Préavis de grèves à la SNCF: le désaccord continue entre syndicats et direction

Syndicats de cheminots et direction de la SNCF n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur les salaires et les emplois du temps, ce qui laisse planer la possibilité d’une semaine émaillée de grèves dans les transports à partir du 5 mai. Les contrôleurs sont appelés à se mettre en grève les 9, 10 et 11 mai, par Sud-Rail, troisième syndicat à la SNCF mais deuxième chez les contrôleurs, ainsi que par un influent collectif de contrôleurs baptisé CNA (collectif national ASCT).La CGT-Cheminots, premier syndicat, a elle appelé à se mobiliser dès le 5 mai. Sud-Rail a également appelé les conducteurs à la grève le 7 mai, veille de jour férié.”On n’a pas forcément envie d’aller à la grève, par contre, on a des revendications légitimes sur la table”, a estimé auprès de l’AFP Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail.- Le “job” a été “fait” sur les salaires -Mercredi, la direction de la SNCF avait estimé que “sur les salaires”, une des revendications des syndicats, “nous avons fait le job lors des négociations annuelles, il ne peut y avoir de négociations semestrielles ou trimestrielles”, et rappelé que l’augmentation moyenne des salaires des agents s’est portée à 2,2% pour 2025.Un chiffre contesté par les syndicats. “Ce chiffre prend en compte les évolutions automatiques dans la grille de salaire, mais l’augmentation générale est de 1%, alors que l’entreprise a fait 1,6 milliard d’euros bénéfices”, a avancé Fabien Villedieu.”Cet argent est prévu pour être réinvesti dans le réseau qui appartient à l’Etat et non à la SNCF et qui en plus est circulé par tout le monde, à commencer par Trenitalia”, a-t-il déploré.Autre point de discorde: les emplois du temps, les contrôleurs reprochant des modifications de leur journée de travail et de repos trop tardives.La direction de la SNCF a notamment promis mercredi une visibilité à 6 mois sur les jours de repos.Pas assez pour les syndicats, qui aimeraient également plus de visibilité sur les horaires de travail lors des journées de service.”Vous connaissez beaucoup de métiers là où les gens n’ont aucune visibilité sur trois mois dans leur journée de service ?”, s’est interrogé Fabien Villedieu.- “Trouver un accord” -Pour le ministre des Transports Philippe Tabarot, “certains syndicats ne semblent pas vouloir avancer vers un apaisement”.”J’ai espoir encore sur les capacités de Jean-Pierre Farandou (patron de la SNCF, NDLR) et Christophe Fanichet (PDG de SNCF Voyageurs, la filiale qui gère les trains, NDLR) à pouvoir trouver un accord et que certains syndicats reviennent à la raison”, a souligné Philippe Tabarot jeudi sur RTL.Il a indiqué ne pas “(souhaiter) intervenir directement parce que je pense que ça affaiblirait l’Etat”.Et a mis en garde: “une journée de grève, c’est 10 millions (d’euros) qui ne sont pas investis dans le réseau. Donc ceux qui se prétendent (…) amoureux du ferroviaire et qui souhaitent que l’Etat à travers la SNCF puisse investir dans le ferroviaire doivent (…) ne pas utiliser en permanence l’arme de la grève”.Pour Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, “la SNCF, ce sont des profits records”, mais “ceux qui la font vivre, c’est-à-dire les cheminots, n’ont pas les salaires qui suivent”, a-t-elle déclaré jeudi sur TF1.”La direction ferait mieux d’écouter” les cheminots “plutôt que d’arriver à des grèves pendant des périodes où les gens souhaitent partir en vacances”, a abondé jeudi Fabien Roussel (PCF) sur Sud Radio.

