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”. Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, la Maison Blanche s’est targuée de l’arrestation de centaines de “migrants criminels illégaux”, soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires, plutôt que civils comme c’était le cas précédemment.Après la dispute avec la Colombie, M. Trump s’est vanté que “l’Amérique (soit) à nouveau respectée”. “Nous avons clairement dit à tous les pays que (…) nous allons renvoyer les criminels, les étrangers illégaux qui viennent de (ces) pays”, a-t-il affirmé.”Ce qui s’est passé entre la Colombie et les Etats-Unis ces derniers jours est exactement ce qui ne devrait pas se produire”, a déclaré à l’AFP Juan Manuel Santos, ancien président colombien, lors d’un évènement à Washington, évoquant des “erreurs des deux côtés”.Les projets d’expulsions massives de migrants ont placé Donal Trump sur une trajectoire de collision potentielle avec les gouvernements d’Amérique latine, d’où sont originaires la plupart des quelque 11 millions de sans-papiers que comptent les Etats-Unis.Lundi, le gouvernement brésilien a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Brasilia pour exiger des explications.Une réunion d’urgence de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), proposée par la présidente du Honduras, Xiomara Castro, pour parler des questions migratoires face à l’offensive de M. Trump, doit avoir lieu jeudi.

France responsible for ‘extreme violence’ in Cameroon independence war, report saysTue, 28 Jan 2025 18:18:17 GMT

France waged a war marked by “extreme violence” during Cameroon’s fight for independence in the late 1950s, historians said in the latest officially commissioned study grappling with Paris’s colonial past released on Tuesday.The historians found that Paris implemented mass forced displacement, pushed hundreds of thousands of Cameroonians into internment camps and supported brutal militias to …

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Smoke, looting as day of rage targets Kinshasa embassiesTue, 28 Jan 2025 18:16:21 GMT

Vandalised embassies, looted supermarkets and piles of burning tyres marked chaotic demonstrations Tuesday in DR Congo’s capital Kinshasa to denounce the “inaction” of the international community over the conflict raging in Goma, the main city in the country’s east. On foot or on motorbikes, hundreds of angry demonstrators responding to the “Paralyse the City” call of …

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Procès du financement libyen de la campagne Sarkozy: Claude Guéant hospitalisé

L’ancien secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, 80 ans, qui comparaît depuis le 6 janvier et jusqu’au 10 avril dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, est hospitalisé depuis vendredi mais devrait être présent au procès jeudi, a indiqué mardi son avocat.Sollicité, Me Philippe Bouchez El Ghozi a déclaré: “une de ses pathologies a conduit à son hospitalisation vendredi. Il ne sera pas disponible pour l’audience de demain (mercredi) et devrait être là jeudi, mais sans certitude en l’état, compte tenu de sa situation médicale”.Lors de son premier long interrogatoire le 16 janvier – où il avait répondu assis sur une chaise – Claude Guéant avait quitté le tribunal avant la fin des questions au vu de son état de fatigue selon la présidente. Le tribunal avait ordonné une expertise médicale, qui avait conclu que Claude Guéant était apte à comparaître mais que ses interrogatoires ne devaient “pas dépasser une heure” et devaient se faire en début d’audience l’après-midi. Il doit “pouvoir quitter le tribunal s’il se sent particulièrement fatigué ou si une pathologie survenait”, avait aussi précisé la semaine dernière la présidente en reprenant les conclusions de cette expertise.Claude Guéant, premier collaborateur de Nicolas Sarkozy et directeur de campagne, est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire afin d’obtenir des fonds des Libyens pour la campagne présidentielle de 2007.Il doit également s’expliquer sur un virement postérieur à la présidentielle: 500.000 euros reçus en 2008, qui ont servi selon l’accusation à rétribuer des interventions en faveur de l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Claude Guéant affirme qu’il est le fruit de la vente de tableaux d’un peintre flamand à un avocat malaisien.

