La dépression Herminia joue les trouble-fête dans l’Ouest

Une crue jamais vue depuis plus de 40 ans à Rennes, des rafales à plus de 100 km/h, le village du Vendée Globe fermé, la circulation ferroviaire et routière perturbée: la dépression Herminia jouait les trouble-fête dimanche dans l’ouest du pays.Dans la capitale bretonne, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, “nous sommes aujourd’hui (dimanche) à des valeurs qui sont supérieures à celles qu’on avait constatées en 1981, qui était une année de référence d’une crue importante”, a commenté la maire, Nathalie Appéré, lors d’un point presse dimanche matin.La montée des eaux du canal de l’Ille et Rance a conduit la mairie à prendre samedi soir un arrêté d’évacuation de quatre rues. Les habitants sont appelés à trouver refuge chez des proches ou dans l’un des trois gymnases ouverts par la ville. Une cellule de crise a été ouverte à la mairie.”On a pris un arrêté d’évacuation hier (samedi) soir sur quatre rues (…), des habitations qui sont derrière une digue qui les protège normalement, et là l’eau est passée au-dessus de la digue”, a précisé Mme Appéré.Le secteur compte une centaine d’habitations, selon la maire. “La plupart des personnes sont allées chez des proches (…) et on a eu 26 personnes accueillies cette nuit” dans l’un des deux gymnases, a-t-elle ajouté.Ce quartier coincé entre le canal d’Ille et Rance et l’Ille avait les pieds dans l’eau dimanche.”Ca fait 40 ans que j’habite le quartier, je n’ai jamais vu ça”, a expliqué à l’AFP Bruno Lorandel, 47 ans. Dans ses locaux professionnel, ce producteur en audiovisuel a “des dégâts depuis hier”, avec une partie du matériel perdu. “On est en train d’écoper l’eau dans les caves”, a-t-il raconté.”La semaine dernière, c’était limite au niveau du canal et de la route. Je me suis dit que ça allait être la même chose, et au final aucune info et voilà”, a-t-il déploré.- “15 jours de précipitation” -Herminia succède à la tempête Eowyn, d’une violence exceptionnelle outre-Manche et notamment en Irlande. Elle a entrainé des pluies et des coups de vent sur le nord-ouest de la France, dans des zones où les sols sont déjà saturés d’eau.Météo-France a placé en vigilance orange vents les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées et le Rhône jusqu’à lundi. Finistère et Côtes-d’Armor ont été rétrogradés en vigilance jaune en milieu de journée.Le Morbihan passera en orange pour pluie-inondation à partir de 18H00 dimanche. Le Calvados, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne et l’Orne resteront en vigilance orange crues jusqu’à lundi.L’eau va continuer à monter dans toute la région, a averti Vigicrues. “Après une légère accalmie des précipitations, les nouvelles pluies de ce dimanche vont générer de nouvelles réactions sur de nombreux cours d’eau. Sur les cours d’eau déjà en crue, de nouvelles hausses sont attendues”, a indiqué le service d’information sur les crues dans son dernier bulletin.Pour Rennes, “c’est l’équivalent de 15 jours de précipitation” qui pourraient encore tomber, a indiqué la maire de la ville..Plus au sud, aux Sables d’Olonne, le village du Vendée Globe, installé depuis le départ du tour du monde à la voile le 10 novembre dernier, a été fermé au public.Selon une source proche de la direction de course, les mauvaises conditions pourraient obliger les skippers Benjamin Dutreux et Clarisse Crémer, attendus dimanche, à s’abriter à La Rochelle (Charente-Maritime) ou Lorient (Morbihan) une fois la ligne passée au large de la citée vendéenne car l’entrée dans le port pourrait être trop dangereuse.La dépression Herminia a également entraîné des suppressions de trains en Normandie, où des rafales pouvant atteindre 110 km/h sont attendues, a annoncé la SNCF. Le trafic, notamment entre Paris et Cherbourg et entre Caen et Rennes, devrait être perturbé dimanche et lundi, a prévenu la compagnie ferroviaire.Idem en Bretagne, avec la suspension du trafic sur les lignes entre Quimper et Landerneau depuis 8h30 et entre Rennes et Saint-Malo à partir de 21h. Des averses de neige sont tombés dans la nuit en Mayenne, perturbant la circulation routière.