Préavis de grèves à la SNCF: le désaccord continue entre syndicats et direction

Syndicats de cheminots et direction de la SNCF n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur les salaires et les emplois du temps, ce qui laisse planer la possibilité d’une semaine émaillée de grèves dans les transports à partir du 5 mai. Les contrôleurs sont appelés à se mettre en grève les 9, 10 et 11 mai, par Sud-Rail, troisième syndicat à la SNCF mais deuxième chez les contrôleurs, ainsi que par un influent collectif de contrôleurs baptisé CNA (collectif national ASCT).La CGT-Cheminots, premier syndicat, a elle appelé à se mobiliser dès le 5 mai. Sud-Rail a également appelé les conducteurs à la grève le 7 mai, veille de jour férié.”On n’a pas forcément envie d’aller à la grève, par contre, on a des revendications légitimes sur la table”, a estimé auprès de l’AFP Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail.- Le “job” a été “fait” sur les salaires -Mercredi, la direction de la SNCF avait estimé que “sur les salaires”, une des revendications des syndicats, “nous avons fait le job lors des négociations annuelles, il ne peut y avoir de négociations semestrielles ou trimestrielles”, et rappelé que l’augmentation moyenne des salaires des agents s’est portée à 2,2% pour 2025.Un chiffre contesté par les syndicats. “Ce chiffre prend en compte les évolutions automatiques dans la grille de salaire, mais l’augmentation générale est de 1%, alors que l’entreprise a fait 1,6 milliard d’euros bénéfices”, a avancé Fabien Villedieu.”Cet argent est prévu pour être réinvesti dans le réseau qui appartient à l’Etat et non à la SNCF et qui en plus est circulé par tout le monde, à commencer par Trenitalia”, a-t-il déploré.Autre point de discorde: les emplois du temps, les contrôleurs reprochant des modifications de leur journée de travail et de repos trop tardives.La direction de la SNCF a notamment promis mercredi une visibilité à 6 mois sur les jours de repos.Pas assez pour les syndicats, qui aimeraient également plus de visibilité sur les horaires de travail lors des journées de service.”Vous connaissez beaucoup de métiers là où les gens n’ont aucune visibilité sur trois mois dans leur journée de service ?”, s’est interrogé Fabien Villedieu.- “Trouver un accord” -Pour le ministre des Transports Philippe Tabarot, “certains syndicats ne semblent pas vouloir avancer vers un apaisement”.”J’ai espoir encore sur les capacités de Jean-Pierre Farandou (patron de la SNCF, NDLR) et Christophe Fanichet (PDG de SNCF Voyageurs, la filiale qui gère les trains, NDLR) à pouvoir trouver un accord et que certains syndicats reviennent à la raison”, a souligné Philippe Tabarot jeudi sur RTL.Il a indiqué ne pas “(souhaiter) intervenir directement parce que je pense que ça affaiblirait l’Etat”.Et a mis en garde: “une journée de grève, c’est 10 millions (d’euros) qui ne sont pas investis dans le réseau. Donc ceux qui se prétendent (…) amoureux du ferroviaire et qui souhaitent que l’Etat à travers la SNCF puisse investir dans le ferroviaire doivent (…) ne pas utiliser en permanence l’arme de la grève”.Pour Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, “la SNCF, ce sont des profits records”, mais “ceux qui la font vivre, c’est-à-dire les cheminots, n’ont pas les salaires qui suivent”, a-t-elle déclaré jeudi sur TF1.”La direction ferait mieux d’écouter” les cheminots “plutôt que d’arriver à des grèves pendant des périodes où les gens souhaitent partir en vacances”, a abondé jeudi Fabien Roussel (PCF) sur Sud Radio.

