Ligue 1: fracture du tibia gauche pour le Niçois Moïse Bombito
Le défenseur central international canadien de Nice, a été victime d’une fracture du tibia gauche sur la pelouse du stade Louis-II contre Monaco (2-2), a annoncé dimanche soir le club azuréen. “Alors que les premières nouvelles n’étaient pas rassurantes, le diagnostic définitif vient de tomber: Moïse Bombito a été victime d’une fracture du tibia gauche sur la pelouse du stade Louis-II”, indique le club dans un communiqué.Bombito avait été hospitalisé après sa blessure à Monaco et sa sortie du terrain sur une civière avec une attelle sur sa jambe gaucheAlors qu’il était au duel avec Folarin Balogun, qui est passé devant lui sur l’action, Bombito s’est écroulé sur l’attaquant américain, provoquant ainsi un pénalty (51e), que Ansu Fati a transformé.Dès après la rencontre, ses partenaires et l’encadrement technique niçois craignaient une très longue absence. Elle le sera. “On perd un soldat”, s’est désolé le double buteur Sofiane Diop.Déjà diagnostiqué d’une fracture de fatigue au tibia gauche, mi-juillet après avoir reçu un coup en amont du dernier match la saison dernière (contre Brest), qu’il avait joué sans problème, Bombito avait alors été arrêté tout l’été.L’international de 25 ans avait fait son retour à la compétition la semaine dernière contre le Paris FC (1-1). Il avait disputé toute la rencontre. Après le Burundais Youssouf Ndayishimiye et l’Egyptien Mohamed Abdelmonem, tous deux victimes d’une ruptures les ligaments croisés d’un genou en mai et absents des terrains jusqu’en janvier au minimum, Bombito est le troisième défenseur central de Nice gravement blessé cette saison.
Ligue 1: Nuno Mendes, latéral ou ailier, tout aussi brillant
Aligné un cran plus haut pendant trente minutes, Nuno Mendes a été tout aussi brillant qu’à son poste habituel, dimanche à Lille (1-1) en clôture de la septième journée de Ligue 1, quelques jours après une performance étincelante à Barcelone. Dixième au classement du Ballon d’Or cette année après une fin de saison dernière déjà complète, le Portugais continue d’éblouir l’Europe depuis plus d’un mois, lui valant souvent d’être considéré comme le meilleur du monde à son poste: latéral gauche. Mais c’est bien en tant qu’ailier qu’il est rentré dimanche soir au stade Pierre-Mauroy pour remplacer Bradley Barcola, qui n’a pas réussi à porter l’attaque. “C’est le type de joueur qui peut évoluer où il veut”, expliquait fin septembre Luis Enrique.Dimanche à Lille, l’Espagnol a fait souffler le Portugais sur le banc après son super match de Barcelone avant de le faire rentrer à l’heure de jeu en position d’ailier gauche. Six minutes plus tard, l’habituel latéral a illuminé la rencontre — terne jusque-là — d’un sublime coup franc dans la lucarne frappé à 20 mètres du but de Berke Özer, qui n’a rien pu faire malgré son plongeon.- Encore l’homme du match -Son premier but en championnat cette saison après celui qu’il a marqué en Ligue des champions face à l’Atalanta Bergame, contre qui il avait il avait déjà été innarêtable. Pendant sa demi-heure de jeu, il a apporté plus de dangers que pendant toute l’heure précédente. Après un joli mouvement, il a servi Achraf Hakimi dans la surface, qui a raté le cadre (83e).Juste avant, il frappe un bon corner que Gonçalo Ramos coupe au premier poteau, juste à côté du cadre (81e).Comme à Barcelone, il a été élu meilleur homme du match.”J’aime bien, le coach me fait souvent jouer dans cette position, aujourd’hui j’étais bien et l’équipe aussi”, a simplement commenté l’international portugais qui retrouve sa sélection lundi.”Il a une qualité technique top, une qualité physique top. C’est un joueur incroyable, il peut défendre face à n’importe quel joueur et devant, il a la qualité d’un attaquant. C’est un des joueurs les plus complets que j’ai pu entraîner dans ma carrière”, avait poursuivi son entraîneur. Sa prestation il y a quatre jours en Catalogne en est la meilleure illustration. Le N.25 a réussi à la fois à bloquer de nouveau le prodige Lamine Yamal grâce à plusieurs interventions défensives précieuses, tout en réalisant des percées foudroyantes en attaque. Après avoir réussi à museler Bukayo Saka et Mohamed Salah la saison dernière en rendant des copies défensives quasiment parfaites après avoir gommé ses sautes d’inattention qui lui ont valu plusieurs erreurs, il a passé un cap dans les phases offensives. Déjà très bon dans ce domaine la saison dernière, Nuno Mendes — qui a prolongé jusqu’en 2029 à Paris — excelle de plus en plus en attaque, réussissant aussi à éviter les blessures qui l’empêchaient pendant longtemps d’enchaîner les matches.Pour combler les absences et les blessures, il sera amené à jouer de nouveau ailier, même si son poste reste celui de latéral: “Honnêtement, je pense que c’est un latéral, clairement, mais comme nous avons des difficultés et que nous devons chercher des solutions pour l’équipe, il peut jouer partout”, a insisté dimanche soir Luis Enrique.
