Les Palestiniens déplacés commencent à revenir dans le nord de Gaza

Les Palestiniens déplacés commencent lundi matin à retourner dans le nord de la bande de Gaza, selon un responsable du ministère de l’Intérieur du Hamas, après un déblocage des négociations entre Israël et le mouvement islamiste permettant la libération prochaine d’otages.Cette entente permet de préserver le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, dévastée par 15 mois de guerre et dont la quasi-totalité des habitants ont été déplacés.Des “dizaines de milliers” de déplacés, selon la Défense civile, ont été empêchés dimanche par Israël de retourner dans le nord de Gaza via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux.Israël avait justifié son refus de les laisser passer par la non-libération d’une civile, Arbel Yehud, et l’absence de liste sur la situation des otages. Le Hamas avait de son côté accusé Israël de “violer” l’accord en empêchant le retour des habitants du nord de Gaza.Dimanche soir, le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a finalement annoncé un déblocage des négociations et que le Hamas libérerait trois otages jeudi dont Arbel Yehud et, comme prévu par la première phase de l’accord de trêve, trois autres samedi. “Dans le cadre de ces arrangements”, Israël a dit autoriser le passage des Gazaouis vers le nord de Gaza.Lundi matin, “le passage des Palestiniens déplacés a commencé le long de la route Al Rachid via la partie ouest du point de contrôle Netzarim vers la ville de Gaza et la partie nord” de Gaza, a annoncé à l’AFP un responsable du ministère de l’Intérieur du Hamas.”Nous voulons retrouver nos souvenirs et les personnes qui nous sont chères”, a confié à l’AFP Jihad Abou Miri, qui a dit attendre depuis 48 heures.- “Nous ne quitterons pas Gaza” -Le Hamas tout comme le président palestinien Mahmoud Abbas ont par ailleurs critiqué dimanche la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie pour, selon lui, “faire le ménage” dans le territoire.Le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un “site de démolition”.”On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans”, a déclaré M. Trump en suggérant un déplacement “temporaire ou à long terme”. “J’aimerais que l’Egypte accueille des gens. Et j’aimerais que la Jordanie accueille des gens”, a-t-il ajouté.L’immense majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre à l’intérieur du territoire assiégé.Pour les Palestiniens, toute tentative de déplacement hors de leur territoire évoque le souvenir de la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a déclaré à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.Les Palestiniens “feront échouer” la proposition de M. Trump “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien armé, a estimé que ces propos encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza.Rival du Hamas qui avait chassé l’Autorité palestinienne et pris le pouvoir à Gaza en 2007, Mahmoud Abbas a condamné “tout projet” visant à déplacer les Gazaouis.La Jordanie, qui accueille environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, tout comme l’Egypte ont réaffirmé dimanche tout rejet d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.La Ligue arabe a mis en garde contre “les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre”, ce qui “ne pourrait être qualifié autrement que comme du nettoyage ethnique”.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a de son côté qualifié la proposition de Donald Trump d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.- “Qu’ils ramènent les enfants” -La première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu après 15 mois de guerre doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.Dans le deuxième échange survenu durant cette trêve entrée dans sa deuxième semaine, quatre soldates israéliennes ont été libérées samedi par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.306 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. En Israël, des proches d’otages enlevés le 7 octobre 2023 mais ne figurant pas sur la liste de ceux devant être libérés en priorité ont fait part dimanche à l’AFP de leur colère.”Nous voulons que l’accord se poursuive et qu’ils ramènent les enfants le plus vite possible et tous en une seule fois”, a affirmé Dani Miran, un homme de 79 ans dont le fils Omri est otage à Gaza.

Trump suspend les sanctions douanières contre Bogota après un accord sur les migrants

