Biden pre-emptively pardons Trump foes

US President Joe Biden on Monday issued pre-emptive pardons to former Covid-19 advisor Anthony Fauci and retired general Mark Milley to shield them from “politically motivated prosecutions” under the Trump administration.In an extraordinary move in his last hours in the White House, Biden gave similar pardons to members, staff and witnesses of a US House committee probing the violent January 6, 2021 US Capitol attack by Donald Trump’s supporters.”These public servants have served our nation with honor and distinction and do not deserve to be the targets of unjustified and politically motivated prosecutions,” Biden said in a statement.”These are exceptional circumstances, and I cannot in good conscience do nothing.” Trump, who will be sworn in on Monday, has repeatedly promised “retribution” against his political opponents and threatened some with criminal prosecution.Fauci became the face of the country’s fight against the Covid pandemic, but his straight-talking takes on the disease in Trump’s first term brought him into conflict with the Republican.It also turned the scientist into a hate figure for many on the right, including Elon Musk, Trump’s ally and the world’s richest man, who repeatedly called for Fauci to be prosecuted.Trump was enraged after Milley, who was chairman of the Joint Chiefs of Staff during Trump’s first term, told journalist Bob Woodward that Trump was “fascist to the core” and “the most dangerous person to this country.”Milley also revealed that he had secretly called his Chinese counterpart after the Capitol attack to reassure Beijing that the United States remained “stable” and had no intention to attack China.Trump subsequently wrote on his Truth Social network that “in times gone by, the punishment would have been DEATH!” for Milley.In a statement, Milley thanked Biden for his executive action.”I do not wish to spend whatever remaining time the Lord grants me fighting those who unjustly might seek retribution for perceived slights,” the former general said.- ‘Committed no crime’ -US media reported that Fauci thanked Biden for the pardon, but stressed “I have committed no crime.”Responding to the report, Trump’s son Donald Trump Jr. urged Fauci to turn the pardon down “if he did nothing wrong.”The members of the January 6 committee include fierce Trump critic and former Republican congresswoman Liz Cheney, the daughter of former vice-president Dick Cheney.”Baseless and politically motivated investigations wreak havoc on the lives, safety, and financial security of targeted individuals and their families,” wrote Biden.The Democrat added that the pardons “should not be mistaken as an acknowledgment that any individual engaged in any wrongdoing, nor should acceptance be misconstrued as an admission of guilt for any offense.”Adam Schiff, a Democrat who was a member of the committee, responded to reports of the pre-emptive pardons being considered in December by saying he would be against such a move.”I don’t think the idea of a blanket pardon of some kind is a good idea,” he said at the time.Trump has regularly complained of being the victim of “lawfare” under the Biden administration, after being criminally prosecuted for offenses including trying to subvert the 2020 election.Monday’s moves were the latest in a slew of pardons and clemencies Biden has granted in his final days in office, including commuting the sentences of nearly 2,500 people in one day — and the controversial pardon of his son Hunter. 

