Guerre Iran-Israël: Paris, Berlin et Londres vont faire “une offre de négociation complète” aux Iraniens

Paris, Berlin et Londres vont faire vendredi à Genève “une offre de négociation complète” aux Iraniens incluant le nucléaire, les activités balistiques et le financement des groupes terroristes dans la région, a déclaré Emmanuel Macron.”Il faut absolument prioriser le retour à la négociation de fond qui inclut le nucléaire pour aller vers le zéro enrichissement, le balistique pour limiter les activités, les capacités iraniennes et le financement de tous les groupes terroristes de déstabilisation de la région”, a insisté le président français, en marge du salon aéronautique du Bourget. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer dans la journée à Genève ses homologues britannique, David Lammy, français Jean-Noël Barrot et allemand Johann Wadephul, ainsi que la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas. Les Européens doivent se coordonner lors d’un déjeuner, avant la rencontre prévue vers 15H00 locales (13H00 GMT). Le nucléaire iranien “est une menace et il ne faut aucun laxisme en la matière” mais “personne ne peut sérieusement penser que cette menace, on y répond avec les opérations en cours uniquement”, a jugé Emmanuel Macron. “Il y a des centrales qui sont extrêmement protégées” et “nul ne sait aujourd’hui totalement dire où est l’uranium enrichi à 60% (…). Donc c’est un programme dont il faut reprendre le contrôle aussi par l’expertise technique et la négociation”, a-t-il argumenté.Selon une source diplomatique, cette solution complète consiste par exemple à “définir un cadre de vérification poussée des installations nucléaires iraniennes (…) On pourrait imaginer que l’AIEA (Agence internationale de l’Energie atomique) puisse entrer partout pour des inspections sans préavis”. “Ce serait un modèle d’inspections qui ressemblerait à quelque chose qu’on avait mis en place sur le nucléaire en Irak après 1991 et la guerre du Golfe qui avait vu la défaite de Saddam Hussein”, a-t-on ajouté.Emmanuel Macron a appelé aussi Israël à cesser ses frappes sur “les infrastructures civiles” iraniennes. “Rien ne justifie des frappes sur les infrastructures énergétiques et les populations civiles”, a-t-il répété.Le chef de l’Etat n’entend pas “oublier non plus la situation à Gaza qui exige aujourd’hui, pour des raisons humanitaires mais sécuritaires également, un cessez le feu le plus rapide, une reprise de l’aide humanitaire et une reprise du travail politique”.Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive contre la République islamique, qui a déclenché la riposte iranienne. Depuis, les frappes israéliennes sur l’Iran et les tirs de missiles iraniens contre le territoire israélien se succèdent.Jeudi, le président américain Donald Trump avait évoqué une possibilité “substantielle” de négociations avec l’Iran et déclaré qu’il déciderait “au cours des deux prochaines semaines” d’une intervention de son pays aux côtés d’Israël.

Détournement de fonds publics: le maire d’Orange Yann Bompard et la députée RN Lorho jugés en décembre

