Wall Street profite d’un sursaut des valeurs technologiques

La Bourse de New York a clôturé orientée en hausse mercredi, profitant d’un secteur technologique en forme après la victoire judiciaire de Google au sujet de son navigateur Chrome.L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 1,02% et l’indice élargi S&P 500 a pris 0,51%. Seul le Dow Jones est resté proche de l’équilibre (-0,06%).”Après un début de mois de septembre marqué par la prudence (…) les nouvelles concernant Google ont eu un effet positif, car Alphabet (sa maison mère, ndlr) pèse lourdement” sur le marché américain, commente auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Google a échappé mardi à l’obligation de se séparer de son navigateur web Chrome, pourtant réclamée par le gouvernement américain, selon la décision judiciaire d’un tribunal de Washington. Cette décision historique fait suite à une précédente, rendue en août 2024, qui avait reconnu Google coupable d’avoir maintenu illégalement son monopole dans la recherche en ligne grâce à des accords de distribution exclusive à plusieurs milliards de dollars par an.Cette issue est “globalement favorable à Google car le tribunal a rejeté les mesures correctives les plus sévères proposées par le ministère américain de la Justice”, à savoir le démantèlement du géant américain, ont souligné les analystes de Wedbush.En conséquence, le titre d’Alphabet a bondi de 9,14% à 230,66 dollars.Apple a aussi profité de cette décision judiciaire (+3,81% à 238,47 dollars), car le tribunal a estimé qu’une interdiction des accords entre Google et les fabricants de téléphones n’était pas souhaitable.En parallèle, la place américaine a accueilli avec un certain optimisme la publication du rapport JOLTS sur l’emploi, qui a mis en évidence un nombre d’offres en juillet au plus bas depuis septembre 2024.”Les anticipations d’une baisse des taux en septembre se sont confirmées” suite à cette publication, note M. Kourkafas, les responsables de la banque centrale américaine s’étant montrés à plusieurs reprises inquiets de l’état de santé du marché du travail aux Etats-Unis.Afin de prévenir tout ralentissement trop important, le président de l’institution Jerome Powell a ouvert la porte mi-août à un assouplissement monétaire.Sur le marché obligataire, le rapport JOLTS a fait redescendre la pression après le coup de chaud de la veille: vers 20H25 GMT, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans évoluait autour de 4,22% contre 4,26% mardi en clôture.Les investisseurs attendent désormais les chiffres du chômage pour le mois d’août, connus vendredi.Côté entreprises, la chaîne américaine de grands magasins Macy’s a été catapultée (+20,68% à 16,28 dollars) après des résultats trimestriels meilleurs qu’attendu. Le groupe a également relevé ses prévisions annuelles.Autre chaîne de magasins, Dollar Tree, spécialisée dans les articles à bas prix a glissé (-8,37% à 102,03 dollars), plombée par des prévisions pour le troisième trimestre jugées décevantes par la place américaine.Le groupe agroalimentaire Campbell’s a été recherché (+7,22% à 33,73 dollars) après le partage d’un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, supérieur aux attentes pour le quatrième trimestre de son exercice décalé.

