Foot: selon Neymar, Mbappé était “jaloux” de Messi et le PSG avait un problème “d’ego”

Pour Neymar, Kylian Mbappé est devenu “jaloux” de sa relation avec Lionel Messi quand l’Argentin est arrivé au PSG en 2021, formant un trio de stars qui n’a pas échappé aux problèmes d'”ego”, a-t-il dit jeudi dans un entretien accordé à Romario.Revenant sur sa relation avec Mbappé, Neymar a reconnu avoir eu “des problèmes avec lui” dans un entretien sur la chaîne Youtube de l’ancienne gloire brésilienne.”Nous nous sommes un peu disputés, mais c’est un gars qui, au début, quand il est arrivé, était essentiel. Je lui ai toujours dit, j’ai plaisanté avec lui, qu’il allait être l’un des meilleurs, je l’ai toujours aidé, j’ai parlé avec lui. Il venait chez moi, nous allions dîner ensemble”, a déclaré Neymar.”Nous avons passé quelques bonnes années ensemble, mais lorsque Messi est arrivé, je pense qu’il est devenu un peu jaloux” de la relation particulière que les deux anciens partenaires à Barcelone avaient. “Il ne voulait pas me partager avec quiconque et c’est alors que les disputes ont commencé, que son comportement a changé”, a continué le Brésilien de 32 ans, qui a quitté le PSG pour le club saoudien d’Al-Hilal en 2023.Neymar a par ailleurs considéré qu’un manque d’esprit d’équipe a empêché le PSG de réaliser pleinement son potentiel et de gagner la Ligue des champions.”Il faut se rendre compte que tu ne joues pas tout seul. Tu dois avoir les autres à tes côtés: ‘Je suis le meilleur, OK’, mais qui va te donner le ballon? Tu dois avoir de bons joueurs qui te donnent le ballon”, a tenté d’expliquer celui qui a été souvent taxé d’individualisme sur le terrain.”C’était les ego de tout le monde… donc ça ne pouvait pas marcher. Aujourd’hui, si personne ne court, si personne ne s’entraide, il est impossible de gagner”, a-t-il estimé.Depuis son arrivée en Arabie saoudite, Neymar a connu de nouvelles blessures et a très peu joué. S’il se dit heureux à Al-Hilal, son contrat se termine en juin et “en six mois, tout peut changer”, a-t-il souligné.

