Accord entre l’Irak et le géant pétrolier BP pour développer des champs pétroliers

L’Irak et le géant pétrolier britannique BP sont proches d’un accord final pour le développement de quatre champs pétroliers de Kirkouk, méga-projet prévoyant aussi l’exploitation du gaz torché afin d’augmenter la production électrique du pays, ont annoncé mercredi les autorités irakiennes.Interrogé par l’AFP mardi soir après la signature d’un mémorandum d’entente à Londres, le ministre du Pétrole irakien Hayan Abdel-Ghani a expliqué que l’ambition du projet est d’augmenter à 450.000-500.000 barils par jour (bpj) la production actuelle de ces champs pétroliers dans le nord qui est “d’environ 350.000 bpj”.Le mémorandum d’entente vise à “confier à BP le projet de réhabilitation et de développement des quatre champs pétroliers” de Kirkouk, selon un communiqué publié mercredi par les services du Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani.”L’accord engage les deux parties à signer un contrat à la première semaine de février”, a précisé M. Abdel-Ghani.”Il ne s’agit pas seulement d’investir et d’augmenter la production de pétrole (…) mais il y a aussi une exploitation du gaz. Nous ne pouvons plus tolérer le torchage de gaz, quelle que soit la quantité”, a-t-il souligné.Le torchage, source de rejets polluants dans l’atmosphère, consiste à brûler dans des cheminées l’excédent de gaz associé à l’extraction du pétrole.Le gouvernement a fait de la lutte contre le torchage une de ses priorités. Il veut donc le récupérer et l’exploiter plutôt que le brûler.En décembre, les services de M. Soudani se sont engagés à exploiter 80% de ce gaz brûlé d’ici fin 2025 et à éliminer totalement la pratique d’ici fin 2027.”Nous avons besoin de ce gaz, actuellement l’Irak en importe du voisin iranien. Il y a des efforts sérieux menés par le gouvernement pour mettre fin à ces importations”, a rappelé M. Abdel-Ghani.Les centrales électriques irakiennes sont ultra-dépendantes du gaz iranien, qui couvre près d’un tiers des besoins énergétiques de l’Irak. Or Téhéran coupe régulièrement son approvisionnement, aggravant un peu plus les délestages électriques qui rythment le quotidien de 45 millions d’Irakiens.En août, BP a expliqué que le projet de Kirkouk prévoit des investissements pétroliers et gaziers, mais aussi un volet de production électrique, notamment solaire.Le géant britannique faisait partie d’un consortium d’entreprises pétrolières ayant découvert dans les années 1920 la présence d’or noir dans la région de Kirkouk.Deuxième pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Irak produit en moyenne quatre millions de barils de brut par jour.