Intense combat edges toward key DRC city as UN plans urgent meetingSun, 26 Jan 2025 12:49:00 GMT

Intense combat between Congolese forces and Rwandan-backed fighters on Sunday edged closer to the major city of Goma in eastern Democratic Republic of Congo as the UN Security Council prepared an emergency meeting.As the fighting intensified, both the DRC and Rwanda withdrew their diplomats from each other’s capitals.The resource-rich eastern provinces of North and South …

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West Indies scent series-levelling win in second Pakistan Test

Kevin Sinclair led a West Indian spin trio to give the tourists a sniff of a series-levelling win in the second Test Sunday with Pakistan on the ropes at 76-4 after day two in Multan.Skipper Kraigg Brathwaite hit a half-century as the West Indies scored 244 in their second innings to set the hosts a daunting 254-run target on a spinning Multan Stadium pitch.At stumps Saud Shakeel was unbeaten on 13 and nightwatchman Kashif Ali on one. The West Indies need only six more wickets to draw the series 1-1.Pakistan need 178 runs for victory. They won the first Test by 127 runs, also in Multan.Sinclair (2-41) opened the floodgates by trapping Pakistan skipper Shan Masood leg before for two and then had the prized wicket of Babar Azam caught for a dour 31.Azam had added 43 with Kamran Ghulam, who was dropped twice, on two and six, but the lapses did not prove costly to the West Indies.Gudakesh Motie had Muhammad Hurraira for two and Jomel Warrican dismissed Ghulam for 19.The day saw 14 wickets fall, after 20 on day one.”Our captain set the stage and infused confidence in the batters to follow,” Warrican said of Brathwaite.”We have the confidence to pull off this victory, which would be a big win in these challenging conditions.”Pakistan still believe.”There is nothing impossible in this game,” said spinner Sajid Khan.”Shakeel has batted well on such pitches and then we have other batters also, so if we have that belief then we can score the required runs.”In the morning opener Brathwaite led the fight for the visitors with a gritty 52.The last four wickets added an invaluable 99 runs before the tourists were dismissed for 244 in their second innings at tea.Left-arm spinner Noman Ali finished with 4-80 — 10 wickets in the match — while partner Sajid took 4-76, six in the match.The West Indies were 129-5 at lunch when Noman dismissed Alick Athanaze for six, before the visitors put up a fight that could prove decisive.Tevin Imlach scored 35 and Sinclair 28 to boost their team’s lead during a stubborn stand of 51 for the seventh wicket, before Sajid accounted for Sinclair and Motie for 18.Pacer Kashif had Imlach but the last pair of Warrican and Kemar Roach took the total past 240, before Sajid had Warrican caught for 18.Earlier, Brathwaite led the way with two sixes and four boundaries in his 31st Test half-century.Noman broke a solid 50-run opening stand by dismissing Mikyle Louis for seven after the tourists started their second innings in the morning.Brathwaite overturned two leg-before decisions against him before he was stumped by Mohammad Rizwan off Noman.Debutant Amir Jangoo also batted well for his 30 with three boundaries, before Sajid had him caught in the slips by Salman Agha.Kavem Hodge was stumped by Rizwan off Noman for 15 as the West Indies slumped from 92-1 to 129-5.

Combats dans l’est de la RDC: le M23 aux portes de Goma, réunion d’urgence à l’ONU

Des combats intenses aux portes de la grande ville de Goma font rage dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo, entre l’armée congolaise et le groupe antigouvernemental du M23, qui est soutenu par le Rwanda et son armée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU tient une réunion en urgence dans la journée après l’intensification des combats, dans lesquels 13 soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués, et qui fait craindre un embrasement régional.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Dans le centre de la ville, de lourdes détonations résonnent depuis l’aube et des hélicoptères de combat de l’armée congolaise tournent dans le ciel.Voitures et motos circulent encore mais la plupart des commerces ont fermé. A mesure que les combats se rapprochent, parfois à moins de dix kilomètres, de nouvelles colonnes de déplacés affluent. La veille, le porte-parole de l’armée a accusé le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”.Le Rwanda a “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa, a annoncé dimanche à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Olivier Nduhungirehe. Kinshasa avait de son côté annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. – Crise humanitaire -L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”. Déjà 13 soldats étrangers, dont trois Casques bleus, ont été tués. La Mission des Nations unies en RDC (Monusco), qui compte quelque 15.000 soldats, a annoncé vendredi être “activement engagée dans des combats intenses” contre le M23 avec l’une de ses unités d’élite. Une force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est également déployée dans la région depuis fin 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais et rwandais, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/blb/ib

