Gaza: la trêve dans sa deuxième semaine après la libération d’otages israéliennes et de détenus palestiniens

Une trêve fragile visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza entre dans sa deuxième semaine dimanche, au lendemain de la libération de quatre otages israéliennes et quelque 200 prisonniers palestiniens, accueillie de part et d’autre par des scènes de joie.Signe des difficultés à mettre en oeuvre l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un différend de dernière minute a bloqué samedi le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés par plus de 15 mois de guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.  Israël a conditionné l’ouverture du “corridor de Netzarim”, qui isole le sud du nord de la bande de Gaza, à la remise d’une otage civile, Arbel Yehud, invoquant le non-respect par le Hamas d’un terme de l’accord de trêve qui n’a pas été rendu public, l’obligeant à relâcher “en premier” les civiles.Dans l’attente, Samia Helles, originaire de Gaza-ville s’est retrouvée bloquée en chemin avec ses trois enfants. “Je ne sais toujours pas si ma maison est encore debout ou détruite (…) si ma mère est vivante ou morte”, explique à l’AFP cette femme de 26 ans.Un dirigeant du Hamas a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat que l’otage civile serait “relâchée à l’occasion du troisième échange” prévu le 1er février. – “Ramenez-les tous” -Un premier échange de trois otages israéliens contre 90 prisonniers palestiniens s’était tenu le premier jour de la trêve, le 19 janvier, dans le territoire palestinien dévasté et plongé dans une grave crise humanitaire.Lors du deuxième samedi, Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, âgées de 19 à 20 ans, ont été présentées sur un podium devant une foule encadrée par des combattants cagoulés des branches militaires du Hamas et du Jihad islamique allié.Souriantes, en uniformes kaki, elles ont salué les Gazaouis rassemblés, avant d’être emmenées en Israël, où elles ont retrouvé leurs parents pour de longues étreintes dont l’armée a diffusé des photos. Les jeunes femmes, qui effectuaient lors de leur enlèvement leur service militaire affectées à la surveillance de la bande de Gaza, ont ensuite été transférées en hélicoptère dans un hôpital proche de Tel-Aviv, accueillies par une foule brandissant des drapeaux israéliens.  L’hôpital a indiqué qu’elles étaient dans un “état stable”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué un “moment très heureux”, la Maison Blanche assurant de son côté qu’elle poursuivrait ses efforts avec Israël pour la “libération de tous les otages restants”.A Tel-Aviv, des cris de joie ont éclaté sur la “place des Otages” parmi proches et sympathisants des soldates à la vue des images montrant en direct leur libération. “Ramenez-les à la maison maintenant, tous!”, ont lancé certains dans la foule, déclenchant des applaudissements.Dans la soirée, des proches d’otages et leurs soutiens ont aussi manifesté à Tel-Aviv pour exiger le retour des autres otages, 87 personnes dont 34 mortes selon l’armée, sur un total de 251 enlevées le 7 octobre 2023.- 33 otages contre 1.900 prisonniers -L’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. La première phase de l’accord de cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.  Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.Mais sous la pression de l’extrême droite, une partie du gouvernement de Benjamin Netanyahu veut reprendre les combats à l’issue de la première phase de l’accord, ce qui condamnerait probablement les derniers otages.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, une foule brandissant des drapeaux palestiniens a accueilli dans la jubilation une partie des quelque 200 Palestiniens juste libérés. Portés sur les épaules par des habitants, encore revêtus de l’uniforme carcéral, ils ont retrouvé leurs proches entre embrassades et larmes. “Nous prions Dieu de libérer tous nos frères que nous avons laissés derrière nous”, a lancé Azzam al-Shallalta.La liste des détenus libérés –199 Palestiniens et un Jordanien– comprend 120 condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité –parmi lesquels Mohammed Tous, un membre du Fatah emprisonné sans discontinuer depuis octobre 1985– dont 70 ont été exilés en Egypte, selon le Club des prisonniers. Quatorze autres prisonniers ont été transférés à Gaza. 