Beijing ‘firmly opposes’ US ban on smart cars with Chinese tech

Beijing on Wednesday said it “firmly opposes” a US move to effectively bar Chinese technology from smart cars in the American market, saying alleged risks to national security were “without any factual basis”.”Such actions disrupt economic and commercial cooperation between enterprises… and represent typical protectionism and economic coercion,” foreign ministry spokesman Guo Jiakun said, adding: “China firmly opposes this.”Tuesday’s announcement in the United States, which also pertains to Russian technology, came as outgoing President Joe Biden wrapped up efforts to step up curbs on China, and after a months-long regulatory process.The rule follows an announcement this month that Washington is mulling new restrictions to address risks posed by drones with tech from adversaries such as China and Russia.US Commerce Secretary Gina Raimondo said that modern vehicles contain cameras, microphones, GPS tracking and other technologies connected to the internet.”Cars today aren’t just steel on wheels — they’re computers,” she said.”This is a targeted approach to ensure we keep PRC and Russian-manufactured technologies off American roads,” she added, referring to the People’s Republic of China.But Guo slammed the move, telling journalists in Beijing that China would “take necessary measures” to safeguard its legitimate rights and interests.”What I want to say is that the US, citing so-called national security, has restricted the use of Chinese connected vehicle software, hardware, and entire vehicles in the United States without any factual basis,” he told a regular press conference.”China urges the US to stop the erroneous practice of overgeneralising national security and to stop its unreasonable suppression of Chinese companies.”- ‘Trying to dominate’ -The final US rule currently applies just to passenger vehicles under 10,001 pounds (about 4.5 tonnes), the Commerce Department said.It plans, however, to issue separate rulemaking aimed at tech in commercial vehicles like trucks and buses “in the near future”.For now, Chinese electric vehicle manufacturer BYD, for example, has a facility in California producing buses and other vehicles.National Economic Advisor Lael Brainard added that “China is trying to dominate the future of the auto industry”.But she said connected vehicles containing software and hardware systems linked to foreign rivals could result in misuse of sensitive data or interference.Under the latest rule, even if a passenger car were US-made, manufacturers with “a sufficient nexus” to China or Russia would not be allowed to sell such new vehicles incorporating hardware and software for external connectivity and autonomous driving.This prohibition on sales takes effect for model year 2027, and also bans the import of the hardware and software if they are linked to Beijing or Moscow.

Vendée Globe: Richomme, un grand deuxième pour une première

Pour sa première fois autour du monde, le Français Yoann Richomme a terminé “très fier” à la deuxième place de la 10e édition du Vendée Globe, mercredi aux Sables d’Olonne, avec moins d’une journée de retard sur le vainqueur Charlie Dalin.”C’est énormément de fierté, une aventure incroyable”, a dit le Varois, qui a laissé éclaté sa joie juste avant de franchir le légendaire chenal de la cité vendéenne au soleil levant, escorté d’une trentaine de bateaux.”Un accueil hyper chaleureux, génial”, a-t-il lancé après avoir posé le pied à terre devant des milliers de personnes, bien emmitouflées pour affronter le froid glaçant à l’arrivée du marin.Pour sa première tentative, le navigateur âgé de 41 ans a signé une performance à la hauteur de son imposant physique, bouclant son tour du monde en solitaire sans escale en 65 jours 18 heures 10 minutes, le deuxième meilleure temps de l’histoire Il a franchi la ligne à 7h12 (GMT+1), 22 heures après Dalin en ayant volontairement levé le pied un peu cette nuit, à bord de son Imoca Paprec Arkéa rouge et noir, pour s’assurer une fête de jour.”J’ai essayé de faire ce que je sais faire sur mon parcours, je crois que je ne sais pas faire autrement, mais je suis tombé sur plus fort que moi. Charlie était imbattable, je suis ravi pour lui”, a déclaré Richomme.”Bon par contre tu vas pas venir nous faire chier la prochaine fois en 2028″, a lancé Richomme, tout sourire, à son ami et concurrent, venu l’accueillir.Le Varois, vêtu d’un ciré noir, a pris plusieurs de ses proches dans les bras, versant quelques larmes, avant d’être assailli par une nuée de journalistes. Il a aussi sabré le champagne, visiblement ravi d’être arrivé à bon port.- “C’est grâce à lui” -Richomme a bien failli gagner ce Vendée Globe, en filant à des vitesses impressionnantes pendant son parcours, se livrant à un duel acharné avec son ami et rival depuis plus de quinze ans.Il a pris un excellent départ le 10 novembre puis la tête de la course pendant des jours juste après le cap de Bonne Espérance, avalant notamment 551,84 milles (994 kilomètres) en 24 heures.Remontant ensuite un retard de près de 500 milles en quelques jours dans l’Océan Indien, le Varois a même dépassé Dalin au passage du cap Horn, le franchissant seulement neuf minutes avant. “Avant de partir, j’avais l’angoisse de passer au travers, de faire une mauvaise place. Mais aussi de ne pas avoir vu un bout de terre. J’ai été assez émerveillé lors de ce tour du monde, comme un gosse”, a-t-il apprécié.Malheureusement pour lui, quelques jours plus tard à hauteur du Brésil, Dalin a pris les rênes de la course sur un bon décalage et conservé son avance jusqu’à l’arrivée.Fasciné par les bateaux depuis toujours et architecte naval de formation, Richomme a tout de même établi le nouveau temps de référence Les Sables-d’Olonne – cap Horn sur son parcours, grâce à un voilier particulièrement résistant dans les grosses conditions.Le Français, double vainqueur de la Solitaire du Figaro (2016 et 2019) et de la Route du Rhum (2018 et 2022) en Class40, a décroché cette deuxième place pour sa première participation au Vendée Globe. Il n’avait jamais vu les mers australes auparavant.Malgré son inexpérience sur l’épreuve, il faisait partie des favoris au départ des Sables-d’Olonne en novembre dernier grâce à ses très bons résultats en deux saisons en Imoca (2 victoires, 3 podiums, et aucun abandon).”Ca a été un match incroyable avec lui, c’est son premier Vendée et on dirait qu’il a fait ça toute sa vie. C’est grâce à lui qu’on a fait ce tour du monde en si peu de temps”, a salué Charlie Dalin mardi. Et en 2028, il faudra donc compter sur lui. 