Combats dans l’est de la RDC: le M23 aux portes de Goma, réunion d’urgence à l’ONU

Des combats intenses aux portes de la grande ville de Goma font rage dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo, entre l’armée congolaise et le groupe antigouvernemental du M23, qui est soutenu par le Rwanda et son armée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU tient une réunion en urgence dans la journée après l’intensification des combats, dans lesquels 13 soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués, et qui fait craindre un embrasement régional.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Dans le centre de la ville, de lourdes détonations résonnent depuis l’aube et des hélicoptères de combat de l’armée congolaise tournent dans le ciel.Voitures et motos circulent encore mais la plupart des commerces ont fermé. A mesure que les combats se rapprochent, parfois à moins de dix kilomètres, de nouvelles colonnes de déplacés affluent. La veille, le porte-parole de l’armée a accusé le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”.Le Rwanda a “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa, a annoncé dimanche à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Olivier Nduhungirehe. Kinshasa avait de son côté annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. – Crise humanitaire -L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”. Déjà 13 soldats étrangers, dont trois Casques bleus, ont été tués. La Mission des Nations unies en RDC (Monusco), qui compte quelque 15.000 soldats, a annoncé vendredi être “activement engagée dans des combats intenses” contre le M23 avec l’une de ses unités d’élite. Une force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est également déployée dans la région depuis fin 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais et rwandais, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/blb/ib

A Paris, une mode masculine tout en élégance et confort

La semaine de la mode masculine de Paris, qui s’achève dimanche, a célébré à travers des collections automne-hiver 2025-2026 le retour à une certaine forme d’élégance et la recherche de confort, le tout teinté de revendications politiques.- “Néo-dandy” -“Il y a une volonté de retour à une forme d’élégance. Pas mal de marques ont poussé un peu cette figure de +néo-dandy+. On veut recréer cette sorte d’homme qui veut s’habiller et qui veut bien s’habiller”, décrypte pour l’AFP Adrien Communier, chef de rubrique mode pour la revue GQ France.Le costume est partout: en “mix and match” et très ample chez AMI, dans un style qui n’est pas sans rappeler celui des étudiants anglais de Cambridge, en velours chez Hermès, avec des inspirations des années 1970 chez Amiri et latinos chez Willy Chavarria, ou plus strict chez Egonlab.Le maître en la matière reste Kim Jones, qui a présenté chez Dior Homme une collection – peut-être la dernière – très graphique et épurée, avec des costumes inspirés des archives de Monsieur Dior qui allongent la silhouette.Chez Louis Vuitton, Pharrell Williams et Nigo ont également proposé une collection mêlant les codes du streetwear qui leur sont chers à ceux du dandysme, avec notamment des ensembles de costume associés à des bombers, des blousons en cuir ou encore des blousons Teddy.- Du confort encore et toujours -“Face à cette évolution du costume, il y a quand même beaucoup de choses très confortables”, souligne Adrien Communier.Entre vêtements amples et matières moelleuses, à l’instar de Yohji Yamamoto qui a présenté une série de grosses vestes matelassées assorties aux pantalons, il y a “comme une volonté de s’emmitoufler”, insiste le spécialiste. Le “layering” (superposition de plusieurs couches, NDLR) est par ailleurs toujours de mise, que ce soit chez Yamamoto, SuperKid, Hermès, Kolor, ou encore Auralee, qui va jusqu’à superposer ses robes en mailles sur des pulls en laine aux manches XXL. Chez 3.Paradis, le Français Emeric Tchatchoua a poussé le confort à l’extrême avec des doudounes taillées comme dans des couettes et des oreillers.- Le pantalon se resserre -Si les pantalons sont toujours en grande partie amples et fluides, avec encore beaucoup de bermudas baggy qui illustrent le revival des années 2000, le pantalon se resserre et se raccourcit progressivement, comme chez Dior. “A mon avis, on revient à quelque chose qui va être fortement inspiré des années 2010”, largement dominées par les pantalons slim, explique Adrien Communier.- Des touches de couleur -Saison hivernale oblige, les collections se sont largement déclinées dans une palette de couleurs sombres, avec toujours du marron, beaucoup de kaki, du taupe, mais aussi du beige ou du crème.Quelques touches de couleur ont néanmoins émergées ici ou là: du rose poudré de Dior au rose bonbon de Vuitton et Kenzo, du rouge, du bleu et du jaune chez Bluemarble, ou encore du jaune chez AMI.- Des défilés politiques -L’actualité s’est également invitée sur les podiums. Pour son premier défilé à Paris, le Californien Willy Chavarria s’est illustré avec un défilé coloré et politisé, émaillé de références au film “Emilia Perez”, portée par une actrice transgenre et en pole position pour les Oscars, et au discours pro-LGBT de l’évêque de Washington face au président américain Donald Trump.Le milieu de la mode a “peur” de ce dernier et n’ose pas se dresser contre lui par crainte de représailles commerciales, a déclaré devant la presse le créateur belge Walter Van Beirendonck à l’issue de son défilé.Il a présenté un show futuriste avec des mannequins arborant des vestes portant des badges “peace, not war” sur la chanson “Give Peace a Chance” de John Lennon et Yoko Ono.” C’est horrible ce qu’il se passe dans le monde en ce moment”, a déploré le Belge de 67 ans, estimant qu’il y avait “trop de guerres, trop d’extrême droite”.