OPA sur Verallia: le brésilien BWGI promet de conserver le siège en France

La société BWGI contrôlée par la holding brésilienne de la famille Moreira Salles a promis jeudi de conserver le siège de Verallia en France et de maintenir pendant trois ans au moins la société cotée à Paris en cas de succès de son OPA lancée le 10 mars sur le groupe verrier français.Verallia “restera une société cotée sur Euronext Paris à l’issue de l’offre, et conservera son siège à Paris” indique un communiqué de BWGI annonçant le dépôt de son OPA auprès de l’autorité des marchés financiers (AMF) à Paris.L’offre, à 30 euros par action, porte sur les actions de l’ancienne filiale de Saint-Gobain que BWGI ne détient pas déjà, “sans intention de retirer Verallia de la cote”. Elle vise à faire de BWGI, qui détient déjà 28,8% du capital, “l’actionnaire majoritaire de Verallia”, rappelle le communiqué.Avec cette offre, BWGI compte créer “le leader mondial du matériaux d’emballage durable”.BWGI “n’a pas l’intention d’apporter des modifications concernant l’emploi au sein du groupe ou son empreinte industrielle” ajoute le texte.Il s’engage aussi à maintenir “pendant trois ans au moins trois administrateurs indépendants au conseil d’administration” en signalant son “intention de maintenir la composition de l’équipe de direction de la société”.La clôture de la période initiale de l’offre est prévue pour “le milieu ou la fin du mois de juillet 2025”. Elle ne sera soumise à aucun seuil de réussite autre que la détention de plus de 50% du capital ou des droits de vote.Avec 11.000 collaborateurs et 35 usines verrières dans 12 pays, Verallia revendique la place de leader européen et de troisième producteur mondial de l’emballage en verre.Acteur majeur du packaging des vins et spiritueux, Verallia qui a engrangé de confortables bénéfices après la crise du covid et l’explosion du prix des matières premières, est désormais exposé à la déconsommation mondiale qui affecte les vins.En 2024, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros, en recul de 11,5% sur un an, et un bénéfice net de 238,6 millions d’euros, près de la moitié de celui de 2023.Le groupe a lancé la décarbonation de sa production en électrifiant à 100% son four verrier de Cognac qui permet de réduire de 60% ses émissions de CO2. Il s’est aussi fixé pour objectif d’atteindre un taux de 59% de verre recyclé (calcin) dans ses productions d’ici 2025 et de 66% d’ici 2030, afin de réduire la consommation de matières premières naturelles, la consommation d’énergie et les émissions de CO2 associées.

Zelensky écourte sa visite en Afrique du Sud après de nouvelles attaques russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi qu’il allait écourter sa visite en cours en Afrique du Sud pour rentrer plus tôt en Ukraine, après de nouvelles frappes russes ayant fait au moins huit morts à Kiev et plus de 70 blessés, selon un bilan revu à la baisse par les autorités.Cette salve de frappes lancée par l’armée russe intervient en pleine crispation diplomatique, le président américain Donald Trump ayant accusé la veille le président ukrainien de bloquer un potentiel accord avec la Russie, qui continue de son côté de marteler des demandes maximalistes.Face au lourd bilan de ces attaques russes, Volodymyr Zelensky a annulé en urgence “une partie” de son déplacement en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine “immédiatement” après un entretien avec son homologue Cyril Ramaphosa.Dans la nuit, la Russie a bombardé l’Ukraine lors d’une attaque plus massive que celles qui visent quasiment quotidiennement le pays depuis le déclenchement de son invasion à grande échelle en février 2022, un conflit qui a engendré la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes, civils et militaires compris.- “La Russie veut nous détruire” -Au total, les forces russes, qui contrôlent près de 20% du territoire ukrainien, ont tiré 70 missiles et 145 drones sur six régions du pays, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a assuré avoir intercepté 112 de ces projectiles.Plusieurs villes ont été visées, a-t-elle affirmé, dont Kiev où huit personnes ont péri, d’après son maire, Vitali Klitschko, revoyant ainsi un précédent bilan des autorités qui avaient évoqué dix puis neuf individus tués.Le ministre de l’Intérieur, Igor Klymenko, a confirmé ce chiffre, en indiquant qu’il risquait d’augmenter car des corps se trouvent encore “sous les décombres”.Selon M. Zelensky, plus de 80 personnes ont été blessées à travers le pays. La dernière frappe de missiles contre la capitale ukrainienne remontait à début avril, mais c’est l’un des plus lourds bilans depuis des mois à Kiev.”Les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”, raconte auprès de l’AFP Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans encore sous le choc.”La Russie veut nous détruire”, lâche-t-elle, en se disant “chanceuse” d’être toujours en vie.Devant son immeuble aux vitre soufflées, Anna Balamout, une autre habitante, estime que seul un “miracle” lui a sauvé la vie et à ses deux enfants.De son côté, l’armée russe a assuré dans un communiqué avoir visé et “touché” uniquement des entreprises ukrainiennes liées au complexe militaro-industriel.