RDC: réunion d’urgence à l’ONU après plusieurs jours de combats meurtriers

Le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunit en urgence dimanche au sujet de l’intensification des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l’armée et le M23, groupe armé antigouvernemental soutenu par le Rwanda, qui font craindre un embrasement régional.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais presque complètement la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Après plusieurs jours d’intenses combats dans lesquels 13 soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé samedi le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”, tout en assurant que les forces armées de la RDC sont elles aussi déterminées à “repousser l’ennemi”.Kinshasa a annoncé rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”, dans un courrier daté de vendredi et rendu public samedi soir.Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. Les combats samedi se sont concentrés autour de Sake, cité du territoire de Masisi, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, selon des sources sécuritaires. Sur la route reliant les deux localités, des journalistes de l’AFP ont vu la carcasse d’un blindé des Nations unies en fumée. A Goma, les commerces sont restés ouverts toute la journée malgré les détonations des tirs. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. – Crise humanitaire -Lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais et rwandais, le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”, L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”. L’organisation a avancé à dimanche la réunion du Conseil de sécurité initialement prévue lundi.Lors de ces derniers jours, deux soldats sud-africains et un uruguayen de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) sont morts, selon les armées des deux pays. La Monusco, qui compte quelque 15.000 soldats en RDC, a annoncé vendredi être “activement engagés dans des combats intenses” contre le M23 avec une de ses unités d’élite.Sept autres Sud-Africains et trois Malawites engagés dans la SAMIRDC, la force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont également été tués, toujours selon les armées nationales. La SAMIRDC est déployées dans l’est de la RDC depuis 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  De nombreux civils ont dû fuir leur foyer. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région.Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/thm/gmo/lgo

RDC: réunion d’urgence à l’ONU après plusieurs jours de combats meurtriers

Le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunit en urgence dimanche au sujet de l’intensification des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l’armée et le M23, groupe armé antigouvernemental soutenu par le Rwanda, qui font craindre un embrasement régional.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais presque complètement la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Après plusieurs jours d’intenses combats dans lesquels 13 soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé samedi le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”, tout en assurant que les forces armées de la RDC sont elles aussi déterminées à “repousser l’ennemi”.Kinshasa a annoncé rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”, dans un courrier daté de vendredi et rendu public samedi soir.Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. Les combats samedi se sont concentrés autour de Sake, cité du territoire de Masisi, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, selon des sources sécuritaires. Sur la route reliant les deux localités, des journalistes de l’AFP ont vu la carcasse d’un blindé des Nations unies en fumée. A Goma, les commerces sont restés ouverts toute la journée malgré les détonations des tirs. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. – Crise humanitaire -Lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais et rwandais, le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”, L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”. L’organisation a avancé à dimanche la réunion du Conseil de sécurité initialement prévue lundi.Lors de ces derniers jours, deux soldats sud-africains et un uruguayen de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) sont morts, selon les armées des deux pays. La Monusco, qui compte quelque 15.000 soldats en RDC, a annoncé vendredi être “activement engagés dans des combats intenses” contre le M23 avec une de ses unités d’élite.Sept autres Sud-Africains et trois Malawites engagés dans la SAMIRDC, la force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont également été tués, toujours selon les armées nationales. La SAMIRDC est déployées dans l’est de la RDC depuis 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  De nombreux civils ont dû fuir leur foyer. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région.Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/thm/gmo/lgo

Rubio threatens bounties on Taliban leaders over detained Americans

US Secretary of State Marco Rubio on Saturday threatened bounties on the heads of Afghanistan’s Taliban leaders, sharply escalating the tone as he said more Americans may be detained in the country than previously thought.The threat comes days after the Afghan Taliban government and the United States swapped prisoners in one of the final acts of former president Joe Biden.The new top US diplomat issued the harsh warning via social media, in a rhetorical style strikingly similar to his boss, President Donald Trump.”Just hearing the Taliban is holding more American hostages than has been reported,” Rubio wrote on X.”If this is true, we will have to immediately place a VERY BIG bounty on their top leaders, maybe even bigger than the one we had on bin Laden,” he said, referring to the Al-Qaeda leader killed by US forces in 2011.Rubio did not describe who the other Americans may be, but there have long been accounts of missing Americans whose cases were not formally taken up by the US government as wrongful detentions.In the deal with the Biden administration, the Taliban freed the best-known American detained in Afghanistan, Ryan Corbett, who had been living with his family in the country and was seized in August 2022.Also freed was William McKenty, an American about whom little information has been released.The United States in turn freed Khan Mohammed, who was serving a life sentence in a California prison.Mohammed was convicted of trafficking heroin and opium into the United States and was accused of seeking rockets to kill US troops in Afghanistan.The United States offered a bounty of $25 million for information leading to the capture or killing of Osama bin Laden shortly after the September 11, 2001 terror attacks, with Congress later authorizing the secretary of state to offer up to $50 million.No one is believed to have collected the bounty for bin Laden, who was killed in a US raid in Pakistan.- Harder line on Taliban? -Trump is known for brandishing threats in his speeches and on social media. But he is also a critic of US military interventions overseas and in his second inaugural address Monday said he aspired to be a “peacemaker.” In his first term, the Trump administration broke a then-taboo and negotiated directly with the Taliban — with Trump even proposing a summit with the then-insurgents at the Camp David presidential retreat — as he brokered a deal to pull US troops and end America’s longest war.Biden carried out the agreement, with the Western-backed government swiftly collapsing and the Taliban retaking power in August 2021 just after US troops left. The scenes of chaos in Kabul brought strong criticism of Biden, especially when 13 American troops and scores of Afghans died in a suicide bombing at the city’s airport. The Biden administration had low-level contacts with Taliban government representatives but made little headway. Some members of Trump’s Republican Party criticized even the limited US engagements with the Taliban government and especially the humanitarian assistance authorized by the Biden administration, which insisted the money was for urgent needs in the impoverished country and never routed through the Taliban.Rubio on Friday froze nearly all US aid around the world.No country has officially recognized the Taliban government, which has imposed severe restrictions on women and girls under its ultra-conservative interpretation of Islam. The International Criminal Court’s chief prosecutor on Thursday said he was seeking arrest warrants for senior Taliban leaders over the persecution of women.