La défense de l’ex-président brésilien Bolsonaro réclame son acquittement

La défense de Jair Bolsonaro a réclamé mercredi devant la Cour suprême du Brésil l’acquittement de l’ex-président, qui encourt jusqu’à 43 ans de prison pour tentative présumée de coup d’Etat, une affaire au coeur d’une crise avec les Etats-Unis.”L’acquittement est absolument indispensable pour que nous n’ayons pas notre version de l’affaire Dreyfus”, a déclaré l’avocat Paulo Cunha Bueno.Il faisait référence à la retentissante erreur judiciaire qui a marqué l’histoire de France, dressant un parallèle entre son client, capitaine de l’armée brésilienne à la retraite, et le capitaine juif de l’armée française qui avait été accusé à tort de haute trahison au profit de l’Allemagne.La “crédibilité” de la Cour suprême est en jeu, a affirmé l’avocat.Le verdict de ce procès historique est attendu la semaine prochaine pour l’ancien chef de l’Etat de 70 ans, au pouvoir de 2019 à 2022, et ses sept co-accusés, parmi lesquels d’anciens ministres et militaires haut gradés.Lors de la prochaine audience, prévue mardi 9 septembre, les cinq juges vont commencer à voter pour décider de condamner ou d’acquitter les accusés d’ici au vendredi 12.Le parquet accuse l’ex-président d’extrême droite d’être le chef d’une “organisation criminelle armée” ayant conspiré pour son “maintien autoritaire au pouvoir” quel que soit le résultat de l’élection de 2022, qu’il a finalement perdue face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.- “Exécution publique” -Déjà inéligible jusqu’en 2030, Jair Bolsonaro clame son innocence et se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026. Il n’a pas assisté aux audiences cette semaine, car il est “affaibli” en raison des séquelles d’un attentat à l’arme blanche subi en pleine campagne électorale en 2018, selon ses avocats.Assigné à résidence depuis début août, il porte un bracelet électronique et se voit interdit d’utiliser les réseaux sociaux en raison de soupçons d’entrave à son procès.Des soupçons liés notamment au lobbying de son fils Eduardo, depuis les Etats-Unis. Ce dernier a mis entre parenthèses son mandat de député pour faire campagne en faveur de son père auprès des autorités américaines.Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.Eduardo Bolsonaro a qualifié, mercredi sur la plateforme X, le procès de son père d'”exécution publique” ayant pour but d'”exterminer un adversaire politique”.- “Aucune preuve” -Selon le parquet, le supposé projet putschiste, qui incluait un décret d’état de siège et un plan pour assassiner Lula avant son installation, n’a pas abouti faute de soutien du haut commandement militaire.M. Bolsonaro “n’a jamais porté atteinte à l’état démocratique de droit”, a rétorqué l’avocat Paulo Cunha Bueno.Pour Celso Vilardi, autre membre de sa défense, “il n’y a aucune preuve qui relie” l’ex-président à ce projet d’assassinat. Pas plus, selon lui, qu’aux émeutes du 8 janvier 2023, quand des milliers de ses sympathisants ont pris d’assaut les lieux de pouvoir à Brasilia, une semaine après l’investiture de Lula.Dans leur plaidoirie, les avocats ont fustigé les “innombrables contradictions” des témoignages de son ancien aide de camp, Mauro Cid, qui a noué un accord de collaboration avec la justice, dans l’espoir d’une remise de peine.En cas de condamnation, la défense aura cinq jours pour présenter un recours, a expliqué à l’AFP Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas, un pôle universitaire.Il ne pourra pas être incarcéré avant épuisement des recours.Mais ses alliés misent surtout sur l’approbation au Parlement d’une amnistie pour lui éviter la prison.”Forts de plus en plus de soutien, nous allons oeuvrer pour une amnistie générale et sans restriction”, a déclaré mardi le sénateur Flavio Bolsonaro, un autre fils de l’ex-président.”Si cette loi est approuvée, elle sera censurée par Lula ou annulée par la Cour suprême”, a affirmé mercredi à l’AFP le député de gauche Lindbergh Farias.

