Ukraine: des bombardements sur Kiev font au moins sept morts, selon les autorités

Des bombardements sur Kiev et sa région dans la nuit ont fait au moins sept morts, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, faisant aussi état de deux morts dans le nord de l’Ukraine, dont l’armée a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.Le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a évoqué des “bombardements massifs de missiles et de drones” pendant la nuit sur la capitale et sa région. Il a déploré “des frappes sur des zones résidentielles, des hôpitaux, des équipements sportifs” par les forces russes “sans respect pour le concept d’infrastructures civiles”.Dans le district de Chevchenkivski, dans l’ouest de la capitale, “toute une section d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a été détruite”, a déclaré le ministre sur Telegram.Le maire de Kiev Vitali Klitschko a donné un nouveau bilan de six morts pour cet immeuble effondré, précisant que “les opérations de secours sont en cours”.Une autre personne est morte dans des frappes à Bela Tserkva, une agglomération située dans le sud de Kiev, qui ont fait une dizaine de blessés, selon le ministre de l’Intérieur.Plusieurs habitants ont aussi été blessés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, avait indiqué le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko.Dans le nord du pays, à Tcherniguiv, deux personnes ont trouvé la mort après des frappes de drones, qui ont fait aussi dix blessés dimanche soir, a indiqué sur Telegram Viatcheslav Tchaus, chef de l’administration régionale. Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Ukraine: des bombardements sur Kiev font au moins sept morts, selon les autorités

Des bombardements sur Kiev et sa région dans la nuit ont fait au moins sept morts, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, faisant aussi état de deux morts dans le nord de l’Ukraine, dont l’armée a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.Le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a évoqué des “bombardements massifs de missiles et de drones” pendant la nuit sur la capitale et sa région. Il a déploré “des frappes sur des zones résidentielles, des hôpitaux, des équipements sportifs” par les forces russes “sans respect pour le concept d’infrastructures civiles”.Dans le district de Chevchenkivski, dans l’ouest de la capitale, “toute une section d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a été détruite”, a déclaré le ministre sur Telegram.Le maire de Kiev Vitali Klitschko a donné un nouveau bilan de six morts pour cet immeuble effondré, précisant que “les opérations de secours sont en cours”.Une autre personne est morte dans des frappes à Bela Tserkva, une agglomération située dans le sud de Kiev, qui ont fait une dizaine de blessés, selon le ministre de l’Intérieur.Plusieurs habitants ont aussi été blessés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, avait indiqué le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko.Dans le nord du pays, à Tcherniguiv, deux personnes ont trouvé la mort après des frappes de drones, qui ont fait aussi dix blessés dimanche soir, a indiqué sur Telegram Viatcheslav Tchaus, chef de l’administration régionale. Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Mondial des clubs: le PSG n’a plus droit à la décontraction contre les Seattle Sounders

