Asian markets slip as traders eye tech rally, US rate outlook
Asian markets fell Tuesday as investors assessed the latest tech rally on Wall Street amid worries a bubble is forming in the sector, while mixed signals from Federal Reserve officials fed uncertainty over its next interest rate move.A flood of multi-billion-dollar investment into artificial intelligence has been a key driver of the surge in mostly technology equities across the globe this year, sending valuations to record highs.The rally has been helped by easing trade tensions since US President Donald Trump’s April tariff bombshell and expectations that the Fed will continue lowering borrowing costs.There is also a fear of missing out, in turn pushing prices up further, but there is increasing talk that the gains may have gone too far — with most of them coming from the tech sector — and a painful correction could be on the way.ChatGPT-maker OpenAI signed a $38 billion deal with Amazon’s AWS cloud computing arm, marking its latest huge tie-up following agreements with Oracle, Broadcom, AMD and chip titan Nvidia.”Even after the tariff-induced swoon in April, global equities have tacked on $17 trillion in market value, with the rally increasingly bottlenecked into the same handful of tech titans,” wrote SPI Asset Management’s Stephen Innes.”It’s as if the entire market has narrowed to a single crowded corridor, the walls lined with AI logos and venture dreams. “Amazon’s move simply adds another rocket to the booster stack — and traders are cheering the ignition, not asking how much fuel remains.”Wall Street ended on a mixed note, with the tech-rich Nasdaq rising along with the S&P 500 but the Dow in the red.Asia struggled, with Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Singapore, Taipei, Mumbai and Bangkok falling, though there were gains in Wellington, Manila and Jakarta.London, Paris and Frankfurt dropped at the open.Remarks from Fed officials did little to provide support for further buying after boss Jerome Powell indicated last week that a third rate cut this year — after one in each of the past two meetings — was not definite.Governor Lisa Cook said she saw inflation remaining elevated in the coming year as tariffs bite, pointing out that some businesses had indicated they were running down inventories before passing on costs to consumers.”Looking ahead, policy is not on a predetermined path,” Cook said. “We are at a moment when risks to both sides of the dual mandate are elevated,” she added, referring to the bank’s target to support jobs while keeping rates at a level to put a cap on inflation. “Every meeting, including December’s, is a live meeting.”Meanwhile, Chicago Fed chief Austan Goolsbee said his main worry was inflation, while San Francisco boss Mary Daly was open to any options with regards to a cut in December. Governor Stephen Miran, a Trump nominee, wanted to see more cuts.”The divergence in opinions reinforces Fed Powell’s assessment that another fed funds rate in December is not a foregone conclusion, with the lack of data adding to the need to wait before making a decision (when driving in a fog, best to slow down),” wrote National Australia Bank’s Rodrigo Catril.Data on Monday indicated some further weakness in the US economy, with a key gauge of activity in the manufacturing sector contracting more than expected and for an eighth straight month in October as demand and output weakened.On currency markets, India’s rupee rallied from close to a record low against the dollar after the Reserve Bank of India stepped in with support, according to Bloomberg News. The unit briefly jumped to 88.3925 against the greenback, having sat around 88.80 on Monday, which was a whisker away from its all-time low of 88.8050 seen in September.The unit has come under pressure of late owing to worries about exports as New Delhi struggles to strike a trade deal with the United States.- Key figures at around 0820 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.7 percent at 51,497.20 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 25,952.40 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,960.19 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 9,633.74 Euro/dollar: UP at $1.1523 from $1.1518 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3108 from $1.3138Dollar/yen: DOWN at 153.51 yen from 154.20 yenEuro/pound: UP at 87.91 pence from 87.67 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $60.63 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $64.43 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 47,336.68 (close)