Trump, au sommet de sa puissance politique, revient au pouvoir

Il a promis d’agir “à une vitesse et avec une force sans précédent” pour mettre fin au “déclin” de l’Amérique: Donald Trump, au sommet de sa puissance politique, va être investi lundi président des Etats-Unis.A midi, heure de Washington (17H00 GMT), le 47e président de la première puissance mondiale débutera son second mandat, succédant à Joe Biden. Il deviendra aussi, à 78 ans, le chef d’Etat américain le plus âgé jamais investi, après un premier passage à la Maison Blanche entre 2017 et 2021.Il jurera de protéger la Constitution sous la coupole du Capitole, là même où le 6 janvier 2021, ses partisans avaient tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de son rival démocrate.La cérémonie se déroule habituellement à l’extérieur, mais le protocole a été chamboulé pour cause de vague de froid.- Jésus et Trump -Le dispositif de sécurité sera exceptionnel, après deux tentatives d’assassinat contre le républicain cet été: 48 kilomètres de hautes barrières et 25.000 policiers déployés.Le vent tranchant dans les rues de la capitale américaine n’a pas refroidi l’ardeur de milliers de partisans de Donald Trump, qui ont commencé à faire la queue au milieu de la nuit devant une salle où leur champion doit apparaître après avoir prêté serment, dans une ferveur quasi-religieuse.”Jésus est mon sauveur et Donald Trump est mon président”, lance Rachel Peters, 28 ans. Ni les poursuites pénales – dont une lui a valu une condamnation historique – ni la violence inouïe de sa rhétorique de campagne n’ont rebuté les électeurs. Donald Trump l’a emporté nettement le 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.Dès lundi, le républicain a annoncé un déferlement de décrets, notamment pour endiguer ce qu’il qualifie d'”invasion” de migrants sans papiers. – Vengeance -Le milliardaire républicain veut en outre s’attaquer à la “folie transgenre”. Il devrait aussi annoncer des grâces pour les assaillants du Capitole condamnés à la suite du 6 janvier 2021, lever des mesures de protection de l’environnement, augmenter les droits de douane.A plus long terme, il veut mettre fin au conflit en Ukraine et sabrer dans la dépense publique – il sera conseillé en cela par l’entrepreneur multimilliardaire Elon Musk, figure incontournable du nouveau pouvoir.”Demain à midi, le rideau tombera sur quatre longues années de déclin américain”, a-t-il assuré dimanche pendant un ultime meeting à Washington.Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis de se “venger” de ses adversaires politiques.Face à cette menace, Joe Biden, quelques heures avant de quitter le pouvoir, a décidé d’accorder des grâces préventives à une série de personnalités risquant selon lui des “poursuites judiciaires injustifiées et politiquement motivées”.  Parmi elles, l’ancien chef d’état-major des armées Mark Milley, virulent critique de Donald Trump, le médecin Anthony Fauci, dans le viseur des trumpistes pour avoir orchestré la réponse américaine à la pandémie de Covid-19, ainsi que les parlementaires ayant enquêté sur l’assaut du Capitole. “Nous vivons dans des circonstances exceptionnelles”, a justifié Joe Biden dans un communiqué.- “Bon sens” -Cela ne l’empêchera pas de recevoir le couple Trump dans la matinée, après que le président élu aura assisté à un service religieux.Alors que Joe Biden s’est astreint à une transition sans heurts avec ce rival qui l’a tant humilié, Donald Trump, enragé par une défaite qu’il n’a jamais reconnue, avait claqué la porte de la Maison Blanche avec fureur il y a quatre ans, sans assister à l’investiture de son successeur.En 2017, le premier discours d’investiture plein de fureur de Donald Trump, dans lequel il avait promis de mettre fin au “carnage” provoqué par les idées progressistes, avait sidéré le monde. Selon le Wall Street Journal, son allocution lundi s’annonce moins sombre. Il devrait plaider pour une “révolution du bon sens” et promettre une “ère de succès”.  Son retour au pouvoir, s’il ne suscite pas la même commotion que sa première élection, provoque dans les chancelleries alliées une inquiétude ouverte.Le Premier ministre François Bayrou a mis en garde lundi contre le risque que la France et l’Union européenne soient “écrasées” par la politique annoncée de Donald Trump, si elles ne faisaient rien pour réagir.