- La Crimée au cœur des tensions -La présidence ukrainienne a accusé le président russe Vladimir Poutine d’avoir “uniquement le désir de tuer” et, sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a appelé Moscou à cesser ses frappes “immédiatement et sans condition”.La veille, Donald Trump s’en était pris violemment à M. Zelensky, en l’accusant de tenir des propos “incendiaires” sur la Crimée annexée, alors qu’un accord avec la Russie serait “très proche”, selon le président américain, qui a repris ces dernières semaines des éléments de langage du Kremlin, notamment sur les causes du conflit.Au coeur de ce regain de tension: la question de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie en 2014.Le territoire est “perdu” depuis “des années” pour l’Ukraine, a lancé Donald Trump, s’attirant le satisfecit de Moscou.”Cela correspond complètement à notre compréhension (des choses) et à ce que nous disons depuis longtemps”, a salué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, disant “apprécier la médiation” de Washington.Pourtant mardi, Volodymyr Zelensky s’était montré de son côté ferme sur le sujet: “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”.Vladimir Poutine semble, lui, considérer que le temps joue en sa faveur. Malgré de lourdes pertes, son armée avance, lentement, dans l’est de l’Ukraine face à des forces ukrainiennes moins nombreuses et moins équipées.Le dirigeant russe maintient donc des demandes maximalistes: une capitulation de facto de l’Ukraine, qu’elle renonce à rejoindre l’Otan, et les cinq régions ukrainiennes annexées. Autant de conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés européens, qui ont du mal à faire entendre leur voix.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a elle réagi jeudi aux attaques en dénonçant la Russie comme le “véritable obstacle” à la paix.Dans ce contexte incertain, l’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre en Russie cette semaine, pour la quatrième fois depuis le rapprochement diplomatique avec Moscou impulsé mi-février par Donald Trump.

Zelensky écourte sa visite en Afrique du Sud après de nouvelles attaques russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi qu’il allait écourter sa visite en cours en Afrique du Sud pour rentrer plus tôt en Ukraine, après de nouvelles frappes russes ayant fait au moins huit morts à Kiev et plus de 70 blessés, selon un bilan revu à la baisse par les autorités.Cette salve de frappes lancée par l’armée russe intervient en pleine crispation diplomatique, le président américain Donald Trump ayant accusé la veille le président ukrainien de bloquer un potentiel accord avec la Russie, qui continue de son côté de marteler des demandes maximalistes.Face au lourd bilan de ces attaques russes, Volodymyr Zelensky a annulé en urgence “une partie” de son déplacement en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine “immédiatement” après un entretien avec son homologue Cyril Ramaphosa.Dans la nuit, la Russie a bombardé l’Ukraine lors d’une attaque plus massive que celles qui visent quasiment quotidiennement le pays depuis le déclenchement de son invasion à grande échelle en février 2022, un conflit qui a engendré la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes, civils et militaires compris.- “La Russie veut nous détruire” -Au total, les forces russes, qui contrôlent près de 20% du territoire ukrainien, ont tiré 70 missiles et 145 drones sur six régions du pays, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a assuré avoir intercepté 112 de ces projectiles.Plusieurs villes ont été visées, a-t-elle affirmé, dont Kiev où huit personnes ont péri, d’après son maire, Vitali Klitschko, revoyant ainsi un précédent bilan des autorités qui avaient évoqué dix puis neuf individus tués.Le ministre de l’Intérieur, Igor Klymenko, a confirmé ce chiffre, en indiquant qu’il risquait d’augmenter car des corps se trouvent encore “sous les décombres”.Selon M. Zelensky, plus de 80 personnes ont été blessées à travers le pays. La dernière frappe de missiles contre la capitale ukrainienne remontait à début avril, mais c’est l’un des plus lourds bilans depuis des mois à Kiev.”Les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”, raconte auprès de l’AFP Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans encore sous le choc.”La Russie veut nous détruire”, lâche-t-elle, en se disant “chanceuse” d’être toujours en vie.Devant son immeuble aux vitre soufflées, Anna Balamout, une autre habitante, estime que seul un “miracle” lui a sauvé la vie et à ses deux enfants.De son côté, l’armée russe a assuré dans un communiqué avoir visé et “touché” uniquement des entreprises ukrainiennes liées au complexe militaro-industriel.