Crowds cheer, families hug as Palestinian prisoners released

Azzam al-Shallalta dropped to his knees and wept at his mother’s feet as he arrived in the West Bank city of Ramallah with other Palestinian prisoners released under the Gaza ceasefire on Saturday.A jubilant crowd carried Shallalta on their shoulders from the bus that brought him from jail, the freed prisoner still wearing his grey prison tracksuit.”My situation was heartbreaking, truly heartbreaking. We pray to God to free all our brothers we’ve left behind,” he told the crowd, his head shaved and his face pale and thin under a long red beard.”I can’t describe the feeling — just hearing the news that I would be released was overwhelming”, he said while shaking hands with well-wishers.Around him Palestinians cheered and waved the national flag, as they welcomed dozens of prisoners who arrived in buses.Hundreds waited in the local sports centre where the prisoners were dropped off for a short health checkup, while hundreds more watched on from the surrounding hills as fireworks went off.Israel said it released 200 Palestinian prisoners on Saturday in exchange for four Israeli women soldiers held in Gaza since Hamas’s October 2023 attack which sparked the war.Not all of the prisoners were bused to Ramallah. Sixteen were taken to Gaza, while 70 were sent via Egypt into exile in Algeria, Tunisia or Turkey.A total of 121 of the prisoners released had been serving life sentences.- So ‘much love’ -Tareq Yahya, another freed prisoner, spoke with emotion as he stepped off the bus into the crowd.”It’s amazing how much love our people have shown us, how they’ve stood by us and expressed their solidarity,” the 31-year-old from the northern West Bank city of Jenin said.Looking through the crowd, Yahya searched for relatives, finding none.”It seems, based on the situation in Jenin, they weren’t able to make it,” he said, referring to an ongoing Israeli military operation in the city. “I’ll try to find them, though.”Thinking of the other prisoners who will be released in the coming weeks in exchange for Gaza hostages, Yahya said the ceasefire’s guarantors “need to set strong conditions to prevent the beatings, humiliation and mistreatment the jailers have inflicted on us in these last days before our release”.Maisa Abu Bakr, 33, came early with her family to see her uncle Yasser Abu Bakr, whose name was on the list of those to be released this week.She said they avidly followed the news “on Telegram and TV, and we were ready, wearing our (best) clothes, waiting for the time to get out and come here”.Yasser Abu Bakr had been in jail since 2002 serving multiple life sentences.”When the lists were published, we saw his name and we were surprised because we didn’t expect that he would be freed.”- ‘Left hoping’ -Others were not so lucky, like the family of Sadiqi al-Zaro, 65, who made the time-consuming journey from the southern West Bank city of Hebron through multiple Israeli checkpoints to Ramallah.Zaro’s nephew Tareq told AFP the family had come after receiving a phone call from an Israeli intelligence officer who said he would be among those released on Saturday.”We were shocked when the official lists were announced and his name wasn’t included,” he said.The procedures for clearing prisoners for release are opaque and the final list was not released until a few hours before the buses arrived.”There have been a lot of issues since the beginning of this prisoner release process. It’s been difficult for families to get clear confirmation,” Tareq al-Zaro said, his cousins nodding in agreement.He said he was still hoping for his uncle’s release after 24 years in prison.”We’re leaving this in God’s hands. We came here based on a phone call, and God willing, he’ll be released based on an official announcement”.

