Bayrou annonce un “conclave” de trois mois pour réformer les retraites, sans tabou sur les 64 ans

La main tendue suffira-t-elle à éviter une censure des socialistes? François Bayrou a annoncé mardi devant le Parlement un “conclave” de trois mois pour réviser la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, “sans aucun totem et sans aucun tabou” sur le départ ultracontesté à 64 ans.”L’injonction que le pays nous assigne”, c’est de “retrouver la stabilité”, a d’emblée déclaré le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale prononcée devant l’Assemblée nationale.Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et faire adopter un budget pour l’année en cours, là où son prédécesseur Michel Barnier a échoué, il s’est montré prudemment optimiste: “Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage”.Si François Bayrou s’appuie sur les mêmes forces que Michel Barnier – le camp macroniste et la droite -, il a misé sur des négociations serrées avec la gauche, hors La France insoumise (LFI), contrairement à son prédécesseur qui avait tenté de contenter le Rassemblement nationale (RN) sans y parvenir.Au coeur des tractations, jusqu’au bout: la réforme des retraites voulue par le chef de l’Etat et adoptée en 2023 au forceps, grâce à l’article controversé 49.3 de la Constitution, qui portait de 62 à 64 ans l’âge légal de départ. Le Parti socialiste en demandait la suspension le temps de la renégocier.Le chef du gouvernement a annoncé vouloir “remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref”, “selon une méthode inédite”.Pour disposer de “chiffres indiscutables”, il va demander une “mission flash” de “quelques semaines” à la Cour des comptes. A l’issue, les partenaires sociaux, qu’il réunira “dès vendredi” au sein d’une “délégation permanente”, tenteront de réviser la réforme.”Si au cours de ce conclave, cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons. Le Parlement en sera saisi lors du prochain projet de loi de financement” de la sécurité sociale à l’automne “ou avant, et si nécessaire par une loi”, a promis le dirigeant centriste. Sinon, c’est “la réforme actuelle qui continuerait à s’appliquer”.L’allié historique d’Emmanuel Macron n’a donc pas évoqué de “suspension” formelle du texte de 2023 – une demande des socialistes qui hérissait une partie du camp présidentiel et de la droite. Il a estimé qu’une “fenêtre de tir” s’ouvrait sans nécessiter de pause, puisque la loi “a prévu que l’âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026”. Il a assuré n’avoir “aucun tabou, pas même l’âge”. La “seule exigence”: ne pas “dégrader l’équilibre financier”, et donc trouver d’autres pistes de financement.Ironie du sort, c’est Élisabeth Borne, numéro deux du nouveau gouvernement, qui lisait en parallèle devant le Sénat le même discours, alors qu’elle a porté cette réforme ultracontestée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.”Nous sommes peut-être à quelques encablures, quelques heures d’un accord possible”, avait affirmé quelques heures plus tôt sur BFMTV et RMC le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui en échange ne censurerait pas le gouvernement après cette déclaration de politique générale ni sur les projets de budget pour 2025.Restait à savoir si l’offre gouvernementale est à la hauteur de ses attentes.Au-delà des retraites, François Bayrou à exhorté les forces politiques à se “ressaisir pour adopter sans tarder” les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2025, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier. Il a dit viser un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, contre les 5% escomptés par son prédécesseur.”Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité” dans l’endettement accumulé “ces dernières décennies”, a affirmé le Premier ministre, évoquant “une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social”.Les socialistes réclamaient ces derniers jours que la suspension de la réforme des retraites soit effective dès le début de la renégociation, et pas uniquement en cas de succès de celle-ci. Or si les discussions ont lieu entre deux changements de classes d’âge, aucune suspension n’est nécessaire.Chez Les Républicains, on se félicitait avant le discours qu’il n’y ait pas de suspension de la réforme. “Charge aux partenaires sociaux de réfléchir à des évolutions” qui soient “financées”, a expliqué un participant à une réunion des députés LR, saluant par ailleurs le fait qu’il n’y ait “pas de nouveaux impôts” prévus.Alors que le camp présidentiel se divise sur une suspension de la réforme, un de ses cadres se dit prêt à valider l’arrangement en discussion. “Il y a un problème financier c’est évident. Sur un agenda de trois mois – très court – s’il y a un accord des partenaires sociaux pour une procédure différente et qui soit favorable financièrement, on le prend”.Pas de suspension, c’est “une bonne nouvelle vu la situation économique”, a estimé pour sa part Naïma Moutchou, vice-présidente Horizons de l’Assemblée nationale.Les Insoumis ont eux d’ores et déjà promis une motion de censure, sans attendre le discours, qui sera examinée jeudi ou vendredi. La rupture semble consommée avec les socialistes.Avant le discours, la cheffe des Écologistes Marine Tondelier avait dit à l’AFP “ne pas comprendre l’euphorie des socialistes”, jugeant que “l’état actuel des discussions” ne donnait “pas de raison d’envisager autre chose que la censure”.La motion de censure LFI n’a cependant aucune chance d’être adoptée puisque le RN a confirmé qu’il ne la voterait pas.

