Les “comptes adolescents” Facebook et Messenger déployés dans le monde

Le groupe américain Meta va étendre au monde entier ses “comptes adolescents” sur Facebook et Messenger, quelques mois après les avoir déployés dans plusieurs pays dont les États-Unis, a-t-il annoncé jeudi dans une note de blog.”Nous avons placé des centaines de millions de jeunes dans des comptes pour adolescents sur Instagram, Facebook et Messenger, et maintenant nous les étendons aux adolescents du monde entier sur Facebook et Messenger”, a indiqué le groupe.Ces comptes, dédiés aux utilisateurs de 13 à 17 ans, comportent des paramètres de protection pour les jeunes utilisateurs, qui limitent notamment “le contenu inapproprié et les contacts indésirables”. L’activation du “Compte ado” est automatique et ses paramètres ne sont ensuite pas modifiables sans accord parental pour les moins de 16 ans.Après avoir introduit ces comptes pour son réseau social Instagram en septembre 2024, Meta avait indiqué en avril étendre ces dispositifs à Facebook et sa messagerie Messenger, aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Les utilisateurs “reçoivent également des limites de notifications pendant la nuit, des rappels pour quitter l’application après 60 minutes et ne peuvent être contactés que par des personnes qu’ils suivent ou avec lesquelles ils sont déjà connectés”, avait précisé Meta en avril.L’utilisation des réseaux sociaux par les adolescents a suscité ces dernières années des inquiétudes concernant notamment le temps passé devant les écrans et le manque de modération sur certaines plateformes. 

Indonésie: les coraux de Raja Ampat menacés par les mines de nickel, selon des ONG

L’exploitation minière du nickel continue de menacer l’une des plus importantes réserves de biodiversité marine au monde située à l’est de l’Indonésie, malgré la suspension de plusieurs permis par le gouvernement, dénonce un rapport de deux ONG publié jeudi.L’analyse de l’exploitation minière, actuelle et passée, dans la région de Raja Ampat, située à l’extrême-est de l’Indonésie, près de la province de Papouasie, révèle un “effet domino de destruction”, allant de la déforestation terrestre au ruissellement des sédiments qui étouffent ensuite les récifs coralliens, souligne ce rapport des ONG Auriga Nusantara et Earth Insight.”La réhabilitation post-exploitation minière est très insuffisante”, a déclaré à l’AFP Timer Manurung, directeur exécutif d’Auriga. “Nous craignons que l’exploitation actuelle du nickel ait un impact sur la région de Raja Ampat pendant des décennies”.Raja Ampat est un archipel situé dans le Triangle de Corail, célèbre pour ses richesses marines et lieu prisé des amateurs de plongée.En juin, Jakarta avait annoncé retirer les permis d’exploitation minière de quatre des cinq entreprises en activité dans cet archipel après un tollé sur les conséquences environnementales de l’extraction du nickel.En septembre, le gouvernement a autorisé une entreprise, Gag Nikel, filiale de l’entreprise minière publique Aneka Tambang, à reprendre ses activités, arguant que l’impact de l’exploitation “peut être correctement atténué”.Mais les ONG affirment que de graves dégâts ont déjà été causés et qu’il existe peu de signes visibles de nettoyage.Des images prises dans la région montrent le ruissellement des sédiments, qui transforment les eaux à l’origine translucide en une couleur brun trouble, en aval des collines dénudées.D’autres clichés montrent des coraux blanchis et endommagés sur des sites miniers actuels et anciens, à proximité de jetées et dans des zones touchées par le ruissellement des sédiments.Les ONG craignent également, que malgré la révocation des permis, l’exploitation minière ne reprenne dans la région et soulignent qu’aucune lettre de révocation officielle n’a été publiée par le gouvernement jusqu’à présent. Les ONG appellent désormais à une révocation de toutes les concessions sur la zone.”Même s’il n’y a pas d’exploitation minière active sur les sites, le personnel des entreprises et leurs machines sont toujours présentes”, a déclaré M. Timer.Contacté par l’AFP, le ministère indonésien des ressources minérales n’a pas réagi dans l’immédiat.Début 2025, les concessions minières de nickel couvraient 22.000 hectares de la région de Raja Ampat, dont une grande partie se trouve sur un géoparc désigné par l’Unesco.Les Géoparcs mondiaux Unesco sont des zones géographiques comportant des sites et des paysages d’importance géologique internationale. La mine exploitée par Gag Nikel se trouve en dehors du géoparc.Le nickel est au cœur de la stratégie de croissance de l’Indonésie. Le pays possède les plus grandes réserves mondiales de nickel et est le premier producteur de ce métal utilisé dans les batteries de véhicules électriques et l’acier inoxydable. 