Ligue 1: le PSG en échec sans ses cadres, Strasbourg sur le podium
Privé de six joueurs majeurs au coup d’envoi, le PSG a été accroché à Lille (1-1), dimanche en clôture de la 7e journée de Ligue 1, alors que Strasbourg est monté sur le podium après avoir écrasé Angers (5-0).Confronté à une cascade de blessés (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Joao Neves, Khvicha Kvaratskhelia, Fabian Ruiz, Marquinhos), le champion d’Europe parisien a dû battre le rappel de ses jeunes pour défier les Lillois sur leur pelouse. Mais l’équipe B, voire C, alignée par Luis Enrique n’a pas pu faire de miracles, quatre jours après la démonstration contre le FC Barcelone à Montjuic en Ligue des champions (2-1). L’entrée en jeu dans la dernière demi-heure du trio Vitinha-Achraf Hakimi-Nuno Mendes a certes dynamisé le club de la capitale et l’arrière gauche portugais, déjà étincelant face au Barça, a trouvé la lucarne lilloise sur une merveille de coup franc à 20 m (66e). Mais Ethan Mbappé, le jeune frère du capitaine de l’équipe de France, présent dans le stade, est parvenu à égaliser en trompant Lucas Chevalier, malheureux pour son retour dans le Nord sous ses nouvelles couleurs (85e). Paris reste tout de même en tête du championnat avec un point d’avance sur Marseille (16 contre 15), qui a facilement battu la lanterne rouge Metz (3-0) au stade Saint-Symphorien, samedi. Derrière le duo PSG-OM, il faudra plus que jamais compter sur Strasbourg, qui a surclassé Angers et s’invite à la troisième place (15 pts). Emmenés par Joaquin Panichelli et Martial Godo, auteurs d’un doublé chacun, les Alsaciens ont fait fi de la fronde d’une partie du public de la Meinau, vent debout contre BlueCo, le propriétaire du club et de Chelsea. Quatre associations de supporters ont encore affiché leur mécontentement par des banderoles et cessé les encouragements après la pause, certains fans ayant même quitté les tribunes avant le terme de la partie. Mais les énormes investissements de l’été sur le marché des transferts (127,5 millions d’euros d’achats) semblent payer puisque les hommes de Liam Rosenior font jusqu’ici jeu égal avec les cadors.- Lyon rate le coche – Lyon (4e, 15 pts) a en revanche raté le coche en concédant une terrible défaite à domicile dans les arrêts de jeu contre Toulouse (2-1). L’OL pensait avoir fait le plus dur en première période après l’ouverture du score de Malick Fofana en conclusion d’une magnifique action collective. Mais alors que la victoire et la première position provisoire leur tendaient les bras, les Lyonnais ont totalement craqué en concédant deux buts signés du Brésilien Emersonn (87e, 90e+6). Monaco (5e, 13 pts) n’a pas non plus brillé lors du derby de la Côte d’Azur et a été tenu en échec par Nice (12e) au stade Louis-II (2-2) malgré une supériorité numérique durant plus d’une heure après l’exclusion de l’Aiglon Ali Abdi (34e). Menés 2-0 après deux réalisations de Sofiane Diop, les Monégasques s’en sont remis à deux penaltys d’Ansu Fati pour éviter le pire. L’ex-prodige du Barça domine le classement des buteurs de Ligue 1 avec Panichelli (5 buts). De quoi frustrer l’entraîneur de Nice Franck Haise, sous pression après un début de saison catastrophique. Habib Beye n’est pas mieux loti à Rennes. Son équipe, incapable de l’emporter au Havre (2-2), navigue dans le ventre mou (10e, 10 pts) et ne décolle toujours pas après trois nuls consécutifs. L’ex-coach du Red Star, arrivé sur le banc rennais en janvier, va devoir vite trouver des solutions pour ne pas s’exposer à des turbulences.