Le président américain Donald Trump a suspendu dimanche soir sa menace d’imposer une série de sanctions contre la Colombie, la Maison Blanche assurant que Bogota avait accepté ses conditions pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les Etats-Unis.”Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des Etats-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai”, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.”Sur la base de cet accord, les tarifs et sanctions entièrement rédigés seront mis en réserve et ne seront pas signés, à moins que la Colombie n’honore pas cet accord”, a mis en garde la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, dans ce communiqué.Ce revirement intervient après une escalade spectaculaire entre les deux pays, Washington s’emportant contre la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.Le président colombien de gauche Gustavo Petro avait fait savoir sur X qu'”un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite”.Dimanche soir, Bogota a aussitôt affirmé que “l’impasse” avec les Etats-Unis était “surmontée”, selon le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo.Washington a notamment menacé d’imposer des droits de douane de 25% sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis, qui devaient être portés à 50% dans une semaine, selon le président Trump, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.Les sanctions relatives à la délivrance de visas, également annoncées dimanche par le département d’Etat, sont, en revanche, maintenues “jusqu’à ce que le premier vol d’expulsés colombiens soit arrivé avec succès”, a ajouté la porte-parole Karoline Leavitt.”Les événements d’aujourd’hui montrent clairement au monde que l’Amérique est à nouveau respectée”, a-t-elle fait valoir.- Réponse de Bogota -En réponse aux sanctions américaines, le président colombien avait annoncé à son tour avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de “relever à 25% les droits de douane sur les importations provenant des Etats-Unis”.La présidence colombienne avait également déclaré plus tôt qu’elle allait envoyer son avion “pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion”.Le train de sanctions américaines comporte également une interdiction d’entrée aux Etats-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des “inspections renforcées” à l’entrée pour tous les ressortissants colombiens et les marchandises en provenance de ce pays, a précisé le département d’Etat.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, dont l’épouse est d’origine colombienne, a déclaré dans un communiqué que M. Petro avait commencé par approuver les vols, mais qu’il avait ensuite “annulé son autorisation lorsque les avions étaient en vol”.De son côté, la présidente du Honduras Xiomara Castro a appelé dimanche à une réunion “urgente” des présidents et chefs d’Etat de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) le 30 janvier pour discuter de la question migratoire.- Menottes – Donald Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”, et la Maison Blanche s’est targuée cette semaine de l’arrestation de centaines de “migrants criminels illégaux”, soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c’était le cas précédemment.Depuis son investiture le 20 janvier, les Etats-Unis n’avaient pas encore effectué d’expulsions vers la Colombie, mais l’ont déjà fait vers le Guatemala et le Brésil.Le responsable de la politique américaine d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière, Tom Homan, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC que les migrants pourraient être expulsés vers un pays tiers si leur pays d’origine refusait de les accueillir.Samedi, c’est le Brésil qui avait exigé des explications à Washington pour le “traitement dégradant” de migrants illégaux brésiliens expulsés par les Etats-Unis, à bord d’un vol arrivé la veille à Manaus (nord).Selon Brasilia, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion.A son bord, “ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes”, a déclaré à l’AFP Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé au Brésil par ce vol après sept mois de détention aux Etats-Unis.

Trump suspend les sanctions douanières contre Bogota après un accord sur les migrants

Le président américain Donald Trump a suspendu dimanche soir sa menace d’imposer une série de sanctions contre la Colombie, la Maison Blanche assurant que Bogota avait accepté ses conditions pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les Etats-Unis.”Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des Etats-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai”, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.”Sur la base de cet accord, les tarifs et sanctions entièrement rédigés seront mis en réserve et ne seront pas signés, à moins que la Colombie n’honore pas cet accord”, a mis en garde la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, dans ce communiqué.Ce revirement intervient après une escalade spectaculaire entre les deux pays, Washington s’emportant contre la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.Le président colombien de gauche Gustavo Petro avait fait savoir sur X qu'”un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite”.Dimanche soir, Bogota a aussitôt affirmé que “l’impasse” avec les Etats-Unis était “surmontée”, selon le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo.Washington a notamment menacé d’imposer des droits de douane de 25% sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis, qui devaient être portés à 50% dans une semaine, selon le président Trump, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.Les sanctions relatives à la délivrance de visas, également annoncées dimanche par le département d’Etat, sont, en revanche, maintenues “jusqu’à ce que le premier vol d’expulsés colombiens soit arrivé avec succès”, a ajouté la porte-parole Karoline Leavitt.”Les événements d’aujourd’hui montrent clairement au monde que l’Amérique est à nouveau respectée”, a-t-elle fait valoir.- Réponse de Bogota -En réponse aux sanctions américaines, le président colombien avait annoncé à son tour avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de “relever à 25% les droits de douane sur les importations provenant des Etats-Unis”.La présidence colombienne avait également déclaré plus tôt qu’elle allait envoyer son avion “pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion”.Le train de sanctions américaines comporte également une interdiction d’entrée aux Etats-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des “inspections renforcées” à l’entrée pour tous les ressortissants colombiens et les marchandises en provenance de ce pays, a précisé le département d’Etat.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, dont l’épouse est d’origine colombienne, a déclaré dans un communiqué que M. Petro avait commencé par approuver les vols, mais qu’il avait ensuite “annulé son autorisation lorsque les avions étaient en vol”.De son côté, la présidente du Honduras Xiomara Castro a appelé dimanche à une réunion “urgente” des présidents et chefs d’Etat de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) le 30 janvier pour discuter de la question migratoire.- Menottes – Donald Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”, et la Maison Blanche s’est targuée cette semaine de l’arrestation de centaines de “migrants criminels illégaux”, soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c’était le cas précédemment.Depuis son investiture le 20 janvier, les Etats-Unis n’avaient pas encore effectué d’expulsions vers la Colombie, mais l’ont déjà fait vers le Guatemala et le Brésil.Le responsable de la politique américaine d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière, Tom Homan, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC que les migrants pourraient être expulsés vers un pays tiers si leur pays d’origine refusait de les accueillir.Samedi, c’est le Brésil qui avait exigé des explications à Washington pour le “traitement dégradant” de migrants illégaux brésiliens expulsés par les Etats-Unis, à bord d’un vol arrivé la veille à Manaus (nord).Selon Brasilia, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion.A son bord, “ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes”, a déclaré à l’AFP Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé au Brésil par ce vol après sept mois de détention aux Etats-Unis.

