‘Persepolis’ author refuses French award over Iran ‘hypocrisy’
French-Iranian author and illustrator Marjane Satrapi, best known for the book and film “Persopolis”, has refused the French legion d’honneur over the country’s “hypocrisy” in its dealings with Iran.In a letter to France’s culture minister posted on social media on Monday, Satrapi said she would not accept the top state award at a ceremony planned later this month.”I can’t ignore what I see as a hypocritical attitude towards Iran, which forged the other part of my identity,” she wrote, adding that she meant no disrespect to the award.In a post on Instagram, the 55-year-old explained her thinking in more detail, citing France’s visa policies, which prevent dissidents leaving Iran for the European country.”I can’t continue seeing the children of Iranian oligarchs come to spend their holidays in France, even become naturalised, while at the same time young dissidents have difficulty in obtaining a tourist visa to come to see what the country of the Enlightenment and human rights looks like,” she wrote.Satrapi, an outspoken critic of Iran’s theocratic regime, arrived in France in 1994 and gained French nationality in 2006.”When you have people who are fighting for democracy… you need to support them,” she told AFP on Monday. She joins an illustrious list of artists and intellectuals to have refused the legion d’honneur.They include philosopher Jean-Paul Sartre and, more recently, Nobel Prize-winning author Annie Ernaux and left-wing economist Thomas Piketty.Past controversial recipients of the state award include Russian President Vladimir Putin and deposed Syrian dictator Bashar al-Assad. Persopolis recounts the story of Satrapi’s early life in Tehran, struggling under the restrictions imposed by Iran’s Islamic leadership after the 1979 revolution, before she is sent to Europe by her parents and begins a life in exile.
Russia, Vietnam sign nuclear energy deal
Russia and Vietnam signed an agreement on nuclear energy on Tuesday during a visit by Prime Minister Mikhail Mishustin aimed at deepening ties between the two long-standing allies.Vietnam wants to restart nuclear power plans to meet its rapidly expanding energy needs and is hoping that Russia can help.No details about the agreement were immediately available but Vietnam’s science and technology ministry said on Tuesday Alexey Likhachiov, general director of Russia’s nuclear giant Rosatom, was “very interested” in cooperating with Vietnam on the Ninh Thuan nuclear power project.The project — which involves two plants in central Ninh Thuan province with a combined capacity of 4,000 megawatts — was originally to be developed with assistance from Rosatom and the Japanese consortium JINED before plans were scrapped in 2016.Likhachiov was in Hanoi on Monday to meet Vietnamese Prime Minister Pham Minh Chinh, their third meeting in six months. Â The nuclear deal was among seven signed in a range of fields that also included digital technology and electronics.The trip comes half a year after President Vladimir Putin travelled to Hanoi, where Vietnam’s then-president To Lam indicated a desire to boost defence cooperation with Moscow.Putin told reporters during the visit, which came as Western powers stepped up sanctions aimed at constraining Russia’s war in Ukraine, that both sides had “identical or very close” positions on key international issues.The two nations have been close allies since the days of the Cold War.Mishustin met his counterpart Chinh and Lam, now Communist Party general secretary and the country’s top leader, on Tuesday.Russia has been Vietnam’s main arms supplier for decades, accounting for more than 80 percent of imports between 1995 and 2023, but orders have dropped off in recent years as international sanctions related to the Ukraine conflict have intensified.
Budget, retraites: le PS se dit proche d’un accord de non censure avec Bayrou
Vont-ils arriver à bon port malgré les écueils? Les socialistes se disent en tout cas proches de “conclure” un accord de non censure sur le budget et les retraites avec François Bayrou à quelques heures de la déclaration de politique générale du Premier ministre. “Nous sommes peut-être à quelques encablures d’un accord possible”, a affirmé mardi matin leur Premier secrétaire Olivier Faure.Filant la métaphore marine après le record établi par Charlie Dalin au Vendée Globe, M. Faure “attend que la ligne d’arrivée soit franchie pour dire victoire” mais “pense que nous pouvons conclure”. Alors que les négociations paraissaient lundi soir dans l’impasse, M. Faure a fait une “proposition” de compromis dans la nuit à François Bayrou, dont il n’a pas dévoilé le contenu, renvoyant au discours du Premier ministre, prévu à 15H00 devant l’Assemblée nationale.Cet accord de non censure concerne la déclaration de politique générale du gouvernement mais aussi “le budget de l’Etat” et “celui de la Sécurité sociale”.