- La Crimée au cœur des tensions -La présidence ukrainienne a accusé le président russe Vladimir Poutine d’avoir “uniquement le désir de tuer” et, sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a appelé Moscou à cesser ses frappes “immédiatement et sans condition”.La veille, Donald Trump s’en était pris violemment à M. Zelensky, en l’accusant de tenir des propos “incendiaires” sur la Crimée annexée, alors qu’un accord avec la Russie serait “très proche”, selon le président américain, qui a repris ces dernières semaines des éléments de langage du Kremlin, notamment sur les causes du conflit.Au coeur de ce regain de tension: la question de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie en 2014.Le territoire est “perdu” depuis “des années” pour l’Ukraine, a lancé Donald Trump, s’attirant le satisfecit de Moscou.”Cela correspond complètement à notre compréhension (des choses) et à ce que nous disons depuis longtemps”, a salué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, disant “apprécier la médiation” de Washington.Pourtant mardi, Volodymyr Zelensky s’était montré de son côté ferme sur le sujet: “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”.Vladimir Poutine semble, lui, considérer que le temps joue en sa faveur. Malgré de lourdes pertes, son armée avance, lentement, dans l’est de l’Ukraine face à des forces ukrainiennes moins nombreuses et moins équipées.Le dirigeant russe maintient donc des demandes maximalistes: une capitulation de facto de l’Ukraine, qu’elle renonce à rejoindre l’Otan, et les cinq régions ukrainiennes annexées. Autant de conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés européens, qui ont du mal à faire entendre leur voix.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a elle réagi jeudi aux attaques en dénonçant la Russie comme le “véritable obstacle” à la paix.Dans ce contexte incertain, l’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre en Russie cette semaine, pour la quatrième fois depuis le rapprochement diplomatique avec Moscou impulsé mi-février par Donald Trump.

S.Africa president says discussed Ukraine with Trump, will ‘meet soon’

South African President Cyril Ramaphosa said Thursday he had spoken to President Donald Trump about the conflict in Ukraine and they planned to meet “soon”.Ramaphosa made the statement as he hosted Ukraine President Volodymyr Zelensky on a working visit to South Africa which was cut short after deadly Russian attacks on Kyiv overnight.Zelensky said on social media he would “return to Ukraine immediately” after meeting Ramaphosa, following overnight attacks that killed at least nine people in the Ukrainian capital.”I spoke to President Donald Trump to discuss the peace process in Ukraine,” the South African leader said.The leaders had “agreed that the war should be brought to an end as soon as possible to stop further unnecessary deaths,” he said on social media.”We both agreed to meet soon to address various matters regarding US-South Africa relations.”Ties between Pretoria and Washington took a nosedive after Trump came to power this year. He has criticised various South African domestic and international policies, including Pretoria’s case at the International Court of Justice on Israel’s war in Gaza.The tensions culminated in the expulsion of Pretoria’s ambassador last month. Trump has also cut financial aid over what he alleged was an anti-white land policy and offered refugee settlement to the white Afrikaner minority that he has claimed is being persecuted.In his social media post, Ramaphosa said he and Trump had agreed on “the need to foster good relations between our two countries.”- South African shift -Zelensky’s visit to South Africa — his first to the continent — underscores a shift in Pretoria’s stance on Russia’s invasion, which it had initially refused to condemn.It takes place just weeks after South Africa joined for the first time a UN General Assembly resolution criticising Russia for “the full-scale invasion of Ukraine”.Pretoria’s close ties with the Kremlin — forged by its support in the struggle against the previous apartheid regime — has raised eyebrows at home and abroad, with attempts to pressure it to drop a non-aligned stance. Ramaphosa invited the Ukrainian leader in February as South Africa was coming under attack from Trump, who had also taken aim at Zelensky and moved to negotiate an end to the war without involving Ukraine or its European allies.Analysts said that Zelensky would be hoping for an invitation to the G20 summit of leading economies taking place in November in South Africa, which holds this year’s presidency of the group.In one of his latest salvos against South Africa, Trump suggested earlier this month he would skip the summit and repeated unfounded claims of alleged anti-white crimes in South Africa.”Is this where we want to be for the G20? I don’t think so!” he said in a social media post.Ramaphosa’s spokesman said at the time: “We were no longer expecting him to attend in any case.”US Secretary of State Marco Rubio refused to attend a G20 foreign ministers meeting in South Africa in February, saying it had an “anti-American” agenda.