Trump, au sommet de sa puissance politique, revient au pouvoir

Il a promis d’agir “à une vitesse et avec une force sans précédent” pour mettre fin au “déclin” de l’Amérique: Donald Trump, au sommet de sa puissance politique, va être investi lundi président des Etats-Unis.A midi, heure de Washington (17H00 GMT), le 47e président de la première puissance mondiale débutera son second mandat, succédant à Joe Biden. Il deviendra aussi, à 78 ans, le chef d’Etat américain le plus âgé jamais investi, après un premier passage à la Maison Blanche entre 2017 et 2021.Il jurera de protéger la Constitution sous la coupole du Capitole, là même où le 6 janvier 2021, ses partisans avaient tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de son rival démocrate.La cérémonie se déroule habituellement à l’extérieur, mais le protocole a été chamboulé pour cause de vague de froid.- Jésus et Trump -Le dispositif de sécurité sera exceptionnel, après deux tentatives d’assassinat contre le républicain cet été: 48 kilomètres de hautes barrières et 25.000 policiers déployés.Le vent tranchant dans les rues de la capitale américaine n’a pas refroidi l’ardeur de milliers de partisans de Donald Trump, qui ont commencé à faire la queue au milieu de la nuit devant une salle où leur champion doit apparaître après avoir prêté serment, dans une ferveur quasi-religieuse.”Jésus est mon sauveur et Donald Trump est mon président”, lance Rachel Peters, 28 ans. Ni les poursuites pénales – dont une lui a valu une condamnation historique – ni la violence inouïe de sa rhétorique de campagne n’ont rebuté les électeurs. Donald Trump l’a emporté nettement le 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.Dès lundi, le républicain a annoncé un déferlement de décrets, notamment pour endiguer ce qu’il qualifie d'”invasion” de migrants sans papiers. – Vengeance -Le milliardaire républicain veut en outre s’attaquer à la “folie transgenre”. Il devrait aussi annoncer des grâces pour les assaillants du Capitole condamnés à la suite du 6 janvier 2021, lever des mesures de protection de l’environnement, augmenter les droits de douane.A plus long terme, il veut mettre fin au conflit en Ukraine et sabrer dans la dépense publique – il sera conseillé en cela par l’entrepreneur multimilliardaire Elon Musk, figure incontournable du nouveau pouvoir.”Demain à midi, le rideau tombera sur quatre longues années de déclin américain”, a-t-il assuré dimanche pendant un ultime meeting à Washington.Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis de se “venger” de ses adversaires politiques.Face à cette menace, Joe Biden, quelques heures avant de quitter le pouvoir, a décidé d’accorder des grâces préventives à une série de personnalités risquant selon lui des “poursuites judiciaires injustifiées et politiquement motivées”.  Parmi elles, l’ancien chef d’état-major des armées Mark Milley, virulent critique de Donald Trump, le médecin Anthony Fauci, dans le viseur des trumpistes pour avoir orchestré la réponse américaine à la pandémie de Covid-19, ainsi que les parlementaires ayant enquêté sur l’assaut du Capitole. “Nous vivons dans des circonstances exceptionnelles”, a justifié Joe Biden dans un communiqué.- “Bon sens” -Cela ne l’empêchera pas de recevoir le couple Trump dans la matinée, après que le président élu aura assisté à un service religieux.Alors que Joe Biden s’est astreint à une transition sans heurts avec ce rival qui l’a tant humilié, Donald Trump, enragé par une défaite qu’il n’a jamais reconnue, avait claqué la porte de la Maison Blanche avec fureur il y a quatre ans, sans assister à l’investiture de son successeur.En 2017, le premier discours d’investiture plein de fureur de Donald Trump, dans lequel il avait promis de mettre fin au “carnage” provoqué par les idées progressistes, avait sidéré le monde. Selon le Wall Street Journal, son allocution lundi s’annonce moins sombre. Il devrait plaider pour une “révolution du bon sens” et promettre une “ère de succès”.  Son retour au pouvoir, s’il ne suscite pas la même commotion que sa première élection, provoque dans les chancelleries alliées une inquiétude ouverte.Le Premier ministre François Bayrou a mis en garde lundi contre le risque que la France et l’Union européenne soient “écrasées” par la politique annoncée de Donald Trump, si elles ne faisaient rien pour réagir.

A Damas, les vendeurs de téléphones soulagés après des années de “terreur” sous Assad