Le maire (Ligue du Sud) d’Orange Yann Bompard et la députée RN de la 4e circonscription du Vaucluse Marie-France Lorho seront jugés en décembre à Marseille pour détournement de fonds publics au détriment de l’Assemblée nationale, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.Ce procès, fixé du 17 au 19 décembre vendredi lors d’une audience dite de mise en l’état, est l’aboutissement d’une enquête conduite par le parquet de Marseille qui avait notamment donné lieu, en janvier 2024, à la perquisition du domicile de l’élu d’extrême droite, par ailleurs conseiller départemental depuis dix ans.Le maire, âgé de 37 ans, se voit reprocher un emploi fictif de collaborateur parlementaire de la députée Marie-France Lorho, du 30 novembre 2021 au 11 février 2023. L’Assemblée nationale a estimé son préjudice à 74.776 euros et le maire d’Orange répond du recel de ce détournement de fonds public présumé à hauteur de 42.753 euros.Yann Bompard avait accédé à la tête de cette commune de 30.000 habitants du Vaucluse en novembre 2021, après 26 ans de règne de son père Jacques Bompard, inéligible suite à sa condamnation dans un dossier de prise illégale d’intérêts.Mme Lorho, 60 ans, avait été élue la première fois sous l’étiquette Ligue du Sud en juin 2017, comme suppléante de Jacques Bompard, qui lui avait très rapidement cédé son fauteuil de député, dès le mois d’août, pour cause de cumul de mandats. Elle avait ensuite été réélue en 2022,  puis en 2024, cette fois sous l’étiquette Rassemblement national.Poursuivie pour détournement de fonds publics, la parlementaire d’extrême droite est également suspectée de subornation de témoin. Le parquet de Marseille dispose d’écoutes téléphoniques, en date du 5 septembre 2023, qui établiraient que Mme Lorho aurait demandé à un de ses collaborateurs “de mentir aux enquêteurs sur la réalité de l’emploi de Yann Bompard”, selon la convocation devant le tribunal délivrée par un officier de police judiciaire.Interrogé en janvier 2024 par l’AFP à l’issue des perquisitions à son domicile et dans les locaux de la permanence parlementaire de la députée, M. Bompard, qui conteste la moindre infraction, s’était déclaré serein: “J’ai bossé et j’ai apporté des preuves suffisantes. J’ai ma conscience pour moi”.Ce procès, au cours duquel Yann Bompard encourt, en cas de condamnation, une éventuelle inéligibilité, y compris avec exécution provisoire, pourrait compliquer la donne politique à Orange à quelques mois des municipales.  

Première vague de chaleur de 2025, l’ouest de la France en alerte orange

Avec des températures supérieures à 35°C, la France subit vendredi sa première vague de chaleur de l’année 2025, selon Météo-France, qui a placé en vigilance orange canicule 16 départements majoritairement situés dans l’Ouest, avant un pic attendu samedi sur l’ensemble du pays.Soleil de plomb, touffeur persistante et nuits inhabituellement chaudes… De la Bretagne au Poitou-Charentes en passant par la vallée de la Loire ou le sud de l’Occitanie, le thermomètre doit atteindre 36°C à 38°C vendredi après-midi, une dizaine de degrés au-dessus des normales de saison, souligne l’institut météorologique.Quatorze départements de l’Ouest, de la Manche à la Charente-Maritime et du Morbihan à l’Indre-et-Loire, ont été placés en vigilance orange canicule (“soyez très vigilant”) à compter de vendredi midi, de même que le Rhône et l’Isère dans le Centre-Est.Une trentaine d’autres départements sont en vigilance jaune (“soyez attentifs”) et deux sont en vigilance orange pour les feux de forêt (Aude et