Dépolluer l’Europe des PFAS coûterait entre 95 et 2.000 milliards d’euros en 20 ans, selon une enquête

La tâche s’annonce dantesque, et très coûteuse: nettoyer les eaux et sols européens des “polluants éternels” (PFAS) coûtera au moins plusieurs milliards d’euros par an et la facture totale pourrait atteindre 2.000 milliards d’euros en deux décennies, selon une enquête de plusieurs médias coordonnée par le quotidien français Le Monde.La fourchette haute de 100 milliards d’euros par an “est fort probablement la plus réaliste”, écrit Le Monde, s’appuyant sur des travaux universitaires et une enquête réalisée dans le cadre du consortium de médias “Forever Lobbying Project”.D’autant plus que l’estimation “n’inclut ni l’impact des PFAS sur nos systèmes de santé, ni une myriade d’externalités négatives trop difficiles à quantifier”, ajoute le quotidien.Il s’agit de la suite d’une vaste enquête parue en 2023, qui a mis en évidence “au moins 23.000 sites pollués” sur le continent par ces substances chimiques prisées pour leurs propriétés antiadhésives, déperlantes ou antitaches.Quasi indestructibles, ces “polluants éternels” regroupent plus de 4.700 molécules et s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, les rivières, jusque dans le corps humain. En cas d’exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d’après de premières études.Pour chiffrer les coûts du nettoyage, les médias, en collaboration avec deux chercheurs, se sont appuyés sur “les rares informations scientifiques et économiques disponibles” ainsi que sur “des données locales collectées auprès de pionniers de la dépollution”.”Chacun des scénarios de notre évaluation est fondé sur des séries de choix conservateurs, ce qui permet d’affirmer que les coûts sont très certainement sous-estimés”, détaille l’enquête.”Malgré les preuves évidentes de leur nocivité, l’utilisation et la pollution par les PFAS continuent de s’intensifier, ouvrant la voie à une crise future de grande ampleur”, a dénoncé l’ONG Zero Waste Europe après la publication de l’enquête, dénonçant le “prix supporté par le public”.- “Défi technologique” -La fourchette basse – 4,8 milliards d’euros par an – correspond à “un scénario irréaliste” avec des hypothèses “ultra-optimistes”: plus aucune nouvelle pollution aux PFAS “dès demain”, une dépollution limitée aux sites prioritaires et aux polluants aujourd’hui réglementés – ignorant de nouvelles substances utilisées depuis “le début des années 2000”.Si la pollution se poursuit et si l’on procédait à un nettoyage poussé, “la facture grimperait à 2.000 milliards d’euros sur vingt ans”, selon Le Monde, d’autant plus que “la décontamination pose un immense défi technologique et logistique”.Certaines techniques avancées de filtration d’eau, par exemple, sont très gourmandes en eau et énergie.Il s’agit par exemple de la filtration par des charbons actifs associée aux capacités d’oxydation de l’ozone, ou encore le procédé chimique de l’échange d’ions.Les incinérateurs conventionnels, pas assez puissants, ne permettent pas de détruire les PFAS dans les ordures ménagères, souligne l’enquête: il faut brûler les ordures à plus de 1.050 ou 1.100 degrés.Au vu des montants colossaux nécessaires, “restreindre les émissions de PFAS pour arrêter de faire grimper l’addition s’impose”, conclut Le Monde.- Lobbying -L’enquête, qui s’appuie sur des “milliers de documents”, relève par ailleurs une campagne des industriels, qualifiée de “harcèlement des pouvoirs publics par une armada de lobbyistes”, pour “édulcorer, voire tuer” un projet d’interdiction des PFAS au niveau européen.”L’enquête révèle les efforts stupéfiants déployés par les lobbyistes pour combattre des réglementations de bon sens”, a réagi l’ONG ClientEarth.Les contours de la nouvelle réglementation pour encadrer l’utilisation des PFAS, que la Commission européenne compte mettre sur la table fin 2025, demeurent très flous.Selon une source européenne, l’UE voudrait des interdictions dans des “produits de consommation courante”, avec des exceptions pour des produits indispensables “dans le domaine médical par exemple”.Cette restriction des PFAS s’intègrerait dans une révision plus large du règlement “Reach” sur l’encadrement des substances chimiques au sein de l’UE.En février 2023, quatre Etats membres (Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Suède) et la Norvège avaient avancé une proposition visant à interdire la production, l’utilisation, l’importation et la mise sur le marché de quelque 10.000 composants perfluorés (PFC) et polyfluoroalkylés (PFAS) dans l’UE comme dans l’Espace économique européen.