Corée du Sud: le président Yoon reste en prison, inculpé pour “insurrection”

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une procédure de destitution depuis sa déclaration avortée de loi martiale, a été inculpé dimanche pour avoir pris la tête d’une “insurrection” et reste maintenu en détention.Les procureurs chargés de l’enquête ont annoncé dans un communiqué qu’ils avaient “inculpé Yoon Suk Yeol (…) sous l’accusation d’être le meneur d’une insurrection”.M. Yoon a plongé la Corée du Sud dans le chaos politique en tentant, le 3 décembre, de décréter la loi martiale, une mesure qui n’a duré que six heures avant d’être rejetée par les députés, parvenus à se réunir en urgence au Parlement. Il a été suspendu peu après et, le 15 janvier, il est devenu le premier chef d’État sud-coréen en exercice à être arrêté.Cette arrestation était intervenue après une détention de plusieurs semaines dans sa résidence, où sa garde rapprochée avait résisté aux tentatives d’incarcération. M. Yoon se trouve désormais au centre de détention de Séoul.Il a refusé de coopérer à l’enquête criminelle sur sa déclaration de la loi martiale, ses avocats faisant valoir que les enquêteurs n’ont pas d’autorité légale.Son inculpation formelle de détention signifie qu’il sera désormais maintenu derrière les barreaux jusqu’à son procès, qui doit avoir lieu dans les six mois.Son inculpation était largement attendue après qu’un tribunal a rejeté à deux reprises les demandes des procureurs visant à prolonger son mandat d’arrêt pendant la durée de l’enquête.”Après un examen approfondi des preuves obtenues au cours de l’enquête, les procureurs ont conclu qu’il était tout à fait approprié d’inculper l’accusé, ont-ils ajouté dans leur communiqué.La nécessité de maintenir M. Yoon derrière les barreaux était justifiée par un “risque continu de destruction de preuves”, ont-ils encore indiqué.L’accusation d’avoir mené une insurrection n’est pas couverte par l’immunité présidentielle, ont-ils souligné.- “Informations erronées” -L’opposition a salué cette inculpation.”Nous devons arrêter non seulement ceux qui ont comploté pour mener une insurrection illégale, mais aussi ceux qui l’ont fomentée en diffusant des informations erronées”, a déclaré Han Min-soo, membre du Parlement.Sans fournir de preuves, M. Yoon et son équipe juridique ont invoqué de prétendues fraudes électorales et un blocage législatif au sein du parlement contrôlé par l’opposition pour justifier la déclaration de loi martiale.M. Yoon a promis de “se battre jusqu’au bout”, s’attirant le soutien de ses partisans qui ont adopté la rhétorique “Stop the steal” (“Stop au vol”), emprunté aux électeurs de Donald Trump, persuadés que leur leader a été floué à l’élection présidentielle américaine qu’il a perdue en 2020.”Cette inculpation apportera un sentiment de soulagement, en réaffirmant que l’ordre constitutionnel fonctionne comme il se doit”, a déclaré Bae Kang-hoon, cofondateur du groupe de réflexion politique Valid.M. Yoon doit également faire face à une série d’audiences de la Cour constitutionnelle, qui décidera de confirmer ou non sa mise en accusation et de le priver officiellement de la présidence.Si la Cour se prononce contre lui, il perdra la présidence et une élection sera organisée dans les 60 jours.M. Yoon reste pour l’instant le chef de l’État sud-coréen malgré sa détention. 