Dans son magasin de téléphones à Damas, Abdel Razzaq Hamra respire enfin: il n’a plus à subir “la terreur des forces de sécurité” qui faisaient respecter, à coups de perquisitions et d’arrestations, le monopole d’une compagnie liée au président syrien déchu Bachar al-Assad.Ce commerçant de 33 ans raconte avoir été arrêté à trois reprises depuis 2020, avoir été battu en prison et avoir perdu pour 10.000 dollars de marchandises.Les forces de sécurité effectuaient des descentes dans son quartier du centre de Damas, où s’alignent les magasins de téléphones.”S’ils trouvaient un appareil sans le logo d’Emmatel” une entreprise liée au régime de Bachar al-Assad qui monopolisait le marché, “ils confisquaient tout” raconte à l’AFP Abdel Razzaq Hamra.”Ils m’accusaient de ne pas travailler avec Emmatel (…) alors ils m’ont mis en prison pendant 101 jours”, dit-il.Emmatel a été fondée en 2019 par l’homme d’affaires syrien Khodr Taher, alias Abou Ali Khodr.Khodr Taher et Emmatel sont sous sanctions américaines depuis 2020 en raison de leurs liens avec Bachar al-Assad. L’homme d’affaires serait proche d’Asma al-Assad, épouse du président déchu, selon le Trésor américain.Les Etats-Unis l’accusaient de fournir la tristement célèbre Quatrième Division de l’armée syrienne, dirigée par le frère d’Assad, Maher, notamment à travers la création d’une société de sécurité privée agissant comme un “bras exécutif informel”.Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad début décembre après plus de 24 ans de règne, au moins un magasin Emmatel a été pillé, comme le montrent des vidéos diffusées en ligne, tandis que d’autres succursales sont désormais fermées.-  Vol de marchandises -Plusieurs petits commerçants de téléphones ont expliqué à l’AFP avoir fait faillite à cause des raids répétés et des extorsions sous Assad.Moustafa Khalayli a ainsi dû fermer son magasin, qui employait cinq personnes, après avoir été détenu pendant un an et avoir perdu 40.000 dollars de marchandises confisquées lors des raids successifs.”Chaque jour, je partais travailler en embrassant ma famille comme si c’était la dernière fois”, confie M. Khalayli. “Nous risquions tout le temps d’être arrêtés pour un téléphone”, ajoute-t-il.Il raconte que deux officiers et une vingtaine de membres des forces de sécurité ont fouillé son magasin pendant trois heures, à la recherche de téléphones non achetés auprès d’Emmatel, sans rien trouver.Ils l’ont quand même arrêté, l’ont accusé de fausses charges et ont confisqué ses téléphones, dit-il. “Ils voulaient simplement voler ma marchandise”, déclare-t-il.Les plus grandes sociétés de téléphonie ont également été contraintes de fermer ou de réduire leurs activités, ont indiqué des commerçants à l’AFP.- “Mafia” -Les commerçants ont expliqué que les forces de sécurité liées à la Branche 215 des services de renseignement militaires effectuaient des descentes dans leurs magasins, tandis que les “chabiha”, miliciens pro-Assad, terrorisaient également les commerces.Khodr Taher avait une influence au sein de l’appareil de sécurité d’Assad, notamment au sein de la Branche 215, l’un des centres de détention les plus redoutés de Syrie.”Il n’y avait aucune raison pour ces raids, à part le fait que Emma Tel appartenait à Abou Ali Khodr (Taher), qui nous terrorisait avec la Branche 215″, témoigne Wissam, un autre commerçant.Mohamed al-Malhas raconte : “La Branche 215, c’était plus une bande, une mafia qu’autre chose”.”Un officier a fouillé tous mes appareils pendant 1h30″, dit-il, debout dans son petit magasin. “Il m’a dit : +Considère cela comme une visite amicale : seul Emmatel est autorisé+.”Les commerçants ont précisé que ceux qui pouvaient soudoyer les forces de sécurité pour éviter l’arrestation avaient plus de chances de s’en sortir, mais beaucoup ne disposaient pas des moyens financiers nécessaires.Mohammad Gemmo, 25 ans, raconte que les harcèlements constants et les extorsions l’ont contraint à fermer son magasin et à vendre des téléphones dans un étal improvisé dans la rue.Il a été arrêté et on lui a demandé de payer plusieurs milliers de dollars pour sortir, “mais je n’en avais pas les moyens”, explique-t-il, ajoutant avoir passé cinq mois en détention.”Avant, vendre des téléphones était comme commettre un crime grave”, confie M. Gemmo. “Personne n’osait acheter quoi que ce soit qui n’avait pas le logo d’Emma Tel. Maintenant, grâce à Dieu, c’est fini”, conclut-il.

A Damas, les vendeurs de téléphones soulagés après des années de “terreur” sous Assad