Poupées sexuelles: “nous collaborerons à 100% avec la justice”, assure le porte-parole de Shein
“Nous collaborerons à 100% avec la justice”, a affirmé mardi le porte-parole de Shein en France, Quentin Ruffat, sur la radio RMC, assurant également que l’entreprise était prête à partager les noms des acheteurs de poupées sexuelles d’apparence enfantine, à caractère pédopornographique.”Sur le sujet de partage des contacts (…) nous serons en totale transparence avec la justice, s’ils nous demandent une telle chose, nous le ferons”, a encore déclaré le porte-parole.Lundi soir, le parquet de Paris a annoncé avoir confié quatre enquêtes à l’Office des mineurs (Ofmin), sur quatre sites de vente en ligne, dont Shein, après avoir été saisi par des signalements de la Répression des fraudes (DGCCRF).Ces investigations portent sur la “diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur”, mais aussi, pour Shein et AliExpress, sur la “diffusion de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pornographique”.La haute-commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry avait dénoncé lundi ces produits qui “ne sont pas des objets comme les autres”, mais “des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s’entraînent, malheureusement, parfois avant de passer à des sévices sur des enfants”.”J’ai entendu les inquiétudes de la commissaire à l’enfance Sarah El-Haïry que je partage personnellement et que l’ensemble de la marque Shein partage et nous serons ravis de pouvoir échanger avec elle sur ces sujets-là, sur ces sujets de pédocriminalité qui sont trop graves pour être passés sous silence”, a souligné Quentin Ruffat.Il a invoqué, pour expliquer la mise ne vente de ces poupées, “un dysfonctionnement interne, un dysfonctionnement dans nos process et dans notre gouvernance. On en a pris la mesure, on a eu une réponse qui était rapide”.”Aujourd’hui, nous allons mettre en place les garde-fous nécessaires pour que ça n’arrive plus”, a-t-il ajouté, “il va falloir renforcer nos process, être davantage minutieux”.Quentin Ruffat a par ailleurs confirmé le démarrage mercredi du partenariat annoncé avec le grand magasin parisien du BHV: “la boutique intégrée au BHV ouvrira demain, donc le 5 novembre à 13H00”.Le BHV a également confirmé mardi le partenariat, tout en jugeant “inacceptable” que des “poupées à caractère sexuel” aient pu être vendues sur Shein. “Nous avons réfléchi à arrêter”, avant de changer d’avis, a reconnu sur RTL Frédéric Merlin, patron de la Société des grands magasins (SGM), propriétaire du BHV.
Les enjeux et les contours de la conférence Travail et Retraites dévoilés mardi
La conférence Travail et Retraites s’ouvre mardi par une réunion des partenaires sociaux sur son format et sa méthode, pour tenter de relancer le dialogue social sur ces sujets après l’échec du conclave, mais en l’absence notable de la CGT.L’ensemble des autres organisations syndicales et patronales retrouvent à 09H00 le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou à son ministère et son homologue de la Fonction publique David Amiel, le jour de l’ouverture dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale de débats tendus sur le budget de la Sécurité sociale (PLFSS).Voulue par le Premier ministre suite à la suspension de la réforme des retraites, cette conférence devait initialement s’ouvrir fin novembre mais son lancement a été avancé, même si les débats sur le fond ne commenceront que dans quelques semaines.Sébastien Lecornu avait indiqué devant le Sénat que le gouvernement proposerait notamment de “confier la gestion du système de retraites”, déficitaire de 23 milliards d’euros en 2025, “aux partenaires sociaux”.Alors que le conclave initié par François Bayrou pour amender la réforme de 2023 s’était soldé un échec faute d’accord sur la reconnaissance de la pénibilité de certains métiers, Jean-Pierre Farandou a annoncé mardi sur France Inter qu’il proposait de “d’abord parler du travail” qui “conditionne la manière dont nous arrivons à la retraite”.La conférence sera “un lieu de débat, un lieu apaisé pour que les partenaires sociaux puissent aborder les problèmes”, a-t-il encore indiqué.Cette volonté de parler du travail est conforme aux revendications de la CFDT.Le premier syndicat, qui avait négocié jusqu’au bout du conclave au mois de juin, veut “remettre le travail en clef d’entrée de tous les sujets à traiter”, a expliqué lundi à l’AFP son numéro deux Yvan Ricordeau.La cheffe de file de la CFDT Marylise Léon sera présente mardi, tout comme le président de la CFTC Cyril Chabanier, mais ni FO, ni le syndicat des cadres CFE-CGC n’enverront leurs numéros un, tandis que la CGT a indiqué qu’aucun de ses responsables ne pourra s’y rendre en raison d’une importante réunion de son comité confédéral national, son parlement interne.