Graft conviction puts Pakistan ex-PM Imran Khan on the back foot

Former prime minister Imran Khan, who was sentenced to 14 years for graft on Friday, may be locked away in jail but he remains Pakistan’s dominant political personality.The former cricket star enjoyed popular support when he became premier in 2018 but fell out with the king-making military establishment and was booted from power in a 2022 no-confidence vote.He then waged a risky and unprecedented campaign of defiance against the top brass before swiftly becoming embroiled in a legal saga in which he has been accused of wrongdoing in around 200 cases.Khan says the charges have been trumped up to prevent his comeback and his battle in the courts has become the nation’s defining political drama, spurring mass protests and unrest.The 72-year-old’s sentencing on Friday is among his biggest setbacks since he was first jailed in August 2023. His wife and spiritual guide Bushra Bibi was convicted alongside him.However, Pakistan’s politics frequently see leaders return to high office after serving time in jail and, as a former national cricket captain, Khan has delivered victory in the face of seemingly impossible odds before.”A cricket captain, to be leader, has to lead by example — he has to show courage if he wants his team to fight,” Khan wrote in his 2011 memoir.”In times of crisis, he must have the ability to take the pressure.”- All-rounder -Khan was voted in by millions of Pakistanis who grew up watching him play cricket, where he excelled as an all-rounder and led the nation to a World Cup victory in 1992.He ended decades of political dominance by dynastic parties and envisioned a national welfare state modelled on the Islamic golden age of the seventh to 14th centuries, a flourishing period in the Muslim world.But his Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) party made little headway improving the country’s finances, with galloping inflation, crippling debt and a feeble rupee undermining economic reform.Many prominent opposition figures were jailed during his tenure and rights groups decried a crackdown on media freedoms, with TV channels unofficially barred from airing his opponents’ views.With the tables now turned, he faces many of those same curbs alongside his wife Bibi — a reclusive faith healer who married Khan shortly before he was elected.Khan was shot and wounded in a November 2022 assassination bid he accused top military officers of plotting, crossing what analysts say was a red line in a country ruled by generals for decades.His first short-lived arrest the following May sparked nationwide unrest, some of which targeted military facilities and which sparked a widespread crackdown against PTI.Khan was barred from standing in February 2024 elections and was hit by a trio of fresh convictions just days before a poll marred by rigging allegations.Bibi was also convicted in two of the cases, found guilty of graft and of marrying too soon after her divorce in breach of an Islamic law intended to leave no doubt about paternity in case of a pregnancy.The convictions have been overturned or the sentences suspended in all those cases.While Khan has languished in jail, his wife walked free in October and into the limelight in her attempts to have her husband released.She appeared atop a convoy during protests in November, shattering her behind-the-scenes image. – ‘Till the last ball’ -Khan, the Oxford-educated son of a wealthy Lahore family, had a reputation as a playboy until he retired from international cricket.He has developed a more pious image as a politician, regularly clutching a string of prayer beads as he makes public remarks.Khan also busied himself for years with charity projects, raising millions to build a cancer hospital to honour his mother.He tiptoed into politics and for years held the PTI’s only parliamentary seat.The party grew during the military-led government of General Pervez Musharraf and the civilian government that followed, becoming a force in 2013 elections before winning a majority five years later.Often described as impulsive and brash, Khan still trades on the charismatic persona he crafted on the pitch.”I fight till the very last ball,” he said in one TV interview.

“En colère”, la présidente de l’Office de la biodiversité réclame le soutien du gouvernement