Dans son magasin de téléphones à Damas, Abdel Razzaq Hamra respire enfin: il n’a plus à subir “la terreur des forces de sécurité” qui faisaient respecter, à coups de perquisitions et d’arrestations, le monopole d’une compagnie liée au président syrien déchu Bachar al-Assad.Ce commerçant de 33 ans raconte avoir été arrêté à trois reprises depuis 2020, avoir été battu en prison et avoir perdu pour 10.000 dollars de marchandises.Les forces de sécurité effectuaient des descentes dans son quartier du centre de Damas, où s’alignent les magasins de téléphones.”S’ils trouvaient un appareil sans le logo d’Emmatel” une entreprise liée au régime de Bachar al-Assad qui monopolisait le marché, “ils confisquaient tout” raconte à l’AFP Abdel Razzaq Hamra.”Ils m’accusaient de ne pas travailler avec Emmatel (…) alors ils m’ont mis en prison pendant 101 jours”, dit-il.Emmatel a été fondée en 2019 par l’homme d’affaires syrien Khodr Taher, alias Abou Ali Khodr.Khodr Taher et Emmatel sont sous sanctions américaines depuis 2020 en raison de leurs liens avec Bachar al-Assad. L’homme d’affaires serait proche d’Asma al-Assad, épouse du président déchu, selon le Trésor américain.Les Etats-Unis l’accusaient de fournir la tristement célèbre Quatrième Division de l’armée syrienne, dirigée par le frère d’Assad, Maher, notamment à travers la création d’une société de sécurité privée agissant comme un “bras exécutif informel”.Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad début décembre après plus de 24 ans de règne, au moins un magasin Emmatel a été pillé, comme le montrent des vidéos diffusées en ligne, tandis que d’autres succursales sont désormais fermées.-  Vol de marchandises -Plusieurs petits commerçants de téléphones ont expliqué à l’AFP avoir fait faillite à cause des raids répétés et des extorsions sous Assad.Moustafa Khalayli a ainsi dû fermer son magasin, qui employait cinq personnes, après avoir été détenu pendant un an et avoir perdu 40.000 dollars de marchandises confisquées lors des raids successifs.”Chaque jour, je partais travailler en embrassant ma famille comme si c’était la dernière fois”, confie M. Khalayli. “Nous risquions tout le temps d’être arrêtés pour un téléphone”, ajoute-t-il.Il raconte que deux officiers et une vingtaine de membres des forces de sécurité ont fouillé son magasin pendant trois heures, à la recherche de téléphones non achetés auprès d’Emmatel, sans rien trouver.Ils l’ont quand même arrêté, l’ont accusé de fausses charges et ont confisqué ses téléphones, dit-il. “Ils voulaient simplement voler ma marchandise”, déclare-t-il.Les plus grandes sociétés de téléphonie ont également été contraintes de fermer ou de réduire leurs activités, ont indiqué des commerçants à l’AFP.- “Mafia” -Les commerçants ont expliqué que les forces de sécurité liées à la Branche 215 des services de renseignement militaires effectuaient des descentes dans leurs magasins, tandis que les “chabiha”, miliciens pro-Assad, terrorisaient également les commerces.Khodr Taher avait une influence au sein de l’appareil de sécurité d’Assad, notamment au sein de la Branche 215, l’un des centres de détention les plus redoutés de Syrie.”Il n’y avait aucune raison pour ces raids, à part le fait que Emma Tel appartenait à Abou Ali Khodr (Taher), qui nous terrorisait avec la Branche 215″, témoigne Wissam, un autre commerçant.Mohamed al-Malhas raconte : “La Branche 215, c’était plus une bande, une mafia qu’autre chose”.”Un officier a fouillé tous mes appareils pendant 1h30″, dit-il, debout dans son petit magasin. “Il m’a dit : +Considère cela comme une visite amicale : seul Emmatel est autorisé+.”Les commerçants ont précisé que ceux qui pouvaient soudoyer les forces de sécurité pour éviter l’arrestation avaient plus de chances de s’en sortir, mais beaucoup ne disposaient pas des moyens financiers nécessaires.Mohammad Gemmo, 25 ans, raconte que les harcèlements constants et les extorsions l’ont contraint à fermer son magasin et à vendre des téléphones dans un étal improvisé dans la rue.Il a été arrêté et on lui a demandé de payer plusieurs milliers de dollars pour sortir, “mais je n’en avais pas les moyens”, explique-t-il, ajoutant avoir passé cinq mois en détention.”Avant, vendre des téléphones était comme commettre un crime grave”, confie M. Gemmo. “Personne n’osait acheter quoi que ce soit qui n’avait pas le logo d’Emma Tel. Maintenant, grâce à Dieu, c’est fini”, conclut-il.