Cookies publicitaires: la Cnil sanctionne Google et Shein d’amendes colossales

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne, la Cnil, a frappé mercredi les groupes américain Google et asiatique Shein de deux amendes colossales, dont une record, pour non-respect de la législation sur les cookies.Ces traceurs, essentiels au secteur de la publicité en ligne et intégrés au modèle économique de nombreuses plateformes, font l’objet depuis plusieurs années d’un contrôle renforcé mené par l’autorité française.Les deux groupes, dont les services sont utilisés par plusieurs dizaines de millions de Français, ont écopé des deux sanctions les plus importantes jamais prononcées par la Cnil – à l’exception d’une amende de 150 millions visant Google en 2022, déjà au sujet des cookies.Google, également sanctionné pour des manquements en matière de publicité, s’est vu infliger une amende de 325 millions d’euros. Le groupe Shein devra s’acquitter d’un paiement de 150 millions d’euros. Le géant asiatique du prêt-à-porter discount a annoncé à l’AFP qu’il allait former un recours devant le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne, jugeant l’amende “totalement disproportionnée compte tenu de la nature des griefs allégués” et de sa “conformité actuelle” à la législation, une sévérité qu’il impute à “des considérations politiques”.”Nous étudions le contenu de la décision”, a réagi de son côté un porte-parole de Google, soutenant que “les utilisateurs ont toujours eu la possibilité de contrôler les annonces qu’ils voient dans nos produits” et que des mises à jour ont été effectuées “afin de répondre aux préoccupations de la Cnil”.Les deux entreprises ont manqué à leurs obligations de recueillir le consentement libre et éclairé des internautes avant de collecter les cookies publicitaires. Car ces dispositifs, qui suivent l’activité en ligne des internautes pour effectuer du ciblage publicitaire, sont strictement encadrés par la loi.Les deux amendes annoncées mercredi s’inscrivent “dans la stratégie globale de mise en conformité initiée par la Cnil depuis plus de 5 ans en matière de traceurs, qui vise notamment les acteurs des sites et services à forte fréquentation”, a souligné la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).Dans le cas de Shein, l’autorité pointe le “caractère massif” des données concernées, avec 12 millions d’utilisateurs mensuels du site en France. La Cnil reproche à l’entreprise l’absence de consentement des utilisateurs s’agissant de certains cookies, mais également un manque d’information des internautes, ainsi qu’un mécanisme de retrait du consentement défaillant. Shein s’est néanmoins mis en conformité avec les exigences de la Cnil depuis les contrôles.- “Négligence” – Google est quant à lui visé pour la troisième fois par une sanction de la Cnil en matière de cookies. Dans l’un de ses communiqués publiés mercredi, l’autorité souligne la “négligence” du groupe, frappé en 2020 par une amende de 100 millions d’euros, puis en 2021 par une nouvelle contravention de 150 millions d’euros.Mais le montant de la nouvelle sanction décidée contre le mastodonte américain – toutefois inférieur à l’amende de 525 millions d’euros requise – est aussi justifiée par le nombre d’utilisateurs concernés, et la pluralité des manquements. L’autorité s’est ainsi penchée sur la mise en place par l’entreprise d’un “mur de traceurs” (“cookie wall”) lors de la création d’un compte Google.Cette pratique, qui conditionne l’accès des internautes à l’acceptation des cookies, n’est pas illégale dans le cas de l’entreprise, a jugé la Cnil, mais elle est soumise au consentement éclairé des utilisateurs. Une condition non remplie en raison de l’absence d’information des internautes.En parallèle, Google est aussi visé pour avoir inséré des bannières publicitaires entre les courriers de sa messagerie Gmail pour certains utilisateurs qui ont opté pour les “fonctionnalités intelligentes”. La pratique a touché 53 millions de Français, précise la Cnil. Ces publicités, qui “constituent de la prospection directe” selon une jurisprudence européenne, auraient dû faire l’objet d’un consentement préalable des utilisateurs, ce qui n’a pas été le cas.L’amende infligée a été associée à une injonction de faire cesser les manquements dans un délai de six mois. Au-delà, Google et sa filiale irlandaise devront chacune s’acquitter de pénalités de 100.000 euros par jour. Shein et Google disposent d’un délai de quatre mois pour faire appel de la décision de sanction devant la justice administrative. 