Le Paris SG doit gagner contre les Seattle Sounders dans leur antre du Lumen field lundi (21h00) s’il veut être sûr de se qualifier pour les huitièmes de finale, et éviter une élimination au premier tour qui ferait mauvais genre après son titre européen.Le seul club français de la compétition n’a pris que trois points en deux matches après sa défaite surprise contre Botafogo jeudi (1-0), qui a quelque peu plombé la belle ambiance régnant jusque-là dans le groupe depuis son arrivée à Los Angeles, le 10 juin.Heureusement pour le PSG, son carton contre l’Atlético Madrid (4-0), le 15 juin, deux semaines après son étincelante finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0), lui assure une différence de buts confortable. Un succès contre Seattle est donc l’assurance de rejoindre les huitièmes de finale.En revanche, la première place qui lui tendait les bras après le premier match ne dépend plus seulement de sa performance de lundi. Botafogo a engrangé deux succès en deux matches et n’a besoin que d’un match nul pour rester premier. Les deux premiers de ce groupe B rencontreront chacun une équipe sortie du groupe A, dont Palmeiras et l’Inter Miami occupent pour l’instant les deux premières places.L’opposition de lundi devrait être faible pour un champion d’Europe. Les Seattle Sounders ont été certes vaillants contre Botafogo (défaite 2-1) et l’Atlético Madrid (défaite 3-1) mais présentent des limites rédhibitoires contre un milieu et une attaque de la qualité de ceux du PSG. Même dans son championnat, la MLS, le club est cantonné à la sixième place après 18 matches.- “Piqûre de rappel” -Pourtant l’attitude des Parisiens sera très observée. En effet, eux qui avaient été conquérants contre l’Atlético, dans la foulée de leur campagne de Ligue des champions, ont été nerveux et peu inspirés contre Botafogo.Et les petites phrases de certains donnent les signes d’un certain relâchement. Gianluigi Donnarumma qui dit “merci au coach et au club” d’avoir accordé aux joueurs quartier libre tous les après-midis cette semaine. Fabian Ruiz qui anticipe: “et après, c’est les vacances”.Une fatigue physique et mentale serait bien compréhensible au bout d’une saison à plus de 70 matches. Mais ce sont le club et les joueurs eux-mêmes qui n’ont cessé de clamer, pendant leur séjour californien, qu’ils avaient envie de marquer un peu plus l’histoire en remportant cette première Coupe du monde de clubs nouvelle formule, synonyme de cinquième trophée de la saison. Il faudra donc le démontrer lundi.Bonne nouvelle, Ousmane Dembélé, joueur phare de l’équipe, est remis de sa blessure à une cuisse et a repris l’entraînement collectif vendredi, mais il pourrait être un peu juste pour débuter lundi. En revanche Bradley Barcola est disponible, lui qui a effectué son retour jeudi par une entrée en jeu prometteuse, alors que Gonçalo Ramos a une fois de plus été transparent.Une chose semble certaine: l’entraîneur Luis Enrique devrait ne pas retenter d’associer au milieu de terrain Warren Zaïre-Emery et Senny Mayulu. Les deux pépites de 19 ans ont montré contre Botafogo qu’elles étaient encore trop tendres pour tenir la baraque dans l’incertitude. Or, même face aux Sounders, le PSG a précisément besoin de certitudes et ne peut plus se permettre de faire reposer les cadres.Zaïre-Emery lui-même a résumé l’électrochoc de jeudi et le PSG qu’il faudra retrouver, lundi: “ça nous met une piqûre de rappel pour qu’on ne se relâche pas”, a-t-il assuré.Habituellement “on est une équipe qui met beaucoup de dynamisme, qui rentre dedans dans les duels, qui a un pressing, il faut aller chercher cette victoire contre Seattle”, a exhorté l’international français.