Ligue 1: le PSG en échec sans ses cadres, Strasbourg sur le podium
Privé de six joueurs majeurs au coup d’envoi, le PSG a été accroché à Lille (1-1), dimanche en clôture de la 7e journée de Ligue 1, alors que Strasbourg est monté sur le podium après avoir écrasé Angers (5-0).Confronté à une cascade de blessés (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Joao Neves, Khvicha Kvaratskhelia, Fabian Ruiz, Marquinhos), le champion d’Europe parisien a dû battre le rappel de ses jeunes pour défier les Lillois sur leur pelouse. Mais l’équipe B, voire C, alignée par Luis Enrique n’a pas pu faire de miracles, quatre jours après la démonstration contre le FC Barcelone à Montjuic en Ligue des champions (2-1). L’entrée en jeu dans la dernière demi-heure du trio Vitinha-Achraf Hakimi-Nuno Mendes a certes dynamisé le club de la capitale et l’arrière gauche portugais, déjà étincelant face au Barça, a trouvé la lucarne lilloise sur une merveille de coup franc à 20 m (66e). Mais Ethan Mbappé, le jeune frère du capitaine de l’équipe de France, présent dans le stade, est parvenu à égaliser en trompant Lucas Chevalier, malheureux pour son retour dans le Nord sous ses nouvelles couleurs (85e). Paris reste tout de même en tête du championnat avec un point d’avance sur Marseille (16 contre 15), qui a facilement battu la lanterne rouge Metz (3-0) au stade Saint-Symphorien, samedi. Derrière le duo PSG-OM, il faudra plus que jamais compter sur Strasbourg, qui a surclassé Angers et s’invite à la troisième place (15 pts). Emmenés par Joaquin Panichelli et Martial Godo, auteurs d’un doublé chacun, les Alsaciens ont fait fi de la fronde d’une partie du public de la Meinau, vent debout contre BlueCo, le propriétaire du club et de Chelsea. Quatre associations de supporters ont encore affiché leur mécontentement par des banderoles et cessé les encouragements après la pause, certains fans ayant même quitté les tribunes avant le terme de la partie. Mais les énormes investissements de l’été sur le marché des transferts (127,5 millions d’euros d’achats) semblent payer puisque les hommes de Liam Rosenior font jusqu’ici jeu égal avec les cadors.- Lyon rate le coche – Lyon (4e, 15 pts) a en revanche raté le coche en concédant une terrible défaite à domicile dans les arrêts de jeu contre Toulouse (2-1). L’OL pensait avoir fait le plus dur en première période après l’ouverture du score de Malick Fofana en conclusion d’une magnifique action collective. Mais alors que la victoire et la première position provisoire leur tendaient les bras, les Lyonnais ont totalement craqué en concédant deux buts signés du Brésilien Emersonn (87e, 90e+6). Monaco (5e, 13 pts) n’a pas non plus brillé lors du derby de la Côte d’Azur et a été tenu en échec par Nice (12e) au stade Louis-II (2-2) malgré une supériorité numérique durant plus d’une heure après l’exclusion de l’Aiglon Ali Abdi (34e). Menés 2-0 après deux réalisations de Sofiane Diop, les Monégasques s’en sont remis à deux penaltys d’Ansu Fati pour éviter le pire. L’ex-prodige du Barça domine le classement des buteurs de Ligue 1 avec Panichelli (5 buts). De quoi frustrer l’entraîneur de Nice Franck Haise, sous pression après un début de saison catastrophique. Habib Beye n’est pas mieux loti à Rennes. Son équipe, incapable de l’emporter au Havre (2-2), navigue dans le ventre mou (10e, 10 pts) et ne décolle toujours pas après trois nuls consécutifs. L’ex-coach du Red Star, arrivé sur le banc rennais en janvier, va devoir vite trouver des solutions pour ne pas s’exposer à des turbulences.