Allemagne: la sécurité des matches à risques désormais aux frais des clubs

Les surcoûts de sécurité pour les matches de foot classés à risques en Allemagne peuvent désormais être facturés aux clubs, a décidé mardi la Cour constitutionnelle dans une décision jugée “décevante” par le foot allemand.”Les coûts supplémentaires des opérations de police ne doivent pas être supportés par l’ensemble des contribuables, mais par les bénéficiaires économiques des opérations de police”, a argumenté le président de la plus haute juridiction allemande, Stephan Harbarth.La décision, précise le tribunal constitutionnel de Karlsruhe, “ne cible que les manifestations qui génèrent un surcroît de travail évident pour la police”.La juridiction avait été saisie d’un conflit entre la Ligue allemande de football (DFL) et les autorités régionales du Land de Brême (nord), qui avaient facturé 425.000 euros en 2015 pour les frais de sécurité du “Nordderby” entre le Werder Brême et le Hambourg SV. D’autres notifications ont suivi pour des matches à risques, pour un total qui s’élève aujourd’hui à plus de 3 millions d’euros. Le Werder a dû verser la moitié à la DFL, le paiement de l’autre moitié a été reporté.La DFL avait contesté la décision en justice, essuyant plusieurs revers devant les juridictions inférieures, avant d’être déboutée mardi par la Cour constitutionnelle. “Pour nous, c’est évidemment décevant, mais nous devons l’accepter”, a réagi l’avocat de la ligue, Bernd Hoefer, cité dans un communiqué.”Nous estimons qu’il n’est pas juste que le football doive également supporter les coûts supplémentaires liés à la sécurité dans l’espace public, sur lequel il n’a aucune influence”, a souligné de son côté la Fédération allemande (DFB).Chaque saison, une cinquantaine de matches de première et de deuxième division sont classés à risques. Pour chacune de ces rencontres, 1.000 à 1.500 policiers sont mobilisés pour en assurer la sécurité.Au-delà du litige entre la ville-Etat de Brême et la DFL, la décision de la Cour constitutionnelle pourrait avoir des répercussions globales en incitant les exécutifs régionaux des quinze autres Länder à réclamer à leur tour la prise en charge des frais de sécurité par les clubs. Dans l’immédiat, le patron du Werder Brême, Tarek Brauer, en a appelé à la “solidarité” du football professionnel, estimant que “le Werder ne doit pas être le seul à payer les pots cassés”.Le président du conseil de surveillance de la DFL, Hans-Joachim Watzke, lui a opposé une fin de non-recevoir, excluant que les clubs de Länder dans lesquels ces surcoûts ne sont pas prélevés contribuent à un pot commun.”Il est à craindre que (cet arrêt) ne cause de graves dommages à long terme sur l’ordre public de la République fédérale d’Allemagne”, a regretté la principale organisation de supporters en Allemagne “Unsere Kurve”.