Bouches-du-Rhône).Mercredi soir, un incendie forestier a déjà brûlé 16 hectares en Charente-Maritime et les pompiers des Deux-Sèvres ont signalé plusieurs départs de feux agricoles jeudi.Un peu partout en France, écoles, maisons de retraite, collectivités et entreprises doivent s’adapter. La ville de Lyon propose une cartographie interactive des 700 points de fraîcheur accessibles gratuitement au public. Celle de Rennes a ouvert plusieurs parcs et jardins la nuit jusqu’à mercredi prochain.Dans le Bordelais, le domaine familial Vignobles Chaigne et Fils, converti en bio en 2022, a basculé les travaux des vignes en horaires estivaux, depuis début mai.Le “raccotage” – remplacer des vignes mortes par de nouveaux plants-, a commencé dès 06h00 vendredi.”On fait ça le matin de bonne heure, avant de basculer sur des travaux plus adaptés à la chaleur qui arrive, dans des tracteurs climatisés”, explique Stéphane Brouchican, chef de cultures de 52 ans.A Niort (Deux-Sèvres), les éboueurs de l’agglomération, en conflit avec leur hiérarchie concernant le port du short en période estivale, jugé par la direction non conforme aux règles de sécurité, ont exceptionnellement obtenu de pouvoir le porter vendredi et lundi, selon la CGT.”A partir de 10 heures, c’est compliqué, on ressent bien ce phénomène de chaleur, l’air chaud du camion, les moteurs qui tournent, la réverbération au niveau du bitume…”, explique Mickaël Billy, représentant du syndicat.- Réverbération -EDF anticipe pour sa part de possibles baisses de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain), en raison des températures élevées du Rhône, qui refroidit l’installation.A Bordeaux, où des écoles ont annulé ou adapté leurs sorties scolaires, la préfecture a appelé à la vigilance les dizaines de milliers de participants de “Bordeaux fête le vin”, manifestation organisée de jeudi à dimanche sur les quais de la ville, où Météo France attend jusqu’à 37 degrés vendredi après-midi.Cette chaleur est provoquée par le blocage d’un anticyclone sur la France. Une dépression d’altitude sur l’Atlantique fait remonter des masses d’air chaud présentes sur la péninsule ibérique.Un pic de chaleur concernera samedi, jour de la fête de la musique, une large moitié Ouest avec 35 à 38°C, localement 39°C du Val de Loire à l’Occitanie. Les fortes chaleurs s’étendront au nord de la Loire jusqu’au Bassin parisien et vers l’Est, mais aussi de l’autre côté de la Manche en Angleterre. Un refroidissement sur la façade Ouest est attendu à partir de dimanche.- “Précocité et intensité” -“Cette vague de chaleur est remarquable par sa précocité, mais également par son intensité, surtout pour les régions de l’Ouest, puisqu’elle commence un 19 juin, avant le solstice d’été”, analyse pour l’AFP Tristan Hamm, prévisionniste de Météo-France.C’est la 50e vague de chaleur recensée par l’établissement public depuis 1947, et l’une des plus précoces. Les trois précédentes vagues de chaleur ayant commencé avant le 21 juin se sont toutes produites au XXIe siècle, une fréquence qui “s’inscrit dans cette logique du réchauffement climatique”, selon Météo-France.”Avec un climat qui se réchauffe, on doit s’attendre à des vagues de chaleur en moyenne qui peuvent être plus précoces, qui seront plus longues et plus intenses”, relève Tristan Hamm.La France métropolitaine s’est déjà réchauffée d’au moins 1,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle, avant la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, et les pouvoirs publics se préparent à un réchauffement de 4°C d’ici la fin du siècle.