- Mediation -South Africa appears to believe it can work with both sides in the Ukraine conflict and facilitate an inclusive peace process, perhaps drawing on its own relatively smooth transition out of white-minority rule in 1994 after decades of armed struggle.Even while welcoming Zelensky to South Africa, Ramaphosa has maintained warm ties with Russia, which he said in October was an “ally and precious friend”.He and President Vladimir Putin spoke Monday to “affirm the strong bilateral relations”, according to a South African government statement. “South Africa will continue engaging all interested and affected parties, including the government of Ukraine on finding a path to peace,” it said.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Renault, en forme sur l’électrique début 2025, veut réduire ses coûts face aux droits de douane

Le constructeur Renault, dont les ventes de voitures électriques et hybrides ont progressé au premier trimestre, veut se montrer “prudent” face au contexte douanier dans le secteur de l’automobile et envisage une “réduction de coûts supplémentaire”, a-t-il indiqué jeudi.Le chiffre d’affaires du constructeur automobile est resté stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%). Il a confirmé jeudi ses objectifs financiers pour l’année 2025, qui incluent notamment une marge opérationnelle au-dessus de 7%.Le groupe, qui n’est “pas impacté directement” par les droits de douane américains sur les véhicules importés, a toutefois prévu de se montrer “prudent” face à leur effet sur la demande et prévoit un “plan de réduction de coûts supplémentaire”, a indiqué la direction lors d’un brief avec des journalistes.Le groupe n’a pas spécifié le montant de réduction de coûts envisagé, mais a indiqué que cela pourrait passer par le “décalage de quelques projets, par exemple le lancement aux Etats-Unis d’un modèle Alpine”, la marque sportive de Renault, a indiqué Duncan Minto, directeur financier du groupe.De lourdes surtaxes douanières de 25% pénalisent depuis début avril les importations de voitures et de pièces détachées automobiles aux Etats-Unis. Si certains groupes, comme Renault, importent peu aux Etats-Unis et ne sont donc pas directement concernés par les droits de douane, aucune entreprise “ne sera totalement à l’abri d’une baisse de la confiance des consommateurs et d’une diminution de la demande dans le secteur”, expliquait mercredi l’agence de notation Fitch dans une note.Cette dernière conjecturait également une hausse des prix des voitures “partout dans le monde pour compenser les droits de douane américains”, ce que ne prévoit pas Renault, la direction assurant jeudi que “la dynamique était plutôt inverse”, avec des économies de coûts qui seront rendues “en partie aux clients, que ce soit dans les prix ou dans le contenu” des voitures.- L’électrique en hausse -Renault a augmenté ses ventes de voitures électriques et hybrides au premier trimestre, notamment grâce au lancement fin 2024 de la très attendue R5, “qui est entrée dans le top 5 des voitures électriques en Europe”, a indiqué la direction.31% des voitures vendues par le groupe en Europe au premier trimestre étaient des véhicules hybrides, c’était autour de 20% il y a un an sur la même période.Pareillement, 13% des voitures vendues en Europe étaient entièrement électriques, contre autour de 8% au premier trimestre 2024, “grâce à la R5”, “la Scenic E-Tech” et la “Spring” de Dacia, autre marque du groupe.Son modèle phare, la Sandero, – parmi les voitures les moins chères du marché -, a été “de nouveau le véhicule le plus vendu en Europe” au premier trimestre, a indiqué le groupe.Selon les chiffres de l’Association des constructeurs (Acea) publiés jeudi, les immatriculations de véhicules à moteurs électriques dans l’Union européenne ont progressé de 23,9% au premier trimestre 2025 sur un an, représentant à présent 15,2% des immatriculations.Au niveau mondial, le groupe Renault a vendu 564.980 véhicules au premier trimestre 2025, contre 549.204 sur la même période en 2024.Vers 10H00 GMT, l’action de Renault à la Bourse de Paris prenait 1,91%, à 45,81 euros, dans un marché en baisse (-0,52% pour l’indice CAC 40).