Turning 80, UN faces fresh storm of doubts

With its influence discredited and its budget in tatters, the United Nations is weathering a firestorm of criticism as it celebrates its 80th anniversary — and tries to convince a polarized and conflict-wracked world it is more vital than ever.The UN’s 193 member states will mark Thursday the signing of the organization’s foundational treaty, the UN Charter, on June 26, 1945 in San Francisco. After ratification, the United Nations came into being on October 24.The anniversary comes as the world body faces a multi-faceted crisis that has raised questions about its future.”Since the end of the Cold War, we have seen the organization struggle in cases from the Rwandan genocide to the Iraq war,” Richard Gowan, an analyst at the International Crisis Group, told AFP.”When each big crisis comes, commentators announce that the UN is finished. And yet it still survives,” he added.”That said, this is an especially bad moment,” Gowan acknowledged, pointing to numerous countries that are “deeply frustrated” by the UN Security Council’s failure to act on major conflicts like those in Ukraine and Gaza.That inaction is largely due to the veto power of the council’s five permanent members — Britain, China, France, Russia and the United States — which have competing interests.”The UN system as a whole has a credibility crisis, and it is not clear that the organization’s members have the resources or political energy to rescue it,” Gowan told AFP.For Romuald Sciora, a research fellow at the French Institute for International and Strategic Affairs, the credibility issue can only result in the virtual disappearance of an organization that is already a political “dwarf” on the world stage.”I’m not sure the UN will cease to exist, even by its 100th anniversary,” Sciora told AFP. “I see a slow vanishing, and the UN becoming a bit of a ghost,” like “these old organizations whose names we have forgotten.”But experts say while the UN desperately needs to enact tough reforms, not all of its problems come from within, and it has become an easy scapegoat for its divided membership.- ‘Worse’ without UN -Gissou Nia of the Washington-based Atlantic Council think tank says she fears that “the approach of might is right… is what is taking hold, and it brings us further and further away from the ideals” that led to the UN’s founding as World War II ended.Nia, a human rights lawyer, says she hopes enough people will remain committed to the set of ideals and values “that will keep the UN alive,” but still worries about the constant questioning of those values, notably from US ally Israel.”The constant berating from some very loud voices about the UN either being anti-Semitic, or the UN being a waste of funding, or the UN propping up dictators, actually has an impact,” Nia told AFP.In a world devastated by the largest number of ongoing conflicts since 1945, and ravaged by major humanitarian crises, “the United Nations has never been more needed,” Secretary-General Antonio Guterres said recently.”Our values have never been more relevant. And the needs have never been greater.”Funding has nevertheless grown scarce as donors — especially the United States under President Donald Trump — pull back.Given the financial constraints, Guterres launched the UN80 initiative in a bid to streamline operations. Those changes could include thousands of positions being cut.For Gowan, “the UN is a very big organization, and of course it suffers from a variety of bureaucratic problems, just as almost all big organizations do. (…) So of course it deserves scrutiny and criticism.”But, he added, “I think we have gotten a bit too accustomed to having this system at our service, and tend to spend too much time grumbling about its flaws and not enough time acknowledging its successes.”The United Nations remains a place where arch-rivals and enemies still sit at the same table to air grievances, and where the smallest member state can have its voice heard.The UN also does important work on the ground, from the World Food Programme bringing needed supplies to more than 100 million people in 120 countries last year, to the thousands of peacekeepers protecting civilians in conflict zones.”The UN was a magnificent tool,” Sciora said. “Obviously, it would be worse if it were to disappear from one day to the next.”