Stocks rise tracking tariffs, inflation and earnings

Stock markets mostly rose Tuesday with traders’ attention fixed on President-elect Donald Trump’s tariff plans, earnings updates and upcoming inflation data.A report suggesting Trump could slowly hike import tariffs provided support and put a cap on the dollar’s latest surge.However, traders remain concerned that his pledges to cut taxes, regulations and immigration continue to dampen sentiment with warnings that the measures will revive inflation.Traders have slashed their expectations on how many times the Federal Reserve will cut interest rates through 2025 to one.But some fear the Fed’s next move could even be a rate hike owing to still-sticky inflation and concerns over Trump’s policies.Data on Tuesday showed US wholesale inflation for December was lower than expected, with no change in the Producer Price Index over the month when volatile food and energy prices are excluded. Wall Street’s three main indexes all opened higher.Investors will be paying more attention to US and UK consumer price inflation data due on Wednesday.”With rate expectations now the driving force behind market moves, key inflation data midweek will continue to shape the narrative for the early parts of 2025,” noted Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.European stock markets were mostly higher in afternoon trading.In Asia, Hong Kong and Shanghai rallied as China’s securities regulator said it was looking at ways to provide more stability to markets.This followed another run of poor performances sparked by worries over the world number two economy and Trump’s threatened tariffs.- Dollar mixed -The dollar traded mixed against major peers Tuesday after Bloomberg reported that members of Trump’s team were looking at a gradual increase in tariffs to boost their negotiating hand and tamper inflationary pressures.Traders were spooked when he said soon after his re-election that he would impose huge levies on China, Canada and Mexico as soon as he took office.The pound remained stuck close to levels not seen since the end of 2023. The euro was near its weakest since late 2022, with fears it could return to parity with the dollar.The yen edged up against the greenback as the yield of Japan’s 40-year government bond hit its highest since being launched in 2007, with debate returning to whether the country’s central bank will hike interest rates at next week’s policy meeting.Eyes were also on earnings. In London, shares in retailer JD Sports slumped 7.3 percent after it warned on profits. Energy giant BP shed 2.1 percent on a weak trading update, capping gains on the benchmark FTSE 100 index.On the upside, Paris was lifted by rising share prices of French banks. “This earnings season will set the tone for financial stocks in 2025, but the stakes are high,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo Markets.”Even with solid fourth-quarter results, the macro backdrop — characterised by lingering inflation concerns, steeper yields, and recalibrated Fed expectations — may weigh on sentiment.”- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: UP 0.4 percent at 42,473.55 pointsNew York – S&P: UP 0.5 percent at 5,863.70New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 19,212.80London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,218.15Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,463.15Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 20,297.87Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 38,474.30 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 19,219.78 (close)Shanghai – Composite: UP 2.5 percent at 3,240.94 (close)Euro/dollar: UP at $1.0267 from $1.0224 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2158 from $1.2180Dollar/yen: UP at 157.79 yen from 157.65 yenEuro/pound: UP at 84.44 pence from 83.90 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $76.78 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $80.42 per barrelburs-rl/lth

Stocks rise tracking tariffs, inflation and earnings

Stock markets mostly rose Tuesday with traders’ attention fixed on President-elect Donald Trump’s tariff plans, earnings updates and upcoming inflation data.A report suggesting Trump could slowly hike import tariffs provided support and put a cap on the dollar’s latest surge.However, traders remain concerned that his pledges to cut taxes, regulations and immigration continue to dampen sentiment with warnings that the measures will revive inflation.Traders have slashed their expectations on how many times the Federal Reserve will cut interest rates through 2025 to one.But some fear the Fed’s next move could even be a rate hike owing to still-sticky inflation and concerns over Trump’s policies.Data on Tuesday showed US wholesale inflation for December was lower than expected, with no change in the Producer Price Index over the month when volatile food and energy prices are excluded. Wall Street’s three main indexes all opened higher.Investors will be paying more attention to US and UK consumer price inflation data due on Wednesday.”With rate expectations now the driving force behind market moves, key inflation data midweek will continue to shape the narrative for the early parts of 2025,” noted Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.European stock markets were mostly higher in afternoon trading.In Asia, Hong Kong and Shanghai rallied as China’s securities regulator said it was looking at ways to provide more stability to markets.This followed another run of poor performances sparked by worries over the world number two economy and Trump’s threatened tariffs.- Dollar mixed -The dollar traded mixed against major peers Tuesday after Bloomberg reported that members of Trump’s team were looking at a gradual increase in tariffs to boost their negotiating hand and tamper inflationary pressures.Traders were spooked when he said soon after his re-election that he would impose huge levies on China, Canada and Mexico as soon as he took office.The pound remained stuck close to levels not seen since the end of 2023. The euro was near its weakest since late 2022, with fears it could return to parity with the dollar.The yen edged up against the greenback as the yield of Japan’s 40-year government bond hit its highest since being launched in 2007, with debate returning to whether the country’s central bank will hike interest rates at next week’s policy meeting.Eyes were also on earnings. In London, shares in retailer JD Sports slumped 7.3 percent after it warned on profits. Energy giant BP shed 2.1 percent on a weak trading update, capping gains on the benchmark FTSE 100 index.On the upside, Paris was lifted by rising share prices of French banks. “This earnings season will set the tone for financial stocks in 2025, but the stakes are high,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo Markets.”Even with solid fourth-quarter results, the macro backdrop — characterised by lingering inflation concerns, steeper yields, and recalibrated Fed expectations — may weigh on sentiment.”- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: UP 0.4 percent at 42,473.55 pointsNew York – S&P: UP 0.5 percent at 5,863.70New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 19,212.80London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,218.15Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,463.15Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 20,297.87Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 38,474.30 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 19,219.78 (close)Shanghai – Composite: UP 2.5 percent at 3,240.94 (close)Euro/dollar: UP at $1.0267 from $1.0224 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2158 from $1.2180Dollar/yen: UP at 157.79 yen from 157.65 yenEuro/pound: UP at 84.44 pence from 83.90 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $76.78 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $80.42 per barrelburs-rl/lth