White House threatens mass firings as government shutdown looms

The White House raised the stakes in a clash over a possible US government shutdown Thursday, telling federal agencies to prepare for more mass firings by President Donald Trump’s administration.The memo by the White House Office of Management and Budget warned that the Republican administration would go beyond the usual practice of temporary furloughs during previous shutdowns.Trump is in a tense showdown with congressional Democrats over federal funding ahead of a fiscal deadline of midnight on September 30, which would trigger a fresh political crisis in Washington.The White House memo, obtained by AFP, said that “agencies are directed to use this opportunity to consider Reduction in Force (RIF) notices for all employees” in areas of government bearing the brunt of a shutdown.It ordered agencies to submit their proposed staff reduction plans and inform employees.The term “reduction in force” is the same that the Trump administration used during its large-scale firings under tycoon Elon Musk’s Department of Government Efficiency (DOGE) earlier this year.The White House blamed a “series of insane demands” by Democrats and accused them of breaking a 10-year trend of reaching bipartisan agreement to avoid shutdowns at the same time of year.”We remain hopeful that Democrats in Congress will not trigger a shutdown and the steps outlined above will not be necessary,” the OMB memo added.- ‘Get lost’ -Democratic House Minority Leader Hakeem Jeffries responded by telling the White House to “get lost.””We will not be intimidated by your threat to engage in mass firings” said Jeffries on X, going on to describe OMB chief Russ Vought as a “malignant political hack.”A shutdown would see non-essential operations grind to a halt and hundreds of thousands of civil servants temporarily left without pay.Shutdown battles have become a regular feature of US politics under both Republican and Democratic administrations, as Washington is increasingly paralyzed by polarization.Democrats in the Senate rejected a stopgap funding bill last week that was hurriedly passed by the Republican-controlled House of Representatives as it sought to avert a shutdown.Trump in turn cancelled a meeting on Tuesday with Democratic leaders in Congress, saying he would not meet with them until they “become realistic” with their demands.With both chambers on recess this week and senators returning on Monday, time is running out to keep the US government funded after the end of the fiscal year.Republicans hold a narrow majority in both chambers of Congress but, due to Senate rules, have to get some opposition support.House Republicans warned on Friday that their members will not return before the funding deadline, forcing the Senate to vote again and accept their proposal or face a shutdown.The bill, if passed, would still only be a temporary fix funding federal agencies through November 21.Congress last faced a shutdown in March, when Republicans refused talks with Democrats over Trump’s massive budget cuts and the layoff of thousands of federal employees.

Singapour donne 5 jours à Meta pour stopper les arnaques par usurpation d’identité

Singapour a donné jusqu’au 30 Septembre à Meta pour mettre fin aux arnaques usurpant l’identité de représentants du gouvernement, sous peine d’amendes, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.Facebook est la première plateforme utilisée par des escrocs pour déployer ces arnques qui ont déjà coûté des dizaines de millions de dollars aux victimes, selon le gouvernement.La police a donc adressé à Meta une assignation à mettre en place les mesures nécessaires pour faire barrage à ces arnaques d’ici au 30 septembre, a indiqué le ministère. Le non-respect de cette obligation, “sans excuse raisonnable”, expose Meta à une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de dollars singapouriens (776.000 dollars américains), ont précisé les autorités. Passé le délai, une amende supplémentaire pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars singapouriens “pour chaque jour ou partie de jour où l’infraction persiste après la condamnation”, pourra s’appliquer, a-t-il ajouté. Entre juin 2024 et juin 2025, le ministère a constaté une augmentation du nombre d’escrocs sur Facebook se faisant passer pour des fonctionnaires dans de fausses publicités, de faux comptes, de faux profils et de fausses pages professionnelles. La ministère a indiqué que Meta avait pris des mesures pour lutter contre le risque d’escroqueries par usurpation d’identité à l’échelle mondiale, notamment à Singapour, mais que les autorités restaient préoccupées par leur persistance. C’est la première fois que la police ordonne à une plateforme en ligne de mettre en place des mesures pour lutter contre ce problème. Au cours de la première moitié de l’année, les usurpations d’identité de représentants du gouvernement (GOIS) ont été multipliées par trois par rapport à l’année précédente, soit plus de 1.760 cas, avait souligné au début du mois Goh Pei Ming, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur de Singapour.Les pertes liées aux GOIS ont également augmenté d’environ 90% pour atteindre 126 millions de dollars singapouriens (83,9 millions d’euros).Des “deepfakes” ou des images du Premier ministre Lawrence Wong ont notamment été utilisés cette année pour vendre de faux schémas d’investissement en cryptomonnaies.