Iran-Israel war: latest developments

President Donald Trump said Sunday that US strikes on Iran caused “monumental damage” to its nuclear sites, as Washington joined ally Israel’s bombing campaign.While Washington insists the United States is not seeking to topple the government in the Islamic republic, comments by US President Donald Trump have been more ambivalent.With Iran vowing retaliation and the international community pushing to avert a wider conflagration in the region, here are the latest developments:- ‘Obliteration’ -Trump wrote on social media on Sunday that “Monumental Damage was done to all Nuclear sites in Iran, as shown by satellite images. Obliteration is an accurate term!” He did not share the images he was referencing. The attack targeted Isfahan, Natanz and the underground uranium enrichment facility at Fordo, with Iran’s media reporting that all three sites had been hit.US Joint Chiefs Chairman Dan Caine said seven B-2 stealth bombers had flown 18 hours to drop 14 GBU-57 bunker-buster bombs — a powerful 13,600-kilogram (30,000-pound) weapon.US Defense Secretary Pete Hegseth said the strikes had “devastated the Iranian nuclear programme”, but “did not target Iranian troops or the Iranian people”.Vice President JD Vance said the US air strikes had “set the Iranian nuclear programme back substantially”.- ‘Regime change’ -Trump “seeks peace”, Hegseth said at a press briefing, adding: “This mission was not, and has not, been about regime change.”But Trump himself, in comments later Sunday, mulled the possibility.”It’s not politically correct to use the term, ‘Regime Change,’ but if the current Iranian Regime is unable to MAKE IRAN GREAT AGAIN, why wouldn’t there be a Regime change??? MIGA!!!”Iran “must now agree to end this war”, Trump said after the strikes, insisting that under no circumstances should it possess a nuclear weapon.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said “thanks to President Trump, we have moved closer to our goals”.At a UN Security Council emergency meeting Sunday, Secretary-General Antonio Guterres warned against “descending into a rathole of retaliation after retaliation”.The leaders of France, Germany and Britain called on Iran “not to take any further action that could destabilise the region”.The UN’s International Atomic Energy Agency said it had not detected any increase in radiation levels at key nuclear sites in Iran after the US strikes.- ‘Worldwide caution’ -Ali Akbar Velayati, an advisor to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, said bases used by US forces could be attacked in retaliation.”Any country in the region or elsewhere that is used by American forces to strike Iran will be considered a legitimate target for our armed forces,” he said in a message carried by the official IRNA news agency.Iranian President Masoud Pezeshkian also vowed that the United States would “receive a response” to the attacks. The US State Department issued a “worldwide caution” for Americans on Sunday, saying the conflict in the Middle East could put those travelling or living abroad at increased risk.”There is the potential for demonstrations against US citizens and interests abroad,” the State Department’s security alert said.”The Department of State advises US citizens worldwide to exercise increased caution.”- Iran and Israel trade fire -Sirens sounded across Israel and Iran early Monday as the arch enemies exchanged their latest round of fire.The Israeli army said it was intercepting missiles from Iran, while Iranian state media Fars said the air defence system was working to counter a drone attack. After the US attacks, Iran’s armed forces said they targeted multiple sites in Israel, including Ben Gurion airport, a “biological research” facility, logistics bases and various layers of command and control centres.Tehran governor Mohammad Sadegh Motamedian told state TV that “more than 200 locations have been attacked” across the capital since the start of Israel’s bombing campaign on June 13.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people, Iran’s health ministry said. Iran’s attacks on Israel have killed 24 people, according to official figures.- Strait of Hormuz -US Secretary of State Marco Rubio urged China to help deter Iran from shutting down the Strait of Hormuz, a crucial trade route, following the American strikes.Analysts have said Iran may opt to retaliate to Washington’s attack by shutting the Strait, a waterway through which one-fifth of global oil output passes.”I encourage the Chinese government in Beijing to call them about that because they heavily depend on the Strait of Hormuz for their oil,” Rubio said on Fox News.burs-csp/tc/lb