Première vague de chaleur de 2025, l’ouest de la France en alerte orange

Avec des températures supérieures à 35°C, la France subit vendredi sa première vague de chaleur de l’année 2025, selon Météo-France, qui a placé en vigilance orange canicule 16 départements majoritairement situés dans l’Ouest, avant un pic attendu samedi sur l’ensemble du pays.Soleil de plomb, touffeur persistante et nuits inhabituellement chaudes… De la Bretagne au Poitou-Charentes en passant par la vallée de la Loire ou le sud de l’Occitanie, le thermomètre doit atteindre 36°C à 38°C vendredi après-midi, une dizaine de degrés au-dessus des normales de saison, souligne l’institut météorologique.Quatorze départements de l’Ouest, de la Manche à la Charente-Maritime et du Morbihan à l’Indre-et-Loire, ont été placés en vigilance orange canicule (“soyez très vigilant”) à compter de vendredi midi, de même que le Rhône et l’Isère dans le Centre-Est.Une trentaine d’autres départements sont en vigilance jaune (“soyez attentifs”) et deux sont en vigilance orange pour les feux de forêt (Aude et Bouches-du-Rhône).Mercredi soir, un incendie forestier a déjà brûlé 16 hectares en Charente-Maritime et les pompiers des Deux-Sèvres ont signalé plusieurs départs de feux agricoles jeudi.Un peu partout en France, écoles, maisons de retraite, collectivités et entreprises doivent s’adapter. La ville de Lyon propose une cartographie interactive des 700 points de fraîcheur accessibles gratuitement au public. Celle de Rennes a ouvert plusieurs parcs et jardins la nuit jusqu’à mercredi prochain.Dans le Bordelais, le domaine familial Vignobles Chaigne et Fils, converti en bio en 2022, a basculé les travaux des vignes en horaires estivaux, depuis début mai.Le “raccotage” – remplacer des vignes mortes par de nouveaux plants-, a commencé dès 06h00 vendredi.”On fait ça le matin de bonne heure, avant de basculer sur des travaux plus adaptés à la chaleur qui arrive, dans des tracteurs climatisés”, explique Stéphane Brouchican, chef de cultures de 52 ans.A Niort (Deux-Sèvres), les éboueurs de l’agglomération, en conflit avec leur hiérarchie concernant le port du short en période estivale, jugé par la direction non conforme aux règles de sécurité, ont exceptionnellement obtenu de pouvoir le porter vendredi et lundi, selon la CGT.”A partir de 10 heures, c’est compliqué, on ressent bien ce phénomène de chaleur, l’air chaud du camion, les moteurs qui tournent, la réverbération au niveau du bitume…”, explique Mickaël Billy, représentant du syndicat.- Réverbération -EDF anticipe pour sa part de possibles baisses de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain), en raison des températures élevées du Rhône, qui refroidit l’installation.A Bordeaux, où des écoles ont annulé ou adapté leurs sorties scolaires, la préfecture a appelé à la vigilance les dizaines de milliers de participants de “Bordeaux fête le vin”, manifestation organisée de jeudi à dimanche sur les quais de la ville, où Météo France attend jusqu’à 37 degrés vendredi après-midi.Cette chaleur est provoquée par le blocage d’un anticyclone sur la France. Une dépression d’altitude sur l’Atlantique fait remonter des masses d’air chaud présentes sur la péninsule ibérique.Un pic de chaleur concernera samedi, jour de la fête de la musique, une large moitié Ouest avec 35 à 38°C, localement 39°C du Val de Loire à l’Occitanie. Les fortes chaleurs s’étendront au nord de la Loire jusqu’au Bassin parisien et vers l’Est, mais aussi de l’autre côté de la Manche en Angleterre. Un refroidissement sur la façade Ouest est attendu à partir de dimanche.- “Précocité et intensité” -“Cette vague de chaleur est remarquable par sa précocité, mais également par son intensité, surtout pour les régions de l’Ouest, puisqu’elle commence un 19 juin, avant le solstice d’été”, analyse pour l’AFP Tristan Hamm, prévisionniste de Météo-France.C’est la 50e vague de chaleur recensée par l’établissement public depuis 1947, et l’une des plus précoces. Les trois précédentes vagues de chaleur ayant commencé avant le 21 juin se sont toutes produites au XXIe siècle, une fréquence qui “s’inscrit dans cette logique du réchauffement climatique”, selon Météo-France.”Avec un climat qui se réchauffe, on doit s’attendre à des vagues de chaleur en moyenne qui peuvent être plus précoces, qui seront plus longues et plus intenses”, relève Tristan Hamm.La France métropolitaine s’est déjà réchauffée d’au moins 1,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle, avant la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, et les pouvoirs publics se préparent à un réchauffement de 4°C d’ici la fin du siècle.