Pékin “s’oppose fermement” à l’interdiction américaine de véhicules connectés ayant des pièces chinoises

Pékin s’est dit mercredi “fermement opposé” à l’interdiction annoncée mardi par les Etats-Unis de la vente de véhicules connectés intégrant de la technologie chinoise, estimant que l’argument de sécurité national évoqué par Washington était “sans aucun fondement”.Le gouvernement américain a annoncé mardi l’interdiction de la vente aux Etats-Unis de véhicules connectés intégrant de la technologie chinoise ou russe, tant en termes de composants que de logiciels, estimant qu’ils pouvaient représenter un risque pour la sécurité nationale.La décision fait suite à une enquête publique du département du Commerce lancée fin septembre, qui vient de s’achever avec la publication de nouvelles règles visant à “sécuriser la chaîne d’approvisionnement des véhicules connectés des menaces extérieures”.”La Chine exhorte les États-Unis à cesser de généraliser à outrance le concept de sécurité nationale et à mettre fin à leur répression déraisonnable des entreprises chinoises”, a rétorqué mercredi Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière.”De telles pratiques perturbent la coopération économique et commerciale entre les entreprises, violent les principes de l’économie de marché et de la concurrence loyale”, a affirmé le diplomate,ajoutant que Pékin “s’y oppose fermement”.  Pour l’heure aucune voiture connectée chinoise n’est vendue aux Etats-Unis mais ByD vend des autobus en Californie, qui ne sont pas concernés par l’interdiction.Certains constructeurs occidentaux, comme Volvo, groupe suédois mais contrôlé par la société chinoise Geely, Polestar, Buick (groupe GM) ou Lincoln (filiale de Ford) y vendent des voitures fabriquées en Chine. Le fabricant américain Tesla produit par ailleurs en Chine des véhicules électriques destinés à l’exportation. “Les voitures ne sont plus simplement de l’acier sur roues, ce sont des ordinateurs. Elles ont des caméras, des micros, des dispositifs GPS et d’autres technologies connectées à internet”, a justifié la secrétaire américaine au Commerce sortante, Gina Raimondo.L’interdiction sera progressive et débutera en 2027 pour les logiciels, 2029 pour les équipements, a précisé le ministère.La diplomatie chinoise a promis mercredi qu’elle “prendra les mesures nécessaires” pour “défendre résolument ses droits et intérêts légitimes.”