Rubio threatens bounties on Taliban leaders over detained Americans

US Secretary of State Marco Rubio on Saturday threatened bounties on the heads of Afghanistan’s Taliban leaders, sharply escalating the tone as he said more Americans may be detained in the country than previously thought.The threat comes days after the Afghan Taliban government and the United States swapped prisoners in one of the final acts of former president Joe Biden.The new top US diplomat issued the harsh warning via social media, in a rhetorical style strikingly similar to his boss, President Donald Trump.”Just hearing the Taliban is holding more American hostages than has been reported,” Rubio wrote on X.”If this is true, we will have to immediately place a VERY BIG bounty on their top leaders, maybe even bigger than the one we had on bin Laden,” he said, referring to the Al-Qaeda leader killed by US forces in 2011.Rubio did not describe who the other Americans may be, but there have long been accounts of missing Americans whose cases were not formally taken up by the US government as wrongful detentions.In the deal with the Biden administration, the Taliban freed the best-known American detained in Afghanistan, Ryan Corbett, who had been living with his family in the country and was seized in August 2022.Also freed was William McKenty, an American about whom little information has been released.The United States in turn freed Khan Mohammed, who was serving a life sentence in a California prison.Mohammed was convicted of trafficking heroin and opium into the United States and was accused of seeking rockets to kill US troops in Afghanistan.The United States offered a bounty of $25 million for information leading to the capture or killing of Osama bin Laden shortly after the September 11, 2001 terror attacks, with Congress later authorizing the secretary of state to offer up to $50 million.No one is believed to have collected the bounty for bin Laden, who was killed in a US raid in Pakistan.- Harder line on Taliban? -Trump is known for brandishing threats in his speeches and on social media. But he is also a critic of US military interventions overseas and in his second inaugural address Monday said he aspired to be a “peacemaker.” In his first term, the Trump administration broke a then-taboo and negotiated directly with the Taliban — with Trump even proposing a summit with the then-insurgents at the Camp David presidential retreat — as he brokered a deal to pull US troops and end America’s longest war.Biden carried out the agreement, with the Western-backed government swiftly collapsing and the Taliban retaking power in August 2021 just after US troops left. The scenes of chaos in Kabul brought strong criticism of Biden, especially when 13 American troops and scores of Afghans died in a suicide bombing at the city’s airport. The Biden administration had low-level contacts with Taliban government representatives but made little headway. Some members of Trump’s Republican Party criticized even the limited US engagements with the Taliban government and especially the humanitarian assistance authorized by the Biden administration, which insisted the money was for urgent needs in the impoverished country and never routed through the Taliban.Rubio on Friday froze nearly all US aid around the world.No country has officially recognized the Taliban government, which has imposed severe restrictions on women and girls under its ultra-conservative interpretation of Islam. The International Criminal Court’s chief prosecutor on Thursday said he was seeking arrest warrants for senior Taliban leaders over the persecution of women.