Sur la Côte d’Opale, le drame migratoire se mêle aux touristes

Pêcheurs le matin, baigneurs l’après-midi, migrants la nuit: la Côte d’Opale et ses stations balnéaires face à l’Angleterre sont devenues ces dernières années un point de départ privilégié des traversées clandestines de la Manche, chamboulant la paisible vie quotidienne locale.Vague de chaleur oblige, le front de mer de Wimereux (Pas-de-Calais) est noir d’habitants et de touristes. Un couple de retraités sort en maillots de bain d’une cabine de plage d’une impeccable peinture bleu et blanc. Des adolescents se moquent de l’un de leurs amis et du coup de soleil qui s’étend sur tout son dos.Cinq-cents mètres plus loin, à côté de la gare, chaque semblant d’abri est occupé par quelques migrants en quête d’ombre. Une soixantaine d’exilés viennent d’arriver après avoir été délogés des dunes d’où ils comptaient tenter de traverser la Manche, à quelques kilomètres de là.”Cette ville, il y a tellement de touristes!”, plaisante un jeune Somalien, tenant à la main une petite bouteille d’eau qu’il n’a pas encore osé ouvrir.A peine le groupe de migrants était-il arrivé à Wimereux que Sylvie Baudelet et Florence Dufay ont accouru, déplié une table et préparé thé, café et tartines de confiture.- “Résistance citoyenne” -Elles sont membres d'”Alors on aide”, un collectif d’habitants créé l’été dernier face à l’apparition à Wimereux et ses environs de campements provisoires, où les migrants restent quelques jours pour enchaîner les tentatives de traversée sans avoir à rentrer à Calais chaque soir.Les traversées clandestines se multiplient dans cette zone, en raison de la supposée moindre présence des forces de l’ordre et de la proximité de la Slack, un petit fleuve côtier d’où peuvent partir discrètement des +taxi boats+, des bateaux qui remontent ensuite la côte pour récupérer leurs passagers.Sylvie est retraitée et consacre une grande partie de son temps libre à des associations d’aide aux exilés; Florence est infirmière et n’attend que son départ en retraite dans quelques mois pour s’investir davantage.”Ça a donné du sens à une partie de notre vie”, explique Sylvie, qui avec son mari héberge parfois des exilés.”Ça a quelque chose d’un acte de résistance citoyenne, parce que c’est insupportable, ce qu’ils vivent”, souligne-t-elle, regrettant “l’indifférence” d’une partie du voisinage.Sur le groupe WhatsApp du collectif, elle prévient manquer d’eau. Une dizaine de minutes plus tard, une autre membre, Catherine Filiatre, déboule toute heureuse: “J’ai 15 litres!”Mais c’est le petit générateur à l’aide duquel les migrants peuvent recharger leurs téléphones qui remporte le plus grand succès. “C’est la première chose qu’ils nous demandent en arrivant”, assure Arlet Onel, une autre riveraine.Himmat, originaire de Mazar-e-Sharif dans le nord de l’Afghanistan, est angoissé: son téléphone s’est éteint avant qu’il ne puisse écouter un message laissé par ses parents, restés au pays. Il attend son tour pour pouvoir charger son portable quelques minutes.- Riverains en première ligne -Alors que Catherine part avec de l’eau et des biscuits à la rencontre des différents groupes de migrants, une famille traverse les rails, en maillots de bain, serviette sur l’épaule et parasol sous le bras, sans un regard.Zabih, un Afghan qui a vécu quatre ans en Belgique, jette un oeil vers ses amis, allongés sur l’herbe: “En Belgique, si les gens voient ça, ils appellent la police. Ici, ils vous amènent de la nourriture et de l’eau”, observe-t-il, médusé.Mais tout le monde n’approuve pas cette bienveillance: “Un jour, j’ai été agressée à la gare par un gars qui m’a dit que j’étais la honte de la France”, confie Florence, presque amusée à l’évocation de ce souvenir.Loin de Calais et Dunkerque où se concentrent la plupart des associations d’aide aux migrants, ce sont souvent des riverains qui se retrouvent en première ligne pour aider les rescapés de départs avortés.Ces derniers mois, ce fut le cas après des naufrages meurtriers à Ambleteuse et Neufchâtel-Hardelot, où des habitants ont préparé des boissons chaudes et sorti des couvertures de survie pour des survivants trempés à quelques mètres des habitations.”Ce matin, en maraude, on a recroisé des Egyptiens qu’on avait hébergés”, sourit Sylvie, émue. “La mère m’a prise dans ses bras” avant de repartir, pressée. Peut-être vers l’Angleterre.

Dans le sud des Etats-Unis, une ville contaminée aux polluants éternels se rebiffe