Cookies publicitaires: la Cnil sanctionne Google et Shein d’amendes colossales

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne, la Cnil, a frappé mercredi les groupes américain Google et asiatique Shein de deux amendes colossales, dont une record, pour non-respect de la législation sur les cookies.Ces traceurs, essentiels au secteur de la publicité en ligne et intégrés au modèle économique de nombreuses plateformes, font l’objet depuis plusieurs années d’un contrôle renforcé mené par l’autorité française.Les deux groupes, dont les services sont utilisés par plusieurs dizaines de millions de Français, ont écopé des deux sanctions les plus importantes jamais prononcées par la Cnil – à l’exception d’une amende de 150 millions visant Google en 2022, déjà au sujet des cookies.Google, également sanctionné pour des manquements en matière de publicité, s’est vu infliger une amende de 325 millions d’euros. Le groupe Shein devra s’acquitter d’un paiement de 150 millions d’euros. Le géant asiatique du prêt-à-porter discount a annoncé à l’AFP qu’il allait former un recours devant le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne, jugeant l’amende “totalement disproportionnée compte tenu de la nature des griefs allégués” et de sa “conformité actuelle” à la législation, une sévérité qu’il impute à “des considérations politiques”.”Nous étudions le contenu de la décision”, a réagi de son côté un porte-parole de Google, soutenant que “les utilisateurs ont toujours eu la possibilité de contrôler les annonces qu’ils voient dans nos produits” et que des mises à jour ont été effectuées “afin de répondre aux préoccupations de la Cnil”.Les deux entreprises ont manqué à leurs obligations de recueillir le consentement libre et éclairé des internautes avant de collecter les cookies publicitaires. Car ces dispositifs, qui suivent l’activité en ligne des internautes pour effectuer du ciblage publicitaire, sont strictement encadrés par la loi.Les deux amendes annoncées mercredi s’inscrivent “dans la stratégie globale de mise en conformité initiée par la Cnil depuis plus de 5 ans en matière de traceurs, qui vise notamment les acteurs des sites et services à forte fréquentation”, a souligné la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).Dans le cas de Shein, l’autorité pointe le “caractère massif” des données concernées, avec 12 millions d’utilisateurs mensuels du site en France. La Cnil reproche à l’entreprise l’absence de consentement des utilisateurs s’agissant de certains cookies, mais également un manque d’information des internautes, ainsi qu’un mécanisme de retrait du consentement défaillant. Shein s’est néanmoins mis en conformité avec les exigences de la Cnil depuis les contrôles.- “Négligence” – Google est quant à lui visé pour la troisième fois par une sanction de la Cnil en matière de cookies. Dans l’un de ses communiqués publiés mercredi, l’autorité souligne la “négligence” du groupe, frappé en 2020 par une amende de 100 millions d’euros, puis en 2021 par une nouvelle contravention de 150 millions d’euros.Mais le montant de la nouvelle sanction décidée contre le mastodonte américain – toutefois inférieur à l’amende de 525 millions d’euros requise – est aussi justifiée par le nombre d’utilisateurs concernés, et la pluralité des manquements. L’autorité s’est ainsi penchée sur la mise en place par l’entreprise d’un “mur de traceurs” (“cookie wall”) lors de la création d’un compte Google.Cette pratique, qui conditionne l’accès des internautes à l’acceptation des cookies, n’est pas illégale dans le cas de l’entreprise, a jugé la Cnil, mais elle est soumise au consentement éclairé des utilisateurs. Une condition non remplie en raison de l’absence d’information des internautes.En parallèle, Google est aussi visé pour avoir inséré des bannières publicitaires entre les courriers de sa messagerie Gmail pour certains utilisateurs qui ont opté pour les “fonctionnalités intelligentes”. La pratique a touché 53 millions de Français, précise la Cnil. Ces publicités, qui “constituent de la prospection directe” selon une jurisprudence européenne, auraient dû faire l’objet d’un consentement préalable des utilisateurs, ce qui n’a pas été le cas.L’amende infligée a été associée à une injonction de faire cesser les manquements dans un délai de six mois. Au-delà, Google et sa filiale irlandaise devront chacune s’acquitter de pénalités de 100.000 euros par jour. Shein et Google disposent d’un délai de quatre mois pour faire appel de la décision de sanction devant la justice administrative. 