La Corée du Nord dit avoir testé des missiles de croisière stratégiques

La Corée du Nord a testé des missiles de croisière stratégiques mer-sol, a annoncé dimanche l’agence de presse d’Etat KCNA, ajoutant que les projectiles avaient atteint leur cible avec “précision”.”Les moyens de dissuasion des forces armées de la République populaire démocratique de Corée sont perfectionnés de manière plus approfondie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui assistait aux essais samedi, selon l’agence.Les missiles ont atteint leurs cibles après une trajectoire elliptique de 1.500 kilomètres, a indiqué la même source, ajoutant qu’il n’y avait “pas d’effet négatif sur la sécurité des pays voisins”.KCNA a simultanément publié des photos où l’on voit Kim Jong Un à assister à l’essai. Si l’agence a parlé de “missiles de croisière stratégiques guidés mer (sous-marin)-sol “, le tir, sur les images, ne semble pas avoir eu lieu depuis la mer.Ce essai d’armements stratégiques nord-coréens est le premier depuis le retour à la présidence américaine de Donald Trump le 20 janvier. Quelques heures avant la cérémonie d’investiture, la Corée du Nord avait tiré plusieurs missiles balistiques de courte portée.Les multiples sanctions adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord pour son programme d’armement nucléaire et de missiles lui interdisent de lancer des missiles balistiques, qui effectuent la majeure partie de leur trajectoire dans l’espace. En revanche, les missiles de croisière, qui volent à basse altitude et sont propulsés par un moteur à réaction, ne sont pas concernés par ces sanctions.- “Type intelligent” -Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait rencontré Kim Jong Un à trois reprises, sans que cela aboutisse à un accord sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Dans une interview diffusée jeudi, il a affirmé qu’il s’efforcerait à nouveau de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen qu’il a qualifié de “type intelligent”.Les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, qui restent techniquement en guerre depuis leur conflit armé de 1950-1953, sont de leur côté à un plus bas depuis des années.L’agence KCNA a ainsi diffusé un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères critiquant Séoul et Washington pour avoir conduit des exercices militaires conjoints en janvier.Ces exercices “soulignent combien la RPDC doit s’opposer aux Etats-Unis avec les contre-mesures les plus fermes (…) tant qu’ils refuseront la souveraineté et les intérêts de sécurité de la RPDC”, a estimé le ministère nord-coréen.”C’est la meilleure manière de faire avec les Etats-Unis”, a ajouté la diplomatie de Pyongyang.Les manoeuvres conjointes que mènent régulièrement les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon suscitent régulièrement la fureur de la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, qui les voit comme des préparatifs pour une invasion. La Corée du Nord a testé en octobre ce qu’elle a décrit comme son missile balistique intercontinental le plus perfectionné.Selon les services de renseignement américains et sud-coréens, la Corée du Nord a également envoyé des milliers de soldats en Russie pour soutenir la guerre menée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine.

Trump casts chill over US wind energy sector

Donald Trump has long ranted against wind energy — claiming turbines are unsightly, dangerous to wildlife and too expensive — with him threatening to upend decades of industry progress just a few hours after resuming power.”We’re not going to do the wind thing,” Trump said Monday as he returned to the Oval Office for the first time in four years as commander-in-chief.”Big, ugly windmills,” he said as he signed a series of executive orders that has brought the sector into crisis, adding that “they kill your birds, and they ruin your beautiful landscape.”Among the measures were a temporary freeze on federal permitting and loans for all offshore and onshore wind projects.Jason Grumet, president of the American Clean Power Association (ACP), quickly slammed the move, saying it “increases bureaucratic barriers, undermining domestic energy development and harming American businesses and workers.”After the announcements, wind-related stocks fell into the red.”It’s had a real cooling effect on the sector,” Elizabeth Wilson, an offshore wind specialist at Dartmouth University, told AFP.Conflict-weary developers are already “backing away from some of these projects,” she said.Coming at the same time as he has declared a “national energy emergency,” some observers have noted a contradiction in Trump’s assault on wind energy.Though not as robust as in Europe, wind energy in 2023 accounted for some 10 percent of US electricity production — more than twice as much as solar.Onshore wind power is also relatively inexpensive, according to experts, with the price per megawatt-hour ranging from $27 to $73 in 2024, far less than nuclear or coal — though rates could fluctuate in the future.Ember, an energy think tank, warned on Thursday that the United States “risks being left behind in the clean industrial revolution” as major economies such as China are increasingly “embracing wind as a source of cheap, clean electricity.”It remains to be seen what the longterm effects of Trump’s actions will have on the sector, which has already faced struggles in the United States in recent years due to rising costs from inflation and interest rates, along with mounting local opposition to projects.The offshore wind industry, still in its infancy in the United States, is likely to be the hardest hit, according to Wilson, as the majority of exploitable marine areas are in federal waters subject to Trump’s measures.However, “most of the onshore development happens on private lands where the federal government doesn’t really have any control,” she added.- ‘I don’t want even one built’ -Days before taking office, Trump wrote on his Truth Social media platform: “I don’t want even one (windmill) built during my Administration.”That pledge has seriously spooked the sector, which is worried he could permanently block subsidies or the environmental approvals needed for certain projects.Such moves would likely be challenged in court and prompt political backlash.”Ninety-nine percent of onshore wind power projects are on private lands, and the private landowners generally like these wind farms, and they get a lot of economic benefit from them,” said Michigan Technological University professor emeritus Barry Solomon.He noted that the projects are also largely in Republican-led states such as Texas, Oklahoma, Iowa, Kansas and the Dakotas.The ACP also warned that restricting wind development would “increase consumer energy bills.”Despite the headwinds, some experts remain optimistic.”Ultimately… the economics is driving the desire for wind and solar,” said University of Delaware professor Jeremy Firestone.With artificial intelligence, he added, energy needs “are increasing a great deal. So there’s going to be a lot of pressure to continue to build out wind turbines.”