Confirmé de justesse à la Défense, Pete Hegseth a prêté serment

Le choix de Donald Trump comme chef du Pentagone, Pete Hegseth, a prêté serment samedi matin après avoir été approuvé de justesse la veille par le Sénat américain.”C’est l’honneur d’une vie”, a-t-il déclaré, lors d’une cérémonie sous les auspices du vice-président J.D. Vance.Accusation d’agression sexuelle, consommation excessive d’alcool, manque d’expérience: malgré les critiques, M. Hegseth a été approuvé vendredi par les sénateurs à l’issue d’un vote très serré.La Constitution américaine exige que les nominations de ministres et autres hauts responsables soient confirmées par le Sénat.Mais malgré une majorité républicaine de 53 sièges sur 100 à la chambre haute du Congrès, le nouveau vice-président, J.D. Vance, a dû — chose rare — se rendre sur place pour lever un blocage de 50 voix contre 50 avec son vote déterminant.Car dans son propre camp, trois élus ont voté contre dont, de manière surprenante, Mitch McConnell, ancien chef de file des sénateurs républicains. Lisa Murkowski, qui a aussi voté contre, avait affirmé plus tôt que cette nomination suscitait “des inquiétudes considérables” sur lesquelles elle ne pouvait pas “fermer les yeux”.Elle a cité aussi l’opposition exprimée par Pete Hegseth à la présence de femmes dans les troupes combattantes. Depuis ses déclarations en novembre, l’ancien militaire a affirmé être revenu sur cette opposition.Lors de la prestation de serment de M. Hegseth samedi, J.D. Vance a filé la métaphore sportive pour revenir sur ce scrutin: “Lorsque vous gagnez le championnat, vous vous fichez du score”, a-t-il dit. “Nous avons gagné le championnat sur ce coup-là, nous avons un grand ministre de la Défense”, a ajouté le vice-président, se disant “fier” de lui.Pete Hegseth s’est fait connaître des Américains ces dix dernières années comme présentateur chez Fox News, la chaîne préférée des conservateurs aux Etats-Unis.A 44 ans, il doit prendre la tête d’un ministère doté d’un budget pharaonique de 850 milliards de dollars annuels et employant quelque trois millions de soldats, réservistes, et civils.- “Culture du guerrier” -Sa mission principale, a déclaré Pete Hegseth mi-janvier lors de son audition de confirmation devant une commission du Sénat, sera de “ramener la culture du guerrier” au Pentagone.Il a assuré à de nombreuses reprises vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop “woke” et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui.L’annonce de sa nomination en novembre avait suscité une levée de boucliers dans l’opposition.Face à la commission des forces armées, les sénateurs démocrates l’avaient notamment interrogé sur une accusation d’agression sexuelle remontant à 2017, qui avait émergé après l’annonce de ce choix.L’ancien militaire, qui dément toute relation non consentie, était parvenu à un accord financier de 50.000 dollars quelques années plus tard avec celle qui l’accusait, pour empêcher des poursuites.Les élus de l’opposition avaient également décrié lors de l’audition son manque d’expérience pour un portefeuille aussi important.”M. Hegseth, vous n’êtes pas qualifié”, avait lancé la sénatrice Tammy Duckworth, ancienne pilote d’hélicoptère de combat dans l’armée, amputée des deux jambes après un tir de roquette contre son appareil en Irak en 2004.Pete Hegseth est aussi soupçonné de consommation d’alcool régulièrement excessive.”L’un de vos collègues a dit que vous étiez tellement bourré à un événement dans un bar que vous avez chanté +Tuez tous les musulmans+”, a asséné la sénatrice Elizabeth Warren lors de l’audition.Malgré les polémiques, Donald Trump a maintenu coûte que coûte son choix. Il avait en revanche dû changer de candidat pour le ministère de la Justice après le retrait forcé du clivant Matt Gaetz, accusé de relations sexuelles avec une mineure et manquant d’expérience juridique.