Sasha et Jamie Cordle pensaient que leur ferme en Géorgie, dans le sud des Etats-Unis, serait un cadeau pour leurs enfants et petits-enfants. Au lieu de cela, la propriété pourrait les empoisonner en raison d’une contamination sévère aux polluants éternels. Des tests ont montré que l’eau de leur source est contaminée par des polluants éternels (PFAS) à des niveaux considérablement supérieurs – des dizaines de milliers de fois – aux seuils limites prévus par la réglementation fédérale. La ferme est située à Dalton, ville de 35.000 habitants qui s’enorgueillit d’être la “capitale mondiale de la moquette”. Mais désormais, les usines des entreprises Mohawk Industries et Shaw Industries sont montrées du doigt pour avoir fait de la région une des plus contaminées du pays par ces polluants.”Cela nous fait peur”, raconte Sasha Cordle, 38 ans, employée avec son mari dans une entreprise de transport routier. Elle s’inquiète pour leurs cinq enfants, ainsi que pour leur petite-fille de deux ans et leur petit-fils qui doit naître en octobre.Les PFAS, des produits chimiques per- et polyfluoroalkylées, sont abondamment utilisés dans l’industrie depuis le milieu du XXe siècle, pour des herbicides, biens de consommation, mousses anti-incendies ou moquettes anti-taches.Ces polluants qui mettent des milliers d’années à se décomposer dans l’environnement contaminent le sang d’à peu près toutes les créatures vivantes et sont notamment associés à des malformations congénitales, une baisse de la fertilité.Les fabricants de moquette représentent la principale activité économique de Dalton, mais beaucoup d’habitants se retournent désormais contre eux. Avec d’autres propriétaires, les époux Cordle ont décidé de saisir la justice.Pour l’heure, 18 plaintes ont été déposées. Pour l’avocat Ben Finley, qui veut plaider “un lien direct entre la contamination, la perte de valeur des propriétés et le coût de la dépollution”, il s’agit d’abord de tester la réaction des tribunaux.Selon lui, cette procédure est plus simple que de tenter de prouver un lien avec le développement de cancers, même si de tels cas sont examinés.- Echantillons -Parallèlement, Bob Bowcock, un expert, prélève des échantillons d’eau, de sol et de poussière pour établir le dossier scientifique. Selon lui, des sources alimentant étangs et rivières de la zone ont une pollution de “180.000 nanogrammes/litre”, alors que la réglementation nationale pour l’eau courante fixe la teneur limite à 4 nanogrammes/litre.Mohawk Industries, Shaw Industries, ainsi que le géant de la chimie 3M qui produit des PFAS, n’ont pas souhaité réagir à la plainte. Chemours, autre fabriquant de PFAS également visé, a déclaré qu’il n’a pas d’usines en Géorgie et nie toute responsabilité.Dalton Utilities, l’entité qui gère le réseau d’eau local, attaque également les fabricants de moquette, tandis que Mohawk Industries a décidé de se retourner contre 3M.Les PFAS pénètrent aussi la chaîne alimentaire, contaminant Å“ufs, lait, bÅ“uf et légumes qui se retrouvent dans les magasins.En 2024, l’administration de Joe Biden avait établi des teneurs maximum de concentration pour six PFAS dans l’eau du robinet. Mais Donald Trump est revenu sur certaines de ces limites.En attendant, la famille Cordle a déjà constaté des conséquences sur sa santé. Sasha, qui vit sur la propriété depuis son mariage en 2020, a rapidement développé deux maladies auto-immunes, de l’hypertension et une fatigue chronique. “Parfois, en sortant du lit, j’ai l’impression d’avoir 80 ans”, raconte-t-elle. Un de ses fils souffre de fortes migraines et les échographies de son petit-fils à naître sont préoccupantes. Sur la ferme, des chevreaux sont nés sans poils et avec une malformation.D’autres habitants présentent de graves problèmes de santé. Le père, le frère et le mari de Teresa Ensley, une responsable des ressources humaines de 57 ans, sont tous morts d’un cancer en quelques années.Des études ont établi un lien entre les PFAS et des taux élevés de cancer du côlon, maladie qui a tué son frère et son mari. Elle et sa mère de 81 ans souffrent de graves problèmes de thyroïde et ont subi une ablation de l’utérus.Mary Janet Clark, 62 ans, qui a travaillé pour Shaw et Mohawk Industries, a subi une ablation des ovaires suite à un cancer. Elle souffre maintenant d’une tumeur au cerveau. “Nous les avons aidés à construire leur entreprise et à gagner tout cet argent”, rappelle son fils, David Wray, 40 ans. “C’est juste cruel”, lâche-t-il.