Israel poised to miss deadline for Lebanon pullout

The Israeli military is all but certain to miss a Sunday deadline to withdraw from southern Lebanon under a ceasefire deal that ended its war with Hezbollah two months ago.Under the terms of the Israel-Hezbollah ceasefire that took effect on November 27, the Lebanese army is to deploy alongside United Nations peacekeepers in the south as the Israeli army withdraws over a 60-day period that ends on Sunday.On Saturday, the Lebanese army said a delay in implementing the agreement was the “result of the procrastination in the withdrawal from the Israeli enemy’s side”.Israeli forces have left coastal areas of southern Lebanon, but are still present in areas further east.The deal stipulates that Hezbollah pull back its forces north of the Litani River — about 30 kilometres (20 miles) from the border — and dismantle any remaining military infrastructure in the south.But Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said on Friday that “the ceasefire agreement has not yet been fully enforced by the Lebanese state” and so the military’s withdrawal would continue beyond the Sunday deadline.”The withdrawal process is conditional upon the Lebanese army deploying in southern Lebanon and fully and effectively enforcing the agreement, with Hezbollah withdrawing beyond the Litani River,” a statement from Netanyahu’s office said.It added that “the gradual withdrawal process will continue in full coordination with the United States”, a key ally and one of the monitors of the ceasefire.The Lebanese army said it was “ready to continue its deployment as soon as the Israeli enemy withdraws”.- ‘Scorched earth’ -Hezbollah lawmaker Ali Fayad said on Saturday that Israel’s “excuses” were a pretext to “pursue a scorched earth policy” in border areas that would make the return of displaced residents “impossible”.Lebanese President Joseph Aoun, who took office earlier this month, spoke on Saturday with his French counterpart Emmanuel Macron, whose government is also involved in overseeing the truce.According to a statement from his office, Aoun spoke of the “need to oblige Israel to respect the terms of the deal in order to maintain stability in the south”.Aoun also said Israel must “end its successive violations, including the destruction of border villages… which would prevent the return of residents”.Macron’s office, in its summary of the conversation, said the French president had called on all parties to the Lebanon ceasefire to honour their commitments as soon as possible.The fragile ceasefire has generally held, even as the warring sides have repeatedly traded accusations of violating it.The Israeli military has continued to carry out frequent strikes which it says targeted Hezbollah fighters, and Lebanese state media has reported that Israeli forces were carrying out demolitions in villages they control.The November 27 deal ended two months of full-scale war which had followed months of low-intensity exchanges.Hezbollah began trading cross-border fire with the Israeli army the day after the October 7, 2023 attack on Israel by its Palestinian ally Hamas which triggered the war in Gaza.Israel intensified its campaign against Hezbollah in September, launching a series of devastating blows against the group’s leadership and killing its longtime chief Hassan Nasrallah.Hezbollah warned on Thursday that “any violation of the 60-day deadline will be considered a flagrant violation” of the ceasefire agreement and “an infringement on Lebanese sovereignty”.The group refrained from any threat to resume attacks on Israel but said the Lebanese state should use “all means necessary… to restore the land and wrest it from the clutches of the occupation”.