Première vague de chaleur de 2025, l’ouest de la France en alerte orange

Avec des températures supérieures à 35°C, la France subit vendredi sa première vague de chaleur de l’année 2025, selon Météo-France, qui a placé en vigilance orange canicule 16 départements majoritairement situés dans l’Ouest, avant un pic attendu samedi sur l’ensemble du pays.Soleil de plomb, touffeur persistante et nuits inhabituellement chaudes… De la Bretagne au Poitou-Charentes en passant par la vallée de la Loire ou le sud de l’Occitanie, le thermomètre doit atteindre 36°C à 38°C vendredi après-midi, une dizaine de degrés au-dessus des normales de saison, souligne l’institut météorologique.Quatorze départements de l’Ouest, de la Manche à la Charente-Maritime et du Morbihan à l’Indre-et-Loire, ont été placés en vigilance orange canicule (“soyez très vigilant”) à compter de vendredi midi, de même que le Rhône et l’Isère dans le Centre-Est.Une trentaine d’autres départements sont en vigilance jaune (“soyez attentifs”) et deux sont en vigilance orange pour les feux de forêt (Aude et Bouches-du-Rhône).Mercredi soir, un incendie forestier a déjà brûlé 16 hectares en Charente-Maritime et les pompiers des Deux-Sèvres ont signalé plusieurs départs de feux agricoles jeudi.Un peu partout en France, écoles, maisons de retraite, collectivités et entreprises doivent s’adapter. La ville de Lyon propose une cartographie interactive des 700 points de fraîcheur accessibles gratuitement au public. Celle de Rennes a ouvert plusieurs parcs et jardins la nuit jusqu’à mercredi prochain.Dans le Bordelais, le domaine familial Vignobles Chaigne et Fils, converti en bio en 2022, a basculé les travaux des vignes en horaires estivaux, depuis début mai.Le “raccotage” – remplacer des vignes mortes par de nouveaux plants-, a commencé dès 06h00 vendredi.”On fait ça le matin de bonne heure, avant de basculer sur des travaux plus adaptés à la chaleur qui arrive, dans des tracteurs climatisés”, explique Stéphane Brouchican, chef de cultures de 52 ans.A Niort (Deux-Sèvres), les éboueurs de l’agglomération, en conflit avec leur hiérarchie concernant le port du short en période estivale, jugé par la direction non conforme aux règles de sécurité, ont exceptionnellement obtenu de pouvoir le porter vendredi et lundi, selon la CGT.”A partir de 10 heures, c’est compliqué, on ressent bien ce phénomène de chaleur, l’air chaud du camion, les moteurs qui tournent, la réverbération au niveau du bitume…”, explique Mickaël Billy, représentant du syndicat.- Réverbération -EDF anticipe pour sa part de possibles baisses de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain), en raison des températures élevées du Rhône, qui refroidit l’installation.A Bordeaux, où des écoles ont annulé ou adapté leurs sorties scolaires, la préfecture a appelé à la vigilance les dizaines de milliers de participants de “Bordeaux fête le vin”, manifestation organisée de jeudi à dimanche sur les quais de la ville, où Météo France attend jusqu’à 37 degrés vendredi après-midi.Cette chaleur est provoquée par le blocage d’un anticyclone sur la France. Une dépression d’altitude sur l’Atlantique fait remonter des masses d’air chaud présentes sur la péninsule ibérique.Un pic de chaleur concernera samedi, jour de la fête de la musique, une large moitié Ouest avec 35 à 38°C, localement 39°C du Val de Loire à l’Occitanie. Les fortes chaleurs s’étendront au nord de la Loire jusqu’au Bassin parisien et vers l’Est, mais aussi de l’autre côté de la Manche en Angleterre. Un refroidissement sur la façade Ouest est attendu à partir de dimanche.- “Précocité et intensité” -“Cette vague de chaleur est remarquable par sa précocité, mais également par son intensité, surtout pour les régions de l’Ouest, puisqu’elle commence un 19 juin, avant le solstice d’été”, analyse pour l’AFP Tristan Hamm, prévisionniste de Météo-France.C’est la 50e vague de chaleur recensée par l’établissement public depuis 1947, et l’une des plus précoces. Les trois précédentes vagues de chaleur ayant commencé avant le 21 juin se sont toutes produites au XXIe siècle, une fréquence qui “s’inscrit dans cette logique du réchauffement climatique”, selon Météo-France.”Avec un climat qui se réchauffe, on doit s’attendre à des vagues de chaleur en moyenne qui peuvent être plus précoces, qui seront plus longues et plus intenses”, relève Tristan Hamm.La France métropolitaine s’est déjà réchauffée d’au moins 1,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle, avant la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, et les pouvoirs publics se préparent à un réchauffement de 4°C d’ici la fin du siècle.