“Nous en avons assez”: Sylvie Gustave-dit-Duflo, présidente du conseil d’administration de l’Office français de la biodiversité (OFB), se dit “en colère” face aux attaques visant l’établissement public.Dans un entretien à l’AFP, la responsable politique, également vice-présidente de la Région Guadeloupe, demande au gouvernement de “soutenir” l’OFB et ses agents.QUESTION: François Bayrou évoquant la “faute” des agents de l’OFB, Laurent Wauquiez réclamant sa suppression… Comment réagissez-vous aux débats de ces derniers jours?REPONSE: “Nous en avons assez de ce qui se passe depuis plus d’un an et demi à l’encontre de l’OFB et des agents. Lorsque les agents de l’OFB vont au contact des agriculteurs, c’est pour exercer des missions de contrôle et assurer la qualité des sols, de l’air, de l’eau… Et on sait bien aujourd’hui que préserver la planète c’est préserver notre santé, nos modes de vie. Et aujourd’hui l’établissement et les agents sont pris à partie parce qu’ils exercent ces missions.Seuls 7,5% des contrôles annuels exercés par l’OFB ont un rapport avec le monde agricole. La probabilité pour qu’une exploitation agricole soit contrôlée par les 1.700 inspecteurs de l’environnement, c’est (une fois tous les) 120 ans.Lorsque le Premier ministre prend directement à partie l’OFB sans avoir pris la peine de s’intéresser à nos missions, à ses enjeux, c’est inconcevable, c’est une faute.(…)Aujourd’hui je demande à ce gouvernement de nous soutenir, de nous appuyer et de reconnaître les missions que nous exerçons”.Q: Que ressentez-vous?R: “Je suis une présidente qui est très en colère puisqu’en 2023 nos agents ont subi l’incendie du siège de Brest; depuis 2024 et la crise agricole c’est plus de 55 agressions vis-à-vis de l’établissement et des agents; on a même eu un agent qui voit sa vie mise en danger parce qu’on lui a déboulonné les pneus de sa voiture.Et nous avons des réactions timides de nos ministères (de tutelle, Agriculture et Environnement). Où est-ce qu’on a déjà vu une police attaquée de la sorte sans que les autorités compétentes prennent sa défense?”Q: Un syndicaliste a comparé les demandes de certains agriculteurs à des “dealers” demandant “aux policiers de ne plus venir dans les cités”. Comprenez-vous l’émoi qu’ont pu susciter ces propos?R: “Je regrette et je condamne la récente déclaration de ce responsable syndical. Non les agriculteurs ne sont pas des dealers. Mais la déclaration isolée d’un syndicaliste ne doit pas non plus remettre en cause ses collègues, 1.700 autres inspecteurs de l’environnement et 3.000 collègues pour l’ensemble de l’OFB. On doit chercher des voies d’apaisement et de non-instrumentalisation. Nous avons des propositions sur la table pour faire avancer le contrôle auprès des agriculteurs. Et ces propositions, notamment la caméra piéton, c’est un travail qui doit être discuté avec nos ministères de tutelle.Les petites phrases, les tweets trop rapides, ont des conséquences et participent à l’hystérisation du débat. J’aimerais que nos deux ministres défendent davantage encore l’établissement et aillent à la rencontre de nos agents pour mieux les connaître…”Q : Le Premier ministre a critiqué les contrôles “une arme à la ceinture” dans les fermes. Y a-t-il une autre façon de faire?R: “Qu’un gendarme ou un policier soit armé, c’est intégré dans la conscience collective. Mais la police de l’environnement est une jeune police. Nos inspecteurs sont habilités à ce port d’arme et lorsqu’ils exercent des contrôles, ils le font dans le cadre des missions : soit une procédure administrative diligentée par le préfet, soit dans le cadre d’une procédure judiciaire diligentée par le procureur. On ne sait jamais à qui l’on a affaire dès lors qu’on est dans une mission de contrôle.Nous avons commencé à travailler avec nos deux ministères de tutelle pour un port d’arme discret. Néanmoins on ne peut pas désarmer la police de l’environnement. Tous les troisièmes jeudis de septembre, je m’incline devant la stèle des agents qui sont tombés dans l’exercice de leur fonction.La police de l’environnement c’est encore une fois 7,5% de contrôles agricoles. Pour tout le reste – du braconnage, la lutte contre le trafic illégal d’animaux – nous avons affaire à des gens qui peuvent être dangereux”.

“En colère”, la présidente de l’Office de la biodiversité réclame le soutien du gouvernement