Confirmé de justesse à la Défense, Pete Hegseth a prêté serment

Le choix de Donald Trump comme chef du Pentagone, Pete Hegseth, a prêté serment samedi matin après avoir été approuvé de justesse la veille par le Sénat américain.”C’est l’honneur d’une vie”, a-t-il déclaré, lors d’une cérémonie sous les auspices du vice-président J.D. Vance.Accusation d’agression sexuelle, consommation excessive d’alcool, manque d’expérience: malgré les critiques, M. Hegseth a été approuvé vendredi par les sénateurs à l’issue d’un vote très serré.La Constitution américaine exige que les nominations de ministres et autres hauts responsables soient confirmées par le Sénat.Mais malgré une majorité républicaine de 53 sièges sur 100 à la chambre haute du Congrès, le nouveau vice-président, J.D. Vance, a dû — chose rare — se rendre sur place pour lever un blocage de 50 voix contre 50 avec son vote déterminant.Car dans son propre camp, trois élus ont voté contre dont, de manière surprenante, Mitch McConnell, ancien chef de file des sénateurs républicains. Lisa Murkowski, qui a aussi voté contre, avait affirmé plus tôt que cette nomination suscitait “des inquiétudes considérables” sur lesquelles elle ne pouvait pas “fermer les yeux”.Elle a cité aussi l’opposition exprimée par Pete Hegseth à la présence de femmes dans les troupes combattantes. Depuis ses déclarations en novembre, l’ancien militaire a affirmé être revenu sur cette opposition.Lors de la prestation de serment de M. Hegseth samedi, J.D. Vance a filé la métaphore sportive pour revenir sur ce scrutin: “Lorsque vous gagnez le championnat, vous vous fichez du score”, a-t-il dit. “Nous avons gagné le championnat sur ce coup-là, nous avons un grand ministre de la Défense”, a ajouté le vice-président, se disant “fier” de lui.Pete Hegseth s’est fait connaître des Américains ces dix dernières années comme présentateur chez Fox News, la chaîne préférée des conservateurs aux Etats-Unis.A 44 ans, il doit prendre la tête d’un ministère doté d’un budget pharaonique de 850 milliards de dollars annuels et employant quelque trois millions de soldats, réservistes, et civils.- “Culture du guerrier” -Sa mission principale, a déclaré Pete Hegseth mi-janvier lors de son audition de confirmation devant une commission du Sénat, sera de “ramener la culture du guerrier” au Pentagone.Il a assuré à de nombreuses reprises vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop “woke” et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui.L’annonce de sa nomination en novembre avait suscité une levée de boucliers dans l’opposition.Face à la commission des forces armées, les sénateurs démocrates l’avaient notamment interrogé sur une accusation d’agression sexuelle remontant à 2017, qui avait émergé après l’annonce de ce choix.L’ancien militaire, qui dément toute relation non consentie, était parvenu à un accord financier de 50.000 dollars quelques années plus tard avec celle qui l’accusait, pour empêcher des poursuites.Les élus de l’opposition avaient également décrié lors de l’audition son manque d’expérience pour un portefeuille aussi important.”M. Hegseth, vous n’êtes pas qualifié”, avait lancé la sénatrice Tammy Duckworth, ancienne pilote d’hélicoptère de combat dans l’armée, amputée des deux jambes après un tir de roquette contre son appareil en Irak en 2004.Pete Hegseth est aussi soupçonné de consommation d’alcool régulièrement excessive.”L’un de vos collègues a dit que vous étiez tellement bourré à un événement dans un bar que vous avez chanté +Tuez tous les musulmans+”, a asséné la sénatrice Elizabeth Warren lors de l’audition.Malgré les polémiques, Donald Trump a maintenu coûte que coûte son choix. Il avait en revanche dû changer de candidat pour le ministère de la Justice après le retrait forcé du clivant Matt Gaetz, accusé de relations sexuelles avec une mineure et manquant d’expérience juridique.