Dozens rescued, 15 bodies pulled from South Africa mineTue, 14 Jan 2025 13:52:11 GMT

Over two dozen illegal miners were rescued and at least 15 bodies recovered from an abandoned gold mine in South Africa, as operations continued for a second day Tuesday to reach more people who have been underground for months.This brings the death toll to 24 since August, when authorities began driving out clandestine miners at …

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‘Take my data’: US ‘TikTok refugees’ flock to alternative Chinese app

Furious at the prospect of a US government ban on social media platform TikTok, American users have flocked to another Chinese-owned app in droves, many with a defiant message: “Take my data!”TikTok has become another battleground showcasing China-US tensions, with President Joe Biden’s administration accusing the app of allowing Beijing to collect data and spy on users — claims denied by China and TikTok’s owner ByteDance. The United States passed a law last year forcing ByteDance to either sell the platform or shut it down by January 19.With that deadline looming, Xiaohongshu — a lifestyle-focussed Instagram-meets-Pinterest alternative — surged to the top of the Apple App Store downloads on Monday.The hashtag “tiktokrefugee” had more than 100 million views by Tuesday evening.”They are trying to ban TikTok because they said China is stealing information. They don’t ban any American company from stealing our information,” user penguinpepperpia, who has more than 264,000 TikTok followers, told AFP.  The content creator downloaded Xiaohongshu rather than return to US platforms such as Meta’s Instagram and Facebook, which they characterised as apps for “older people” that also “steal your personal information and sell it to other companies”. “That is why many Americans don’t care anymore and we would rather let China have our information,” said the user.Other “refugees” shared similar sentiments.New Xiaohongshu user Adham said in a video posted on Monday: “I know our government is a little bit racist, but Chinese people, I love you guys. I don’t care if you take my data. Take it.”- ‘Deliciously ironical’ –  The phenomenon showed how “foolish” the TikTok ban was, Milton Mueller, a professor at the Georgia Tech School of Public Policy who filed a brief in opposition of the ban to the US Supreme Court, told AFP. “It is deliciously ironical that the threat of a ban is backfiring so quickly, even before it is put into place,” he said.”It does seem as if the TikTok ban is pushing users towards other apps that have a much less clear division between the Chinese Communist Party and the app itself,” Duke University’s Robyn Caplan said.Neither Xiaohongshu or ByteDance commented on the situation when asked.What the phenomenon showed was that the Biden administration’s strategy towards Chinese technology of “small yard, high fence” was not effective, said the London School of Economic’s Meng Bingchun. “The yard keeps getting bigger, and the fence is leaky,” Meng said.”Worse still, in this case, those living within the fence can be migratory in the digital space.”- Short-term reaction? -Until Monday, Xiaohongshu — or RedNote in English — was popular primarily among Chinese-speaking users. It boasted 300 million monthly active users at the end of 2023. Unlike TikTok’s sister app Douyin or the micro-blogging site Weibo, Xiaohongshu skews heavily towards lifestyle content.It is seen as facing relatively less censorship than other platforms: users can be found posting LGBTQ content and discussing the merits of women remaining single, topics often considered sensitive in China.For “native” Xiaohongshu users on Monday, the influx of Americans was a head-scratcher but also provided an unexpected opportunity for cultural exchange.Some even asked for help with English homework.In public group chats on the platform, new users asked for translations of slang terms, as well as keywords to search for content they wanted.”It’s funny and ironic that the Americans and the Chinese are meeting online under the circumstance that the US government is banning TikTok… similar to what the Chinese government has been doing for ages to American apps,” 26-year-old Amanda Zhang told AFP. The part-time pet content creator, who studies in the United States, said she was worried the US government might move to ban Xiaohongshu too if it gained enough traction.It remains unclear what the long-term implications of the shift will be. Xiaohongshu’s main challenge to retaining these new users is translation, Caplan said. LSE’s Meng added: “My hunch is that what we are witnessing now is more of a short-term reaction than a long-term trend.”The question now is whether there will be a critical mass of these refugees to achieve the desired network effect for the platform, and whether Xiaohongshu will respond quickly enough to harness the new users.”