“Nous en avons assez”: Sylvie Gustave-dit-Duflo, présidente du conseil d’administration de l’Office français de la biodiversité (OFB), se dit “en colère” face aux attaques visant l’établissement public.Dans un entretien à l’AFP, la responsable politique, également vice-présidente de la Région Guadeloupe, demande au gouvernement de “soutenir” l’OFB et ses agents.QUESTION: François Bayrou évoquant la “faute” des agents de l’OFB, Laurent Wauquiez réclamant sa suppression… Comment réagissez-vous aux débats de ces derniers jours?REPONSE: “Nous en avons assez de ce qui se passe depuis plus d’un an et demi à l’encontre de l’OFB et des agents. Lorsque les agents de l’OFB vont au contact des agriculteurs, c’est pour exercer des missions de contrôle et assurer la qualité des sols, de l’air, de l’eau… Et on sait bien aujourd’hui que préserver la planète c’est préserver notre santé, nos modes de vie. Et aujourd’hui l’établissement et les agents sont pris à partie parce qu’ils exercent ces missions.Seuls 7,5% des contrôles annuels exercés par l’OFB ont un rapport avec le monde agricole. La probabilité pour qu’une exploitation agricole soit contrôlée par les 1.700 inspecteurs de l’environnement, c’est (une fois tous les) 120 ans.Lorsque le Premier ministre prend directement à partie l’OFB sans avoir pris la peine de s’intéresser à nos missions, à ses enjeux, c’est inconcevable, c’est une faute.(…)Aujourd’hui je demande à ce gouvernement de nous soutenir, de nous appuyer et de reconnaître les missions que nous exerçons”.Q: Que ressentez-vous?R: “Je suis une présidente qui est très en colère puisqu’en 2023 nos agents ont subi l’incendie du siège de Brest; depuis 2024 et la crise agricole c’est plus de 55 agressions vis-à-vis de l’établissement et des agents; on a même eu un agent qui voit sa vie mise en danger parce qu’on lui a déboulonné les pneus de sa voiture.Et nous avons des réactions timides de nos ministères (de tutelle, Agriculture et Environnement). Où est-ce qu’on a déjà vu une police attaquée de la sorte sans que les autorités compétentes prennent sa défense?”Q: Un syndicaliste a comparé les demandes de certains agriculteurs à des “dealers” demandant “aux policiers de ne plus venir dans les cités”. Comprenez-vous l’émoi qu’ont pu susciter ces propos?R: “Je regrette et je condamne la récente déclaration de ce responsable syndical. Non les agriculteurs ne sont pas des dealers. Mais la déclaration isolée d’un syndicaliste ne doit pas non plus remettre en cause ses collègues, 1.700 autres inspecteurs de l’environnement et 3.000 collègues pour l’ensemble de l’OFB. On doit chercher des voies d’apaisement et de non-instrumentalisation. Nous avons des propositions sur la table pour faire avancer le contrôle auprès des agriculteurs. Et ces propositions, notamment la caméra piéton, c’est un travail qui doit être discuté avec nos ministères de tutelle.Les petites phrases, les tweets trop rapides, ont des conséquences et participent à l’hystérisation du débat. J’aimerais que nos deux ministres défendent davantage encore l’établissement et aillent à la rencontre de nos agents pour mieux les connaître…”Q : Le Premier ministre a critiqué les contrôles “une arme à la ceinture” dans les fermes. Y a-t-il une autre façon de faire?R: “Qu’un gendarme ou un policier soit armé, c’est intégré dans la conscience collective. Mais la police de l’environnement est une jeune police. Nos inspecteurs sont habilités à ce port d’arme et lorsqu’ils exercent des contrôles, ils le font dans le cadre des missions : soit une procédure administrative diligentée par le préfet, soit dans le cadre d’une procédure judiciaire diligentée par le procureur. On ne sait jamais à qui l’on a affaire dès lors qu’on est dans une mission de contrôle.Nous avons commencé à travailler avec nos deux ministères de tutelle pour un port d’arme discret. Néanmoins on ne peut pas désarmer la police de l’environnement. Tous les troisièmes jeudis de septembre, je m’incline devant la stèle des agents qui sont tombés dans l’exercice de leur fonction.La police de l’environnement c’est encore une fois 7,5% de contrôles agricoles. Pour tout le reste – du braconnage, la lutte contre le trafic illégal d’animaux – nous avons affaire à des gens qui peuvent être dangereux”.

“En colère”, la présidente de l’Office de la biodiversité réclame le soutien du gouvernement