Triumphant Trump set for return to power

Donald Trump will be sworn in for a historic second term as US president Monday, promising a new “golden age” for America as the world braces for the return of his unpredictable leadership.Freezing weather has forced the 78-year-old’s inauguration ceremony in Washington indoors, but the first hours of the most extraordinary comeback in US politics will be a blaze of activity.The Republican vowed to unleash a blitz of executive orders undoing outgoing president Joe Biden’s legacy, and to launch immediate deportations of undocumented migrants.If Trump painted a dystopian picture of “American carnage” at his first inauguration in 2017, this time around he is offering a more upbeat promise of a “brand new day” for the United States.”I will act with historic speed and strength and fix every single crisis facing our country,” Trump told an inauguration eve rally where he danced with the Village People band.But the billionaire populist also returned to some of the dark themes that drove his election victory over Democratic Vice President Kamala Harris in November.The incoming 47th US president said he would “stop the invasion of our borders” and reverse “woke” policies including “transgender insanity” in US schools.At sunrise on Monday morning, the National Mall, where the inauguration was originally due to be held, was largely empty — save for the Fairchild family, who traveled from Michigan to pay tribute to Trump.”Ecstatic,” said grandmother Barb, when asked how they were feeling, adding she thought the move indoors was made “to protect our president.”- ‘Golden age’ -In his final hours in office, Biden issued extraordinary pre-emptive pardons for former Covid-19 advisor Anthony Fauci and retired general Mark Milley to shield them from “politically motivated prosecutions” by Tump.Biden gave similar pardons to members, staff and witnesses of a US House committee probing the violent January 6, 2021 US Capitol attack by Trump’s supporters.Trump will make history by replacing Biden as the oldest president to be sworn in. He is also just the second president in US history to return to power after being voted out, after Grover Cleveland in 1893.Ahead of the inauguration, Biden and First Lady Jill Biden will host Trump and his wife Melania for “tea and coffee” at the White House, before they all travel together to the Capitol.The display of civility will be a stark contrast to 2021 when Trump — who riled a crowd that attacked the US Capitol in a bid to overturn his election loss — refused to attend Biden’s inauguration.Due to the intense cold, Trump and Vice President-elect JD Vance will take the oath inside the domed Rotunda of the Capitol — as Ronald Reagan did in 1985 — rather than in front of a huge crowd on the National Mall.”As soon as President Trump places his hand on the Bible and swears the Oath to the United States Constitution, the Golden Age of America will begin,” spokeswoman Karoline Leavitt said on X.But there are still many concerned by Trump’s promises — including vows of retribution against his opponents.He returns to the Oval Office more powerful than ever, capping a journey that saw him defy two assassination attempts and a criminal conviction to win the election.Once a political outsider, Trump now dominates Washington.Three of the world’s richest men — tech tycoons Elon Musk, Mark Zuckerberg and Jeff Bezos — will be alongside him for the inauguration.Tesla, SpaceX and X boss Musk, who will head a cost-cutting effort in the new administration, promised at Sunday’s rally to make America strong “for centuries.”- ‘Very happy’ -Trump — who said during the election campaign he would only be a dictator on “day one” — has promised to sign around 100 executive orders within hours of taking office.They include declaring a national emergency on the southern US border with Mexico, and undoing Biden’s directives on diversity and oil drilling.Trump added that supporters would be “very happy” with a decision pardoning January 6 rioters.For the rest of the world, Trump’s return means expecting the unexpected.From promising sweeping tariffs, to making territorial threats to Greenland and Panama and calling US aid for Ukraine into question, Trump looks set to rattle the global order once again.His victory has also emboldened right-wing politicians around the world. Italy’s far-right Prime Minister Giorgia Meloni is set to attend the inauguration even though foreign leaders are not normally invited.

Disparition de Lydie Logé en 1993: Monique Olivier a avoué son implication

Monique Olivier, ex-épouse de Michel Fourniret, a avoué son implication dans la disparition dans l’Orne en décembre 1993 de Lydie Logé, une jeune femme de 29 ans que le tueur en série, décédé en 2021, est soupçonné d’avoir tuée, a indiqué lundi l’avocate de la famille à l’AFP.Mme Olivier, mise en examen depuis janvier 2021 pour complicité dans l’enquête concernant cette disparition, a “reconnu qu’elle était sur les lieux, ce qui est une forme d’aveu pour moi”, a précisé Me Corinne Herrmann, confirmant une information de RTL. Le corps de Lydie Logé n’a jamais été retrouvé.Ces aveux ont eu lieu “en plusieurs temps” devant la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidé de Nanterre (Hauts-de-Seine), a détaillé Me Herrmann auprès de l’AFP, sans donner davantage de détails sur la teneur des propos de Mme Olivier.Un transport sur les lieux des faits, en présence de la mise en cause, est prévu jeudi, selon l’avocate.Selon RTL, Monique Olivier a reconnu que le couple avait enlevé la jeune femme et que Michel Fourniret avait tenté de violer Lydie Logé avant de l’étrangler. Monique Olivier a confirmé le meurtre et avoir participé à la dissimulation du cadavre, toujours selon ce média.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, où elle habitait. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vu vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Le 22 décembre 2020, le tueur en série a été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité. L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021. Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sÅ“urs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  La famille attend désormais de Monique Olivier “qu’elle fournisse plus de détails et qu’elle permette de localiser le corps de Lydie”, conclut Me Corinne Herrmann auprès de l’AFP.Contacté par l’AFP, l’avocat de Monique Olivier, Me Richard Delgenes, n’avait pas réagi dans l’immédiat. 