Cookies publicitaires: la Cnil sanctionne Google et Shein d’amendes colossales

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne, la Cnil, a frappé mercredi les groupes américain Google et asiatique Shein de deux amendes colossales, dont une record, pour non-respect de la législation sur les cookies.Ces traceurs, essentiels au secteur de la publicité en ligne et intégrés au modèle économique de nombreuses plateformes, font l’objet depuis plusieurs années d’un contrôle renforcé mené par l’autorité française.Les deux groupes, dont les services sont utilisés par plusieurs dizaines de millions de Français, ont écopé des deux sanctions les plus importantes jamais prononcées par la Cnil – à l’exception d’une amende de 150 millions visant Google en 2022, déjà au sujet des cookies.Google, également sanctionné pour des manquements en matière de publicité, s’est vu infliger une amende de 325 millions d’euros. Le groupe Shein devra s’acquitter d’un paiement de 150 millions d’euros. Le géant asiatique du prêt-à-porter discount a annoncé à l’AFP qu’il allait former un recours devant le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne, jugeant l’amende “totalement disproportionnée compte tenu de la nature des griefs allégués” et de sa “conformité actuelle” à la législation, une sévérité qu’il impute à “des considérations politiques”.”Nous étudions le contenu de la décision”, a réagi de son côté un porte-parole de Google, soutenant que “les utilisateurs ont toujours eu la possibilité de contrôler les annonces qu’ils voient dans nos produits” et que des mises à jour ont été effectuées “afin de répondre aux préoccupations de la Cnil”.Les deux entreprises ont manqué à leurs obligations de recueillir le consentement libre et éclairé des internautes avant de collecter les cookies publicitaires. Car ces dispositifs, qui suivent l’activité en ligne des internautes pour effectuer du ciblage publicitaire, sont strictement encadrés par la loi.Les deux amendes annoncées mercredi s’inscrivent “dans la stratégie globale de mise en conformité initiée par la Cnil depuis plus de 5 ans en matière de traceurs, qui vise notamment les acteurs des sites et services à forte fréquentation”, a souligné la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).Dans le cas de Shein, l’autorité pointe le “caractère massif” des données concernées, avec 12 millions d’utilisateurs mensuels du site en France. La Cnil reproche à l’entreprise l’absence de consentement des utilisateurs s’agissant de certains cookies, mais également un manque d’information des internautes, ainsi qu’un mécanisme de retrait du consentement défaillant. Shein s’est néanmoins mis en conformité avec les exigences de la Cnil depuis les contrôles.- “Négligence” – Google est quant à lui visé pour la troisième fois par une sanction de la Cnil en matière de cookies. Dans l’un de ses communiqués publiés mercredi, l’autorité souligne la “négligence” du groupe, frappé en 2020 par une amende de 100 millions d’euros, puis en 2021 par une nouvelle contravention de 150 millions d’euros.Mais le montant de la nouvelle sanction décidée contre le mastodonte américain – toutefois inférieur à l’amende de 525 millions d’euros requise – est aussi justifiée par le nombre d’utilisateurs concernés, et la pluralité des manquements. L’autorité s’est ainsi penchée sur la mise en place par l’entreprise d’un “mur de traceurs” (“cookie wall”) lors de la création d’un compte Google.Cette pratique, qui conditionne l’accès des internautes à l’acceptation des cookies, n’est pas illégale dans le cas de l’entreprise, a jugé la Cnil, mais elle est soumise au consentement éclairé des utilisateurs. Une condition non remplie en raison de l’absence d’information des internautes.En parallèle, Google est aussi visé pour avoir inséré des bannières publicitaires entre les courriers de sa messagerie Gmail pour certains utilisateurs qui ont opté pour les “fonctionnalités intelligentes”. La pratique a touché 53 millions de Français, précise la Cnil. Ces publicités, qui “constituent de la prospection directe” selon une jurisprudence européenne, auraient dû faire l’objet d’un consentement préalable des utilisateurs, ce qui n’a pas été le cas.L’amende infligée a été associée à une injonction de faire cesser les manquements dans un délai de six mois. Au-delà, Google et sa filiale irlandaise devront chacune s’acquitter de pénalités de 100.000 euros par jour. Shein et Google disposent d’un délai de quatre mois pour faire appel de la décision de sanction devant la justice administrative. 