A Los Angeles, des bénévoles nettoient les rues jonchées de débris calcinés

Les incendies font toujours rage à Los Angeles, mais Chuck Hart et son équipe de construction s’activent bénévolement depuis plusieurs jours pour nettoyer les débris calcinés jonchant les rues du quartier de Pacific Palisades et tenter de reconstruire leur communauté brisée. “Nous ne sommes jamais partis”, explique l’entrepreneur local avant de s’arrêter brièvement et de lancer des instructions à son armée de travailleurs qui ramassent des débris brûlés sur des routes et des trottoirs avant de les jeter dans des camionnettes et des remorques géantes. “Nous allons faire tout ce que nous pourrons pour remettre cet endroit en état de marche le plus rapidement possible”, dit Chuck.Au moins huit personnes sont mortes dans le quartier huppé de Pacific Palisades sur les 25 dénombrées à travers Los Angeles.L’incendie y a englouti des pâtés de maisons entiers, laissant dans son sillage dévastateur d’autres demeures comme figées dans un paysage de cendres, de boue et de structures effondrées. Hart et son équipe ne sont ni payés ni engagés par les autorités pour effectuer ce travail de nettoyage.En fait, techniquement, ils ne sont même pas censés être là.  – “Rock and roll” -En raison des barrages routiers interdisant l’entrée à Pacific Palisades, ils ne peuvent pas sortir car ils ne pourraient pas y rentrer de nouveau, et ils “doivent faire entrer furtivement du matériel et des fournitures” pour mener à bien leur tâche. “Nous restons chez moi. Nous dormons par terre, sur mes tapis de jiu-jitsu, mes canapés, mes lits (…) pas d’eau chaude, des douche froide, 31 mecs – c’est épouvantable”, dit-il. Lorsque l’incendie s’est déclaré, Chuck Hart et son équipe travaillaient sur un chantier de construction dans le quartier. Apprenant que la maison de sa mère était menacée par les flammes, Chuck Hart a dit à son équipe “d’arrêter leur travail” et les a mobilisés pour protéger la propriété avec des tuyaux d’arrosage. C’était “rock and roll” pour l’équipe.”Nous luttions contre les incendies. Et puis nous avons fait le tour de toutes les maisons… en nettoyant les débris dans les rues”. “Nous n’avons pas arrêté depuis.”  – “Comme une famille” -Personne d’autre, selon lui, n’a commencé à nettoyer Pacific Palisades. Pour l’instant, son équipe n’a touché à aucune propriété privée, se concentrant sur les routes et les trottoirs.Il semble cependant avoir l’approbation tacite de la police et des pompiers qui parcourent régulièrement les rues à la recherche de points chauds ou de pillards. Une caserne de pompiers locale a même partagé ses repas avec ses employés. Les premiers jours, il a payé son équipe de sa poche, mais il a depuis lancé un GoFundMe, qui a permis de récolter 170.000 dollars. Convaincre son équipe de rester, selon lui, n’a jamais été un problème, car ils “sont comme une famille” et travaillent avec lui depuis 25 ans.”Je suis resté pour protéger la zone où je travaille et aussi pour sauver l’entreprise, car c’est là que se trouve la maison de mon employeur”, explique un de ces employés, Paul López Acosta.Même si les habitants fortunés de Pacific Palisades pourraient “avoir l’argent” pour reconstruire,  “il y a beaucoup de choses en plus de la reconstruction – beaucoup de souvenirs (…) de gens qui vivent ici depuis deux ou trois générations”, dit-il. N’ayant pas accès aux déchetteries pour déverser les montagnes de débris, Hart et son équipe ont “détourné” le terrain d’un voisin qui avait déjà été totalement détruit par l’incendie. Il n’a pas pu prendre contact avec le propriétaire pour lui demander l’autorisation, mais compte évacuer les décombres dès l’ouverture des routes. Chuck Hart est catégorique sur le fait que le quartier de Pacific Palisades – où ses arrière-grands-parents se sont installés – sera reconstruit.  Il pense que de nombreux concitoyens ont hâte de revenir et d’aider, mais qu’ils sont actuellement ralentis par la bureaucratie. Les autorités ont averti que la zone pourrait s’embraser à nouveau, pointant également que des lignes électriques sont défectueuses, et qu’il n’y a ni eau potable ni électricité. Jackie Irwin, qui représente Pacific Palisades à l’assemblée de l’État de Californie, a déclaré mardi que le nettoyage officiel des débris allait être “effectué aussi rapidement que possible”. Mais Chuck Hart ne veut pas attendre. “Je suis dans une position unique pour rendre un maximum de service à ma communauté, et je vais le faire”, dit-il. “J’ai tous les camions. J’ai tout l’équipement. J’ai les gars.” 