Corée du Sud: le président Yoon reste en prison, inculpé pour “insurrection”

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une procédure de destitution depuis sa déclaration avortée de loi martiale, a été inculpé dimanche pour avoir pris la tête d’une “insurrection” et reste maintenu en détention.Les procureurs chargés de l’enquête ont annoncé dans un communiqué qu’ils avaient “inculpé Yoon Suk Yeol (…) sous l’accusation d’être le meneur d’une insurrection”.M. Yoon a plongé la Corée du Sud dans le chaos politique en tentant, le 3 décembre, de décréter la loi martiale, une mesure qui n’a duré que six heures avant d’être rejetée par les députés, parvenus à se réunir en urgence au Parlement. Il a été suspendu peu après et, le 15 janvier, il est devenu le premier chef d’État sud-coréen en exercice à être arrêté.Cette arrestation était intervenue après une détention de plusieurs semaines dans sa résidence, où sa garde rapprochée avait résisté aux tentatives d’incarcération. M. Yoon se trouve désormais au centre de détention de Séoul.Il a refusé de coopérer à l’enquête criminelle sur sa déclaration de la loi martiale, ses avocats faisant valoir que les enquêteurs n’ont pas d’autorité légale.Son inculpation formelle de détention signifie qu’il sera désormais maintenu derrière les barreaux jusqu’à son procès, qui doit avoir lieu dans les six mois.Son inculpation était largement attendue après qu’un tribunal a rejeté à deux reprises les demandes des procureurs visant à prolonger son mandat d’arrêt pendant la durée de l’enquête.”Après un examen approfondi des preuves obtenues au cours de l’enquête, les procureurs ont conclu qu’il était tout à fait approprié d’inculper l’accusé, ont-ils ajouté dans leur communiqué.La nécessité de maintenir M. Yoon derrière les barreaux était justifiée par un “risque continu de destruction de preuves”, ont-ils encore indiqué.L’accusation d’avoir mené une insurrection n’est pas couverte par l’immunité présidentielle, ont-ils souligné.- “Informations erronées” -L’opposition a salué cette inculpation.”Nous devons arrêter non seulement ceux qui ont comploté pour mener une insurrection illégale, mais aussi ceux qui l’ont fomentée en diffusant des informations erronées”, a déclaré Han Min-soo, membre du Parlement.Sans fournir de preuves, M. Yoon et son équipe juridique ont invoqué de prétendues fraudes électorales et un blocage législatif au sein du parlement contrôlé par l’opposition pour justifier la déclaration de loi martiale.M. Yoon a promis de “se battre jusqu’au bout”, s’attirant le soutien de ses partisans qui ont adopté la rhétorique “Stop the steal” (“Stop au vol”), emprunté aux électeurs de Donald Trump, persuadés que leur leader a été floué à l’élection présidentielle américaine qu’il a perdue en 2020.”Cette inculpation apportera un sentiment de soulagement, en réaffirmant que l’ordre constitutionnel fonctionne comme il se doit”, a déclaré Bae Kang-hoon, cofondateur du groupe de réflexion politique Valid.M. Yoon doit également faire face à une série d’audiences de la Cour constitutionnelle, qui décidera de confirmer ou non sa mise en accusation et de le priver officiellement de la présidence.Si la Cour se prononce contre lui, il perdra la présidence et une élection sera organisée dans les 60 jours.M. Yoon reste pour l’instant le chef de l’État sud-coréen malgré sa détention. 