Colombia caves on deportations after Trump threats

Colombia on Sunday backed down and agreed to accept deported citizens sent on US military aircraft, hours after President Donald Trump threatened painful tariffs to punish the defiance to his mass deportation plans.Colombia’s leftist president, Gustavo Petro, had earlier said he would only take back citizens “with dignity,” such as on civilian planes, and had turned back two US military aircraft with repatriated Colombians.Trump, less than a week back in office, responded furiously and threatened sanctions of 25 percent that would quickly scale up to 50 percent against Latin America’s fourth largest economy.Petro initially sought to hit back and impose his own tariffs on US products, but by the end of the volatile Sunday he had backed down.Colombian Foreign Minister Luis Gilberto Murillo told a late-night news conference that his country had “overcome the impasse” and would accept returned citizens.A White House statement said that Colombia has agreed to “unrestricted acceptance of all illegal aliens from Colombia returned from the United States, including on US military aircraft, without limitation or delay.””Today’s events make clear to the world that America is respected again,” it said.”President Trump will continue to fiercely protect our nation’s sovereignty, and he expects all other nations of the world to fully cooperate in accepting the deportation of their citizens illegally present in the United States.”Trump said he would suspend implementation of the tariffs. It had been unclear even earlier how quickly Trump could impose tariffs on Colombia, historically one of Washington’s closest allies in Latin America, which enjoys a free-trade agreement with the United States.Secretary of State Marco Rubio, whose wife is Colombian-American, suspended issuance of visas at the US embassy in Bogota and said visas would be revoked to Colombian government officials and their immediate family members.The White House said the visa measures would stay in place until the first planeload of deportees returns.Trump also vowed to subject Colombians to greater scrutiny at US airports.- Concerns over treatment -Trump — who during his campaign said that immigrants were “poisoning the blood” of the United States — took office with promises to round up and swiftly deport undocumented people.While some countries including Guatemala have accepted military deportation flights, Trump had faced resistance from Petro, a former guerrilla elected in 2022 as Colombia’s first left-wing leader.”The United States cannot treat Colombian migrants as criminals. I forbid entry to our territory to US planes carrying Colombian migrants,” Petro wrote earlier on X.The Colombian government earlier said it was instead ready to send its presidential plane to the United States to transport the migrants “with dignity.”Petro also said there were 15,600 undocumented Americans living in his country and asked them to “regularize their situation,” while ruling out raids to arrest and deport them.Petro’s initial hard-ball tactics infuriated his many critics in the historic US ally.Former right-wing president Ivan Duque accused Petro of “an act of tremendous irresponsibility” for refusing what he called Colombia’s “moral duty” to take back illegal migrants and warned US sanctions would take an “enormous” toll.- ‘Tied hands and feet’ -Trump’s deportation threats have put him on a potential collision course with governments in Latin America, the original home of most of the United States’ estimated 11 million undocumented migrants.Brazil, which is also led by a left-wing president, voiced outrage over treatment by the Trump administration of dozens of Brazilian migrants deported back to their country on Friday. The migrants, who were deported under a bilateral agreement predating Trump’s return, were handcuffed on the flight, in what Brazil called “flagrant disregard” for their basic rights.Edgar Da Silva Moura, a 31-year-old computer technician who was among the 88 deported migrants, told AFP: “On the plane they didn’t give us water, we were tied hands and feet, they wouldn’t even let us go to the bathroom.””It was very hot, some people fainted.”The president of Honduras, Xiomara Castro, called for an urgent meeting of leaders from the Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) to take place Thursday in Tegucigalpa to discuss migration following the latest US moves.While previous US administrations also routinely carried out deportations, the Trump administration has begun using military aircraft, with at least one landing in Guatemala this week.