“Nous en avons assez”: Sylvie Gustave-dit-Duflo, présidente du conseil d’administration de l’Office français de la biodiversité (OFB), se dit “en colère” face aux attaques visant l’établissement public.Dans un entretien à l’AFP, la responsable politique, également vice-présidente de la Région Guadeloupe, demande au gouvernement de “soutenir” l’OFB et ses agents.QUESTION: François Bayrou évoquant la “faute” des agents de l’OFB, Laurent Wauquiez réclamant sa suppression… Comment réagissez-vous aux débats de ces derniers jours?REPONSE: “Nous en avons assez de ce qui se passe depuis plus d’un an et demi à l’encontre de l’OFB et des agents. Lorsque les agents de l’OFB vont au contact des agriculteurs, c’est pour exercer des missions de contrôle et assurer la qualité des sols, de l’air, de l’eau… Et on sait bien aujourd’hui que préserver la planète c’est préserver notre santé, nos modes de vie. Et aujourd’hui l’établissement et les agents sont pris à partie parce qu’ils exercent ces missions.Seuls 7,5% des contrôles annuels exercés par l’OFB ont un rapport avec le monde agricole. La probabilité pour qu’une exploitation agricole soit contrôlée par les 1.700 inspecteurs de l’environnement, c’est (une fois tous les) 120 ans.Lorsque le Premier ministre prend directement à partie l’OFB sans avoir pris la peine de s’intéresser à nos missions, à ses enjeux, c’est inconcevable, c’est une faute.(…)Aujourd’hui je demande à ce gouvernement de nous soutenir, de nous appuyer et de reconnaître les missions que nous exerçons”.Q: Que ressentez-vous?R: “Je suis une présidente qui est très en colère puisqu’en 2023 nos agents ont subi l’incendie du siège de Brest; depuis 2024 et la crise agricole c’est plus de 55 agressions vis-à-vis de l’établissement et des agents; on a même eu un agent qui voit sa vie mise en danger parce qu’on lui a déboulonné les pneus de sa voiture.Et nous avons des réactions timides de nos ministères (de tutelle, Agriculture et Environnement). Où est-ce qu’on a déjà vu une police attaquée de la sorte sans que les autorités compétentes prennent sa défense?”Q: Un syndicaliste a comparé les demandes de certains agriculteurs à des “dealers” demandant “aux policiers de ne plus venir dans les cités”. Comprenez-vous l’émoi qu’ont pu susciter ces propos?R: “Je regrette et je condamne la récente déclaration de ce responsable syndical. Non les agriculteurs ne sont pas des dealers. Mais la déclaration isolée d’un syndicaliste ne doit pas non plus remettre en cause ses collègues, 1.700 autres inspecteurs de l’environnement et 3.000 collègues pour l’ensemble de l’OFB. On doit chercher des voies d’apaisement et de non-instrumentalisation. Nous avons des propositions sur la table pour faire avancer le contrôle auprès des agriculteurs. Et ces propositions, notamment la caméra piéton, c’est un travail qui doit être discuté avec nos ministères de tutelle.Les petites phrases, les tweets trop rapides, ont des conséquences et participent à l’hystérisation du débat. J’aimerais que nos deux ministres défendent davantage encore l’établissement et aillent à la rencontre de nos agents pour mieux les connaître…”Q : Le Premier ministre a critiqué les contrôles “une arme à la ceinture” dans les fermes. Y a-t-il une autre façon de faire?R: “Qu’un gendarme ou un policier soit armé, c’est intégré dans la conscience collective. Mais la police de l’environnement est une jeune police. Nos inspecteurs sont habilités à ce port d’arme et lorsqu’ils exercent des contrôles, ils le font dans le cadre des missions : soit une procédure administrative diligentée par le préfet, soit dans le cadre d’une procédure judiciaire diligentée par le procureur. On ne sait jamais à qui l’on a affaire dès lors qu’on est dans une mission de contrôle.Nous avons commencé à travailler avec nos deux ministères de tutelle pour un port d’arme discret. Néanmoins on ne peut pas désarmer la police de l’environnement. Tous les troisièmes jeudis de septembre, je m’incline devant la stèle des agents qui sont tombés dans l’exercice de leur fonction.La police de l’environnement c’est encore une fois 7,5% de contrôles agricoles. Pour tout le reste – du braconnage, la lutte contre le trafic illégal d’animaux – nous avons affaire à des gens qui peuvent être dangereux”.