Equities mixed as US inflation, China data loom

Stock markets were mixed Wednesday as traders assess the economic outlook ahead of Donald Trump returning to the White House next week, with focus now on the release of key US inflation data.A below-forecast read on wholesale prices provided a little relief and helped the Dow and S&P 500 end in the green, though sentiment remains clouded by a resignation to the idea that the Federal Reserve will not cut interest rates as much as hoped this year.Blockbuster employment figures on Friday, which followed a better-than-expected read on job openings, reinforced the view that the world’s top economy and labour market were still in rude health.That came after the central bank in December indicated in its so-called “dot plot” that it would likely only cut rates twice in 2025, compared with four previously flagged — taking the wind out of the sails of a market rally at the end of the year.Investors will be poring over the consumer price index later Wednesday, with analysts warning that a strong reading could even stoke talk of a possible rate hike as the Fed’s next move.SWBC’s Christopher Brigati wrote in a commentary: “Even prior to the release of the dot plot in December, we’ve been cautious about the increasing possibility that the Fed would have to dial back further rate cuts in 2025, calling for no cuts during the year.”It appears that there is growing sentiment that the Fed will be less accommodating going forward. Furthermore, it is appearing increasingly likely that the Fed’s rate-cutting efforts beginning in September may have been premature, given more recent economic data.”After Wall Street’s broadly positive lead, Asian markets fluctuated.Tokyo slipped though games giant Nintendo piled on more than two percent and briefly hit a record high as traders anticipate it will soon release its much-anticipated Switch 2 console. The Nikkei 225’s drop also came as the yen strengthened, with traders weighing the chances of a rate hike by the Bank of Japan this month.Shanghai, Sydney, Seoul, Singapore and Taipei also fell, while Hong Kong, Wellington, Manila, Mumbai, Bangkok and Jakarta rose.London rose as data showed UK inflation eased last month, whille Paris and Frankfurt were also on the front foot.Also in focus this week is the release of Chinese 2024 growth data, with expectations that it could come in below the previous year and be among the slowest in more than three decades.Leaders have unveiled a string of measures to reignite the economy, with a particular emphasis on consumers and the troubled property sector, though there are fears the return of Trump could see another painful China-US trade war.The president-elect has already warned he will impose tariffs of as much as 60 percent on imports from the country, and observers say Beijing has likely kept its powder dry with regards stimulus as it prepares for the next four years.”China’s policy response will likely remain reactive but responsive in nature, to defend against any significant downside risks. The long-term economic transition to a more sustainable model of growth remains intact,” said Peiqian Liu, Asia economist at Fidelity International.”We expect more details on China’s strategic growth plans to be unveiled in its 15th Five Year Plan in 2025.”- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 38,444.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 19,286.07 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,227.12 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,242.82Euro/dollar: DOWN at $1.0307 from $1.0310 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2233 from $1.2211Dollar/yen: DOWN at 156.89 yen from 157.98 yenEuro/pound: DOWN at 84.27 pence from 84.40 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $78.19 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $80.48 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 42,518.28 (close)

Les Bourses européennes en hausse avant l’inflation américaine

Les indices boursiers européens ont ouvert en hausse mercredi, avant la publication de la très attendue inflation aux Etats-Unis pour décembre, cruciale pour anticiper la suite de la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed).Dans les premiers échanges, vers 8H05 GMT, Paris prenait 0,32%, Francfort 0,23% et Londres 0,66%.