Weak yuan, Trump tariff threats confound Beijing’s economic puzzle

Higher US tariffs under President Donald Trump could accelerate a slump in the value of China’s currency, complicating recent efforts by Beijing to kickstart a rebound in its struggling economy, analysts warn.Just days after beginning his second term in the White House last week, Trump said he would impose a 10 percent levy on all Chinese products from February 1, while leaving the door open for negotiations.If implemented, the duties will likely exacerbate the yuan’s weakness, just as Chinese leaders work to shore up an economy beset with challenges including sluggish domestic consumption and a prolonged debt crisis in the property sector.Economists say this year could see the yuan fall to the lowest level against the US dollar since Beijing scrapped its fixed exchange rate two decades ago.”The combination of looming tariffs, looser monetary policy and a slower pace of rate cuts in the United States will weaken the yuan,” said Harry Murphy Cruise, an economist at Moody’s Analytics.A depreciated currency enhances the competitiveness of exporters by lowering the prices of their goods and services overseas.This could encourage Beijing to allow the yuan to decline further in order to support its foreign trade and reduce deflationary pressure at home, notes Alicia Garcia Herrero of Natixis.- ‘Catch-22’ -But a weaker yuan “could exacerbate trade tensions with the United States, hindering negotiations to bring tariffs back down”, said Murphy Cruise.He added that a “rapid drop” in its value could trigger large-scale capital outflows, similar to those that occurred in 2015 as uncertainty regarding China’s economy swirled.Above all, a major depreciation would run counter to the strategic objective of President Xi Jinping to ensure a “strong currency” and make China a “financial power”.But a stronger yuan would require sacrificing China’s currency advantage in trade — a vital lifeline for the economy at a time of sluggish domestic spending.”It is a Catch-22 situation,” wrote Garcia Herrero.For now, Beijing’s strategy is to prioritise the yuan’s stability, with the ambition of ultimately making it a major global reserve currency, analysts from Macquarie Group noted.The exchange rate could slide to 7.45 yuan per dollar by the end of 2025, from 7.24 currently, noted Murphy Cruise.While China’s central bank cannot put a full halt to the yuan’s slump, it “will likely intervene in the foreign exchange markets to ensure that the depreciation… is gradual”, he said.Surpassing the symbolic marker of 7.5 yuan per dollar could cause “panic”, sparking an even more rapid spiral, Wang Guo-Chen of the Taiwan-based Chung-Hua Institution for Economic Research told AFP.Authorities may initially orchestrate a slight devaluation in response to US tariffs, but “they will eventually pull back” he said.- ‘Tricky balance’ -The People’s Bank of China (PBoC) has recently introduced what it hopes will be hefty support for the yuan, including the issuance of six-month central bank bills in Hong Kong totalling a record 60 billion yuan.The PBoC has also recently injected tens of billions of dollars into financial circuits in order to stabilise markets and prevent activity from screeching to a halt during the Lunar New Year.But such moves may come into conflict with Beijing’s efforts elsewhere to boost an economy that is struggling to regain momentum.”It’s a very tricky balance: if domestic liquidity is increased, the currency will depreciate,” said Wang.The PBoC’s approach so far has been to alternate between liquidity injections and withdrawals, he told AFP.Beijing has pledged to continue providing major economic support for the domestic economy in 2025, boosting fiscal stimulus and encouraging consumption through measures such as subsidies for household goods.But the spectre of heightened trade tensions with the United States continues to darken the horizon.”Domestic consumption sentiment is unlikely to improve meaningfully amid trade disputes,” warned Kiyong Seong, macro strategist at Societe Generale.