- “Concessions remarquables” -“Nous sommes en train d’obtenir un nombre de concessions que je trouve remarquables parce qu’elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré, c’est-à -dire le budget Barnier”, a-t-il ajouté.L’accord porterait sur une vaste série de sujets budgétaires – fiscalité, santé, suppression de postes dans l’Éducation nationale… –  même si c’est bien la réforme des retraites qui est le nÅ“ud des discussions. A Matignon, on se veut plus prudent. “Tant que c’est pas +topé+ avec le PS, c’est pas +topé+. Mais il y a une volonté d’y arriver”, confirme-t-on.Alors suspension ou pas? Le vocabulaire du Premier ministre sera scruté de près.Ironie du sort, c’est Elisabeth Borne, ex-Première ministre et auteure de cette réforme contestée des retraites, qui lira en parallèle devant le Sénat le même texte, où pourraient figurer des concessions à sa propre loi, adoptée à l’époque au forceps en utilisant l’article 49.3.Au centre des tensions, la révision de l’âge de départ fixé à 64 ans par la loi de 2023 par une négociation qui associerait les partenaires sociaux et traiterait également du financement. Les socialistes réclamaient ces derniers jours que la suspension de la réforme des retraites soit effective dès le début de la renégociation de la réforme, et pas uniquement en cas de succès de celle-ci. Reste à savoir ce que cela voudrait dire concrètement. Les personnes nées en 1963 pourraient-elles partir à 62 ans et 6 mois (avec une durée de cotisation de 42 ans et un trimestre) au lieu de 62 ans et 9 mois (avec une durée de 42,5 ans) comme prévu ?- La droite inquiète -Si, à la différence de son prédécesseur Michel Barnier piégé par le RN, François Bayrou mise sur la gauche pour rester au pouvoir, il ne doit pas non plus braquer ses alliés à droite.Cette suspension de la réforme des retraites divise en effet le camp présidentiel tandis que LR menace de quitter le gouvernement. Chez Renaissance, certains semblent prêts à l’accepter, comme prix de la stabilité politique, à l’instar de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé “ne pas être opposée par principe” au fait d'”arrêter” brièvement la réforme des retraites pour en “rediscuter”. Mais d’autres, comme le député Mathieu Lefèvre, s’y opposent, faisant valoir son coût pour les finances publiques. A droite, le patron des députés LR Laurent Wauquiez refuse de “sauter dans le vide”. “Si on atteignait le cÅ“ur du réacteur en termes de rendement budgétaire de cette réforme, alors on mettrait la France, pour le plaisir de la gauche, en danger”, a prévenu le ministre LR de l’Intérieur Bruno Retailleau.- “La gauche qui braille” -Quelles que soient les annonces de François Bayrou, les Insoumis déposeront une motion de censure qui sera examinée jeudi ou vendredi. La rupture semble consommée entre socialistes et Insoumis. “Les députés qui ne voteront pas la motion de censure, seront complices de la continuité de la politique macroniste”, a averti le coordinateur LFI Manuel Bompard.”Il y a une gauche qui braille et une gauche qui travaille”, a répondu Olivier Faure, qui “ne lit plus les insultes quotidiennes de Jean-Luc Mélenchon”.Si les communistes semblent disposés à suivre les socialistes, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a en revanche répondu à l’AFP “ne pas comprendre l’euphorie des socialistes”, et juge que “l’état actuel des discussions ne donne pas de raison d’envisager autre chose que la censure”.La motion de censure LFI n’a cependant aucune chance d’être adoptée puisque le RN a confirmé qu’il ne la voterait pas.”On refuse la politique du pire (…) Censurer immédiatement aurait des conséquences” alors que des “mesures importantes” doivent être votées sur Mayotte, a expliqué le député RN Jean-Philippe Tanguy.Â
TikTok calls report of possible sale to Musk’s X ‘pure fiction’
TikTok on Tuesday labeled as “pure fiction” a report that China is exploring a potential sale of the video-sharing platform’s US operations to billionaire Elon Musk as the firm faces an American law requiring imminent Chinese divestment.Citing anonymous people familiar with the matter, Bloomberg News had earlier reported that Chinese officials were considering selling the company’s US operations to Musk’s social media platform X.The report outlined one scenario being discussed in Beijing where X would purchase TikTok from Chinese owner ByteDance and combine it with the platform formerly known as Twitter.”We cannot be expected to comment on pure fiction,” a TikTok spokesperson told AFP.The report estimated the value of TikTok’s US operations at between $40 billion and $50 billion.Although Musk is currently ranked as the world’s wealthiest person, Bloomberg said it was not clear how Musk could execute the transaction, or if he would need to sell other assets.The US Congress passed a law last year that requires ByteDance to either sell its wildly popular platform or shut it down. It goes into effect on Sunday — a day before President-elect Donald Trump takes office.The US government alleges TikTok allows Beijing to collect data and spy on users and is a conduit to spread propaganda. China and ByteDance strongly deny the claims.TikTok has challenged the law, taking an appeal all the way to the US Supreme Court, which heard oral arguments on Friday.At the hearing, a majority of the conservative and liberal justices on the nine-member bench appeared skeptical of arguments by a lawyer for TikTok that forcing a sale was a violation of First Amendment free speech rights.Bloomberg characterized Beijing’s consideration of a possible Musk transaction as “still preliminary,” noting that Chinese officials have yet to reach a consensus on how to proceed.Musk is a close ally of Trump and is expected to play an influential role in Washington in the coming four years.He also runs electric car company Tesla, which has a major factory in China and counts the country as one of the automaker’s biggest markets.Trump has repeatedly threatened to enact new tariffs on Chinese goods, which would expand a trade war begun in his first term and which was largely upheld, and in some cases supplemented, by outgoing President Joe Biden.