Décès en Grèce de Mgr Anastasios, archevêque de l’Eglise orthodoxe en Albanie

L’archevêque de l’Eglise orthodoxe en Albanie, Mgr Anastasios, figure importante du clergé orthodoxe à Tirana pendant plus de trente ans, est décédé samedi à l’âge de 95 ans, a annoncé l’hôpital d’Athènes où il avait été admis.De nationalité grecque, Mgr Anastasios était hospitalisé depuis début janvier à Athènes, où il avait été transféré de Tirana en raison de complications après avoir contracté un virus.Il est mort “d’une défaillance de plusieurs organes”, selon un communiqué de l’hôpital Evangelismos d’Athènes.L’Eglise orthodoxe de Tirana a exprimé “sa grande douleur” après le décès de son archevêque.”L’Albanie a perdu l’archevêque de Tirana, Durrës et de toute l’Albanie, le professeur Anastasios, chef spirituel et figure éminente de l’Église orthodoxe autocéphale d’Albanie”, a affirmé dans son message de condoléances le président albanais Bajram Begaj.Il a loué “la sagesse, le dévouement et l’amour pour les gens” de Mgr Anastasios, qui “avait contribué au renforcement et à la création d’un nouveau chemin pour la foi orthodoxe albanaise”.Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a pour sa part qualifié la contribution du dignitaire à l’orthodoxie d'”inestimable”. “Son empreinte reste indélébile”: Mgr Anastasios “émettra toujours des messages de vie et de coexistence pacifique”, a-t-il ajouté.Le Parlement grec a observé une minute de silence en hommage à ce dignitaire “emblématique”, selon son président Nikitas Kaklamanis.Son corps sera exposé à la cathédrale d’Athènes dimanche et une cérémonie religieuse aura lieu avant son transport lundi à Tirana, où ses funérailles auront lieu, a précisé samedi après-midi l’Eglise orthodoxe de Grèce, en coordination avec l’Eglise en Albanie.Selon certains médias grecs, les obsèques devraient être célébrées jeudi.- Réformateur -Né en 1929 au Pirée, le grand port d’Athènes, Anastasios Yannoulatos (son nom civil), était connu pour son charisme et ses manières affables. Docteur en théologie ayant enseigné à l’Université d’Athènes et de Marbourg (Allemagne), Anastasios a voyagé en Afrique et en Asie, laissant une riche Å“uvre philanthropique. En trois décennies, le dignitaire a réussi à ressusciter l’Eglise orthodoxe en Albanie mise à mal par le régime auto-déclaré “athée” du dictateur communiste Enver Hodja.Il était parvenu à dissiper les doutes initiaux des Albanais à son encontre, pour finalement leur inspirer une réelle admiration et sympathie.Les chrétiens, catholiques et orthodoxes représentent 25% de la population en Albanie, un pays à majorité musulmane.Dans nombre des interviews qu’il avait accordées, Anastasios se plaisait à montrer l’empreinte qu’une balle tirée par un sniper avait laissée dans la fenêtre de son bureau en 1997, une année de tensions politiques et sociales en Albanie.”Je garde cette fenêtre pour me souvenir que la vie ne tient qu’à un fil. Nous ne devons pas la gâcher en un seul jour”, déclarait-il dans un entretien en 2015 au site oikoumene.org du Conseil Å“cuménique des Eglises.Outre l’édification d’églises, dont l’immense cathédrale orthodoxe à Tirana, et la réorganisation de la communauté orthodoxe, il se focalisait sur des opérations de promotion de la paix, de sauvetage, en lien avec la santé, ou encore de protection de l’environnement.- Tolérance  -En 2017, l’ancien président albanais Ilir Meta lui avait accordé la nationalité albanaise.”Depuis le jour où je suis devenu archevêque et où je suis arrivé en Albanie, je me suis senti comme un citoyen albanais qui travaille et a une grande responsabilité dans ce pays”, s’était alors réjoui Anastasios.En 1991, il était venu en aide à la communauté orthodoxe en Albanie, qui avait beaucoup souffert sous le régime communiste qui s’était autoproclamé en 1967 “le premier Etat athée du monde”.Sous la dictature d’Enver Hodja (1945-1985), sept archevêques, 111 prêtres et huit religieuses de différentes confessions ont été emprisonnés ou exécutés.Å’uvrant à la reconnaissance de l’Eglise orthodoxe depuis 1992, Anastasios avait prêché pour la tolérance religieuse dans ce pays frontalier de la Grèce.Pendant les situations de crise, il avait apporté son soutien à la communauté orthodoxe mais aussi au reste de la population albanaise, en ouvrant notamment les églises aux personnes sans abri après le tremblement de terre de Durrës, en 2019.Fidèle à son pays d’origine, Anastasios se voulait aussi le porte-parole de la minorité grecque d’Albanie (23.485 personnes sur une population totale de 2,4 millions), présente surtout dans le sud du pays.

Six peacekeepers killed as fighting rages in DRCSat, 25 Jan 2025 16:07:55 GMT

Six foreign peacekeepers have been killed in eastern Democratic Republic of Congo, where fighting between the Congolese army and Rwandan-backed M23 fighters intensified on Saturday, officials said.Fighting raged in the region despite calls from the international community for the Rwandan-backed M23 to halt its advance on Goma, the key city in the mineral-rich east and …

Six peacekeepers killed as fighting rages in DRCSat, 25 Jan 2025 16:07:55 GMT Read More »