Les véhicules en transit bannis du centre de Lyon à partir de samedi

Après Paris en novembre, Lyon interdit à partir de samedi le transit des véhicules dans son centre-ville, une mesure vivement défendue par les élus écologistes malgré les critiques de commerçants et de l’oppositionLa zone à trafic limité (ZTL), qui concerne 55 hectares de la presqu’île soit une quinzaine de rues, vise à “protéger” les piétons déjà majoritaires dans la zone, limiter la pollution et “favoriser l’économie de proximité”, selon le maire Grégory Doucet.”Mais attention: pas question de bannir strictement la voiture au coeur de Lyon”, écrit-il sur le réseau social LinkedIn: les riverains, transports en commun, taxis, secours et artisans, entre autres, pourront y avoir accès.Ces ayants-droits passeront via des points d’entrée, équipés de bornes escamotables, régulés par code, reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation ou badge.     Les quais du Rhône et de la Saône, qui bordent la presqu’île, resteront ouverts à tous tout comme les 18 parkings publics du secteur, soit 10.000 places. La ZTL suscite des oppositions comme pour la zone à faible émission (ZFE), déployée en 2022 pour restreindre la circulation des voitures les plus polluantes avant son abrogation fin mai par l’Assemblée nationale. “Cette ZTL est une folie !”, écrit sur sa page Facebook le Collectif des défenseurs de Lyon et du Grand Lyon, qui fédère une trentaine d’associations de commerçants, d’entrepreneurs et d’habitants: “on est en train de vider Lyon de sa vie et de ses visiteurs… et on ne parle pas des touristes, mais uniquement des personnes extérieures à la presqu’île”. Mêlant plusieurs griefs, le collectif évoque, pour l’AFP, une baisse de chiffres d’affaires de 20% à 40% pour certains commerces, “à cause des travaux, des places de stationnement supprimées et des parkings pleins le week-end”. “La ZTL peut être un levier utile… si elle est bien pensée”, a récemment tweeté l’ex-patron de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui envisage d’être candidat à la mairie de Lyon en 2026, en dénonçant une “piétonnisation brutale de la Presqu’île”.Pierre Oliver, le maire LR du 2e arrondissement dont une partie est traversée par la ZTL et déjà en lice pour les municipales, réclame dans un communiqué la “suspension immédiate” du dispositif, dont la mise en place est selon lui “chaotique”. Selon un décompte de l’Agence de la transition écologique en 2019, 238 ZTL étaient en service dans huit pays européens.En France, elles se multiplient depuis la pionnière de Nantes en 2012, suivie notamment de Grenoble, Rennes ou Paris.

Les véhicules en transit bannis du centre de Lyon à partir de samedi

Après Paris en novembre, Lyon interdit à partir de samedi le transit des véhicules dans son centre-ville, une mesure vivement défendue par les élus écologistes malgré les critiques de commerçants et de l’oppositionLa zone à trafic limité (ZTL), qui concerne 55 hectares de la presqu’île soit une quinzaine de rues, vise à “protéger” les piétons déjà majoritaires dans la zone, limiter la pollution et “favoriser l’économie de proximité”, selon le maire Grégory Doucet.”Mais attention: pas question de bannir strictement la voiture au coeur de Lyon”, écrit-il sur le réseau social LinkedIn: les riverains, transports en commun, taxis, secours et artisans, entre autres, pourront y avoir accès.Ces ayants-droits passeront via des points d’entrée, équipés de bornes escamotables, régulés par code, reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation ou badge.     Les quais du Rhône et de la Saône, qui bordent la presqu’île, resteront ouverts à tous tout comme les 18 parkings publics du secteur, soit 10.000 places. La ZTL suscite des oppositions comme pour la zone à faible émission (ZFE), déployée en 2022 pour restreindre la circulation des voitures les plus polluantes avant son abrogation fin mai par l’Assemblée nationale. “Cette ZTL est une folie !”, écrit sur sa page Facebook le Collectif des défenseurs de Lyon et du Grand Lyon, qui fédère une trentaine d’associations de commerçants, d’entrepreneurs et d’habitants: “on est en train de vider Lyon de sa vie et de ses visiteurs… et on ne parle pas des touristes, mais uniquement des personnes extérieures à la presqu’île”. Mêlant plusieurs griefs, le collectif évoque, pour l’AFP, une baisse de chiffres d’affaires de 20% à 40% pour certains commerces, “à cause des travaux, des places de stationnement supprimées et des parkings pleins le week-end”. “La ZTL peut être un levier utile… si elle est bien pensée”, a récemment tweeté l’ex-patron de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui envisage d’être candidat à la mairie de Lyon en 2026, en dénonçant une “piétonnisation brutale de la Presqu’île”.Pierre Oliver, le maire LR du 2e arrondissement dont une partie est traversée par la ZTL et déjà en lice pour les municipales, réclame dans un communiqué la “suspension immédiate” du dispositif, dont la mise en place est selon lui “chaotique”. Selon un décompte de l’Agence de la transition écologique en 2019, 238 ZTL étaient en service dans huit pays européens.En France, elles se multiplient depuis la pionnière de Nantes en 2012, suivie notamment de Grenoble, Rennes ou Paris.