Nintendo dévisse en Bourse après une annonce de la Switch 2 sans surprise

Le géant japonais des jeux vidéo Nintendo a vu son titre dévisser de 7% vendredi à la Bourse de Tokyo après la succincte présentation de sa nouvelle console, la Switch 2, jugée sans surprise ni grande originalité par les investisseurs et experts, mais accueillie avec un relatif enthousiasme par les joueurs.L’action Nintendo a lâché jusqu’à 7,04% en début d’échanges à Tokyo, avant de terminer en repli 4,26%.Le groupe a diffusé jeudi une courte vidéo présentant les aspects extérieurs de la Switch 2, dont la commercialisation est prévue courant 2025. Très similaire à sa grande soeur, elle disposera d’un écran plus grand, d’un support amovible plus large et conservera ses manettes amovibles “joy-con”.Mais des spécifications techniques cruciales comme la résolution de l’écran ou la puissance n’ont pas été dévoilées: ses fonctionnalités seront détaillées le 2 avril avant des démonstrations les jours suivants.De quoi, dans l’immédiat, laisser les investisseurs sur leur faim. La perspective de l’annonce de la nouvelle Switch avait exacerbé les attentes et fait grimper de 12% le cours de Nintendo ces six derniers mois au gré de “fuites” sur internet.”Le problème fondamental était que tout ce qu’il montrait dans sa vidéo avait déjà fuité des jours, voire des semaines auparavant”, indique à l’AFP Serkan Toto, PDG du cabinet Kantan Games à Tokyo.”Les fabricants en Chine avaient montré le design, les couleurs, la disposition des boutons et même certaines nouvelles fonctionnalités comme la méthode de fixation des manettes” via des aimants, observe-t-il.”Les gens se sont peut-être dit : +c’est juste ce à quoi je m’attendais+”, abonde Krysta Yang, animatrice du podcast spécialisé Kit&Krysta.- Nouveau “Mario Kart”? -L’enjeu est massif pour Nintendo: la nouvelle machine doit prendre le relais de la Switch. Sortie en mars 2017, cette console hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision, est devenue un immense succès.Elle s’était vendue fin septembre 2024 à 146 millions d’exemplaires: c’est la troisième console la plus populaire de l’histoire du jeu vidéo derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS. Nintendo estime avoir écoulé 1,3 milliard de jeux fonctionnant sur Switch.Mais les ventes se sont essoufflées au fil des ans. Dans l’attente d’un successeur à sa machine vieillissante, le géant japonais a vu son bénéfice net dégringoler de 60% sur un an au premier semestre de son exercice décalé 2024/2025.Si le groupe basé à Kyoto cherche à se diversifier en ouvrant des parcs d’attraction et finançant des films mettant en scène “Super Mario”, il “génère toujours environ 91% de ses revenus grâce à sa Switch”, rappelle à l’AFP Darang Candra, analyste chez Niko Partners.L’offre de jeux sera décisive: la bande-annonce de la nouvelle console semble montrer une version inédite de la série Mario Kart. Le précédent volet destiné à la Switch, “Mario Kart 8”, s’est vendu à quelque 64 millions d’exemplaires.- “Pas de pression” -En raison d’une sortie plus tardive, “la Switch 2 pourrait ne pas dépasser les ventes de 15 millions d’unités enregistrées par la Switch sur sa première année” calendaire, prévient Nathan Naidu, analyste de Bloomberg Intelligence.”Les joueurs ne sont sûrement pas époustouflés comme ils l’avaient été face à la révélation représentée par la première Switch, mais je pense que la demande sera très élevée, au moins la première année”, tempère Serkan Toto.”Simplement faire une version plus grande et meilleure de la console originale” est peut-être suffisant car “il n’y a pas vraiment de pression de la part des joueurs pour que Nintendo réinvente la roue”, estime-t-il.A Akihabara, quartier tokyoïte connu pour ses boutiques de jeux, les “gameurs” se montrent enthousiastes vendredi.”Ils ont évidemment écouté les fans sur ce qui doit être amélioré”, commente Camden Voysey, touriste australien de 21 ans, évoquant des manettes plus larges, plus faciles à manier pour les joueurs aux grandes mains.”Ils ont fait beaucoup d’améliorations sur l’ergonomie des manettes et la taille de l’écran. J’ai vraiment hâte de jouer à mes anciens jeux Switch dans une résolution plus élevée”, abonde Daniel Nguyen, Canadien de 34 ans.Un point qui fait débat: Nintendo avait affirmé en novembre que les jeux fonctionnant sur la Switch seraient compatibles avec sa nouvelle console. Or, une partie “pourraient ne pas être pris en charge ou entièrement compatibles avec la Switch 2”, a rectifié le groupe jeudi, sans autre précisions.