- Le Medef concentré sur le budget -La CGT a prévenu qu’elle refusera de “tenir les chandelles entre celles et ceux qui veulent un système à points (prôné par la CFDT) et ceux qui veulent la capitalisation”, notamment au sein des organisations patronales, a prévenu sa cheffe de file Sophie Binet. “Je ferme la porte sur la retraite à points”, a également déclaré lundi sur le site Boursorama le secrétaire général de FO Frédéric Souillot, dont l’organisation sera représentée par sa numéro deux Patricia Drevon.Côté patronal, seul le président de l’U2P, qui représente les TPE, a confirmé qu’il serait personnellement présent.Le Medef semble plus intéressé actuellement par le débat budgétaire à l’Assemblée nationale, et aux “plus de 43 milliards d’euros” visant les entreprises, selon le décompte dressé par son président Patrick Martin sur X, que par la conférence sociale.La première organisation patronale française a prévu d’envoyer à cette “réunion de méthode” ses négociateurs habituels Hubert Mongon et Diane Deperrois, tandis que Patrick Martin est pris par “un déplacement prévu de longue date”, indiquait-on lundi soir au Medef. La CPME sera représentée mardi par son négociateur Eric Chevée, a indiqué à l’AFP son président Amir Reza-Tofighi, qui a invoqué “un problème d’agenda” mais affirmé que son organisation était “très volontaire pour participer aux travaux”.”Dans le sujet des retraites on n’a peut être pas assez discuté sur l’accompagnement des seniors dans leur fin de carrière”, a-t-il reconnu.Mais pour M. Reza-Tofighi, “tout ce qui est âge, trimestre, etc, est désormais un sujet d’élection présidentielle, pas de cette conférence”.
Indian Sikh pilgrims enter Pakistan, first major crossing since May conflict: AFP
Pakistan on Tuesday welcomed dozens of Sikh pilgrims from India, AFP journalists saw, in the first major crossing since deadly clashes in May closed the land border between the nuclear-armed neighbours.More than 2,100 pilgrims were granted visas to attend a 10-day festival marking 556th birth anniversary of Guru Nanak, founder of the Sikh faith, Pakistan’s High Commission (embassy) in New Delhi said last week.Tensions remain high between Islamabad and New Delhi after the worst fighting since 1999 took place in May, with more than 70 people killed in missile, drone and artillery exchanges.The Wagah-Attari border — the only active land crossing between the two countries — was closed to general traffic following the violence.Pilgrims queued up on the Indian side of the border on Tuesday morning, some carrying their luggage on their heads, as the Indian Border Security Force looked on.AFP journalists on the Pakistani side of the Wagah-Attari border saw dozens of them entering Pakistan.They were received by Pakistani officials who presented them with flowers and showered them with rose petals.Indian media reported around 1,700 were due to cross into Pakistan, although there was no immediate official confirmation from Indian authorities.The pilgrims will gather on Wednesday at Nankana Sahib, Guru Nanak’s birthplace about 80 kilometres (50 miles) west of Lahore by road, and later visit other sacred sites in Pakistan, including Kartarpur, where the guru is buried.Pakistan’s High Commission had said last week its decision was consistent with efforts to promote “inter-religious and inter-cultural harmony and understanding”.Indian newspapers reported Saturday that the government would allow “selected” groups to travel to Pakistan.The Kartarpur Corridor, a visa-free route that opened in 2019 that allows Indian Sikhs to visit the temple without crossing the main border, remains closed since the conflict.The four-day clashes between the arch-rivals broke out in May after New Delhi accused Islamabad of backing an attack targeting tourists in Indian-administered Kashmir on April 22, claims Pakistan denied.Sikhism is a monotheistic religion born in the 15th century in Punjab, a region spanning parts of what is now India and Pakistan.The frontier between the two countries was a colonial creation drawn at the violent end of British rule in 1947, which sliced the subcontinent into Hindu-majority India and Muslim-majority Pakistan.While most Sikhs migrated to India during partition, some of their most revered places of worship ended up in Pakistan, including the shrines in Nankana Sahib and Kartarpur.