L’Iran menace les Etats-Unis après les frappes contre ses sites nucléaires

L’Iran a menacé de s’en prendre aux bases militaires des Etats-Unis au Moyen-Orient en représailles aux frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens, faisant craindre un embrasement hors de contrôle de la région.Un conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que les Etats-Unis “n’avaient plus leur place” au Moyen-Orient et qu’ils devaient s’attendre à des “conséquences irréparables” après leur attaque dans la nuit de samedi à dimanche.Ali Akbar Velayati, cité par l’agence officielle Irna, a averti que les bases utilisées par les forces américaines pour lancer des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient considérées “comme des cibles légitimes”.Le président américain Donald Trump a exhorté Téhéran à mettre fin au conflit après l’attaque surprise menée dans la nuit de samedi à dimanche, à l’aide de bombardiers stratégiques B-2.Ces frappes ont visé un site souterrain d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que des installations à Ispahan et Natanz, où l’étendue des dégâts reste à évaluer.- “Dommages monumentaux” -“Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l’expression qui convient”, a affirmé Donald Trump sur les réseaux sociaux.”Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!”, s’est-il félicité.Il a aussi semblé plaider pour un changement de régime à Téhéran, alors même que plusieurs hauts responsables de son administration avaient affirmé plus tôt que ce n’était pas l’objectif de l’intervention américaine. “Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ???”, a lancé Donald Trump sur son réseau social Truth.Plus tôt, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, avait affirmé que les Etats-Unis avaient “dévasté le programme nucléaire iranien”.Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l’Iran possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé une “réunion d’urgence” lundi, estimant impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts.A Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.- “Terrible erreur” -Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a quant à lui mis l’Iran en garde contre la tentation de bloquer le détroit d’Ormuz, par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.”S’ils le font, ce sera une autre terrible erreur. C’est un suicide économique pour eux s’ils le font, et nous avons des options pour y faire face”, a déclaré M. Rubio sur Fox News.”J’encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car il dépend fortement du détroit d’Ormuz pour son pétrole”, a-t-il ajouté, alors que la Chine a condamné les bombardements américains contre l’Iran.A Téhéran, des manifestants ont crié “vengeance” contre les Etats-Unis, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.Alors que le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une “riposte” aux frappes américaines, Washington a appelé dimanche soir ses ressortissants dans le monde à une “vigilance accrue” face aux “potentielles manifestations contre les citoyens et intérêts américains à l’étranger”.Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, réuni dimanche en urgence, son secrétaire général Antonio Guterres a mis en garde, lui, contre un “cycle sans issue de représailles”.Dimanche soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé pour sa part que son pays était “très proche” de ses objectifs de guerre contre l’Iran grâce aux frappes américaines, tout en laissant planer le doute sur la suite des opérations militaires.L’armée israélienne a annoncé dans la soirée avoir frappé des sites de missiles et d’autres infrastructures militaires dans l’ouest de l’Iran, au dixième jour de la guerre entre les deux pays.”L’ennemi sioniste a fait une grande erreur, commis un grand crime; il doit être puni et il est en train d’être puni”, a écrit sur X le guide suprême iranien Ali Khamenei, accompagnant sa déclaration du dessin d’un crâne avec une étoile de David sur le front en train d’être traversé par des dizaines de missiles.- “Prêts à discuter” -Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a assuré dimanche Marco Rubio. Mais pour son homologue iranien, Abbas Araghchi, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.M. Araghchi doit rencontrer lundi à Moscou le président russe Vladimir Poutine, dont le pays a dénoncé des bombardements “irresponsables”.La Corée du Nord, autre allié de Téhéran, “dénonce avec force l’attaque contre l’Iran”, selon un porte-parole de sa diplomatie. L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2. Pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Israël a lancé le 13 juin une offensive sans précédent contre l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique et a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien.Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités israéliennes.  