Espagne: le Barça sombre à Séville et laisse filer le Real Madrid en tête
Battu (2-1) par le Paris SG mercredi, le FC Barcelone, champion d’Espagne en titre, a concédé une deuxième défaite en une semaine, dimanche sur la pelouse du Séville FC (4-1) lors de la huitième journée de Liga, laissant le Real Madrid revenir à la première place.Cette fois, le Barça a explosé. En souffrance défensivement et plombé par une entame catastrophique, le club catalan (2e, 19 points) voit son éternel rival, vainqueur (3-1) face à Villarreal (3e, 16 points) samedi, reprendre la tête du championnat avant la trêve internationale.Le champion en titre a eu l’opportunité d’arracher un nul bien payé en fin de seconde période mais le Polonais Robert Lewandowski, d’ordinaire si clinique, a manqué son penalty (76e).Et ce sont les Sévillans (6e, 13 points) qui ont marqué deux fois en fin de match sur deux contres conclus par le latéral Jose Carmona (90e, 3-1) et le Nigérian Akor Adams (90e+6, 4-1).”Notre performance ? Une horreur, nous n’avons jamais aussi mal joué qu’aujourd’hui. Nous devons être critiques envers nous-mêmes, récupérer et réfléchir pour que cela n’arrive plus”, a réagi Pedri auprès de Barça One, le média du club.S’il a bien métamorphosé le club blaugrana avec ses principes offensifs, l’entraîneur allemand Hansi Flick n’a donc pas pu régler en quatre jours les problèmes défensifs de son équipe dont le naufrage, inévitable, aurait pu se dessiner bien plus tôt.Ses hommes sont en effet rentrés au vestiaire miraculés de n’être menés que 2 à 1, après la réduction du score de l’Anglais Marcus Rashford d’une volée du gauche sur un ballon millimétré de Pedri (45e+7, 2-1).Agressifs d’entrée, les Sévillans ont étouffé des Barcelonais visiblement émoussés physiquement, comme en seconde période face au PSG, avec un marquage individuel parfaitement exécuté.- Méconnaissables en attaque -Et c’est le Chilien Alexis Sanchez, ex-Barcelonais passé par l’OM, qui a récompensé l’excellente entame des siens en transformant un penalty litigieux concédé par Ronald Araujo au duel avec Isaac Romero (13, 1-0).Méconnaissables offensivement en l’absence de leur prodige Lamine Yamal, de nouveau touché au pubis, et du Brésilien Raphinha, les champions d’Espagne ont été mis en danger à chaque fois que les locaux parvenaient à franchir la ligne médiane.Le gardien polonais Wojciech Szczesny, titulaire en l’absence de Joan Garcia, opéré du genou gauche, a réalisé deux sauvetages d’affilée (28e, 29e) pour repousser l’échéance mais Romero, qui avait raté deux occasions face au but (22e, 25e), n’a pas manqué la cible sur la troisième (37e, 2-0).Avec les entrées d’Alejandro Balde et Eric Garcia, les Blaugranas ont semblé retrouver un peu plus de stabilité, mais n’ont pas su revenir au score malgré un penalty obtenu par le latéral gauche blaugrana et gâché par Lewandowski (76e).Ils ont ensuite coulé, encore pris en contre à deux reprises (90e, 90e+6) alors qu’ils tentaient de revenir au score, en vain, à l’image du jeune suédois Roony Bardghji, maladroit puis trop timide devant le but (82e, 90e).- L’Atlético encore freiné -Dans la soirée, l’Atlético Madrid, réduit à dix en fin de première mi-temps après l’exclusion du défenseur français Clément Lenglet, a été accroché par le Celta Vigo (1-1) et a manqué l’opportunité de s’emparer de la quatrième place. L’Atlético (5e, 13 points), qui pensait s’être relancé dans la course au titre avec sa “manita” infligée au Real (5-2), cède encore des points précieux à l’extérieur et se retrouve à huit longeurs de son rival madrilène (1er, 21 points) et six du FC Barcelone (2e, 19 points).L’ex-gardien marseillais Pau Lopez a été le héros du soir pour le Betis Séville (4e, 15 points) face à l’Espanyol Barcelone (9e, 12 points) en arrêtant le penalty de Javi Puado à la 103e minute, pour assurer la victoire andalouse (2-1).