Renault, en forme sur l’électrique début 2025, veut réduire ses coûts face aux droits de douane

Le constructeur Renault, dont les ventes de voitures électriques et hybrides ont progressé au premier trimestre, veut se montrer “prudent” face au contexte douanier dans le secteur de l’automobile et envisage une “réduction de coûts supplémentaire”, a-t-il indiqué jeudi.Le chiffre d’affaires du constructeur automobile est resté stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%). Il a confirmé jeudi ses objectifs financiers pour l’année 2025, qui incluent notamment une marge opérationnelle au-dessus de 7%.Le groupe, qui n’est “pas impacté directement” par les droits de douane américains sur les véhicules importés, a toutefois prévu de se montrer “prudent” face à leur effet sur la demande et prévoit un “plan de réduction de coûts supplémentaire”, a indiqué la direction lors d’un brief avec des journalistes.Le groupe n’a pas spécifié le montant de réduction de coûts envisagé, mais a indiqué que cela pourrait passer par le “décalage de quelques projets, par exemple le lancement aux Etats-Unis d’un modèle Alpine”, la marque sportive de Renault, a indiqué Duncan Minto, directeur financier du groupe.De lourdes surtaxes douanières de 25% pénalisent depuis début avril les importations de voitures et de pièces détachées automobiles aux Etats-Unis. Si certains groupes, comme Renault, importent peu aux Etats-Unis et ne sont donc pas directement concernés par les droits de douane, aucune entreprise “ne sera totalement à l’abri d’une baisse de la confiance des consommateurs et d’une diminution de la demande dans le secteur”, expliquait mercredi l’agence de notation Fitch dans une note.Cette dernière conjecturait également une hausse des prix des voitures “partout dans le monde pour compenser les droits de douane américains”, ce que ne prévoit pas Renault, la direction assurant jeudi que “la dynamique était plutôt inverse”, avec des économies de coûts qui seront rendues “en partie aux clients, que ce soit dans les prix ou dans le contenu” des voitures.- L’électrique en hausse -Renault a augmenté ses ventes de voitures électriques et hybrides au premier trimestre, notamment grâce au lancement fin 2024 de la très attendue R5, “qui est entrée dans le top 5 des voitures électriques en Europe”, a indiqué la direction.31% des voitures vendues par le groupe en Europe au premier trimestre étaient des véhicules hybrides, c’était autour de 20% il y a un an sur la même période.Pareillement, 13% des voitures vendues en Europe étaient entièrement électriques, contre autour de 8% au premier trimestre 2024, “grâce à la R5”, “la Scenic E-Tech” et la “Spring” de Dacia, autre marque du groupe.Son modèle phare, la Sandero, – parmi les voitures les moins chères du marché -, a été “de nouveau le véhicule le plus vendu en Europe” au premier trimestre, a indiqué le groupe.Selon les chiffres de l’Association des constructeurs (Acea) publiés jeudi, les immatriculations de véhicules à moteurs électriques dans l’Union européenne ont progressé de 23,9% au premier trimestre 2025 sur un an, représentant à présent 15,2% des immatriculations.Au niveau mondial, le groupe Renault a vendu 564.980 véhicules au premier trimestre 2025, contre 549.204 sur la même période en 2024.Vers 10H00 GMT, l’action de Renault à la Bourse de Paris prenait 1,91%, à 45,81 euros, dans un marché en baisse (-0,52% pour l’indice CAC 40).