L’Iran menace les Etats-Unis après les frappes contre ses sites nucléaires

L’Iran a menacé de s’en prendre aux bases militaires des Etats-Unis au Moyen-Orient en représailles aux frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens, faisant craindre un embrasement hors de contrôle de la région.Un conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que les Etats-Unis “n’avaient plus leur place” au Moyen-Orient et qu’ils devaient s’attendre à des “conséquences irréparables” après leur attaque dans la nuit de samedi à dimanche.Ali Akbar Velayati, cité par l’agence officielle Irna, a averti que les bases utilisées par les forces américaines pour lancer des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient considérées “comme des cibles légitimes”.Le président américain Donald Trump a exhorté Téhéran à mettre fin au conflit après l’attaque surprise menée dans la nuit de samedi à dimanche, à l’aide de bombardiers stratégiques B-2.Ces frappes ont visé un site souterrain d’enrichissement de l’uranium à Fordo, ainsi que des installations à Ispahan et Natanz, où l’étendue des dégâts reste à évaluer.- “Dommages monumentaux” -“Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l’expression qui convient”, a affirmé Donald Trump sur les réseaux sociaux.”Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!”, s’est-il félicité.Il a aussi semblé plaider pour un changement de régime à Téhéran, alors même que plusieurs hauts responsables de son administration avaient affirmé plus tôt que ce n’était pas l’objectif de l’intervention américaine. “Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ???”, a lancé Donald Trump sur son réseau social Truth.Plus tôt, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, avait affirmé que les Etats-Unis avaient “dévasté le programme nucléaire iranien”.Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l’Iran possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé une “réunion d’urgence” lundi, estimant impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts.A Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.- “Terrible erreur” -Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a quant à lui mis l’Iran en garde contre la tentation de bloquer le détroit d’Ormuz, par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.”S’ils le font, ce sera une autre terrible erreur. C’est un suicide économique pour eux s’ils le font, et nous avons des options pour y faire face”, a déclaré M. Rubio sur Fox News.”J’encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car il dépend fortement du détroit d’Ormuz pour son pétrole”, a-t-il ajouté, alors que la Chine a condamné les bombardements américains contre l’Iran.A Téhéran, des manifestants ont crié “vengeance” contre les Etats-Unis, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.Alors que le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une “riposte” aux frappes américaines, Washington a appelé dimanche soir ses ressortissants dans le monde à une “vigilance accrue” face aux “potentielles manifestations contre les citoyens et intérêts américains à l’étranger”.Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, réuni dimanche en urgence, son secrétaire général Antonio Guterres a mis en garde, lui, contre un “cycle sans issue de représailles”.Dimanche soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé pour sa part que son pays était “très proche” de ses objectifs de guerre contre l’Iran grâce aux frappes américaines, tout en laissant planer le doute sur la suite des opérations militaires.L’armée israélienne a annoncé dans la soirée avoir frappé des sites de missiles et d’autres infrastructures militaires dans l’ouest de l’Iran, au dixième jour de la guerre entre les deux pays.”L’ennemi sioniste a fait une grande erreur, commis un grand crime; il doit être puni et il est en train d’être puni”, a écrit sur X le guide suprême iranien Ali Khamenei, accompagnant sa déclaration du dessin d’un crâne avec une étoile de David sur le front en train d’être traversé par des dizaines de missiles.- “Prêts à discuter” -Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.Les Etats-Unis sont “prêts à discuter” avec l’Iran sur son programme nucléaire civil, a assuré dimanche Marco Rubio. Mais pour son homologue iranien, Abbas Araghchi, les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”.M. Araghchi doit rencontrer lundi à Moscou le président russe Vladimir Poutine, dont le pays a dénoncé des bombardements “irresponsables”.La Corée du Nord, autre allié de Téhéran, “dénonce avec force l’attaque contre l’Iran”, selon un porte-parole de sa diplomatie. L’attaque surprise américaine, baptisée “Marteau de minuit”, a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2. Pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Israël a lancé le 13 juin une offensive sans précédent contre l’Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique et a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien.Son armée a aussi décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités israéliennes. Â