La Bourse de Paris termine en léger repli, prudente avant LVMH

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse de 0,12% mardi, restée prudente avant de prendre connaissance des résultats de LVMH, plus grosse capitalisation boursière de la place, et des prochaines réunions des banques centrales américaine et européenne.L’indice vedette CAC 40 a cédé 9,21 points et s’est établi à 7.897,37 points à la clôture. Lundi, l’indice avait perdu 0,27% à l’issue d’une séance marquée par les interrogations du marché sur le secteur de l’intelligence artificielle (IA) provoquées par la montée en puissance de DeepSeek, une start-up chinoise qui affirme pouvoir concurrencer l’américain OpenAI pour quelques millions de dollars seulement.”Finalement, le marché européen est resté plutôt à l’abri” de l’épisode DeepSeek, étant “beaucoup moins exposé aux valeurs de la tech” que les Etats-Unis, a noté Andrea Tueni, responsable des activités de marchés de Saxo Banque France.Toutefois, après avoir chuté de 9,48% lundi, le géant français des équipements électriques Schneider Electric a de nouveau fortement baissé mardi, perdant 7,47% à 226,70 euros, souffrant encore des remous provoqués par DeepSeek.  “Il n’y aucune actualité particulière sur ce titre, et généralement après une chute, des achats à bon compte se font. DeepSeek a soulevé des interrogations sur les investissements dans les centres de données”, énergivores, “dans les prochaines années”, a expliqué Andrea Tueni.Par ailleurs, “il y a de l’attente par rapport aux événements de la semaine, entre résultats des géants technologiques, comme Microsoft, Meta, ASML, et les banques centrales”, a-t-il ajouté.Pour la place parisienne, les résultats de LVMH, numéro un mondial du luxe et première capitalisation boursière en France et en Europe, ont été publiés mardi soir, après la clôture du marché.”LVMH a été un des moteurs de la hausse du marché après les résultats de Richemont la semaine précédente”, qui avaient largement été salués par les marchés, a noté Andrea Tueni. “Si LVMH déçoit, cela pourra marquer un temps d’arrêt” pour l’indice CAC 40, a-t-il poursuivi.LVMH a annoncé mardi un bénéfice net en chute de 17% sur un an, à 12,55 milliards d’euros, et des ventes en recul de 2% à 84,7 milliards d’euros après une année 2024 chahutée.L’attention des investisseurs se tourne progressivement vers la politique monétaire des grandes banques centrales: la Réserve fédérale américaine (Fed) se réunit mardi et mercredi, avant la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.La Fed devrait maintenir ses taux inchangés selon les estimations du marché, compte tenu d’une inflation toujours supérieure à l’objectif et d’une croissance dynamique aux États-Unis, avec des incertitudes liées à la présidence Trump.La BCE devrait quant à elle poursuivre ses baisses de taux, alors que l’économie est atone en zone euro et que la hausse des prix s’y est stabilisée.

C1: une dernière journée de folie avec 18 matches simultanés

Le premier tour de la Ligue des champions nouvelle formule s’achève mercredi (21h00) avec un feu d’artifice de 18 matches simultanés, la promesse d’un multiplex inédit et du suspense à tous les étages.. Un multiplex hors normesLes frustrés de la disparition du multiplex de Ligue 1 cette saison ont leur compensation. La Ligue des champions propose mercredi soir pas moins de 18 matches en simultané. Hormis l’évident impératif d’équité sportive – pour éviter les calculs des participants -, le spectacle d’une telle soirée justifie, quasiment à lui seul, aux yeux de l’UEFA, la nouvelle formule à poule unique, 36 équipes et huit journées. “Un incroyable final”, s’enthousiasme la confédération mardi dans un communiqué.Le diffuseur unique de la compétition en France, Canal+, se frotte les mains: en dehors des rencontres diffusées individuellement, “on proposera aussi le plus grand multiplex de l’histoire”, souligne Thomas Sénécal, patron des sports de la chaîne cryptée, auprès du journal Le Parisien.. Qui pour le gotha du top 8 ?Si 24 équipes sur 36 échappent à l’élimination au bout des huit journées, seules huit sont qualifiées directement pour les huitièmes de finale et évitent les dangereux barrages de février. Seuls Liverpool (1er, 21 points) et Barcelone (2e, 18 points) sont à cette heure certains de décrocher ce sésame, et Arsenal (16 points et +12 à la différence de buts) quasi certain. Mais l’Inter Milan contre Monaco, l’Atlético Madrid à Salzbourg, l’AC Milan à Zagreb et Lervekusen contre le Sparta Prague vont devoir être sérieux pour rester dans le top 8. Quant à l’Atalanta (8e), son déplacement à Barcelone lui promet quelques sueurs froides.. Des barrages tant désirésEn septembre, nombre de clubs huppés lorgnaient bien davantage vers le top 8 que vers cette phase au nom ingrat, “les barrages”, qui obstruent la route des huitièmes de finale avec une double confrontation usante en février. Une forme de déclassement pour des clubs comme le Real Madrid, Manchester City, le Bayern Munich, la Juventus Turin…Mais cela vaut mieux qu’une voie de garage. Pour le City de Guardiola (8 points), il faut absolument gagner contre Bruges pour sortir de la 25e place. Mais même un club à l’abri comme le Real Madrid de Mbappé (16e, 12 points) espèrera, à Brest, encore grimper pour décrocher l’adversaire le plus clément en février.Car c’est le charme de cette formule: chaque club se bat pour grappiller des places au classement, qui conditionnera leur tableau après la phase de ligue.. Les Français: trois euphories, une grosse frayeurLe public français a peut-être davantage vibré qu’ailleurs en Europe, puisque contrairement à l’image de faiblesse qu’il véhicule à l’étranger, trois de ses quatre clubs engagés ont brillé. Brest, l’un des plus Petits Poucets de la compétition, a longtemps figuré dans le top 8. Treizième avec 13 points, les Finistériens reçoivent le Real avec l’espoir de ne pas reculer, mais disputer les barrages est déjà acquis. Tout comme pour Lille (12e, 13 points), qui accueille le Feyenoord Rotterdam après avoir réalisé plusieurs exploits (contre le Real, l’Atlético…). Et pour Monaco (10e, 13 points), au déplacement difficile à l’Inter Milan.De son côté, le PSG, seule écurie française taillée en théorie pour jouer la gagne en C1, a longtemps paniqué à l’idée de vivre une humiliante élimination, la faute à des faux pas évitables contre le PSV Eindhoven et l’Atlético. Mais la victoire renversante contre City (4-2) mercredi dernier lui permet de se contenter d’un nul à Stuttgart mercredi pour voir les barrages.