Gunfire in DR Congo’s Goma as Kenya pushes peace talksMon, 27 Jan 2025 03:50:48 GMT

Gunfire broke out before dawn Monday in the centre of the besieged Congolese city of Goma, after the Democratic Republic of Congo accused neighbouring Rwanda of sending more troops across the border to help allied fighters capture the provincial capital.With international pressure mounting for an end to the battle for Goma, Kenya announced on Sunday …

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RDC: Goma à la merci du M23, rencontre Tshisekedi-Kagame programmée

Goma, la grande ville de l’est de la RDC, est lundi à l’aube à la merci du M23 et de l’armée rwandaise, après plusieurs jours de combats et d’escalade diplomatique, aboutissant à la convocation par Nairobi d’une rencontre Tshisekedi-Kagame dans les deux jours.Le groupe armé antigouvernemental du M23 (“Mouvement du 23 mars”) et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, combattent l’armée congolaise dans la région depuis plus de trois ans. Les combats dimanche se sont tenus aux portes de Goma, capitale provinciale de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés. A la nuit tombée, Goma était plongée dans un calme inquiétant. En début de soirée, des rafales ont résonné dans les rues, selon des journalistes de l’AFP. Depuis, quelques tirs sporadiques. De rares voitures appartenant à des ONG passent. Un pick up de l’armée congolaise (FARDC) fait des va-et-vient.Selon l’armée uruguayenne dans un communiqué, quelques unités FARDC ont commencé à se rendre en remettant leurs armes à des Casques bleus à Goma. La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) s’était engagée dans les combats contre le M23 au côté des FARDC.Des soldats rwandais et des combattants du M23 ont pénétré la ville dimanche, selon plusieurs sources onusiennes et sécuritaires. Le président kényan William Ruto a annoncé dans un communiqué réunir “dans les prochaines 48 heures” un sommet extraordinaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) en présence des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.Une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola a échoué en décembre faute d’entente sur les conditions d’un accord. Kinshasa a accusé dimanche le Rwanda de lui avoir “déclaré la guerre” en envoyant de nouvelles troupes alors que l’ONU a appelé Kigali à retirer ses forces de la région. Entre 500 et 1.000 hommes, selon des sources onusiennes à l’AFP.Kigali a répliqué dans la soirée conserver une “posture défensive durable” au vu des combats représentant “une menace sérieuse à la sécurité du Rwanda”, selon son ministère des Affaires étrangères.- “Sanctions ciblées” -Après une réunion d’urgence, le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné dimanche soir le “mépris éhonté” de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC.Mais si plusieurs de ses membres ont clairement pointé du doigt Kigali, la déclaration commune réclame le retrait des “forces extérieures” sans les nommer explicitement, faisant référence toutefois à un rapport d’experts des Nations unies ayant mis en lumière la présence des forces rwandaises.Alors que de plus en plus de pays accusent le Rwanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner a pendant le Conseil réclamé “des sanctions ciblées” contre les dirigeants militaires et politiques rwandais ainsi qu’un “embargo total sur les exportations de tous les minerais étiquetés comme rwandais”.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a également clairement mis en cause Kigali en appelant “les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC”.Les Etats-Unis se sont déclarés prêts à employer “tous les outils” disponibles contre ceux qui alimentent le conflit.L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement”. L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties” fin juillet. Dimanche, un drone rwandais a ouvert le feu sur des positions congolaises à environ 6 kilomètres de Goma, faisant au moins deux blessés parmi les paramilitaires, ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires et onusiennes.Des bombardements ont touché le camp de déplacés de Rusayo, dans la périphérie de Goma, selon plusieurs sources humanitaires qui n’ont pas donné de bilan.Treize soldats sud-africains, malawites et uruguayen, déployés au sein de la force régionale d’Afrique australe (SAMIRDC) et la Monusco ont été tués dans des combats contre le M23 ces derniers jours, selon les autorités des trois pays.Le Rwanda a indiqué avoir “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa. La RDC avait de son côté annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de 30 ans.Les dernières violences ont encore aggravé une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Allemagne ont appelé leurs ressortissants à quitter Goma tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts.burx-cld/jnd/abd/lpa