Israeli fire kills 11 on deadline for Lebanon withdrawal

Israeli troops opened fire in south Lebanon on Sunday, killing 10 residents and a Lebanese soldier, health officials said as hundreds of people tried to return to their homes on the deadline for Israel to withdraw.Israel was all but certain to miss Sunday’s deadline, which is part of a ceasefire agreement that ended its war with the Iran-backed Hezbollah group two months ago.The deal that took effect on November 27 said the Lebanese army was to deploy alongside United Nations peacekeepers in the south as the Israeli army withdrew over a 60-day period.That period ends on Sunday.Lebanon’s health ministry said Israeli forces opened fire on “citizens who were trying to return to their villages”, killing 11 and wounding 83.The ministry’s toll includes a soldier from the Lebanese army, which also announced his death and said Israeli fire had wounded another soldier.AFP journalists said convoys of vehicles carrying hundreds of people, some flying yellow Hezbollah flags, were trying to get to several villages despite the Israeli military’s continued presence.”We will return to our villages and the Israeli enemy will leave,” even if it costs lives, said Ali Harb, a 27-year-old trying to go to Kfar Kila.- Pictures of Nasrallah -Residents could also be seen heading on foot and by motorbike towards the devastated border town of Mays al-Jabal, where Israeli troops are still stationed.Some held up portraits of slain Hezbollah leader Hassan Nasrallah, while women dressed in black carried photos of family members killed in the war.Israeli military spokesman Avichay Adraee had issued a message earlier on Sunday to residents of more than 60 villages in southern Lebanon telling them not to return.Speaking from the border town of Aita al-Shaab, Hezbollah lawmaker Hassan Fadlallah hailed in a television appearance “the return of residents in spite of the threats and warnings”.Lebanese President Joseph Aoun, the former army chief who took office earlier this month after a two-year vacancy in the post, called on residents to keep a cool head and “trust the Lebanese army”, which he said wanted “to ensure your safe return to your homes and villages”.On Saturday, the army had said the delay in implementing the agreement was the “result of the procrastination in the withdrawal from the Israeli enemy’s side”.A joint statement from the UN special coordinator for Lebanon and the head of the UN peacekeeping mission on Sunday acknowledged “that the timelines envisaged in the November Understanding have not been met”. “As seen tragically this morning, conditions are not yet in place for the safe return of citizens to their villages along the Blue Line,” the statement said, referring to the border. It urged residents “to exercise caution”.Israeli forces have left coastal areas of southern Lebanon, but are still present in areas further east.The ceasefire deal stipulates that Hezbollah pull back its forces north of the Litani River — about 30 kilometres (20 miles) from the border — and dismantle any remaining military infrastructure in the south.But Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said on Friday that the “agreement has not yet been fully enforced by the Lebanese state”, so the military’s withdrawal would continue beyond the Sunday deadline.The Lebanese army said it was “ready to continue its deployment” as soon as Israel left. Lebanese caretaker Prime Minister Najib Mikati called Sunday for the backers of the ceasefire agreement — a group that includes the United States and France — “to force the Israeli enemy to withdraw”.- Demolitions -Lebanese state media have reported that Israeli forces have carried out demolitions in villages they control.Aoun spoke on Saturday with his French counterpart Emmanuel Macron about the “need to oblige Israel to respect the terms of the deal”, adding it must “end its successive violations, including the destruction of border villages”.Macron’s office said the French president had called on all parties to the ceasefire to honour their commitments as soon as possible.The fragile truce has generally held, even as the warring sides have repeatedly traded accusations of violations.The deal ended two months of full-scale war that had followed nearly a year of low-intensity exchanges.Hezbollah began trading cross-border fire with the Israeli army the day after the October 7, 2023 attack on Israel by its Palestinian ally Hamas, which triggered the war in Gaza.Israel’s campaign delivered a series of devastating blows against Hezbollah’s leadership including its longtime chief Nasrallah.