Epstein victims compiling list of sexual abusers

Victims of notorious sex offender Jeffrey Epstein said Wednesday they were compiling a confidential list of his associates who abused underage girls.President Donald Trump, a one-time close friend of the deceased financier, sought meanwhile to dampen the enduring political furor over the Epstein case.”This is a Democrat hoax that never ends,” Trump told reporters at the White House.”They’re trying to get people to talk about something that’s totally irrelevant to the success that we’ve had as a nation since I’ve been president,” he said.Trump’s comments came as eight of Epstein’s victims held an emotional news conference at the US Capitol, where some of them spoke publicly for the first time about the sexual abuse they suffered.Some of the women were as young as 14 when introduced to Epstein.”We were just kids,” said Marina Lacerda, who said she was paid $300 to give “an older guy” a massage at his New York mansion.”It went from a dream job to the worst nightmare,” said Lacerda, who was “Minor Victim 1″ in Epstein’s federal indictment.The women urged the Justice Department to release all of the Epstein investigation files and for Congress to pass a bill compelling their publication.”There is no hoax. The abuse was real,” said Haley Robson, who was recruited to give a massage to Epstein when she was 16 years old.”If I disobeyed him I knew something bad would happen,” Robson said.Epstein died in a New York jail cell in 2019 while awaiting trial for sex trafficking of underage girls.Many of Trump’s supporters have been obsessed with the Epstein case for years and have held as an article of faith that “deep state” elites were protecting Epstein associates in the Democratic Party and Hollywood.They were further incensed in July when the FBI and Justice Department said that Epstein had committed suicide, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list.”Lisa Phillips, another Epstein victim, said she and other women were putting together a list of their own of Epstein associates.”We know the names. Many of us were abused by them,” Phillips said. “We will confidentially compile the names we all know were regularly in the Epstein world.”We are not asking for pity. We are demanding accountability.”- ‘Your time is up’ -Robson said she and other Epstein victims “know who was involved” and condemned law enforcement for failing to act.”We know the players and we are sitting here for 20 years waiting for you to get up and do something,” she said. “Well guess what? Your time is up, and now we’re doing it.”Republican lawmaker Marjorie Taylor Greene attended the press conference and said if given a list “I will walk in the Capitol on the House floor and I’ll say every damn name that abused these women.””I’d be proud to do it,” she said.Attorney Brad Edwards, who has represented scores of Epstein’s victims, said he did not believe the well-connected hedge fund manager kept a list of “clients” he provided with girls.”I don’t think he wrote the names of those people down,” Edwards said. “There’s not a list of, ‘Hey, here’s all of the people that I sent females to.’ That’s just not how that organization worked.”Trump was once a friend of Epstein’s and, according to The Wall Street Journal, the president’s name was among hundreds found during a Justice Department review of the Epstein files, though there has been no evidence of wrongdoing.The news conference was held a day after a House of Representatives committee released 33,000 documents from the investigation into Epstein and his accomplice Ghislaine Maxwell, who is serving a 20-year prison sentence for sex trafficking.Thousands of documents related to the Epstein probe have been circulated previously and Robert Garcia, the ranking Democrat on the House committee, said most of the records released on Tuesday had already been made public.

US strike marks shift to military action against drug cartels

US President Donald Trump’s deadly strike on an alleged drug-smuggling boat from Venezuela marks a significant escalation from law enforcement to military action against cartels that his administration has branded as terror groups.Video footage posted by Trump on social media Tuesday showed a multi-engine speedboat with several people aboard bouncing across the waves — but rather than being stopped and boarded, the vessel is suddenly engulfed in an inferno.The US president said 11 members of the Tren de Aragua gang were killed in the strike, which should “serve as notice to anybody even thinking about bringing drugs into the United States of America.”Ryan Berg, director of the Americas Program at the Center for Strategic and International Studies, said the strike “demonstrates a change in the rules of engagement.””There is no longer US Coast Guard boarding of vessels; there is an approach far more similar to how the United States deals with pirates in the Gulf region, or terrorists in the Sahel,” he said.The United States — which has a long history of carrying out strikes against suspected militants without due process — designated Venezuela’s Tren de Aragua, Mexico’s Sinaloa Cartel and several other drug trafficking organizations as terror groups earlier this year.The strike on the boat comes at a time of soaring tensions between the United States and Venezuela over the deployment of American warships in the region that the Washington says are to combat trafficking but which Caracas views as a threat.- ‘Highly dissuasive effect’ -The United States alleges that leftist Venezuelan leader Nicolas Maduro heads a cocaine trafficking cartel and recently doubled its bounty to $50 million in exchange for his capture to face drug charges.Maduro has meanwhile accused Trump of attempting to effect regime change and launched a drive to sign up thousands of militia members.Asked about the potential for escalation with Venezuela as a result of the strike, Berg said that “Maduro is unlikely to say much, given that doing so would essentially confirm the administration’s assertion that he is a narcotrafficker and the head of a cartel.”Gustavo Flores-Macias, dean of the University of Maryland School of Public Policy, noted that the United States has a history of military interventions in Latin America, but said this one was the first under Trump’s policy of designating cartels as terror groups.”With the turn toward military strikes instead of traditional law enforcement in addressing drug trafficking in the region, the White House is looking to send a strong message,” Flores-Macias said.That message is aimed “not only to deter drug traffickers but also as a show of force to put the government of Nicolas Maduro on notice that the US is considering military action in Venezuela,” he said.It remains to be seen how effective Trump’s policy will be at curbing trafficking in the Caribbean, but Berg said the US Navy’s multi-ship deployment “could disrupt Southern Caribbean trafficking routes for some time, with its generational scale and size.””In the short term, (the strike) is likely to have a highly dissuasive effect,” he said. “Few will risk being in a ‘go fast’ boat anytime soon.”