Le typhon Kalmaegi inonde le centre des Philippines, cinq morts
Au moins cinq personnes sont mortes et près de 400.000 ont été déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi qui entraîne mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays. Des villes entières de l’île de Cebu (centre) sont submergées, les habitants tentent de trouver refuge sur les toits pour échapper aux eaux boueuses qui emportent voitures, camions, et même d’énormes conteneurs pour le transport de marchandise, comme le montrent des vidéos vérifiées par l’AFP.Au cours des 24 heures qui ont précédé l’arrivée de Kalmaegi, la région de la capitale provinciale Cebu City a été inondée par 183 millimètres de pluie, bien au-dessus de sa moyenne mensuelle de 131 millimètres, a déclaré à l’AFP la météorologue Charmagne Varilla. “La situation à Cebu est vraiment sans précédent”, a déclaré mardi la gouverneure provinciale Pamela Baricuatro dans un message publié sur Facebook.”Nous nous attendions à ce que les vents soient le plus dangereux, mais c’est l’eau qui met vraiment notre population en danger”, a-t-elle indiqué. “Les inondations sont tout simplement dévastatrices.”Les corps de deux enfants ont été retrouvés à Cebu City, où les sauveteurs tentent de secourir les habitants piégés par les inondations, a indiqué à l’AFP Ethel Minoza, responsable locale des secours.Au moins trois autres décès ont été confirmés ailleurs par les autorités, dont celui d’une personne âgée qui s’est noyée à l’étage supérieur de sa maison dans la province de Leyte (centre) et celui d’un homme frappé par la chute d’un arbre à Bohol (centre).- “Incontrôlable” -“L’eau est montée si vite (…) A 4H00, la situation était déjà incontrôlable, les gens ne pouvaient plus sortir (de leurs maisons)”, témoigne Don del Rosario, 28 ans. Il fait partie des résidents de Cebu City qui ont cherché à se réfugier dans les étages supérieurs de leurs habitations alors que la tempête faisait rage.”Je vis ici depuis 28 ans, et c’est de loin la pire catastrophe que nous ayons connue.”Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Des centaines de personnes qui vivaient à l’intérieur de tentes dans des camps installés après le séisme de magnitude 6,9 qui a secoué l’île fin septembre ont également été “évacuées de force pour leur propre sécurité”, a déclaré par téléphone à l’AFP Rhon Ramos, responsable de l’information à Cebu.Au total, près de 400.000 personnes ont été évacuées de la trajectoire du typhon en prévention, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse Rafaelito Alejandro, administrateur adjoint du Bureau de la défense civile.À 14H00 locales (06H00 GMT), le typhon se déplaçait vers l’ouest à travers l’archipel des Visayas, avec des vents soufflant à 130 km/h (81 mi/h) et des rafales atteignant 180 km/h, renversant arbres et lignes électriques.- D’autres tempêtes attendues -Kalmaegi est entré par l’est de l’archipel lundi peu avant minuit (15H00 GMT), touchant terre au niveau de la province des îles Dinagat, dans l’archipel des îles Visayas, d’après le service météorologique national.Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus durement touchées. Après Kalmaegi, Charmagne Varilla s’attend à ce que “trois à cinq” autres tempêtes frappent le pays asiatique d’ici la fin de l’année.Peu avant minuit, à Dinagat balayée par “de fortes pluies et des vents violents”, Miriam Vargas, 34 ans, se tenait dans le noir avec ses deux enfants, la tempête ayant coupé l’électricité. “Nous prions tout en essayant d’évaluer la force du typhon”, a-t-elle raconté lundi soir à l’AFP .Les Philippines ont été frappées en septembre par le typhon Ragasa et la tempête Bualoi, tous deux meurtriers.