Militants slam Trump idea of relocating Palestinians

Hamas and its ally Islamic Jihad reacted with defiance on Sunday to a plan floated by US President Donald Trump to “clean out” Gaza, as a fragile truce aimed at permanently ending the war entered its second week.There was no immediate reaction from Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, but a far-right minister welcomed Trump’s “great” idea.Meanwhile, a dispute linked to the latest hostage-prisoner swap under the truce deal led to vast crowds of Palestinians jamming a coastal road after they were blocked from returning to the territory’s north.The swap saw four Israeli women hostages, all soldiers, and 200 Palestinian prisoners released on Saturday to joyful scenes, in the second such exchange so far.After 15 months of war, Trump said Gaza had become a “demolition site”, adding he had spoken to Jordan’s King Abdullah II about moving Palestinians out of the territory. “I’d like Egypt to take people. And I’d like Jordan to take people,” Trump told reporters, adding he expected to talk to Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi on Sunday.Most Gazans are Palestinian refugees or their descendants.For Palestinians, any attempt to move them from Gaza would evoke dark historical memories of what the Arab world calls the “Nakba” or catastrophe — the mass displacement of Palestinians during Israel’s creation 75 years ago.Egypt has previously warned against any “forced displacement” of Palestinians from Gaza into the Sinai desert, which Sisi said could jeopardise the peace treaty Egypt signed with Israel in 1979.Jordan is already home to around 2.3 million registered Palestinian refugees, according to the United Nations.”You’re talking about probably a million and half people, and we just clean out that whole thing,” Trump said of Gaza, whose population is about 2.4 million. “I’d rather get involved with some of the Arab nations and build housing at a different location where they can maybe live in peace for a change,” Trump said, adding that moving Gaza’s inhabitants could be done “temporarily or could be long term”. – ‘Deplorable’ -Bassem Naim, a member of Hamas’s political bureau, told AFP that Palestinians would “foil such projects”, as they have done to similar plans “for displacement and alternative homelands over the decades”.Gazans, he said, “will not accept any offers or solutions, even if their apparent intentions are good under the banner of reconstruction, as proposed by US President Trump.”Islamic Jihad, which has fought alongside Hamas in Gaza, called Trump’s idea “deplorable” and said it encouraged “war crimes and crimes against humanity by forcing our people to leave their land”.But far-right Israeli Finance Minister Bezalel Smotrich, who opposed the Gaza truce deal, said Trump’s suggestion of “helping them find other places to start a better life is a great idea”.He added: “Only out-of-the-box thinking with new solutions will bring a solution of peace and security.”Almost all Gazans have been displaced by the war that began after Hamas’s attack on southern Israel on October 7, 2023.The United Nations says close to 70 percent of the territory’s buildings are damaged or destroyed.- Waiting to enter -On Sunday, cars and carts loaded with belongings jammed a road near the Netzarim Corridor that Israel has blocked, preventing the expected return of hundreds of thousands of people to northern Gaza.Aerial footage showed the crowd stretching hundreds of metres in three directions, with Gaza’s civil defence agency saying “tens of thousands” were waiting in the area to go north.Israel announced on Saturday it would prevent Palestinians’ passage to the north until the release of Arbel Yehud, a civilian woman hostage who Netanyahu’s office said “was supposed to be released”.On Sunday, Netanyahu’s office said that by not releasing her on Saturday Hamas had committed a truce violation. It said they had also violated the deal by not providing a “detailed list of all hostages’ statuses”, the office said.Hamas later said that blocking returns to the north also amounted to a truce violation, adding it had provided “all the necessary guarantees” for Yehud’s release.Israel has also reached a ceasefire with Iran-backed Hezbollah in Lebanon, where the health ministry and army on Sunday said Israeli troops killed three residents and a Lebanese soldier as hundreds of people tried to return to their homes on the deadline for Israeli forces to withdraw from the area.During the first phase of the Gaza truce, 33 hostages should be freed in staggered releases over six weeks in exchange for around 1,900 Palestinians held in Israeli jails.The truce has brought a surge of food, fuel medicines and other aid into rubble-strewn Gaza, but the UN says “the humanitarian situation remains dire”.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack, 87 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The Hamas attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 47,283 people in Gaza, the majority civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the United Nations considers reliable.burs-ami/it/smw