Coupe de France/PSG: Kimpembe, toujours dans l’attente

Le défenseur français et champion du monde 2018, Presnel Kimpembe, pourtant remis physiquement et de retour à l’entraînement depuis plusieurs semaines, n’a toujours pas retrouvé les terrains après deux ans d’absence, une situation qui interpelle pour ce joueur historique du PSG.Victime d’une rupture du tendon d’Achille le 26 février 2023 au Vélodrome face à l’OM, l’arrière de 29 ans a repris l’entraînement collectif le 18 octobre dernier, après avoir subi une double opération, plusieurs rechutes et une longue convalescence.Depuis, l’attente reste interminable car trois mois se sont écoulés et il n’a toujours pas joué une minute.Mercredi en Coupe de France face à Espaly, un club de National 3, cela pourrait être l’occasion pour “Presko” d’engranger enfin un peu de rythme sans trop de pression et alors que son entraineur, Luis Enrique, devrait effectuer une large revue d’effectifs et sachant que Marquinhos est forfait (adducteurs).Pour retrouver une place de titulaire, le chemin sera encore plus long tant le duo Marquinhos-Willian Pacho semble être solide en charnière centrale, sachant que Lucas Hernandez et Lucas Beraldo peuvent aussi jouer à ces postes.- “Il est prêt à aider l’équipe” -“Demain est un match idéal pour voir certains joueurs. Après avoir parlé avec Presnel, pour voir s’il se sent prêt à jouer, il se sent mieux, il a pu s’entraîner avec l’équipe au cours de ce mois. C’est important d’échanger avec le joueur pour voir quel est son état. Il est prêt à aider l’équipe”, a déclaré mardi le coach en conférence de presse.Figure du club, “titi parisien” qui a prolongé l’année dernière jusqu’en juin 2026 alors qu’il était blessé, le N.3 attend donc patiemment son heure, sachant qu’il est régulièrement non-convoqué par le technicien espagnol, comme cela a été encore le cas pour le match de dimanche en Ligue 1 face à Saint-Etienne (2-1).Il avait bien fait le voyage le 26 novembre pour le match de Ligue des champions à Munich (1-0), sans apparaître sur la feuille de match et cela a été aussi le cas à Doha pour le Trophée des champions. Le mois dernier, l’entraîneur soutenait qu’il ne voulait pas prendre de risques: “cela fait deux ans qu’il ne joue pas de façon continue, qu’il n’a pas joué un match professionnel complet. Il y a eu deux rechutes de deux blessures différentes”, avait développé l’Espagnol qui estimait qu’il “serait très risqué d’accélérer le processus”.”Les entraînements et la charge de travail indiqueront l’évolution. C’est plus physique que médical”, avait-il souligné.”J’ai eu une rupture du tendon d’Achille, c’est la pire blessure, pire que les croisés”, a confié il y a quelques jours auprès de Canal+ le défenseur central. “À ce moment-là, on remet un peu tout en cause, et même si on me voit un peu comme mort, je sais que je vais revenir. Jamais de ma vie j’aurais pu penser faire un an et demi, voire deux ans sans jouer, et être aussi patient”.La saison dernière et pendant toute son absence, il est souvent apparu au Parc des princes, parfois en béquilles, aux côtés de ses coéquipiers, toujours le sourire aux lèvres.”Mon retour arrive bientôt”, selon ses mots à RTL. Avec en ligne de mire un retour avec l’équipe de France ? Interrogé sur le sujet et la Coupe du monde 2026, Kimpembe (28 sélections) a assuré que “l’important est de retrouver des minutes avec mon club, prendre du plaisir et surtout redevenir performant. Car sans être performant, on ne peut pas rêver de l’équipe de France. Le Mondial 2026, j’espère bien sûr y être, mais il faut être réaliste. Je vais faire le boulot avec mon club pour pouvoir y être”.