“Make Israel normal again”: ces Israéliens qui attendent beaucoup du retour de Trump

“Ramenez-les tous à la maison”: en Israël, le retour lundi à la Maison Blanche du président élu américain, Donald Trump, suscite de grandes attentes, notamment pour la libération des otages retenus captifs à Gaza.Depuis une dizaine de jours, tous ceux qui viennent prendre un café ou faire leurs courses à Sarona, quartier commerçant de Tel-Aviv, ne peuvent pas manquer l’immense panneau publicitaire lumineux.On y voit Donald Trump l’oreille en sang et le poing levé après la tentative d’assassinat l’ayant visé, et cette injonction en lettres capitales: “Relâchez-les tous avant le 20 janvier ou le feu de l’enfer va s’ouvrir”.Une référence directe à un message du président élu américain début décembre sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il promettait l’enfer au Hamas s’il ne libérait pas avant son investiture les otages retenus captifs à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur Israël le 7 octobre 2023.Le républicain a remis plusieurs fois la pression depuis, dans des termes similaires, et son retour à la Maison Blanche est très attendu par le collectif “Forum de l’espoir”, qui regroupe des proches d’otages opposés à des négociations avec le Hamas et qui a financé l’affichage.- Casquettes rouges -“Le Hamas doit comprendre que les règles au Proche-Orient vont changer et qu’il est temps de rendre les otages maintenant”, affirme le Forum dans un communiqué, suivant l’affichage.A près de 10.000 km de Washington, Donald Trump est très présent dans les rassemblements organisés chaque samedi dans les grandes villes d’Israël pour demander la libération des otages.A travers des déguisements, des casquettes rouges “Arrêtez cette put*!n de guerre”, inspirées de celles portées par les militants trumpistes, ou des pancartes l’appelant à intervenir: “Trump, merci de régler ça”; “Président Trump, ramenez-les tous à la maison”; “Make Israel normal again”.”Je suis persuadée que les choses vont changer quand il reviendra au pouvoir. Je ne sais pas dans quelle mesure en revanche”, témoigne une jeune manifestante à Jérusalem, Gaya Omri. “Mon seul espoir est qu’il puisse mettre fin à la guerre. C’est tout ce que l’on demande”.- “Sur la carte” -Donald Trump aura été au cours de son premier mandat (2017-2021) l’un des présidents américains les plus favorables de l’histoire à Israël avec Lyndon B. Johnson dans les années 1960.Allant à l’encontre de la politique suivie par la quasi-totalité de la communauté internationale, il a d’abord pris la décision de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ville que revendiquent également les Palestiniens pour en faire la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.Influencé par son gendre, Jared Kushner, M. Trump a également contribué à la normalisation des liens d’Israël avec Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Maroc, via les accords d’Abraham, et reconnu l’annexion par Israël d’une grande partie du Golan syrien, allant là encore à l’encontre de plusieurs résolutions onusiennes.Ce dernier geste lui a valu que soit baptisée à son nom — Trump Heights — une colonie de ce plateau stratégique, dont Israël occupe depuis 1967 une grande partie, et qu’il a annexée en 1981.”Le président Trump nous a fait connaître au monde”, apprécie Yaakov Selavan, un responsable du conseil régional du Golan. “Cela a permis une croissance du tourisme, les gens venaient du monde entier avant la guerre”.”On ne peut pas rêver d’une meilleure campagne de communication”, ajoute-t-il: “Et on espère que la nouvelle administration américaine poursuivra dans cette voie”.Les premières nominations de la future équipe Trump peuvent le laisser penser. Notamment celle, au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, de Mike Huckabee, un partisan de l’annexion de la Cisjordanie.